dimanche 26 avril 2015

Ma première fois chez MAC

MAC, le maquillage, tout le monde connait. Tout le monde, sauf moi. Et pour tout te dire, je n'ai jamais vraiment voué d'admiration pour la marque. J'irais même jusqu'à dire que tout le tapage qu'il y avait autour me rendait de plus en plus insensible. Mais ça bien sûr, c'était avant. Tout a commencé à Noël, quand j'ai fait la promesse complètement folle (à mon homme) de ne plus JAMAIS acheter de palettes de maquillage (parce que j'en avais reçu une juste incroyablement énorme de mes parents). Promesse que j'ai tenu genre 3 semaines puisque depuis je me suis achetée la I Heart Chocolate que je te présentais ici. Seulement, les chats ne font pas des chiens et moi, les palettes, ça me vend du rêve. Comme mon addiction aux vernis jadis, les couleurs me font fantasmer. Ayant quand même bonne conscience ces derniers temps, je me suis dit que dans le fond c'était vrai, je n'avais pas besoin d'autant de maquillage, ni de palettes, et encore moins de couleurs qui se retrouvent 15 fois dans chaque. Et ainsi j'en avais fini de ma vie de beauty addict. Merci, aurevoir et rideau.

revue fards à paupière MAC et fix+

Et puis, lors de ma journée à Londres, il me restait 30 minutes à tuer et j'ai fait l'énorme erreur de les tuer dans le magasin MAC. C'était juste pour voir que je disais. Histoire de pas mourir bête. A peine entrée dans le magasin, je me suis mise à tripatouiller mes gros doigts dans les fards à paupières, et là, Ô magie, Ô désespoir, je suis tombée amoureuse de leurs petites couleurs à yeux. 

C'est alors que me vint une idée que je qualifierais de "génie" puisque je me suis dit que plutôt que de m'acheter 15 palettes, que je n'utiliserai sans doute pas (reconnaissons-le), j'allais me confectionner MAC palette à moi, avec les couleurs qui me manquaient, et ce, en la remplissant au fur et à mesure. Depuis, #OdilePassionPalette est devenue "Odile passe son temps sur Youtube à mater les vidéos des fards MAC afin de choisir au mieux ses couleurs", le hashtag impossible quoi.

A Barcelone donc, j'ai franchis le pas, et je me suis offert un petit quad de 4 fards à paupières avec des couleurs que je n'avais pas, dont j'avais envie. En fait c'est même mon homme qui m'a poussé à le faire puisque, je cite : "Comme ça, tu pourras voyager avec tes indispensables". N'est-il pas parfait ? 

quad MAC

Pour ma première fois chez MAC, je n'ai absolument pas respecté le principe du "highliter-crease-lid-corner" mais bien celui du "c'est-beau-je-veux". J'ai choisi des couleurs qui me plaisaient et surtout, j'ai essayé de trouver un dupe du fameux Sonic de la Vice 3 (palette que je ne possède pas). Je suis donc partie sur : 
- le Sushi Flower, un rose corail matt avec un mini-mini shimmer dedans
- le Cranberry, ce que je pense être un dupe du Sonic, un bordeau-doré-rose-je-sais-pas-comment-le-décrire
- le Coppering, un magnifique cuivre orangé (le genre de couleur que j'adore car les couleurs chaudes me vont bien parait-il)
- le Twinks, un marron glacé mais "chaud" (je voulais d'abord le Mulch, mais je pensais que le Twinks serait plus foncé et mieux adapté)

Je t'ai fait des swatchs pour que tu puisse voir le rendu. Ce que je reproche un peu aux Youtubeuses c'est de tourner leurs doigts plusieurs fois sur leurs doigts avant de swatcher, du coup ça donne toujours des essais supers pigmentés et je trouve ça trompeur. Ici, j'ai appuyé une seule fois avec chaque fois dans le fards, et j'ai frotté en un seul passage sur le dos de ma main, mais en appuyant un peu. 

fards MAC swatchs

swatchs fards MAC coppering

swatch mac cranberry

Premier essai sur mes yeux avec le Twinks dans ma chambre d'hôtel à Barcelone et là grosse déception : la couleur ne marquait pas du tout. Elle était certes très facile à travailler, mais la pigmentation laissait clairement à désirer. Et puis comme je n'avais pas mon matos avec moi, j'ai demandé sur Twitter l'astuce. On m'a alors recommandé de mouiller le fard. J'avais lu qu'il valait mieux le faire avec un produit spécialisé, pour éviter les bactéries, du coup, en arrivant à l'aéroport de Barcelone sur le retour, j'ai été me chercher le Fix +. Et là, Ô magie, plus de désespoir, la couleur est juste devenue sublime. Cependant je tiens quand même à préciser, qu'avec une base c'est encore mieux, et qu'elle n'est pas aussi foncée que ce que j'aurai espéré. On va dire que pour le Twinks, on repassera.... (je suis déçue parce que la couleur est vraiment vraiment jolie).


Twinks fix+ MAC

En ce qui concerne les autres couleurs, pas de grandes surprises. Le Sushi Flower est peu pigmenté aussi, mais c'est un fard matt, et j'ai remarqué qu'avec les fards matts c'est souvent le cas. Hâte de le tester cet été. Enfin le Coppering et le Cranberry sont juste merveilleux. Une pigmentation de folie et une tenue très bonne. Ce sont ces deux couleurs là que je voulais à tous prix, donc je suis contente qu'elles me plaisent. Même si je misais beaucoup d'espoir dans le Twinks.

Je suis contente d'avoir acheter le Fix + car en effet il permet d'intensifier n'importe quelle couleur. Et que du coup c'est quand même plus hygiénique que de mouiller son pinceau avec l'eau du robinet. Cependant je dirais quand même que c'est un peu gadget. J'étais dans la folie et la joie de Barcelone donc j'ai juste "fait péter" comme on dit (10€ les 30ml quand même). E.L.F semble faire son dupe parfait et si je vide ce spray, ce dont je doute car je pense qu'il peut durer des plombes, je partirai pour celui de E.L.F (à seulement 4€).

Pour ma première fois chez MAC on va dire que je suis conquise à 80%. Je pense qu'il faut vraiment prendre le temps de tester les fards en boutique pour la pigmentation (ce que je n'ai pas fait), car comme pour toutes les marques, il y a du bon et du moins bon. Cela étant dit, la qualité est vraiment très très belle, même si la pigmentation n'est pas toujours au rendez vous. Les fards se travaillent très bien, sont assez crémeux, ne font pas de chutes. J'adore beaucoup. Pour les fards moins pigmentés, je pense qu'il faut jouer sur la base (genre Paint Pot ou Color Tattoo), le Fix + et les travailler en couche. Sur ce premier test satisfaisant, je compte donc en effet me composer ma propre palette car je trouve que c'est une idée vraiment chouette pour compléter sa collection sans folie dépensière (les fards MAC sont quand même assez chers : 14€ le fard dépoté). C'est un projet que je vais mener petit à petit, telle une grande collectionneuse-archéologue qui va trouver son Saint Graal. Tout un programme.

Depuis, je passe mon temps sur les chaines Youtube pour voir le rendu des meilleures couleurs et je me fais ma wishlist pour plus tard. D'ailleurs, tu as des couleurs à me conseiller ? Ou justement à me déconseiller ? Que penses-tu de cette super idée que de composer soi même sa palette ? Et dans la même idée, as tu aussi entendu parler de MakeUp Geek qui fait des dupes parfaits au même format que ceux de MAC ? Dis moi tout, je veux tout savoir !

mardi 21 avril 2015

Mais pourquoi tu veux être connue ?

Cela fait quelques jours que la question trotte dans ma tête. A vrai dire je dois remercier ma meilleure amie qui me la soufflée. Enfin remercier. C'est un grand mot, parce que cette question me donne plutôt du fil à retordre. Et puis hier, alors que je lisais au boulot un article sur les stars de Youtube, je me suis reposée cette question : "Mais dans le fond, pourquoi je veux être connue ?".

odile sacoche humeur connue

Jusqu'ici j'avais la réponse toute faite. "Parce que je ne veux pas qu'on m'oublie". Ce à quoi ma meilleure amie à répondu "On ? Mais qui ça, on ?". L'erreur fut de lui dire que "on" c'étaient tous ces gens que j'avais déçus ou qui s'étaient un jour moqué de moi. Seulement je sais bien qu'il ne sert à rien d'impressioner les gens qui ne nous aiment pas mais bien ceux qui nous aiment (et encore). Que d'ailleurs ceux qui nous aiment, qui nous aime vraiment, eux, ne nous oublieront jamais. J'avais donc échoué à mon premier test.

Et puis j'ai pensé à la réponse de l'argent. Je veux beaucoup d'argent. Petite nous ne roulions clairement pas sur l'or. Et ces 5 dernières années ont eu leur dose de stress avec l'achat de mon appartement et mon passage "inquiétant" au chômage. Je ne veux plus jamais connaître tout ça. Cette peur de ne pas savoir comment tu vas joindre les deux bouts, si tu vas pouvoir payer ton loyer, ce qu'il adviendra de toi dans 6 mois quand le chômage sera descendu d'un cran. Du coup, de l'argent, j'en veux toujours plus. Pas que pour m'acheter le dernier sac Michael Kors à la mode, mais pour ne plus jamais avoir peur. Ne plus jamais douter. Être sécure comme on dit.

De cette question de l'argent, je me suis dit qu'une personne connue devait en gagner pas mal. Pour en revenir au Youtubeuse, certaines en gagnent clairement plus que moi. Moi avec mon 40 38 heures et mes 20 tristes jours de congé par an (je sais il y a aussi plus malheureux que moi). Ce boulot que j'aime mais qui me fatigue parfois aussi. De ce constat de la star-attitude et de l'argent, je me suis dit que ça devait être facile de devenir connue et que comme ça, je n'aurai plu jamais à répondre aux commentaires de mes managers. Plus jamais devoir regarder ma montre pour arriver à l'heure ou pour pouvoir partir plus tôt. Plus jamais de compte à rendre parce que j'avais gagné assez de sous pour ne plus "aller travailler". Et comme ça, je serais libre.

Alors voilà, c'est ça. Pourquoi je veux être connue. Pour gagner plein d'argent et être libre. Surtout pour être libre.

J'ai conscience que mon discours est simpliste, peut être choquant. Il découle d'ailleurs d'une sorte de démonstration mathématique comme tu as pu le voir. La célébrité amène à l'argent, qui lui amène à la liberté. Et en voyant tous ces reportages à la TV ou dans les journaux sur "ils n'étaient rien et ils sont devenus tout", une part de moi s'est dit que je pouvais être ça moi aussi. Que ce serait super facile. Et qu'il ne me restait plus qu'à écrire quelques bons articles sur mon blog, ensuite écrire un livre et enfin devenir la nouvelle JK Rowling. Tout ça, en saisissant allègrement mon clavier. Et en plus, de cette manière, personne ne m'oublierai. Toutes les conditions seraient remplies, faisant de moi une femme épanouie.

C'est à ce moment précis que je me suis rendue compte que je faisais partie de la tribu des "Yakataka": "Il n'y a qu'à écrire un livre", "Tu n'as qu'à alimenter ton blog". En vrai, si tout ceci était si facile, ça se saurait. Et pour tout te dire, tout ça me bloque plus qu'autre chose. Parce que j'ai bien conscience qu'il va falloir que je renonce à ce vieux rêve d'argent et de gloire facile. Faute de raison valable et prise d'une flemmardise tout à fait aigüe. Que la richesse et la liberté doivent sûrement venir d'ailleurs, d'un endroit insoupçonné et métaphorique. De moi même par exemple, tout au fond, quand on creuse bien.

Mais si je ne devenais pas connue, aurais-je raté ma vie pour autant ? Le regretterais-je sur mon lit de mort ? Pas sûr. N'y a t-il pas d'autres façons d'être riche et libre ? On peut être riche de ses amis par exemple, comme le disais si bien notre ami Calogero. Et puis surtout la vie ne se résume pas que à ce que l'on fait ou aux esprits que l'on aura marqué. La vie c'est bien plus que ça, et lâcher prise sur un des nombreux clichés de la société ne peut me faire que du bien.... Après.... Comme on dit dans ma tribu : "Yapluka".


samedi 18 avril 2015

Celle qui faisait des listes #1

flow magazine

Depuis une semaine je ne cesse de réfléchir à mon dernier article. D'abord parce que ça m'a fait un bien fou de me confier à toi, mais en plus parce que par delà tes commentaires, j'ai pu trouver des explications à "mon mal" afin de commencer à y remédier. Et comme rien n'arrive jamais par hasard, cette semaine a coïncidé avec l'arrivée dans nos kiosques du numéro 2 du magazine Flow que je me suis empressée d'aller acheter. Ce magazine est une vraie mine d'or quand on est en manque d'inspiration, et il m'a donné le petit coup de pouce dont j'avais besoin pour essayer de ré-apprivoisé mon espace ici. En lisant leur article sur les listes, j'ai ressenti une sorte de montagne russe dans mon corps. Une montagne qui me disait "mais c'est ça que tu dois faire" car je me sentais tout d'un coup réellement inspirée par les listes publiées. Et parce qu'une liste peut nous aider à y voir plus clair tout en étant tout à fait personnelle.


Aussi, dans cette spirale inspirante, j'ai décidé de publier des listes ici. Un peu freestyle. Pour y voir plus clair, pour organiser mes pensées, pour me recentrer et pour lâcher prise d'une certaine façon. L'idée est aussi, au fur et à mesure des articles, de lister toutes les choses positives qui font ma vie. Ces choses que j'ai parfois tendance à oublier.

J'ai décidé de commencer cette première série d'article par celle qui me semble la plus d'actualité et je ne peux que recommander à chacune de vous qui avez répondu (ou avez été touchée) à mon dernier article de faire ce petit exercice.

♥ Pourquoi mon blog me rend heureuse

  • j'ai des lectrices vraiment géniales qui ont toujours le mot juste pour me réconforter
  • ça me permet de me surpasser tant bien dans l'écriture que dans la photo ou le graphisme
  • c'est un passe temps que je trouve malin, jamais le temps de m'ennuyer
  • grâce à lui, je crée des liens (et même s'ils sont virtuels, certains valent le coup)
  • ici je peux être celle que je veux être, c'est à dire : moi même
  • j'aime y partager mes idées ou mes trouvailles
  • il m'a ouvert des portes et permis des choses incroyables comme passer une journée à Londres ou tester des produits qui me faisaient vraiment envie
  • avec lui, je rêve
  • il me rend fière car j'y ai mis tout mon cœur pour le créer, comme un gros bébé
  • quand je reçois une notification mail pour me dire que j'ai reçu un commentaire, j'ai mon petit cœur qui fait boum-boum 
  • parfois, grâce à lui, je reçois aussi des mails super touchant et je me dis que je ne dois pas arrêter 
  • je peux y coucher mes doutes et ça fait souvent du bien
  • mon orthographe s'améliore petit à petit grâce à lui
  • il me réserve sans doute encore plein de jolies surprises

N'hésites pas à partager ta liste toi aussi.

Bon week end !

to do list



samedi 11 avril 2015

Le Blues de la blogueuse

J'ai hésité à écrire cet article. Tu sais comme moi que lorsque j'hésite à publier un article, c'est qu'il ne va pas vraiment être marrant. Oh je te rassure tout de suite, il ne va pas être triste non plus, mais j'ai pris l'habitude ici de coucher mes doutes, de te parler, et d'une certaine façon tu es devenue comme ma (mon) confidente. J'aime te parler. Je me sens toujours bien ici pour ça. Mais voilà, ces temps ci je n'écris plus. Tu l'as remarqué, je l'ai remarqué, ça se remarque. Il est loin le temps où je publiais un article par jour. Peut être ne l'as tu pas connu mais j'en suis encore parfois nostalgique. Je suis rapidement passé à 2-3 articles par semaine et ces derniers temps 1 article.... Parfois pas du tout. Comme c'est le cas depuis le 22 mars. Alors oui, on sait, on sait qu'il faut bloguer quand on le sent, quand cela nous fait plaisir, quand on pense que c'est le bon moment, pour que tout cela reste spontané. Mais on sait aussi, on voit aussi, que si on ne publie pas, les lecteurs s'en vont. Se lassent. Et quand on tient un blog, le but, c'est quand même d'avoir des lecteurs. Même un. Que la plus grande peur du blogueur, c'est bien justement de ne plus être lu...

Enfin voilà, tout ceci n'est pas nouveau pour toi. Tu dois te dire que je tourne en disque rayé. "Mais qu'est ce qu'elle nous raconte là encore la Odile avec sa petite déprime de luxe?". Oui parce que j'ai compris que toutes mes remises en question étaient un luxe auquel j'avais droit. Un luxe parce que je suis Européenne, que je vis dans le confort et que honnêtement hein, j'ai pas de quoi me plaindre. D'ailleurs je ne me plains pas, je suis très heureuse dans ma vie, dans mon boulot (enfin presque) et avec mes proches. J'ai des doutes, des coups de cafard comme tout le monde, mais dans sa grande globalité, ma vie me convient parfaitement. 

Seulement tu dois te douter que si je t'écris aujourd'hui c'est qu'il y a quelque chose qui cloche. Et oui, ça cloche. En même temps tu vas me dire que c'est Pâques, et que c'est de circonstance. Que j'ai dû manger trop de chocolat...

Trêve de plaisanterie. J'essayais juste de tourner autour du pot.

En fait, je n'arrive plus à bloguer. Je veux dire, à m'y épanouir comme je le faisais avant. Tout ceci est devenu une sorte de sac de nœuds. En moi, il y a toujours ce vieux rêve de devenir la nouvelle Natacha Birds ou Eleonore Bridge, ce rêve d'écrire un livre et de lire que tu l'achètes, de devenir indépendante, mais parallèlement à ça il y a plein de contradictions auxquelles je n'arrive pas à faire face. Par exemple, sur la blogo il y a tellement de trucs qui me dérangent. D'abord, cette surconsommation de produits que l'on (je) fait. Que ce soit niveau fringue, niveau beauté ou déco par exemple. Le net est devenu le temple de la tentation, les marques l'ont bien compris et je t'ai toujours dit que je ne voulais pas devenir celle qui pousse à la consommation. Cependant j'ai remarqué que si tu veux réussir dans le milieu (de la blogo) c'est justement bien ça que tu dois faire. Car l'argent (parlons-en) vient bien de quelque part. Les produits aussi. J'ai du mal de profiter de ce système, de recevoir et de t'en parler. D'ailleurs j'ai supprimé presque tous mes partenariats. Pourtant les RP sont adorables, et j'entretiens des relations charmantes avec elles, mais.... Mais je sens ça ne me ressemble pas.

Ensuite, il y a toute cette mesquinerie féminine. Oui parce que j'ai toujours grandis dans un univers de femme (aussi bien au travail, à l'école qu'à la maison) et il faut le reconnaitre, les filles sont des vraies pestes (moi y compris). Je suis mal à l'aise par rapport à ces petits règlements de compte que je vois sur la toile (Twitter, Instagram, les forums,...). Démonter pour mieux réussir. Je fais partie encore de ces grandes idéalistes qui pensent que si tu encourage quelqu'un tu es gagnant. Et je suis lasse de lire certaine chose, même si j'essaye de ne pas les lire. J'ai bien peur que plus tu te fais remarquer, plus tu es connu sur la toile, plus tu es une cible aux critiques, et je ne suis pas sûre de pouvoir y faire face. Je n'ai pas envie de me lancer dans cette mode des Tweets revanchards / coup de gueule (et souvent anonyme, on cite sans citer, elle est belle l'honnêteté).

Tout ça pour te dire que je réfléchis beaucoup (ah bon?). Je ne veux certainement pas arrêter le blog. J'ai remarqué que les filles qui arrêtent s'en pressent de revenir des mois plus tard, car bloguer est une sorte d'addiction et que oui bloguer est (était?) un hobby. Mais je ne sais pas non plus très bien ce que je veux faire de tout ça. Me donner les moyens de devenir cette blogueuse que je rêve d'être ? Sachant que je dois y consacrer beaucoup de temps, et repasser sur mes principes de consommation ? Écrire comme au bon vieux temps, et redevenir simplement un blog humeur ? Sachant que je ne suis justement pas toujours "d'humeur" à bloguer ? Ou bien me dire que je suis juste devenue trop vieille pour tout ça, et que je suis bien au dessus de la moyenne d'âge des peuples du net que je côtoie. #bonjourjaipresque31ans

J'essaye de savoir qui je veux être (comme blogueuse). Je sais que je veux être unique. Que je ne veux pas parler du millième rouge à lèvres dont tout le monde parle, ni débattre sur le millième sujet dont tout le monde a discuté. Mais être unique finalement, qu'est ce que ça veut dire ? Comment ne pas suivre la masse quand finalement on a aussi envie d'être comme tout le monde ? Tu n'as certainement pas la réponse à ma question. Mais je voulais juste te dire aujourd'hui, que moi non plus je ne l'ai pas. Et que du coup, cela explique mon calme. Mon recul. Mon absence parfois aussi. Quoiqu'il en soit, je ne pars jamais bien loin. Sois en rassuré. 

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