lundi 30 septembre 2013

Pas de nouveau look sans nouvel Esprit

L'autre jour, je te faisais part de mon envie de changer de look. De devenir une vraie femme, de faire mon âge. Finis les looks d'ado attardée, bonjour la femme sexy de presque 30 ans qui sommeille en moi. A vrai dire, je me rends compte, que derrière cette envie de changement, se cache surtout une envie de m'assumer. D'accepter mon corps. De me trouver belle. Justement, le fait d'avoir bientôt 30 ans et de ne toujours pas m'aimer telle que je suis, me fait me dire que je suis à côté de la plaque. Cela fait 29 ans que je vis avec ce corps, et même si je ne le maltraite pas complètement, je veux dire que oui j'ai fait bien trop de régime, il faudrait surtout que je me mette dans le crâne, que ce corps, c'est le mien. Celui que l'Univers à choisi de me donner. Celui que ma petite maman et mon petit papa ont créé avec beaucoup amour. Ce corps, je devrais l'honorer, plutôt que de le flageller.

Je me suis rendue compte, que d'une certaine façon, je me suis cachée derrière mes looks mignons mignons. Mes jupes pas trop courtes, mes leggings cache-genoux, mes décolletés pas trop profonds. Histoire de cacher ma féminité. Histoire de me donner une excuse aussi, l'excuse de ne pas m'assumer en tant que femme. J'ai toujours détesté qu'on me dise que je sois mignonne. Moi je voulais qu'on me dise que je sois sexy, belle, désirable. Sauf que, je n'ai jamais vraiment rien fait pour recevoir ces compliments. Pour être tout ça, j'aurais du plus me montrer, jouer le jeu de la confiance en soi, de la fière allure. Assumer son corps, aimer montrer ses jambes, son décolleté. Oser porter des talons, se tenir droite. S'accepter, aimer chaque partie qui fait qu'on est soi.

Du coup, depuis cet article, j'ai entrepris un travail de fond, mais aussi de forme. Avec mon amie, qui a un diplôme en relooking (un jour je t'en parlerai parce qu'elle va ouvrir sa boite et qu'elle fait ça trop bien), on a passé en revue mes petits looks, et mes couleurs. J'ai passé pas mal de soirées sur Pinterest à regarder des looks qui pourraient me correspondre. Qui me ferait sentir moi, mais en mieux (comme je le disais dans mon article). Je ne me vois vraiment pas passer de la ballerine au talons aiguilles du jour au lendemain. Moi ce que je cherchais, c'est un look casual chic. Femme mais pas trop. Sexy, juste comme il faut. Et je l'ai trouvé mon look idéal.

Comme j'ai décidé de ne pas être une grosse radine de service (ouais ça m'arrive), j'ai pensé à te faire 2-3 petites planches des looks que j'ai aimé sur Pinterest, et que j'ai retranscrit à la sauce Esprit. Oui parce que comme par hasard, en plein dans mon tournant de Odile Fashion Instagrameuse, j'ai été contacté pour un petit sponsoring avec le site de vente en ligne Esprit.be.  Je dis comme par hasard, mais tu sais bien que je n'y crois pas, au hasard. D'autant qu'Esprit est une marque que je connais depuis longtemps et que j'aime beaucoup. Surtout leurs chaussures qui sont d'une qualité topissime. C'est donc tout naturellement que j'ai sauté sur l'occasion endossant pour la première fois sur ce blog, mon rôle de styliste... Bah Oui... T'as oublié ? Dans la vraie vie, je suis styliste. Non seulement j'ai décidé d'assumer mon corps, d'assumer mes looks, mais aussi d'assumer ma passion number one dans la vie (avant même ce blog et le nail art) : la mode.

Trêve de blablas, place aux planches look !






Même que si tu as aimé ça, je me prêterai encore au jeux de temps en temps (en attendant, sache que je poste souvent des looks sur mon Instagram). Mais et toi dis moi ? Plutôt femme ? Plutôt ado ? Cool ou business ?

samedi 28 septembre 2013

Swap ♥ Cosy Cocooning

Parfois, j'ai envie de faire un swap. Et parfois, je me dis que c'est vraiment idiot de dépenser ses sous comme ça. Et puis je me rappelle la joie que c'est de concocter une boite pour quelqu'un et la joie de recevoir à son tour une jolie boite. Justement, ces derniers temps je vois circuler pas mal de colis sur Instagram, et chaque fois je me dis "Oh c'est quand même chouette de faire ça". Alors je me suis dit, que parfois il fallait savoir se faire plaisir dans la vie et puis, faire plaisir aussi. Qu'il ne fallait pas toujours se poser 132.000 questions, et que si j'avais envie de faire un Swap, j'avais qu'à en organiser un.

Donc voilà, je me lance, j'organise mon swap (parce que le dernier date de mon annif et qu'on avait fait ça en couple-secret avec Loumaion).

Pour celles qui débarquent, un swap c'est quoi ?

En anglais, "swap" signifie "échange". Voilà. Ça c'est le principe de base. Il s'agit d'échanger avec quelqu'un quelque chose. Mais pas n'importe quoi. Sur la blogo, un swap est un échange de boite entre deux personnes. L'idée est de faire un colis surprise basé sur un thème prédéfinis. Plein d'infos juste ici.

Et ton swap à toi Odile ?

Et bien j'ai décidé de choisir le thème de l'hiver. Enfin plutôt de profiter de la vague hivernale pour se faire plaisir. C'est à dire qu'en hiver, on a toujours le moral dans les chaussettes, on a envie de se cocooner, de passer du bon temps autour d'un bon thé ou d'une tasse de chocolat chaud, en lisant une revue devant un feu bien chaud et en attendant de recevoir une boite par la poste.

En d'autres mots, le thème du swap c'est.... ?

Cosy Cocooning. Prendre soin de soi, c'est prendre soin des autres. Bougie, make up, soin, gourmandise,... Il faut que ce soit doux, fluffy, chaud, réconfortant, gourmand. On reste sur les couleurs d'automne et d'hiver: le beige, l'occre, le rouille, le taupe, le blanc cassé,.... Si tout cela est trop confus, tu peux aisément t'inspirer des photos d'ambiance en fin d'article. Le colis devrait ressembler à quelque chose comme ces photos.

Le budget ?

J'aime imposer un budget lors d'un swap. Cela permet à toutes les participantes d'avoir des boites à priori correspondante et de voir ce qu'on peut faire avec le même porte monnaie. Ici le budget sera de minimum 30€ (FDP non compris). Après, libre entre participantes d'augmenter ce budget si elles peuvent se le permettre.

La boite ?

Déjà, je voulais insister sur ce point. L'idée du swap, c'est avant tout le PARTAGE. On ne swappe pas si on n'a pas le temps, si on n'a pas le budget et encore moins juste pour recevoir des trucs (ou refiler ses vieux machins). Il faut faire plaisir à sa swappeuse, comme si on achetait pour soi même. Pas question de radiner et de dépenser son budget en "bêtises". Qu'on s'entende, dépenser 15€ du budget de la boite pour acheter des bonbons, c'est vraiment pas l'idée. J'ai décidé d'imposer quelques éléments dans cette boite. De nouveau pour que tout le monde reçoive plus ou moins la même chose. Pour que personne ne soit lésé, en cours de swap je vérifierai où en seront vos achats. Vraiment les filles, j'insiste, si c'est pour faire le minimum légal, on ne swappe pas ! Je ferai la remarque si je pense que les boites ne sont pas équitables.

La boite devra au minimum (j'insiste, il s'agit ici du MINIMUM)
- d'un objet fait main (une carte, la boite en elle même, qqch qui se mange, un bijou, un dessin, peu importe)
- un vernis
- un produit de beauté (make up ou soins)
- une lecture (magazine ou livre en accord avec les goûts de la swappeuse) 
- un objet de couleur blanc cassé (peu importe mais ça doit être autre chose que ceux cité ci dessus )

Les contenances, la taille ou le prix de ses objets n'a pas d'importance, mais à nouveau, l'idée n'est pas de dépenser la moitié du budget dans son DIY ou d'acheter un gros bouquin à 25€. Tu vois où je veux en venir ? L'idée est de penser malin avec le budget qu'on a en main.

Les participantes ?

Je vais choisir 15 filles (oui c'est pour les filles :) ) en plus de moi.
Ce qui fera 16 personnes et donc 8 binômes.
ATTENTION ! Comme j'ai déjà entendu (et vécut) pas mal d'histoires sur les swaps, de filles qui ne donnent plus signe de vie, ou qui ne jouent pas le jeu du swap, je vais prendre mon temps pour les sélections, et mener mon enquête auprès des autres swaps déjà organisés (je préfère prévenir). Il n'y a rien de personnel, mais ce serait vraiment trop triste qu'un swap tourne en arnaque et en déception, ce n'est pas l'idée.

Ce swap est ouvert à toutes, MAIS, il faudra me dire au préalable si vous êtes disposées à envoyer votre colis en France / en Belgique / en Suisse / au Canada etc.... Si vous voulez échanger avec quelqu'un de votre pays, dites le (je dis ça parce que si je n'ai qu'une seule canadienne, bah ça va pas le faire). Et surtout, je vais privilégier les têtes connues (pas spécialement des blogueuses, mais des lectrices, ou des personnes actives sur le net).

Le déroulement

Du 28/09 au 02/10 : on envoi le formulaire ci dessous pour participer au swap.
Du 03/10 au 08/10 : sélection / annonce des swappeuses et envoi des questionnaires d'info
Du 09/10 au 12/10 : réception des questionnaires
Le 13/10 : création / annonce des binômes
Du 14/10 au 04/11 : préparation des boites (soit 3 semaines)
Du 05/11 au 08/11 : dernière vérification des boites ( via mail / photo ) et envoi des colis
La semaine du 11 novembre, tout le monde devrait recevoir ses boites (du moins les avoir envoyé).

Voilà Voilà.

Je pense avoir tout dit. Envie de tenter l'aventure ? Alors  envoi ce formulaire de participation avant le mercredi 02/10 - 17h avec en objet "Swap Cosy Cocooning + Pseudo / Nom " à odilesacoche@gmail.com
* Nom / Prénom
* Pseudo 
* Blog (si tu en as un)
* As tu déjà participé à un swap, si oui lequel ?
* Ton pays de résidence ?
* As-tu envie d'envoyer dans d'autres pays, si oui lesquels ?

Place aux inspirations du thème (source, Pinterest) et bonne inscription !














mardi 17 septembre 2013

Le sac que j'avais au pied du lit.


Je ne t'apprends rien de nouveau en te disant que je crois en la loi de l'attraction. Je ne sais pas si c'est la loi en tant que telle auquelle je crois, où si c'est en la force de l'esprit. Ces choses que tu attires à toi de par ton mental d'acier, ou à défaut, de par ton négativisme. J'ai été plusieurs fois confrontées à ces petits signes envoyés de toute part, en me disant "tiens c'est marrant, quelle coïncidence". Je sais aujourd'hui que ce ne sont pas des coïncidences. Qu'il s'agit de tes propres ressources inconscientes et inexploités. De celles là que quand quelqu'un te dit "ne pense pas à une voiture" la première image qui te vient en tête c'est justement, une voiture. C'est le pouvoir du cerveau, de son image, et je pourrai en débattre pendant des heures. Pourtant, ce n'est pas ce que je ferai ce soir. Mais je me devais de partager cet instant de vie, arrivé comme une des ces coïncidences. J'aime appelé ça un signe où plutôt, une réponse.

C'était un soir comme tous les soirs. Ou plutôt, comme ces soirs après des journées de travail de 9h : tu es fatigué et une part de toi est nostalgique. Je suis une nostalgique, une genre de mégère qui aime se dire "c'était mieux avant". Celle qui regarde des vieilles photos : "je préfèrerais mes cheveux longs, je préférais mes cheveux courts, j'étais mince là ". Ou qui relis des vieux mails "je me rappelle bien de cet échange, ah que j'étais heureuse à ce moment là". Et alors que j'analysais cette nostalgie des jours d'automne en promenant le chien, un terme m'est venu en tête : l'insatisfaction chronique. Je me disais déjà que les photos ne rendaient que les meilleurs moments, puisqu'il avait été jugé bon à ce moment là d'immortaliser l'instant. Et qu'on pensait toujours aux jours d'avant comme les bons vieux jours, et aux jours futurs comme aux jours meilleurs, en oubliant parfois que la vie c'est maintenant. Qu'au moment de ces photos, de ce mail, de ce souvenir, dans ce présent là, on était peut être pas si bien que ça, mais qu'on l'avait oublié, ne gardant que le meilleur. Ce qui été ancré sur le papier, la toile ou tout autre support.

Et je m'aventurais ainsi dans mes pensées, me disant que je devrais écrire un article, sur l'avant, l'après, le maintenant et sur ces insatisfaits éternels dont je faisais partie. Mais que je le ferai après, parce que là, tout ce que j'avais envie c'était d'un bain et d'un bon livre. Que pour affirmer ma théorie du moment présent, je me devais de prendre ce bain, et advienne que pourra pour l'article d'après.

Mon choix de livre ne fut pas difficile, je venais de finir celui loué récemment à la bibliothèque et j'avais décidé de relire un livre que j'avais déjà lu. A vraie dire, ce livre m'a été conseillé par Marie May du blog l'Objet de mon Désespoir il y a une semaine alors que je lui demandais des conseils. Ce livre, je l'avais acheté il y a 2 ans. C'était un des premiers livres de développement personnel que j'avais acheté. A ce moment là, j'étais dans une période de ma vie remplie de doutes. J'avais démissionné de mon poste occupé depuis 4 ans pour occuper celui de l'époque. Ce qui est marrant, c'est que je sais exactement pourquoi j'ai acheté ce livre à ce moment là. La société dans laquelle je travaillais, était LA société qui fit faillite quelques temps plus tard. A cette époque, la problème qui occupait tout mon esprit c'était l'argent. Comment en avoir plus, comment être satisfait de ce qu'on avait. Il y avait un million de choses que je voulais m'offrir et que je ne pouvais pas, manque de moyens. C'est à ce moment là aussi que j'avais jugé bon de voir un coach de vie, pour m'aider dans ma quête matérialiste. Je me rappelle le mal que je m'étais donné à ce moment là : mes petits cahiers, mes bouquins, et tout un tas de mantras que je me répétais... Puis le temps a passé. J'ai fait de la place dans la bibliothèque. Un jour de dèche, je me suis dit que j'irais bien vendre des livres, j'ai fait le tri, et je les ai tous mis dans un sac.

Ce sac, remplis de livres, est au pied de mon lit. Chaque semaine je le vois, et chaque semaine je me dis que je dois aller les vendre. Mais chaque semaine j'ai la flegme. Ça a duré un moment, c'était il y a plus d'un an, passant du "je devrais" à l'oubli du néan le plus total complètement sorti de mon champ d'objectifs.

Et puis vient cet échange avec Marie May sur ce fameux livre. Son titre "Comment obtenir ce que vous désirez..." de John Gray. Elle me dit qu'il est bien, je lui dit que je l'ai déjà lu, mais que j'avais aimé et que je le relirais bien. Je pars à la recherche de mon livre. Je ne le trouve pas... Je marmonne à voix haute. Je fouine... Je râle un peu aussi...

Tu te doutes de la suite ?

Il était dans mon sac. Le sac que je devais vendre. Le sac que je n'ai jamais vendu. Le sac au pied de mon lit.

Ce soir c'est donc mon soir de nostalgie. Et alors que je lis mon livre, avec cette fois un nouveau regard, je repense à l'avant, à l'après, au pendant. A ces moments pris en photos où j'étais si heureuse, à ces mots que je pouvais écrire à droite à gauche. A des victoires de perte de poids, d'achat d'appartement. A tout ces moments où j'avais attribué mon bonheur à des signes extérieur à moi. Mon copain, mes amis, ma famille, le blog aussi parfois. Et les mots de John Gray défilent devant mes yeux, comme un puzzle de "si j'avais pas" qui prenait enfin un sens. Des signes ajoutés les uns aux autres, comme un chemin de coïncidences.

Hier, je voulais plus d'argent.
Aujourd'hui, je veux peut être plus de vêtements, plus de temps, plus d'amour aussi parfois.
Et demain ? Qu'est ce que je voudrais ? Qu'elle sera la chose, la personne ou la situation qui me donnera ce bonheur ?

Le bonheur tient à peu de chose. Il peut tenir dans un sac que l'on garde au pied de son lit pendant plus d'un an, mais il devrait surtout, tenir de nous, et ce, avant toutes autres choses.

 Crédit photo : We heart it

samedi 14 septembre 2013

De l'art de la critique.

Bien que je ne sois pas l'élue suprême de la perfection, et qu'il m'arrive moi même aussi de jouer le rôle de commère du village, plus je vieillis, plus j'y réfléchis. D'abord, je me rends compte qu'en général cela ne m'apporte rien et que d'une façon ou d'une autre, ça arrive toujours aux oreilles de la personne. Dans ces cas là on se retrouve toujours dans des situations inconfortables, à devoir se justifier de ce qu'on a dit. Ensuite, généralement, après y avoir été de mon petit commentaire sur ce que j'aime ou n'aime pas chez tel ou telle personne, je ne me sens pas mieux. Même, pire, je ne suis pas très fière de moi. Je me dis "fuque, je l'ai encore fait".

Depuis que j'ai ouvert ce blog, je m'interroge beaucoup sur les relations en général: d'amour ou d'amitié, professionnelle ou familiale. Et bien que je n'en parle que très peu ici, je me suis souvent trouvée dans des situations où, j'aurai mieux fait de... Fermer ma gueule. Une histoire avec mon beau frère, un ragot sur une collègue, une critique sur un blog, un SMS envoyé à la mauvaise personne, au mauvais moment. Et oui, je te le disais, je ne suis pas parfaite. D'ailleurs, cela nous est déjà arrivé à tous. Seulement, plus je me retrouve dans ce genre d'histoire, plus j'essaye d'éviter ce cas de figure et j'essaye de me demander pourquoi j'en suis arrivée là. Pourquoi à ce moment là, j'ai jugé bon de dire telle chose, telle critique ?

Récemment, j'ai lu un petit encart dans un magazine, justement sur ce phénomène de pestage, sur ce que l'on éprouvait lorsque l'on se lâchait joyeusement sur une personne, ou sur un fait. Ce que cet encart disait, c'était que simplement, nous avions tous besoin de nous rassurer. De nous sentir mieux. De nous cacher derrière notre propre imperfection. De se dire, à la façon dont j'ai commencé d'écrire cet article : "Ok, je ne suis pas parfait(e), mais quand même, je ne fais pas ça, si ? Non parce qu'un tel à fait ci, et une telle à dit ça, et franchement, moi jamais je n'aurai agis comme ça". Et BIM, on vient de tomber dans le panneau. Moi même en écrivant cet article, je tombe dans le panneau (du moins, d'une certaine façon)

Du coup, avec mes voyages sur la blogo, j'ai beaucoup appris de la critique, de ma façon de m'exprimer et surtout de mon "droit de réponse". Je lis souvent des commentaires du genre "si tu n'aimes pas ce que j'écris, va lire ailleurs" et même si la forme n'y est pas, je suis entièrement d'accord avec le fond. Un peu à la façon de la télévision, si tu n'aimes pas ce programme TV, tu zappes, et tu vas pas commencer à regarder en pestant derrière ton écran. Aucun intérêt, on est d'accord. Le principe d'un loisir, est de rester du plaisir. J'en fait d'ailleurs l'expérience depuis 2-3 ans avec Secret Story. Etant grande fan des émissions de téléréalité, sans aucune honte, ma zenattitude a été mis à rude épreuve. Cette année n'échappant pas à la règle : il y avait ce Vincent et cette Alexia, ce couple juste énervant, et TF1 qui poussait le vice avec des tierces personnes. Je sentais la moutarde qui me montait au nez, trouvant ça cruel et machiavélique de la part de TF1 que de rajouter de l'huile sur le feu, et alors que je m'énervais, je me suis dit "Mais pourquoi je regarde ce truc déjà ? Ah oui, pour me faire du bien....". Tu vois le concept ? J'ai zappé et j'ai arrêté de regarder, suivant de loin les derniers potins de l'émission.

Ce que j'essaye de dire, de façon un peu confuse, c'est qu'il y a critique et critique. Le meilleur exemple qui me vient à l'esprit, est la critique professionnelle, celle que tu apprends au cours de français à l'école, comme un journaliste qui devrait écrire un papier sur un restaurant. C'est à mon sens la juste critique. Essayer, de façon psychologue, de parler en bien et en mal d'un restaurant. Trouvant les points positifs et négatifs. Gardant une certaine objectivité. Si je lis dans un journal un critique culinaire écrire : "Ce plat était mal présenté, moi je ne suis pas parfait, mais j'aurai fait ceci de cette façon là", je me dis que le journal ferait mieux de virer son critique.
Et puis, il y a la critique gratuite, le commérage, la méchanceté. Prendre une personne, un blog, un magazine, un membre de sa famille, un collègue, etc..., et le démonter en bonne et due forme. Certaines personnes se cachent derrière de fausses excuses, de la fausse bonne conscience "attention, je critique la façon de tenir son blog, mais j'ai pas jugé son physique". Ou est la différence ? Parler de la façon bonne ou mauvaise de faire une photo, de dessiner, de tenir ses couverts, d'écrire, de parler, etc..., n'est-ce pas une critique aussi gratuite que de dire que cette personne est moche et qu'en plus elle sent mauvais ? On ne sait jamais l'histoire qui est derrière quelqu'un. Seule la compréhension de l'autre devrait primer. L'honnêteté est importante, certes, mais la forme aussi. On devrait toujours se demander : "Pourquoi je fais ceci , a qui cela est-il destiné et est ce qu'après, je me sentirais mieux ? "

Récemment, en faisant des recherches pour le boulot, je suis tombée sur une petite citation de Pinterest qui disait grossièrement "Vas y, tu peux me juger, je t'en prie, fais moi des critiques, mais n'oublies pas d'être parfait après". Je pense que cela résume assez bien ma façon de penser, et que cela devrait être de plus en plus, ma façon d'agir. C'est l'histoire de la paille et de la poutre.

J'ai encore énormément de progrès à faire sur ce chemin là. Je me lâche encore trop facilement sur des personnes qui à mon sens ne mérite pas mon respect. Que ce soit le copain d'une proche qui l'a larguée d'une façon que je juge incorrect ou d'une ancienne manager que je trouve trop tyrannique, je devrais me mordre plus souvent la langue et essayer de comprendre le fond, et puis d'y mettre la forme. Même si parfois, sur le moment même ça fait du bien, je reste persuadée, que sur le long terme, cela ne m'apporte pas grand chose. Et si cela m'énerve vraiment ? Et bien alors, je passe mon chemin.

Quand à cet article, je me suis bien évidemment demandé ce que cela m’apporterait de l'écrire. A qui cela s'adressait , et si cela me ferait me sentir mieux. Et il va de soi qu'au delà du soulagement, j'espère te toucher, te faire réfléchir, amener un débat peut être, sans devoir passer par la case bibliothèque, développement personnel ou Pinterest.

Crédit photo : Pinterest 

mardi 10 septembre 2013

Be the best version of you


Chaque année, depuis aussi longtemps que je me souvienne, je profite des vacances pour faire la big remise en question. Cette année n'y a pas échappé puisque j'ai repensé à ma façon de bloguer. Mais en soi, bloguer n'est pas la question existentielle de ma vie. Aussi, en rentrant de vacances, je me suis sentie différente de d'habitude, comme si je n'avais pas mi un point d'honneur à faire... Le point justement ! Certes, certes, l'introspection n'est pas chose obligatoire dans la vie d'une fille comme moi (quoi que), mais en rentrant j'avais comme un sentiment d'inachevé. Inconscient. Du coup, depuis mon retour, pour rester fidèle à celle que je suis, je retourne mes idées. Dans un sens, et puis dans un autre. Comme une vieille machine à laver.

Vois tu, je n'ai jamais eu de problème particulier avec mon âge, ni avec le fait de vieillir, et j'ai plutôt bien vécut le fait d'avoir 29 ans il y a deux mois. Tout le monde me disait "Ah mais tu verras quand tu auras 30 ans". Oui, je verrai. Mais dans un sens, je suis contente, moi, de vieillir... Enfin.... C'est ce que je croyais jusqu'il ya quelques jours. Une discussion, un échange de mail, et paf, la machine à laver a encore frappé.

Quand j'avais 12 ans, j'étais assez fière de moi, les garçons ils me regardaient. C'est que j'avais la puberté précoce, et alors que les autres filles de mon âge étaient plates comme des planches à repasser, moi j'avais du boops. Du vrai. Sauf que... Sauf qu'il n'a pas fallut longtemps avant que les dites copines ne me rattrapent, et que les garçons comprennent la parade. Je ne sais pas si c'est à ce moment là que je me suis dit qu'être vieille c'était nulle. Je ne sais pas si c'est arrivé de façon inconsciente. Mais alors qu'à 16 ans, elles étaient toutes maquillées, talonnées, et apprêtées, je dessinais encore des petits poneys.

Bien sûre, même si physiquement à partir de 16 ans, j'ai toujours eu l'air plus jeune que mon âge, intérieurement, tout le monde s'entendait pour dire que j'étais mature. Et pour cause, je suis ce qu'on appelle une challengeuse. Une battante. Je veux un truc, je l'ai. Point. Ce n'est pas une question de caprice, c'est une question de "bataille". Et moi, j'aime me battre contre vents et marées. Parce que c'est comme ça, je suis une passionnée.

Alors plus tard, quand on a commencé à ne plus me prendre au sérieux parce que je parraissais physiquement plus jeune que mon âge j'ai trouvé ça plutôt marrant. Jouons au jeu des contrastes et des clichés. J'ai 24 ans et j'ai l'air d'en avoir 18 ? Pas de problème, let's play. Et alors que je prouvais moralement à tout le monde qu'ils se foutaient le doigt dans l'oeil à coup de "j'ai lu ceci et cela", physiquement je les troublais quand même un peu. 

Jusqu'à cette remarque il y a quelques mois du petit copain de ma collègue. Une super gentille remarque, un compliment, mais quand même j'ai tiqué. "Elle est mignonne ta collègue, on dirait un petit pokémon". What the fuck ? Un pokémon ? Nan mais sérieux j'ai 28 ans....
Et puis est arrivé ma concierge "Mais vous êtes bronzée ! Je vous avais pas reconnu, on dirait que vous avez 15 ans..." 
Mais là où j'ai le plus bugué c'est quand mon frangin m'a dit "Nan mais t'es sérieuse avec ta coque rose en forme de fantôme ? Tu va avoir 30 ans, t'aurais pas passé l'âge ? ".

En temps normal, j'aurai sauté sur toutes ces occasions pour encore jouer de cela. J'aurai ris. J'aurais dit "j'm'en fous, j'fais c'que j'veux d'abord". Oui mais. Oui mais ça a semé le doute car une petite part de moi pense qu'ils ont raison. Je suis passée du "Mon Dieu je vais avoir 30 ans" à "Mon Dieu je veux plus avoir l'air d'une gamine". Je veux qu'on me prenne au sérieux. Je veux être une femme. Je veux être belle. J'en ai assez d'être une petite chose mignonne et rigolote. Je veux des jolies robes, des belles chaussures. Je veux ressembler à toutes ces femmes que j'idolâtre depuis que je suis petite : celles avec classe, celles avec force, celles qu'on regarde. Il ne s'agit pas de foutre au bac celle que je suis déjà, ni de renier ma personnalité, mais plutôt de saisir ma chance de devenir celle que je voulais être il y a 10 ans de cela. Et je peux te dire qu'il y a 10 ans de cela, je me voyais comme une Carrie Bradshaw, et pas comme une Cameron Diaz en boxer Hello Kitty.

Aujourd'hui, j'ai fait un pas. J'ai eu un tilt. Un déclic. Je suis rentrée chez moi, j'ai ouvert mes placards et j'ai repensé à cet article de Princesse Guerrière que j'avais lu hier. Une sorte de "Jetez votre ancienne vous, celle qui ne vous correspond plus". Même s'il s'agissait là de taille de vêtement, j'ai voulu le faire à ma sauce. Exit le style ado. Donc j'ai pris mes fringues, les trop petits, les trop grand, les trop enfantin, j'ai tout foutu dans un immense sac et je suis partie tout donner aux Petits Riens.

Aujourd'hui, je veux être fidèle aux rêves de la petite fille qui est en moi. Devenir, celle que je m'étais jurée d'être. Je veux être, la meilleure version de moi même.


Crédit photo : We heart it

dimanche 8 septembre 2013

Allons voir si la Rosacée !


Environ un mois avant mon anniversaire, ma petite maman me demandait ce que je voulais recevoir. Aussi, comme cela faisait longtemps que je souhaitais me faire un dermato, et que j'avais toujours des choses plus futiles intéressantes à acheter, je lui ai demandé si elle voulait bien me l'offrir. Ce qu'elle fit. La raison de mon envie de dermato, c'est qu'à 29 ans, j'avais toujours de l’acné et que je voulais en finir. Du moins, c'est ce que je croyais que c'était. De l'acné.

Nous sommes donc au moins de juin, et j'ai mon premier rendez vous chez ma dermato. Le verdict tombe; sur ma zone T (front, ailes du nez, menton) je fais bien de l’acné (hormonale en plus) mais sur mes joues / pommettes, j'ai une rosacée. Première fois que j'en entendais parler et surtout, je ne savais pas du tout à quoi je me piquais. Là dessus, ma dermato m'explique que c'est comme une petite affection de la peau: une sorte d'acarien microscopique qui vient s'y loger bien chaudement et qui provoque des réactions de type rougeur et petits boutons. Que cette sale bête une fois qu'il y est, et bien, il y reste (genre forever). La solution ? Éviter que cela s'étende et donc contrer le développement de la bactérie. Parallèlement à ça, j'ai commencé à avoir une sensibilité extrême aux yeux. Un peu du jour au lendemain, des sortes de brûlures sur la paupière supérieur et inférieur.

Verdict de ce premier rendez-vous ? Un traitement pour l’acné, un traitement pour la rosacée, détecter d'où venait mon hyper sensibilité oculaire.... Autrement dit, une nouvelle routine, des nouveaux devoirs. Bien loin de celle que je possédais, bien loin de ce que je croyais que j'avais. Je pensais avoir une peau grasse, je me retrouve avec une peau sensible à tendance allergique. Chouette !

Je n'ai pas pour habitude de faire ce genre d'article, mais ces 3 derniers mois je suis tombée sur quelques personnes qui avait cette crasse de rosacée. J'ai aussi pas mal chercher des solutions pour mes yeux (démaquillant, maquillage, etc....)  et au delà de l'article beauté, je me suis dit que cet article était surtout un article santé, qui pouvait peut être bien t'aider.

Le traitement pharmaceutique.


Donc, je me retrouve avec une zone T à traiter. Je t'avoue que celle-ci a été assez facile à cerner. Avant de passer chez le dermato, j'avais testé tout un tas de crème : Avène, Effaclar, Ducray,... Même si je voyais de petits changements, j'avais toujours des satanés micro-kystes hyper douloureux qui revenaient à la même période du mois (hin hin). J'explique bien sûre tout ça à la dermato qui me propose de poser du Différin sur cette fameuse zone. Différin est un médicament sous ordonnance médicale et il est assez puissant. Je l'applique en toute petite quantité sur la zone front- aile du nez - menton. 3 mois que j'utilise et je n'ai plus fait aucun micro-kyste. Mon acné est presque déjà toute partie. Le petit hic ? Ma peau pelle un peu. Mais j'ai trouvé la solution, j'y reviens plus tard. Je dois utiliser le Différin le soir afin d'éviter le soleil direct et pendant 1 an normalement. Le tube est assez cher (une vingtaine d'euros) mais après 3 mois, il est toujours énorme.

En ce qui concerne la rosacée, nous avions commencé avec la crème Rozex à apliquer 2 fois par jour. Seulement, contrairement au Différin qui avait des résultats immédiat, après 1 mois, on ne voyait pas trop la différence. Du coup la dermato est passé a l'étape supérieur. Elle m'a concocté un petit mélange dont elle a le secret, toujours sous ordonnance médicale. Il faut d'abord l'appliquer en alternance avec Rozex, car de nouveau, ce produit est très fort. Ensuite réduire les alternances. Cette crème a une durée de vie de 2-3 mois, puisque c'est une préparation, elle ne coûte rien (3€). Je dois l'utiliser le soir. Sa particularité c'est qu'elle sent fort le métal, et elle pique fort la peau. Mais depuis que je l'utilise, environ 1 mois, je commence à voir la différence (moins de rougeurs, moins de boutons).


Enfin pour mes yeux, il fallait surtout arrêter la réaction. On a commencé à utiliser la crème Crémicort (en vente libre). Le problème de cette crème, c'est qu'elle contient de la cortisone et donc on ne peut pas l'utiliser sur le long terme. Je devais donc absolument trouver d'où venait mon problème. La dermato à pointé le doigt sur une allergie. J'ai donc d'abord commencé à changé d'eye liner et de mascara. Mais rien n'y faisait (eye line Essence à eye liner Clinique, mascara Essence à mascara Bourjois = allergie). Cela venait forcément du maquillage, mais ça pouvait aussi être la poudre (qui contiennent du chrome et du nickel). Après de nombreux test, en changeant aussi 3 fois de démaquillant, depuis 1 semaine je semble m'être débarrassée de mon irritation. 

Le traitement beauté.


Premièrement, j'ai changé de gel nettoyant. J'étais toujours sur du Hema et du Essence. Ayant reçu un gel nettoyant Yves Rocher de Loumaion, j'ai sauté sur l'occasion pour tester. Il est vraiment super, il sent bon, il ne m'agresse pas, je l'adore. Une fois fini par contre, je pense passer sur du Avène ou du Laroche Posay.

Dans ma quête pour la gloire, ma dermato m'avait bien prévenue que mes traitements étaient assez forts et que je devais faire gaffe au soleil. Que le mieux était de me tartiner d'une crème 30 en vacances. Ce que j'ai fait. Oui sauf que, en effet mon traitement est assez lourd. Après 2 jours de soleil, crème 30, et pourtant pas de coup de soleil, ma peau a commencé à peler, peler, peler. A tirer, à piquer. Mon menton était un vrai crocodile, mes joues me brûlait. J'ai eu l'idée du siècle à ce moment là, je me suis dit "ok j'arrête les crèmes pour 2 semaines et je m'hydrate".  Sous recommandation de la dermato, et après test d'échantillon, j'ai couru à la pharmacie m'acheter la crème Toleriane (pour peau sensible à allergique), et elle m'a sauvée ! D'abord mes yeux ont adorés. Ensuite en 2 jours, la peau de crocodile avait disparu. Un vrai miracle ! J'ai décidé de l'inclure dans ma routine et je la pose tous les matins (puisque le soir je suis sur le Différin et la préparation). Elle est en vente libre, au prix d'environ 15€.

Enfin donc, comme je te disais, j'ai eu beaucoup de mal à me débarrasser de mon irritation oculaire. J'ai d'abord cru que c'était la BB crème, puis j'ai pensé que c'était le gel nettoyant, puis j'ai changé de démaquillant (Bourjois, Nivea, Yves Rocher,...). Je ne voulais pas me résoudre à me dire que c'était le maquillage. C'est en arrêtant de me maquiller, et donc de me démaquiller, que cette irritation est partie en vacances. Je me suis mis du mascara (aussi en changeant pour Max Factor), je me suis démaquillée, rien à signaler. Puis je rentre de vacances, je reprends le taf et ma routine make up. Je ressors l'eye liner, je peine à me démaquiller, et là, catastrophe, l'irritation et les brûlures ont refait leur apparition en une nuit ! Je suis donc partie en pharmacie acheter l'eau micellaire de Laroche Posay et je me suis décidée à stopper l'eye liner... C'était il y a une semaine.... Tout est parti !
Alors le fautif ? L'eye liner ? Le démaquillant ? Un mélange des deux ? Je n'ose pas trop retenter... En tous cas je suis ravie de cette eau micellaire, de nouveau pour yeux sensible. Je ne risquerai plus d'en changer (pour info, son prix est d'environ 14€) et je me suis fait à ma nouvelle vie de fille sans eye liner.

VOILA ! 

Cet article fut long et assez difficile à écrire je t'avoue. J'espère que j'ai été assez claire mais si tu as des questions n'hésites pas. Je me rends compte à quel point on peut se tromper sur sa peau, à quel point la peau peut changer et surtout comme c'est difficile d'enrayer les irritations et la sensibilité. Ce qui a été dingue ces 3 derniers mois, c'est qu'en cherchant des topics sur la rosacée, je me suis rendue compte que je ne correspondais pas du tout aux critères et surtout, qu'elle était confondue avec la couperose. Ma dermato m'affirmant que la couperose c'est quelque chose de bien différent puisque celle-ci est une dilatation des petites veines du visage. Hors que la rosacée ne dilate pas les petites veines et provient d'une bactérie. D'ailleurs j'ai bien regardé, j'ai des rougeurs en 3D (sorry hein) mais pas de petites veinules. Ensuite, je suis brune, peau matte, et la rosacée selon internet, concerne 80% des blondes, peau claire... J'ai cherché beaucoup de sujet sur la rosacée, sur le maquillage, j'ai posé beaucoup de question sur les réseaux sociaux et au final je retrouve une jolie peau, des jolis yeux. Je me suis dit que cet article pouvait être utile, n'ayant finalement pas trouvé ce que je cherchais sur le net.

Donc voilà, n'hésites pas à partager tes trucs ou me donner d'autres infos si tu en as !

jeudi 5 septembre 2013

Home Made ♥ Friendship Bracelet


En juillet, j'ai reçu un magnifique bracelet de type Hipanema d'une copine et j'ai grave flashé dessus. A vrai dire, je connaissais vaguement les bracelets Hipanema mais je ne m'y étais jamais vraiment attardée. Puis j'ai découvert le compte Instagram de 30etalors qui nous présentait ses jolies créations, et sur le tuto de Isnata. Du coup, tout ça mélangé, ça m'a donné envie de créer moi aussi mes bracelets. D'abord parce que c'est simple comme bonjour, ensuite parce que j'ai été encouragée par ma collègue puis par O'My Deer et enfin parce que le faire soi même, ça revient à.... Bah pas grand chose.

Juste avant de partir en vacances, j'avais confectionné le premier et pas mal d'autres vous m'ont demandée sur Instagram de faire un tuto ici même. Ce que je n'ai pas fait ! Ha ! Nous voilà bien avancées. Non par contre, j'ai listé tout plein d'astuces pour faire soi même ses bracelets, et surtout des sites où j'ai trouvé la marche à suivre. J'ai regroupé le tout pour te faire un article "Trucs et Astuces" en te présenter mes mini-créations.


1. Le Matos

Pas besoin de dépenser des cents et des milles. Commences d'abord par farfouiller tes placards, je suis sûre que tu trouveras plein de choses pour te lancer. Je faisais des bracelets brésiliens et des bijoux à perles quand j'avais 12 ans et j'ai tout gardé bien au chaud dans une boite aux trésors. De mes études de stylisme, j'avais gardé aussi plein de petites choses dont du fil lurex doré que j'ai associé à un de mes fils pour un petit côté chic. Je n'ai acheté que mes fils DMC, mais je ne te donnerai pas l'adresse du site car je suis assez mécontente de leur service client car ce que j'ai reçu n'est pas ce que j'ai commandé. Pas de mauvaises pubs ici, mais pas de bonnes non plus. Cependant tu peux trouver des fils partout sur internet en cherchant bien, notamment sur Amazon, ou sur A little Mercerie. Il faut compter entre 1.50€ et 2.5€ l'échevette. Pour les perles, tu peux toujours acheter en soldes ou sur des brocantes, des colliers à démonter.


2. Les tutos.

J'ai trouvé plein de petites choses en fouinant sur le Web et sur Pinterest. J'avais d'abord pensé à m'acheter un livre, mais en voyant la quantité astronomique de bon tuyaux sur le net, pas besoin de dépenser ses sous là dedans. Voici mes bonnes adresses :
- ma board Pinterest où j'ai regroupé plein d'inspirations et de DIY
- le site Honestly WTF qui est une vraie mine d'or. C'est de lui que vient l'idée du bracelet à petites perles.
- des blogs divers qui reprennent les étapes de nouage comme celui ci (par exemple)
- ne l'oublies jamais, Google est ton ami ! Les mots clés ? DIY, friendship bracelet, tuto, bracelet brésilien,...

3. Le temps.

Il faut compter 1h pour un bracelet en chevron de 3 couleurs. Plus tu ajoutes des couleurs, plus il faudra du temps. L'avantage du nouage, c'est qu'on peut arrêter son bracelet et le laisser pour le lendemain. 
Pour un bracelet tressé avec des perles de rocailles, il faut compter aussi une bonne heure, mais quand on le commence, il faut le terminer, car la tresse se défait facilement, il faut un peu de dextérité.

4. Les autres astuces.

- Je n'ai pas acheté de fermoir pour mes bracelets. Je voulais au début acheter un fermoir barette type Hipanema, mais j'ai déchanté en voyant le prix (aux alentours de 12€ sur le site où j'ai acheté mes fils). Sur le site HonestlyWTF, ils ferment leurs bracelets avec des boutons et des perles en bois, ce que j'ai fait. Je trouve cet astuce OK quand on débute, mais pas très raffinée pour associer plusieurs bracelets. Sur le poignet ça fait des épaisseurs et ce n'est pas très confortable, cependant, voilà, pour commencer c'est parfait.


- La bougie est ton amie. C'est un petit truc que ma collègue m'a donnée. Tu allumes une bougie et tu trempes doucement le bout des fils ou les nœuds. Ça permet de donner un peu de solidité, ou dans le cadre de la tresse avec les perles, d'enfiler facilement le fil dans la perle.

- Au niveau de la longueur de fil, j'en suis encore à tatouiller. Sur HonestlyWTF ils annoncent 60cm pour un côté (soit 120cm en double). Pour un 3 couleurs on est tout juste (et j'ai un petit poignet). J'ai tenté 80cm pour un 5 couleurs et j'étais dans le bon. Je pense que plus on a de couleurs, plus le fil doit être long. En ce qui concerne les tresses, c'était un peu au pifomètre. Je me suis basée sur 60 mais c'était de trop.

Voilà, tu as désormais toutes les astuces et les bons tuyaux pour commencer tes bracelets brésiliens (ou friendship bracelet), il ne te faut plus que la patience et hop, c'est dans la boite !

Bon amusement !

lundi 2 septembre 2013

Quand je haul mes vacances.

L'autre jour, il y a bien longtemps, je twittais que j'aimais de plus en plus faire des articles beauté (et ce, bien que je ne sois pas une experte). Je ne sais plus qui, m'a répondu un truc du genre "Owi Owi Owi, tant que tu ne fais pas de haul". J'ai trouvé cette remarque plutôt rigolote, parce que je dois t'avouer quelque chose, moi j'aime bien ça les hauls. Certes, présenter ces derniers achats ne sert pas à grand chose, on s'en tamponne la noix de coco, mais mon petit côté "voyeuriste" (anti Facebook, rappelons le), lui, il aime ça.

Du coup, bah voilà, zéro prise de tête, je me suis dit que j'allais te faire voir ce que j'avais pu acheter rayon beauté pendant mes vacances. Rien de bien exceptionnel, mais ça me met en joie. Surtout que j'ai fais une découverte topitop chez U... Ouais ! U ! Parce que nous, en Belgique, on n'a pas de U. Et U, ils ont des trucs cools. Enfin "des". Au moins un ! Je sens que je vais coller l'une d'entre vous pour mes commandes U-esques !


Commençons tout de suite par ce petit, j'ai nommé un savon pour les mains. Non mais reviens ! Ce n'est pas une blague ! Ce savon pour les mains, mamamia, tu n'as jamais senti une odeur pareille de toute ta vie, j'en suis sûre. Je suis complètement addict de son parfum Rhubarbe-Vanille. C'est bien simple, dès que je me lave les mains, j'ai envie d'une glace rhubarbe, ou d'une tarte tiens. Je me renifle sans m'en passer. Sérieusement, si tu passes par U, cours l'acheter, c'est une tuerie.


Au rayon soin des mains et des pieds, je me suis laissée tenter par la crème pour les mains Le Petit Marseillais. Beaucoup de blogueuses le recommandaient, et je comprends pourquoi. Je cherchais une crème bon marché, qui fleure bon et qui hydrate bien. Depuis le Baume du Jardinier, je ne trouvais pas mon bonheur. Pourquoi ne pas rester sur le Baume me diras-tu ? Et bien simplement parce qu'il coûte cher. Et que la crème Le Petit Marseillais, elle ne coûte que 3-4 euros.
Ensuite j'ai testé cette crème Scholl spécial callosité (bonjour, je m'appelle Odile et je suis très glamour), mais je ne suis pas convaincue. Je l'ai utilisé matin et soir pendant plus de 7 jours, comme recommandé, et je n'ai pas vue grande différence. Rien de tel que la rappe. Autrement dit, cette crème est un flop.


Je ne pouvais pas revenir de vacances sans nouveaux bébés. J'ai supplié mon copain de m'enmener à la Rochelle pour aller au Monoprix avec en tête l'idée d'acheter des Models Own. Comme à chaque fois je me dis "cette fois je me fais plaisir et je ramène le pactole", et comme à chaque fois, je ne sais pas me décider devant le rayon plein. Alors j'en ai pris 2 petits, le Banana Split et le Buff Pink. Parce que je n'avais pas de jaune pastel, ni de nude. Je n'ai pas pensé à le prendre en photos, mais j'ai aussi reçu du chéri un stylo nail art noir, vendu sur le marché pour 6 euros. Pas encore testé.


Je me suis dit qu'en France la marque Laroche Posay devait être moins cher qu'en Belgique mais que nenni. Seulement il se trouve que vu mon nouveau traitement dermatologique (dont je te parlerais à l'occaz), j'ai eu affaire à une sécheresse visagesque assez terrible. Je connaissais cette crème que ma dermato m'avait conseillée pour mes allergies aux yeux, et cette crème m'a juste sauvé la peau (ha ha). J'en ai mis matin et soir, puisque je me suis pas mal exposée au soleil, et en 2 jours, la peau sèche s'est enfuie en courant. Comme en plus j'ai une peau "difficile", pas de mauvaise surprise au niveau des éventuels picotements. Bref, un vrai coup de coeur !


Et enfin, je me suis offert une paire d'Havaienas. Ca faisait longtemps que j'en voulais une. Je cherchais des bonnes sandalettes, et voilà, je me suis lancée. Aucun regret, même si elles sont assez cher je trouve (22€) car elles ont vraiment l'air solides et qu'elles sont hypeeeer confortables ! Je ne les quitte plus.
... J'ai aussi acheté une paire de babouche en cuir-d'animal-de-je-sais-pas-où-mais-ça-doit-être-du-chameau-qui-pue, avec plein de perlouse, pour trainer à la maison, mais là, non, n'insiste pas, suite à mes révélations à propos de ma peau et de mes pieds, je ne peux définitivement pas tuer le peu de glamour qu'il me reste !

Salut les tongs !