dimanche 12 août 2018

Devenir maman, l'avenir du blog

Je n’ai jamais vraiment officiellement annoncé ici que j’étais enceinte. Que j’allais devenir maman. Je n’ai même jamais concrètement abordé le sujet. Pourtant je sais que les blogueuses sont friandes de ce sujet. « J’ai quelque chose à vous annoncer », serait l’article du blog, et en scrollant rapidement vers le bas (parce que le suspens est insoutenable), nous saurions de suite que la blogueuse est enceinte. Non, je n’ai rien fait de tout ça. J’ai dissimulé l’information subtilement dans la newsletter, et ici, et là, dans les derniers articles. Pourtant je suis fière, de devenir maman, et j’espère devenir la meilleure maman qu’il soit... Dans 3 semaines. Oui. 3 semaines. Que le temps passe vite. Je suis à 8 mois et demi de grossesse, et « demain » ma vie va changer. Penses-tu, celle du blog aussi. Il me semblait important de l’aborder.

L’avenir du blog


Ce n’est pas la première fois que j’en parle. Le blog suit des périodes de haut et de bas, et ce depuis des années. Ce qui est marrant c’est qu’ils interviennent toujours à la même période : en été. La différence cette année c’est que j’ai décidé de ne plus voir cela comme un problème, de ne me fixer aucune règle, et de simplement bloguer quand cela me chante. Même si c’est 1 fois par mois. Même si ce n’est pas parfait. Et ce qui m’a fait un bien fou ces 8 derniers mois c’est justement de ne me fixer aucune obligation. D’avoir des week-ends où « je pouvais faire ce que je voulais ». Et pas de « je dois bloguer ». Ça peut paraître fou, mais oui, une blogueuse peut se dire « je dois bloguer ». Et ce pour une raison toute bête : ses lecteurs. Bien sûr ils sont là, bien sûr ils reviennent, bien sûr ils nous soutiennent, et c’est grisant, de les voir venir, commenter, revenir. Mais on sait bien, que la seule façon d’avoir un minimum d’audience sur un blog, c’est d’écrire, de partager, d'être actif. Il n’y a pas de secret, pas de miracle. Et il en va de même pour Instagram ou n’importe quel réseau social. Pour ma part, j’ai simplement fait un « switch» dans ma tête. Je blogue comme avant, quand j’en ai envie. Par exemple ce matin, parce que j’avais une inspiration en mangeant mon bol de Coco Pops (oui je mange des Coco Pops, oui je sais c’est mal).

Ce qui est certain, c’est qu’à partir de septembre je vais avoir de moins en moins de temps. Du moins, c’est comme ça que je le vois. Car je sais que certaines blogueuses se révèlent en devenant maman justement. Elles ouvrent un blog sur la parentalité, donnent de bons conseils. Dans ma tête, à partir de septembre, ma vie va changer, je vais changer, mes priorités vont changer. Si j’ai attendu si longtemps pour faire un enfant (j’ai 34 ans), c’est justement parce que j’avais besoin d’être prête, que tout soit en place dans ma vie, de n’avoir aucun regret pour consacrer tout mon temps et donner toute mon attention à une autre personne que moi-même. J'ai le sentiment divin d'avoir fait tout ce que j'avais envie de faire (et je suis même en train d'avancer en secret sur un projet très personnel depuis le mois de mai, que je voudrais faire passer avant le blog et Instagram).

Ma vie de maman


Je vais néanmoins ouvrir une nouvelle catégorie sur ce blog : « Ma vie de maman ». Dont ceci est d’ailleurs le premier article. Je ne veux fermer aucune porte, si l’envie ou le temps me prends de te parler de mes expériences. Je ne suis me suis jamais vraiment intéressée à la maternité, à la puériculture. J’ai toujours été « vernis et rouge à lèvres ». J’aime dire que depuis 8 mois je suis « à l’école des mamans ». Je dévore tout un tas de contenu : les rediffusions de la Maison des Maternelles, des vidéos de maman youtubeuses, des livres, des blogs, des articles sur Magic Maman. Et j’ai cherché beaucoup de choses en tant que « débutante ». Je me dis que mon expérience en tant que jeune maman pourra en aider d’autres, mais en aucun cas, je ne fais de cette catégorie, et de ce blog ma priorité. J’aime voir ces 7 années de blogging comme un magnifique chapitre de ma vie, que je dois tourner maintenant. Pour une fois je suis en paix, car je sais que je ne dois pas le clôturer, mais simplement le tourner. Et puis, je reviens encore assez bien lire mes anciens articles, comme une petite thérapie : qui étais-je, comment ai-je évoluer, qu’en est-il aujourd’hui ? Je me rends compte que parfois je dis des choses très censées... (oui)


Les partenariats


Ils se font de moins en moins nombreux sur le blog. Mais ils sont pourtant encore très tentant. J’ai énormément apprécié les derniers partenariats, notamment ceux avec Newpharma, mais je me dois de dire que d’accepter un partenariat, c’est accepter une forme de « contrat ». On reçoit un produit, on le teste, on fait des photos, on rédige un article. C’est vraiment chronophage. Et justement ce qui m’a bloqué dans ma façon de bloguer c’est toute cette notion de « devoir ». Oui j’aime encore de temps en temps avoir l’opportunité de tester de nouvelles choses, mais pour moi le jeu doit en valoir la chandelle. Je sais qu’il y a tout un débat sur la question « doit on être payé pour bloguer » et que beaucoup de gens n’arrivent pas encore à voir que « blogueuse » cela peut être un métier. Et pourtant. Dans la vraie vie je suis « créatrice de contenu ». C’est à dire que je reçois un salaire, en tant qu’employée, chaque mois, pour créer des articles de blog, pour gérer une page Facebook, pour animer une communauté sur Instagram, pour faire des vidéos sur Youtube. Donc oui, c’est un métier. Et passer plus de 4h pour tester une box de produits qui valent 50€ tout au plus, sur mon temps libre, sans être payée (alors que je suis devenue une experte en terme de création de contenu), je trouve que ce n’est pas sérieux. Je continue donc de refuser un maximum de partenariat et n’en fait que des exceptions. Pour moi, le jeu n’en vaut pas la chandelle. Les gens pensent souvent que recevoir des produits de beauté c’est « recevoir gratuitement » des choses d’une marque. Ce n’est pas le cas. Vraiment pas. Le temps est précieux. Surtout le temps libre. Il est bien plus précieux qu'une poignée de produit de beauté.

J’ai cependant décidé de faire une exception pour Instagram où j’accepte encore volontiers des partenariats qui correspondent à mes valeurs. Mais l’idée n’est pas de redevenir une « poubelle à produits », une blogueuse qui croule sous « les cadeaux » à ne plus savoir qu’en faire. J’ai encore toujours en tête le nombre de déchets que ça génère, et l’éthique autour de la conception de la plupart de ces produits (beauté, mode, ou autre). En fait c'est simple, je travaille déjà 5 jours sur 7 dans la création de contenu et sur les réseaux sociaux, je veux pouvoir profiter de mes soirées et de mon week-end sans penser à tout ça, et à toute la stratégie derrière.

A l’avenir ?


Je serai donc de moins en moins présente ici, et dans la newsletter (que je tenais encore parfois à jour). Mais je ne ferme pas de portes, justement, on ne sait jamais si un jour j’ai une autre inspiration « Coco Pops ». Ma priorité est désormais ma vie de famille, mon foyer. Je reste active sur Instagram, qui est moins contraignant (et je trouve ça d'ailleurs fou de me dire que vous êtes parfois plus de 1000 à ouvrir mes stories). Je veux privilégier la spontanéité, le naturel et continuer d’essayer de diffuser un minimum de bienveillance. Mon compte Instagram sera très certainement plus empreint de gagateries et de trucs de maman. J’ai reçu une Smooth Q à Noël que je n’ai jamais utilisée, j’ai envie de filmer des petits pieds tout nus, et te faire un room tour, reprendre parfois quelques stories un peu plus travaillées, mais pour mon plaisir, et le plaisir des souvenirs. En en discutant l’autre jour, j’ai décidé de me donner le titre de « momfluencer ». Même si j’ai encore un peu de mal avec le concept d’influenceur. Je ne veux influencer personne. Je veux juste partager les jolies choses de la vie. Je me considère de moins en moins comme une blogueuse, pourtant j’ai bien conscience qu’il y a toute une « communauté » qui me suit sur Instagram et que oui, j'accepte encore de "recevoir" des choses. J'ai donc le sentiment d'avoir besoin d'un titre pour pouvoir privilégier la transparence et la spontanéité. Chaque jour vous êtes nombreuses à m’envoyer des messages adorables sur ce réseau, et à suivre de près ma grossesse. Ce qui me touche énormément (merci d'ailleurs pour votre confiance). Je veux rester présente, mais je ne veux plus lier cela à des obligations comme je l’ai fait par le passé.

Ce matin je me suis réveillée avec toutes ces évidences. Et là où ça me torturait dans le passé, je me sens vraiment beaucoup plus sereine aujourd’hui. Toi et moi on a toujours eu une relation basée sur la « transparence » et la confiance. Je trouvais ça donc essentiel de te faire cet article aujourd'hui.

Pour ma part, une nouvelle vie m’attend, et je n’ai qu’une hâte c’est de me jeter à pieds joints dedans.

Dans 3 semaines, moi, Odile Sacoche, 34 ans, je serai maman. Et cela me remplit de joie.

mardi 3 juillet 2018

Vers moins de déchets, épisode 2

Il y a environ deux mois, je te faisais part de mon envie de réduire ma consommation de déchets, voir, passer au "zéro déchet". Deux mois et demi. Mon Dieu que le temps passe vite. Je voulais aujourd'hui revenir avec toi sur les difficultés que j'ai rencontrées ces derniers mois, ainsi que mes petites victoires.

Zéro déchet, vraiment ?


Et bien pas tant que ça, et c'est d'ailleurs pour cette raison que j'ai adapté le titre de mon blogpost. Je n'ai jamais vraiment eu l'envie de devenir une prêtresse du "zéro déchet" et surtout, je me rends compte qu'une fois de plus c'est un terme utilisé pour atteindre une forme de perfection. J'ai d'ailleurs vu plein de vidéos sur YouTube avec comme intitulé "Why I quit zero waste". Genre tu quittes une tribu... J'aime le terme "réduction de déchets" car c'est avant tout ça le but. J'ai bien pris conscience de ma consommation de plastique, d'aliment pré-emballés, de cuisine toute prête et toute facile : il y a en effet pas mal d'efforts à faire ! Ceci étant dit, je me rends compte aussi que la plupart des "gourous" zéro déchet sont végétariens, végétaliens, super healthy et consomment beaucoup de matières sèches, comme des lentilles, des pâtes et des graines. Désolée les vegans, je suis encore consommatrice de viande (principale source de déchets). Pardon. *part se flageller*

Mes difficultés


J'ai rencontré pas mal de difficultés au niveau de la gestion de mes courses, mon organisation et mon temps. A l'heure où je t'écris ces quelques lignes, je suis enceinte de 6 mois et demi. Nous avons déménagé en janvier, nous sommes donc en train de trouver nos repères en terme de magasins et de liste courses. Le constat est le suivant : je ne peux actuellement pas encore me passer des supermarchés, qui n'aident franchement pas en terme de tentation et d'emballages, mais qui m'aident aussi à gérer mon budget pour plein de choses. Je n'ai pas d'épicerie locale qui pratique le vrac, et je n'ai pas envie (ni le temps) de courir les 4 coins du pays pour le faire. Comme dit plus haut, je me rends compte que le vrac est surtout pour les fruits / légumes et les matières sèches, or je consomme peu de tout ça. Tu vois le sketch de Florence Foresti ? Viande patate ? C'est moi. Je consomme peu de pâtes, peu de riz, peu de légumineuses, peu de noix. Donc en gros, peu de vrac. Et puis, comme tout être humain, j'opte encore toujours pour la solution de facilité : la pizza toute prête (ou les Cornettos, envie de femme enceinte).

Au niveau du compost, notre jardin n'étant pas très grand, et les clôtures de celui-ci se trouvant trop proches de notre lieu de vie, difficile d'installer un grand compost. Mon homme n'est pas encore vraiment pour le lombricompost. J'ai tenté les sacs de la ville mais on ne peut les utiliser que pour les déchets "100% verts", c-à-d fruits, légumes et déchets de jardin. Assez limités de ce côté-là aussi donc. Je n'ai donc pas trouvé la situation idéale, ce qui ne m'aide pas au niveau du tri des déchets.

savon-alep

Mes victoires


Je te ferai un bilan sur ma liste de la dernière fois en fin d'article, mais j'ai avancé sur des petites choses que je trouve déjà grandioses :

  • j'ai acheté un mug en bambou pour aller chercher mon café

  • j'utilise chaque jour une gourde d'eau et je n'achète plus d'eau plate en plastique (à la maison c'est l'eau du robinet, j'aimerais d'ailleurs me trouver un filtre à mettre sur le goulot)

  • je n'utilise plus d'essuie-tout (sopalin) pour manger à table et j'ai opté pour les serviettes en tissus

  • je fais désormais mes produits ménagers toute seule (ma plus belle victoire)

  • je n'ai d'ailleurs racheté aucun produit ménager, si ce n'est le gel WC, je ne trouve pas l'alternative maison aussi efficace / pratique

  • je fais mes muffins pour 10 jours et j'en prends avec au boulot comme goûter, du coup je teste des petites recettes sympatoches

  • j'achète mon yaourt en gros pot (fini les doses individuelles)

Ce sont, à mon sens, mes plus belles victoires et j'en suis très fière. Je n'oublie pas non plus d'emporter mes sacs pour mes fruits et légumes, et je ne les achète plus emballés (en prenant soin de chaque fois refuser le sac plastique à la caisse). Je trouve que c'est déjà beaucoup de petits gestes.

Je suis assez fière aussi de mon produit ménager maison (1/3 de vinaigre, 2/3 d'eau chaude, 20 gouttes d'huiles essentielles citron), que je trouve canon. Ça nettoie super bien, ça sent super bon, je suis bluffée par son efficacité. Ma sœur a même décidé de faire pareil ! Au passage j'ai reçu du savon de Marseille solide et du savon liquide noir de chez Star Wax (ainsi qu'un petit livre de recette) que je compte bien utiliser. Je vais d'ailleurs toujours d'abord voir dans ce livre ou sur internet les alternatives naturelles en cas de souci. Comme ça j'ai découvert que :

  • le meilleur désherbant c'est de l'eau bouillante (oui Madame) ou l'eau bouillante des pâtes / patates / riz : ça marche du tonnerre

  • pour déboucher les éviers : une cuillère à soupe de gros sel dans un verre de vinaigre blanc et en dernière minute, ajouter une cuillère à soupe de bicarbonate de soude. Mélange détonnant et impressionnant ! Efficacité garantie !

  • venir à bout des fourmis : du marc de café ou du gros sel (on bouche le trou de la colonie avec, elles déguerpissent direct)

  • je réutilise mon marc de café sur mes plantes, comme engrais (quand le chien ne vient pas le manger derrière moi #truestory)

Pas si mal tout ça hein ?

Je termine cet article avec ma petite liste de la dernière fois, en forme de "check up" pour te montrer les "promesses" tenues et non tenues. J'espère que cela t'éclairera sur ma démarche. Je pense que je préfère l'appeler "réduction de déchets" ou "slow waste". C'est plus doux et bienveillant.

[caption id="attachment_6269" align="aligncenter" width="3248"]deep-cleansing-oil Mon huile démaquillante chouchoute, et mes cotons lavables démaquillants en microfibre, fait maison ![/caption]
Et toi ? Tu en es où dis moi ? As-tu pu avancer dans cette démarche ? Quelles sont les difficultés que tu as rencontrées ?

♥ ♥ ♥

UPDATE



  • Privilégier le seconde main : J'y suis arrivée pour beaucoup de chose en terme de matériels de puériculture et de vêtements bébés (je n'ai que ça !). Mais pour moi, enceinte de 6 mois 1/2 donc, difficile de m'habiller exclusivement en seconde main. J'ai donc craqué sur l'une ou l'autre chose pour éviter de me retrouver.... A poil !

  • Ramener mon propre mug CHECK

  • Eviter de racheter du plastique Nope. J'ai racheté un tupperware. Par contre, j'ai gardé tous mes pots en verre !

  • Vider mon frigo / mes placards et ne pas racheter de produits emballés FAILED

  • Privilégier les emballages papier/ carton et verres FAILED

  • Faire moi-même mes « goûters » CHECK

  • Réutiliser mes anciens rideaux en voile de coton et en faire des sacs à vracs CHECK

  • Faire mon spray entretien maison DOUBLE CHECK

  • Acheter un pin dermatologique pour laver mon visage CHECK

  • Tenter l’expérience du « je me lave au savon solide » CHECK (et ça va, j'ai survécu !!)

  • Me renseigner sur le compost CHECK & FAILED

  • Terminer tous mes produits ménagers, et les remplacer par des produits « fait maison » CHECK (sauf pour le gel WC)

  • Privilégier le vrac Un peu trop compliqué, voir ci-dessus

  • Acheter des serviettes en tissu CHECK

mercredi 27 juin 2018

Prendre soin de soi pendant la grossesse

Newpharma est un des seuls partenaires que j'ai gardé pour le blog. Simplement parce que les seuls produits de beauté que j'achète encore sont justement des produits de pharmacie. Ils m'avaient proposé de m'envoyer des produits solaires : ce que j'ai refusé car un autre article t'attend courant juillet avec une marque qui devrait te plaire. Mais du coup, étant enceinte, ils m'ont tout de même envoyé une boite de produits pour bébé à venir et pour moi. Que de gentillesse donc. Parmi les produits que j'ai reçus, mon attention s'est concentrée sur deux produits en particulier : des produits pour prendre soin de soi pendant la grossesse. Les autres produits reçus étant des produits pour le baby (et donc je les garde bien au chaud jusque septembre). Aujourd'hui je te fais une mini revue de cette boite, et de ces deux produits en question.

Dans ma petite boite "self care" il y avait

  • un gel jambes légères Mustela

  • la fameuse Bio-Oil (pour vergeture)

  • un petit doudou pour baby (qui n'est pas sur la photo)

  • un essuie de bain pour baby

  • une eau micellaire spéciale bébé Bioderma

  • du Bipanthène pour les petites rougeurs des fefesses

  • Un gel lavant doux Laroche Posay

  • Un lait hydratant Galenco

Comme mentionné, ce mois-ci j'ai surtout testé le gel jambes légères Mustela et la Bio-Oil.

bio-oil-mustela-vergeture jambes lourdes

Gel jambes légères Mustela


Ce produit est juste tombé à pic ! Depuis début mai, il fait vraiment magnifique en Belgique et nous avons atteint des sommets au niveau température (jusqu'à 30 degré #OdileMétéo). Et j'avoue que ces chaleurs me font particulièrement souffrir (je suis au début du 7eme mois de grossesse). Celles qui prennent cher ? Mes chevilles ! Je n'ai jamais vu ça. J'ai toujours eu les jambes lourdes en été, mais là je déguste. J'avais été m'acheter un gel frais Allestax, mais ça ou rien, franchement, autant ne rien mettre (en plus il pue). Du coup quand j'ai vu dans la boite de Newpharma que Mustela avait aussi un gel, j'ai sauté au plafond (sans me faire mal bien sûr). Je l'ai de suite utilisé, et franchement je l'adore. Je me demande d'ailleurs même pourquoi mon pharmacien ne me l'avait pas proposé !

Petit disclaimer : Attention, il n'est pas non plus révolutionnaire ! Il n'y a rien à faire, pour la rétention d'eau, les seuls trucs qui fonctionnent vraiment pour moi sont :

  • mettre mes jambes en l'air à 90°c contre un mur pendant au moins 20 minutes

  • un jet douche d'eau glacé pendant au moins 10 minutes

  • dormir avec les jambes surelevées

  • les bas de contention

Ceci étant dit, il y a des choses qu'on ne peut pas faire au travail (genre, la douche) et les bas de contention par 30 degré, d'un point de vue logistique, on repassera. Du coup, je prends mon gel Mustela avec moi, je le mets au frigo au boulot, et mon Dieu que ça apaise. Le gel est super frais, super fluide, sent super bon et est pensé spécialement pour maman. Il soulage vraiment sur le moment même, sans pour autant faire dégonfler mes chevilles (voir plus haut les VRAIES solutions). Donc entre Allestax et Mustela, je choisis Mustela !!

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L’huile Bio-Oil


Depuis que je sais que je suis enceinte, je m'enduis d'huile, pour éviter les fameuses vergetures. J'ai vidé un flacon entier d'huile Weleda (que j'adore) et avant de recevoir la Bio-Oil j'étais sur de l'huile d'argan (ramenée du Maroc de ma petite maman). Du coup j'ai de quoi comparer. Ce qui tombe bien parce que j'étais franchement perplexe avec cette marque. J'avais entendu tout et son contraire à son sujet.

Cela fait environ 2 semaines que je l'applique tous les soirs et je l'aime beaucoup. Déjà elle sent super bon. J'aime l'embout du flacon : la petite ouverture qui permet de ne pas en foutre partout (ce qui n'est pas le cas de toutes les huiles). Elle est agréable à appliquer, pénètre bien et n'est pas trop grasse (mais quand même un peu, au vu de mes draps de lit qui morflent). Je la trouve même plutôt légère. Par contre je trouve la composition pas très jojo (je préfère la Weleda). En ce qui concerne les résultats, difficile à dire : je suis à mois+7, pour le moment pas de vergetures à l'horizon. MAIS je sais que ça peut arriver du jour au lendemain, surtout à la dernière minute. Donc je continue de l'appliquer comme un bon petit soldat, et j'ai envie de te dire qu'on verra ça en septembre. Croisons les doigts !

avis bio-oil-huile-regeneratrice

Quant aux autres produits ?


Je suis assez fan de la sélection que Newpharma a fait pour moi. J'adore la marque Laroche Posay, je connais bien la marque Galenco que j'aime beaucoup aussi (et ce, pour l'avoir utilisée étant petite suite à un psoriasis) et je sens que le Bipanthène est un indispensable. Hâte de tester ça en septembre !

Que penses-tu de ces produits ? Tu les connaissais ? Tu en as d'autres à me recommander ?

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Merci à Newpharma de m’avoir envoyé ces produits.

Newpharma en quelques mots :


• Newpharma est la 1ère pharmacie belge en ligne, active depuis 2008
• C’est plus de 30.000 produits
• Mais aussi une livraison en 24h sur la Belgique
• Le site web est accessible via Newpharma.be, mais également pour les Français via Newpharma.fr

mercredi 13 juin 2018

[BILAN] Mon blog, la blogosphère et moi

Il y a quelque temps, avec mes amies Caroline et Mia de Trucs de blogueuse, on s'est posé la question du "pourquoi bloguer". Et bien que pour moi la réponse était évidente, j'avoue que mon rapport au blogging a beaucoup changé ces derniers temps. Depuis cette fameuse coupure internet en septembre dernier en fait. Tu le sais, je ne m'en suis jamais cachée, et je t'ai toujours fait part de mes états d'âme ici. Cependant depuis quelques mois je retrouve une vraie sérénité avec mon blog, mon rôle de blogueuse (ou d'influenceuse, appelle-moi comme tu veux) et j'ai vraiment réussi à lâcher prise par rapport à plein de choses. Cet article me trottait dans la tête depuis quelque temps. Je n'étais pas sûre que ce soit vraiment "relevant" pour toi, mais je pense qu'une partie de moi avait envie de faire le point. Parce que j'ai toujours essayé d'être honnête et transparente avec toi, et que, de mon point de vue, ça a toujours fonctionné.

Bloguer, un hobby avant tout


Quand j'ai commencé à bloguer, il y a 8 ans, je le faisais par "ennui". J'avais besoin de me trouver un truc sur le côté pour occuper mes dimanches. J'ai toujours tenu un journal intime mais là, j'avais besoin d’interactions. Cette époque était facile, sans remise en question. Je bloguais quand ça me chantait, des petits textes, des humeurs, sans ton particulier, en amateur. Je n'essayais pas de me faire remarquer, même si je traînais déjà beaucoup sur la plateforme Hellocoton pour me créer "un cercle". J'aime revenir à mes premiers articles de blog, surtout un des plus lu, et à mon sens le plus bidon que j'ai pu écrire : un article sur Neville Londubat. Ce qui est drôle c'est que je viens de commencer à lire la saga Harry Potter (oui, je n'ai vu que les films). C'est comme un retour aux sources. Peut-être est-ce parce que je suis en train de construire un petit être humain, mais ces derniers mois j'ai vraiment eu ce besoin de "retour aux sources". Revenir en arrière. Me souvenir de qui je suis, et qui j'étais aussi : mes rêves d'enfant VS. mes rêves d'ado.

Ecrire, partager, bloguer.


Le blog a commencé à prendre de l'ampleur. En 2012, j'ai perdu mon travail suite à une faillite. Je me suis retrouvé 6 mois à la maison et j'ai eu ce besoin de partager mes peurs face au Grand Méchant Chômage. Alors que le blog était un hobby, il est devenu une thérapie. A cette époque, j'ai tenu un rythme d'un article par jour. J'ai lancé les Sunday Nail Battle (je pense que j'ai par contre supprimé tout ce contenu entre temps), et mon "cercle" s'est agrandi. Petit blog aux petits textes, a commencé à devenir grand blog. J'ai dépassé les 50.000 visiteurs uniques par mois (c'est d'ailleurs l'unique fois que je te mentionnerais ce chiffre, moi qui n'ai jamais été attachée aux statistiques). Et j'ai commencé à envisager ce blog d'une autre façon. Au chômage, je pensais à cette solution : "Et si un jour, par chance qui sait, je pouvais en vivre ?" Aux grands maux, les grands remèdes, j'ai commencé à m'intéresser au SEO et à toutes ces techniques pour faire d'un petit blog, un grand blog. Sans le savoir, je me suis formée à un métier aujourd'hui très recherché (je suis content creator web et community manager). J'ai eu des partenariats, certains étaient payés (certains le sont encore parfois, mais très rarement) et j'ai reçu beaucoup de choses. Beaucoup. Beaucoup. Beaucoup !

Du trop plein...


Je ne vais pas te raconter toute mon histoire. Si tu me suis ici depuis longtemps, tu connais toutes les étapes et réflexions par lesquelles je suis passée. Mais tout ça, un jour, c'est devenue trop. Je mangeais blog, je dormais blog, je me calais des horaire pour bloguer, je "bossais" sur le blog jusqu'à 22h ou minuit, et tous les dimanches aussi. Je refusais parfois des invitations pour pouvoir venir à bout d'articles, prendre de l'avance, honorer mes partenaires. J'ai passé des vacances scotchées à mon téléphone, avec mon MacBook sur les genoux, à scruter les chiffres, à lancer ma boite. J'allais aux events 3 à 4 fois par semaine. Pour rencontrer des filles pas toujours sympas (oui j'accuse). Et pour rencontrer en fait... Du vent. Parce que tout ça pour moi aujourd'hui, c'est du vent. On n'est pas heureux avec 25 000 palettes, 312 rouges à lèvres, du maquillage à ne plus savoir qu'en faire, des obligations, du temps où on court partout. Et franchement, ne croyez pas que les blogueuses gagnent 10.000 euros par mois. Si je me suis fait au total 2000€ avec tous mes contrats de blogs en 8 ans, c'est beaucoup. Enlève à ça les cotisations, la TVA, les impôts. Non, je n'en ai pas vécu.

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... vers le minimalisme


Et j'ai découvert le minimalisme. Il m'a sauvée des griffes de cette société de consommation. Ma filleule (qui a 11 ans aujourd'hui) a commencé à me suivre sur Instagram il y a quelques années. Et je voyais ses petites copines qui voulaient faire comme les blogueuses beauté et être couvertes de rouge à lèvres. Ces mêmes blogueuses beauté que je suivais qui ont commencé à faire de la chirurgie esthétique, et à se critiquer les unes les autres dans le dos de chacune (mais où donc passer la valeur d'intégrité ?). S'intéresser à toi ? A tes passions ? A ce que tu aimes ? Jamais ! Échanger un numéro de téléphone pour prendre de tes nouvelles ? Non ! Le cercle est un carré ouvert... C'est comme ça que, radicalement, j'ai tout bazardé. Le minimalisme ce n'est pas que s'encombrer de choses, c'est aussi s'encombrer de relations ou d'activités qui ne te font pas du bien. J'ai jeté, trié, donné, vendu. Cela fait un an que je tente de revenir à l'essentiel, tant dans ma vie de blogueuse que dans ma "vraie" vie. Le temps est trop précieux que pour être gaspillé avec des gens qui ne savent pas vraiment qui tu es. Le temps est trop précieux pour le passer à dépoussiérer toutes ces choses dont tu n'as pas vraiment besoin. Le temps est trop précieux pour le passer dans les magasins histoire d'avoir la dernière paire de pompe à la mode.

Le temps mes amis. Le temps. Il est si précieux.


Cette année j'ai redécouvert mon temps. Plus d'obligation, plus de partenariats, plus d'event, plus de goodies à ne plus savoir qu'en faire. Quand je me lève le dimanche matin, je me dis de manière merveilleuse : "Qu'est ce que je vais bien pouvoir faire aujourd'hui". Depuis que j'ai ma maison et mon jardin, je peux rester sur la terrasse à lire un bon livre, flâner, papoter avec mon homme. Parfois, j'ai envie de bloguer (en avril par exemple, j'étais très inspirée), parfois pas (en mai, c'est autre chose). Je refuse presque tous les partenariats, et je n'accepte que ceux qui me font vraiment plaisir. Je me dis que tout le monde doit y trouver son compte. Je ne me force plus avec des deadlines, des listes, des plannings, des séances photos, des... JE DOIS ! J'ai supprimé ma page Facebook, j'oublie d'aller sur Twitter, je n'envoie presque plus de newsletters, je ne fais plus gaffe aux boules vertes de mon outil YOAST. Je suis redevenue une amatrice qui écrit des articles sur Neville Londubat. Mon téléphone est constamment en silencieux, et parfois je ne poste rien sur Instagram pendant plus de 7 jours ! En fait, j'ai arrêté d'être une femme sandwich 2.0. J'ai enfin décidé de m'écouter. Pas les autres, pas la société de consommation, pas internet : moi. Et moi seule. Ce blog est redevenu un hobby. Un ami que j'oublie parfois, et vers lequel je reviens quand j'en ai le temps et l'envie. Une fierté aussi, un outil qui m'a beaucoup appris. Mais plus jamais une obligation.

Mon avis ? Tu devrais essayer... Ca fait un bien fou de se libérer des chaines que l'on se met souvent tout seul.

dimanche 20 mai 2018

Happy Life Box - Oser rêver

Cela fait un moment que je reçois les newsletters de la Happy Life Box dans ma boite mail. Et jusqu'ici je n'avais jamais vraiment osé me lancer. Et puis, j'avoue, j'ai profité de mon statut de blogueuse pour leur demander si un partenariat les intéressait (il faut parfois oser dans la vie). Je me suis dit que cela entrait complètement dans la thématique du blog, moi fan de développement personnel. Le concept de la box m'avait vraiment conquise : chaque mois, une box développement personnel, avec un thème choisi, pour t'aider à voir la vie en "happy". C'est en avril que j'ai reçu ma boite test avec le thème "Oser rêver". Après l'avoir déballée sur les réseaux sociaux, et avoir répondu à quelques unes de vos questions, je reviens aujourd'hui avec une revue plus complète du concept. Happy Life Box, je m'abonne ou pas ?

La Happy Life Box, c'est quoi ?


Voici ce qu'on peut lire sur le site de la box :

(...) Happy life box crée des box mensuelles thématiques, élaborées par des experts dans leur domaine (Neuroscientifiques, psychologues, thérapeuthes, coachs professionnels, auteurs etc.)

Ces box ont pour but d’accompagner les personnes en quête d’épanouissement vers une vie plus douce au travers de la découverte et la mise en pratique d’outils pointus de développement personnel.

Happy Life box , c'est une parenthèse, un rendez-vous avec vous-même. En vous abonnant à Happy Life box, vous décidez de prendre en main votre épanouissement personnel ! (...)

dossier-expert-coach

Happy life box avis contenu

Mon avis


Les boites sont vendues au prix de 29,90€ et, sont compris dedans : un carnet, un goodies, des outils et une affiche inspirante. Dans ma boite, il y avait donc le carnet d'exercice, un petit attrape-rêve (j'ai toujours rêvé d'en avoir un !), 10 cartes de visualisation et une affiche à encadrer. Ce qui est cool c'est que la box entre dans la boite aux lettres, pas besoin de se rendre au point poste après pour récupérer son colis.

Quand j'ai ouvert le paquet sur Instastory (et sur Instagram), certaines m'ont fait part de leur doute quant au prix de la boite : 30€ c'est un investissement. Ce qui est vrai. Sur le moment même je ne savais pas quoi répondre, car je n'avais pas expérimenté la boite. Et puis, j'ai commencé à me prêter au jeu et faire les exercices, un à un, jour par jour. Du coup, j'ai vraiment mieux compris le prix de cette boite et je le trouve tout à fait justifié.

Tout d'abord, un beau magazine (et je ne te parle pas d'un BIBA à 3 balles) coûte environ 6-7 € (10 pour certains). Personnellement je suis une adepte du Flow et du Happinez, qui valent leurs prix. Admettons donc que le carnet compris dans la Happy Life coûte 10€. A cela, on ajoute le goodies. Pour éviter de te retrouver avec un truc tout cheap, tout moche, qui finira à la poubelle, on peut bien compter 10€ de plus. Viennent ensuite les outils tels que les cartes ou l'affiche : 10€ (ce qui est bien peu cher payé, je suis en train de me renseigner pour faire imprimer mes faire-parts de naissance, et ça chiffre vite). Donc d'un point de vue contenu matériel, les 30€ sont tout à fait justifiés.

cahier-exercice-developpement-personnel

Ensuite, la réflexion que je me fais moi, c'est qu'un séminaire en développement personnel coûte entre 500 et 1000€. Certains jusqu'à 5000€. On peut très vite grimper dans les prix. Pour te donner un exemple, ma journée TEDx (à Anvers) m'a coûté 40€ la place. Un psy, environ 50€ l'heure. Un coach entre 60 et 120€ de l'heure. Pour moi ce sont des vrais investissements. Alors certes, tu n'investis pas dans des fringues, des livres, de la bouffe. Tu investis en toi. Et personnellement, je trouve que ça vaut la peine. La question qu'il faut se poser c'est : "A combien je chiffre mon bien être ?"

Comme je te l'ai dit, j'ai décidé de tester la boite à fond, de me prêter aux exercices, de les faire dans l'ordre. Soit un mois de contenu et d'exercice. J'ai eu la box "oser rêver" et elle arrive dans un moment crucial de ma vie. Chaque exercice a débloqué une pièce de mon puzzle, et je me suis reconnectée avec des rêves vraiment profonds. Des choses enfouies. Des coïncidences absolument folles aussi. Je suis une adepte des livres de développement personnel, en janvier j'ai même rempli quelques PDFs et autres ateliers trouvés gratuitement sur le net, mais là, j'ai vraiment avancé. Les exercices étaient vraiment cohérents, abordés avec un ton simple et même parfois drôle. Je ne vais pas te dire quelle pièce j'ai débloquée (cela reste très personnel), mais j'ai pris grand plaisir à retrouver mon petit carnet chaque jour. J'ai écrit dedans, partout, dans tous les sens ! Tu verrais son état !!!

Je t'avoue que je n'ai pas utilisé les cartes de visualisation. Je me suis retrouvée bloquée par cet exercice. Mais je les garde pour plus tard, je me suis dit que je ne devais pas être prête. Quant à l'attrape-rêve, je le garde pour dans la chambre de ma fille (oui, c'est une fille !!).

dreamcatcher goodies

En conclusion


Je suis donc ravie d'avoir pu tester cette box. L'avantage c'est que tu peux acheter des boites de manière ponctuelle. Je trouve que c'est aussi une belle idée cadeau (plutôt que l'éternelle bougie parfumée par exemple). Les exercices sont vraiment bien ficelés, les visuels sont beaux. C'est qualitatif. Ceci étant dit, pour moi, achète-là si tu te sens VRAIMENT de t'investir, de faire les exercices et de jouer le jeu. Si c'est pour juste regarder, et dire "je ferai plus tard", cela ne vaut effectivement pas la peine.

Une belle idée donc, et un bon concept que je ne peux qu'encourager !

Et toi ? Tu connaissais cette boite ? As-tu eu l'occasion de la tester ? Qu'en as-tu pensé ?

quote citation realiser-ses-reves

dimanche 29 avril 2018

Vu sur le web : des vidéos inspirantes

Non tu ne rêves pas, c'est bien le 2ème article sur le blog cette semaine. LA FOULE EN DÉLIRE ! J'ai beaucoup apprécié la première édition du "Vu sur le web", donc j'avais très envie de t'en faire une deuxième. En plus, il semblerait que tu ai apprécié toi aussi cette nouvelle catégorie. Je continuerai donc de partager ici les articles ou vidéos qui m'inspirent (ou même podcast, ou compte Instagram, soyons fous !).

Cette semaine j'ai encore envie de m'attarder sur le format vidéo, car c'est le médium que je consomme le plus. Cela reste assez rare que je lise encore des blogs. A l'occasion, dans un autre épisode de "Vu sur le web", je te ferai une sélection des rares blogs que j'aime consulter.

Voici donc ma sélection de vidéos inspirantes (en français et en anglais).

24 choses que j'ai comprises en 24 ans - Vivre avec moins


Ce n'est pas du tout le genre de vidéo /tag que je regarde normalement, et que j'aime regarder, mais j'adore la chaîne "Vivre avec moins". D'abord son accent est absolument délicieux (je regarde de plus en plus de vidéo en français canadien), et ce qu'elle y dit est plein de bon sens. Elle résume 24 choses qu'elle a appris en 24 ans, et cela tourne autour du minimalisme. C'est un bon résumé du minimalisme en général et une jolie façon de dire aussi : "Arrêtez de faire attention à ce que les autres pensent". Pour 24 ans, cette jeune fille a la tête bien sur ses épaules ! (Et d'ailleurs, je ne sais même pas comment s'appelle l'auteur de cette chaîne / blog absolument formidable).

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How to Find Your Passion With a 9-5 Job - ModernHealthMonk


Encore une chaîne que j'adore. Je fouine beaucoup dans ses anciennes vidéos. J'ai l'impression qu'Alex aborde le développement personnel qu'une autre manière. Peut-être parce que c'est un homme et que j'ai l'habitude de regarder des chaînes féminines ? Du coup sa perception me semble différente ? J'ai regardé cette vidéo 3, 4 fois je crois. Là en t'écrivant, je me dis que je devrais la regarder encore une fois, pour bien m'imprégner de ce qu'il dit. Tout est dans le titre finalement "Comment trouver votre passion quand vous avez un travail en 9-17". Le mieux c'est que tu écoutes ses conseils qui me parlent beaucoup.

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MOINS DE DÉCHETS ET PLUS D'ÉCONOMIES - Coline


Cette vidéo de Coline (du blog Et pourquoi pas Coline) n'est pas toute récente. Mais comme tu le sais (voir mon article au sujet de mon opération zéro déchet), en ce moment j'essaye de faire attention à la (ma?) planète. J'ai terminé le livre de Bea Johnson qui traite du sujet, et je me mange toutes les vidéos (et Pinterest), tous les contenus possibles et imaginables à ce sujet. J'ai beaucoup aimé cette série de vidéo "GO GREEN" de Coline. Celle-ci m'a particulièrement marquée car elle y poste un petit bout de vidéo d'un autre speaker, qui parle de notre consommation d'eau potable. Très interpellant.

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LA BIENVEILLANCE PEUT CHANGER LE MONDE - Maud Bettina-Marie


La bienveillance. Non mais la BASE ! J'adore les vidéos de Maud, elle est fraîche, drôle, et toujours juste dans ces propos. Elle peut parler d'absolument tout et rien, tout en restant moderne. J'aime les petits côtés développement personnel qu'elle apporte parfois, et surtout j'aime cette façon mignonne (et bienveillante) de se moquer gentiment des clichés de notre société. J'ai adoré cette vidéo sur la bienveillance, qui nous rappelle comme on peut être dure envers soi-même, et aussi envers les autres. Un avis que je partage entièrement.

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Pour mon prochain "vu sur le web" j'essaierai de te partager les rares blogs que je lis encore. Et puis surtout, n'hésite pas à partager toi aussi, ces contenus que tu as dévorés cette semaine (intemporelle ou non).

lundi 23 avril 2018

Don't let anyone eat your sandwich

Cette phrase ne cesse de tourner dans ma tête depuis que je l'ai entendue. "Don't let anyone eat your sandwich". Et je pense même qu'elle agit comme un doudou dès que j'y pense. C'est lors des UBA Trends Day (des conférences marketing dédiées aux entreprises) que je l'ai entendue, sortie tout droit du discours du premier orateur Joseph Jaffe. Comme je ne cesse de me la répéter depuis quelques semaines, je me devais de partager avec toi comment cette phrase, un peu hors du commun, agit comme un pansement dès que je me la répète. Retour sur une histoire un peu cocasse.

UBA Trends Day. 15 mars 2018. 9h30. Joseph Jaffe prend la parole et raconte :
"(...) Un jour, je suis allée donner une conférence en entreprise et j'ai été surpris par une petite note qui pendait sur le frigo des collaborateurs. Celle-ci disait : "Hier, j'ai apporté mon sandwich fait-maison au boulot. Quelle ne fut pas ma surprise de voir qu'à midi, quelqu'un l'avait mangé ! Non mais dans quel monde vit-on ? Ce sandwich, c'est ma femme qui me l'a préparé, si ça se trouve, elle ne s'était même pas lavé les mains avant de le faire. C'était un sandwich emballé dans un aluminium, qui ne venait pas du supermarché. Qui mange ce genre de sandwich à part celui qui l'a préparé ? Non mais qu'est ce qui ne tourne pas rond chez vous ? J'invite tous mes collègues à cracher chaque matin dans leur sandwich, pour que ce voleur de sandwich soit pris à son propre jeu !" J'ai trouvé cette note plutôt amusante, mais ce qu'elle m'a inspirée, c'est qu'il ne faut jamais vous comporter comme une victime, et ne jamais laissez personne manger votre sandwich. (...) "

Joseph conclut son speech par cette fameuse phrase : "DON'T BE A VICTIM. DON'T LET ANYONE EAT YOUR SANDWICH !". Cette phrase que je ne cesse de me répéter dès que je sens mes épaules se baisser, et ma tête se courber.

Bien que cette histoire m'ait fait beaucoup sourire, et outre le fait qu'elle m'ait rappelé un épisode de Friends où Ross tombe en burn out après que quelqu'un ait mangé son sandwich, je l'ai trouvée pleine de sens. Sans doute parce qu'elle était accompagnée d'un contexte : un orateur motivant, un speech inspirant, des phrases toutes droites sorties d'un tableau "quotes" sur Pinterest,... Il n'empêche que depuis ce jour, plein de signes, d'articles, ou de vidéos arrivent à moi pour me rappeler de ne pas être une victime dans la vie. Du moins, ne pas se laisser le temps de l'être. Ne pas agir en tant que telle, ne pas tomber dans cette spirale. Chaque fois que je me la répète, je me souviens que j'ai le choix et surtout que je peux agir tout en gardant en tête une certaine bienveillance.

Finalement, quand on y réfléchit, c'est assez facile de se plaindre. Se plaindre à nous-même, ou chez les autres. On cherche un témoin qui pourra réparer nos petites injustices ou pourra nous dire qu'on a raison. Et c'est la le plus grand désir de l'être humain : avoir raison. Mais, est-ce qu'on se sent vraiment mieux après ? Est-ce que ce n'est pas simplement une fois de plus, notre satané ego qui veut prendre toute la place dans notre vie ? On se plaint même des autres qui se plaignent.

Je pense que pour sortir de ce rôle de victime, éviter de jouer les bourreaux tant avec nous-même, qu'avec les autres, il faut avant tout s'armer de bienveillance. La bienveillance parait être une évidence, et pourtant, ce n'est pas forcément ce qui nous vient à l'esprit comme premier instinct, tant on cherche à se protéger (de quoi d'ailleurs ?). On se parle souvent mal, on s'insulte (quand on se traite gentiment de nouille, oui, on s'insulte), on s'intolère (je suis sûre que ce verbe existe), on se fâche sur nous-même. Commencer par se parler correctement, nous mettre à l'honneur, nous permettra de garder la tête haute. Ensuite, quand nous aurons repris assez de notre pouvoir, on pourra envisager cette bienveillance envers les autres. Eviter de se retrouver dans ce schéma du "ce n'est pas ma faute, c'est la sienne" (même si parfois, on le sait, ce n'est vraiment pas notre faute). Il ne faut pas oublier quelque chose, c'est que chacun doit gérer ses propres poubelles. On a le droit de choisir si on est d'accord avec ce qu'on nous dit (ou avec une situation), ou si à l'inverse, on n'a pas envie de l'accepter (parce qu'elle ne répond pas à nos valeurs). Parfois, un reproche que l'on nous fait n'en dit pas long sur nous-même mais sur la personne qui nous le dit. Tout n'est pas toujours notre reflet, tout n'est pas toujours à prendre au pied de la lettre, tout n'est pas à prendre personnellement et c'est justement en faisant la part des choses, qui nous sortira de ce cercle de victime. Est-ce que dans telle ou telle situation nous sommes en train de sortir nos poubelles, ou celles de quelqu'un d'autres ?

A mon sens, cette phrase "don't be a victim, don't let anyone eat your sandwich" est pleine de puissance. Et comme je le disais dans un de mes derniers articles, nous devons reprendre notre pouvoir. Ce n'est pas facile, c'est vrai, mais être triste, malheureux, être une victime, ce n'est pas facile non plus.

Alors on redresse les épaules, on tient sa tête bien droite, on regarde devant soi, fièrement, et on ne laisse personne manger notre sandwich. On se rappelle qu'on a le droit d'être là, qu'on a le droit d'exister, d'avoir un avis, de l'exprimer. On a le droit de dire que telle situation ne nous convient pas, et la bonne nouvelle, c'est qu'on a aussi la possibilité de la changer. D'une façon ou d'une autre. A notre rythme car tout le monde sait que Rome ne s'est pas fait en un jour. Comme j'aime le dire, un pied devant l'autre.

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lundi 16 avril 2018

Opération zéro déchet, épisode 1

Comme tu le sais (parce que je radote comme une grand-mère), depuis désormais un an, je m'intéresse au minimalisme. Je te le disais dans un de mes articles, j'ai même pensé tout bazarder pour partir vivre dans une Tiny House. Et puis j'ai eu un déclic. Le déclic que je ne suis pas prête pour cette vie-là. Du moins, pas complètement. Et même si cette vie faite de simplicité et de frugalité me fait parfois encore rêver (qui ne rêve pas de partir faire le tour du monde en caravane ?), j'ai essayé de penser à ma vie autrement. C'est en regardant la série de reportage "Blue Planet II" de la BBC, que je me suis dit qu'il était possible de faire quelque chose, sans partir vivre dans la pampa. Je me suis alors demandé : "Que puis-je ajouter / changer / adapter dans mon quotidien pour lui apporter du minimalisme, de la simplicité, et un brin de conscience ?". J'ai alors commencé à m'intéresser au mouvement du zéro déchet. Voir Blue Planet, et ces morses sur la banquise, qui n'ont pas assez de glace pour survivre à cause de nous, hommes égoïstes, ça m'a fait du mal. Et même si je ne peux pas changer le monde, je peux changer mon monde, et contribuer à ma façon.

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Un soir, j'ai donc commandé le livre "biblique" de Bea Johnson, mangé toutes les vidéos possibles et inimaginables sur le sujet sur YouTube et sorti mon petit carnet pour élaborer un plan. L'opération zéro déchet.

J'ai conscience que je ne peux pas tout changer du jour au lendemain, et il y a certaines pratiques auquelles je n'adhère pas. Comme celle de jeter tout ce qu'on a qui est en plastique. Je pars du principe que si ce n'est pas cassé et qu'on peut encore l'utiliser, pourquoi le jeter pour racheter ? A mon sens cela encourage la (sur)consommation. Mais ! Il y a plein de petites choses que je peux faire. Voici mon plan d'attaque :

  • Privilégier le seconde main : depuis que j'ai acheté ma maison, je dois revoir mes finances et il n'est pas possible pour le moment d'investir des marques de mode éthiques. Je suis aussi enceinte et je trouve que continuer à faire circuler ce qu'il y a sur le marché plutôt que de produire du neuf est une excellente alternative (et je peux te dire qu'on trouve PLEIN de choses).

  • Ramener mon propre mug chez ma petite madame café (qui fait des lattés extras). Je n'avais pas de mug à la bonne taille, j'en ai acheté un en bambou recyclable, lavable en machine. Ceci étant dit, depuis que je suis enceinte le café me dégoutte assez bien, je ne bois plus que du latté de temps en temps.

  • Eviter de racheter du plastique : je ne veux pas jeter tout ce que j'ai, mais je peux contribuer à ne pas en acheter plus.

  • Vider mon frigo / mes placards et ne pas racheter de produits emballés (gaufres, biscuits, légumes,...)

  • Privilégier les emballages papier/ carton et verres (yaourt dans du verre, légumes en bocal au lieu de conserve,...)

  • Faire moi-même mes "goûters" et essayer de faire moi-même le plus possible (biscuits, cookies, muffins, compote, plat du midi,...). Il y a d'ailleurs plein d'astuce de conservation (personnellement, je surgèle ma pâte à cookies).

  • Réutiliser mes anciennes rideaux en voile de coton et en faire des sacs à vracs pour y contenir mes légumes et fruits en vracs du magasin. Par conséquent, coudre mes petits sacs (j'ai fait des cours de couture et j'ai une machine, il est donc temps de m'y remettre)

  • Faire mon spray entretien maison plutôt que de l'Antikal qui est très nocif (spray maison à base de bicarbonate, de vinaigre et d'huile essentielle de lavande ou de citron)

  • Acheter un pin dermatologique pour laver mon visage (plutôt que du gel nettoyant visage contenu dans une bouteille en plastique) : j'ai trouvé un savon d'Alep chez Dille et Kamille

  • Tenter l'expérience du "je me lave au savon solide" (et donc arrêter le gel douche) : J'ai un gros traumatisme d'enfance avec le savon (héhé). A la maison on ne pouvait pas avoir de gel douche, donc faut que le savon et moi on redevienne potes. Je ne l'ai jamais trouvé particulièrement sexy.

  • Me renseigner sur le composte : qui, que, quoi, comment,...

  • Terminer tous mes produits ménagers, et les remplacer par des produits "fait maison" (en plus, mon plan de travail de la cuisine est en granit, ça ne peut lui faire que du bien)

  • Privilégier le vrac (fruits, légumes, thé, légumineuses, biscuits pourquoi pas,...)

  • Acheter des serviettes en tissu et en finir avec l'essuie-tout (ou sopalin pour les français) pendant le repas.

Voilà ce sont des petites choses pas très compliquées à faire et qui peuvent faire déjà beaucoup de différence. Actuellement, mon homme et moi ne compostons pas. Nous trions bien nos déchets (plastique, cartons, détritus) mais nous avons environ 1 sac de détritus de 60L par semaine. Je suis curieuse de voir si je vais pouvoir réduire ce sac.

Il y a encore plein de choses à faire (je suis en train de lire le livre de Bea Johnson) mais j'aimerais commencer par cette liste et y aller en douceur aussi. L'idée n'est pas de devenir une radicaliste-bobo-extremiste du déchet, et je ne m'imagine pas arriver à l'extreme du 1kg de déchets par an. Ceci étant dit, je suis curieuse de voir où je peux arriver.

J'aimerais te tenir au courant de mes progrès et te faire des petits bilans. Et si l'envie te dit de te joindre à moi, allons-y ! Ensemble, on est plus fort !

En route pour sauver la planète !

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PS : si tu as d'autres astuces à lister ici, ou des recettes maison de produits d'entretien, je suis plus que preneuse !

mercredi 11 avril 2018

Tout quitter et vivre dans une Tiny House

C'était il y a environ 4 ans que j'ai commencé à voir une coach. A l'époque, j'y allais pour mes soucis au boulot, parce que je me sentais perdue. Quand cette "thérapie" a commencé, c'était comme un jeu de domino. A chaque séance, un pan de ma vie tombait. Et je pense que j'ai eu besoin de détruire tout un tas de murs, pour en reconstruire de nouveaux. Je me souviens, un soir je lui ai dit : "Je veux tout quitter, tout arrêter. Partir vivre sur une île déserte, ne vivre que du minimum, et qu'on me foute la paix". Ce à quoi elle a répondu : "Mais qu'est ce qui t'en empêche ?". A l'époque ce n'était pas possible. J'étais propriétaire de mon appartement, en CDI, et follement amoureuse de mon homme (entre temps, je te rassure, je suis toujours follement amoureuse de lui). Partir était impensable, même si, ce désir me démangeait, au point parfois de me rendre malheureuse.

La solution à ce souci ? Une forme de méditation. Ma coach m'a alors suggéré de m'imaginer chaque jour sur une île déserte. Je rentrais du boulot et je criais à mon homme : "Je pars sur mon île". Chaque soir, je m'imaginais y vivre, y crier, y pleurer, y faire tout ce que j'avais envie de faire. C'était apaisant. C'était mon île. J'ai même créé une board sur Pinterest où je récoltais des images de mon île magique. Ce lieu où je pouvais me retrouver. C'était vraiment puissant. Petit à petit, j'ai commencé à aller mieux. Là où ma vie semblait être un vrai foutoir, j'ai commencé à tout reconstruire. Sur des bases plus solides. J'ai changé de boulot, je n'ai pas changé d'amoureux, mais nous avons déménagé, et nous avons même conçut ensemble la chose la plus magique qui soit : un enfant qui grandit dans mon ventre.

Et puis l'année passée, une épreuve un peu difficile est venu ébranler mes murs. Comme un mini séisme. Ce genre de truc que tu ne prévois pas, qu'on ne te dit pas, qu'on ne s'imagine pas. J'ai tenu mes murs, ils sont restés debout tant bien que mal. C'est à ce moment-là que j'ai commencé à m'intéresser au minimalisme. A faire le tri, désencombrer, vendre, donner, jeter. Cette envie de "tout bazarder" répondait à un besoin, à cette période difficile que je traversais (et que je ne pense pas aborder en profondeur ici). Depuis, dès que j'ai un coup de mou, je reviens au minimalisme. Il est la réponse à plusieurs de mes questions mais surtout il répond à mon besoin de simplicité. Moi qui me prends toujours la tête pour tout.

Plus j'ai avancé plus j'ai eu ce besoin de simplifier ma vie. De tout simplifier. De m'alléger. Ce qui s'est beaucoup ressenti ici sur le blog. Et j'ai poussé mes réflexions minimalistes au plus loin que je pouvais. Jusqu'à m'intéresser à la fameuse Tiny House.

Au début, j'étais juste admirative et vraiment curieuse du mode de vie de ces gens. Je trouvais ça chouette que certaines personnes repensent complètement le concept de "l'American dream". Partant dans un trip totalement opposé. Et puis je suis tombée sur un reportage (j'en ai tellement vu, je ne saurai te dire lequel) d'un gars qui avait quitter son full time job pour travailler à mi-temps comme barman dans un petit café de village. Il a vendu sa maison, pour vivre dans un petit appartement. Il passait ses journées à voir ses amis et à refaire le monde. Une idée s'est alors mise à germer dans mon esprit fertile : "Waw, ça doit vraiment être bien, de tout quitter et de vivre dans une Tiny House".

Quelques mois plus tard, j'achetais ma grande maison (toujours avec mon homme, toujours follement amoureuse de lui). Et puis je suis tombée enceinte. Et nous avons commencé à chercher des crèches. La réalité de la vie nous a vite rattrapés. La maison, l'emprunt, le bébé. Les courses, les factures. S'organiser, se lever tôt, ne pas dormir. Laisser son enfant, petit bébé, à une inconnue. Chaque jour. Chaque. Jour. Prendre le risque de ne pas le voir grandir, ne pas le voir faire ses premiers pas, courser après le temps, après l'argent. Pourquoi déjà je voulais une maison ? Ah oui ! Pour assurer une place confortable à ce futur petit moi. S'assurer qu'il (ou elle) ne manque jamais de rien. Lui offrir ce que parfois je n'ai pas eu. Oui mais pourquoi ? A quel prix ? On dit que le temps c'est de l'argent. Ne vaut-il mieux pas avoir plus de temps ? Pourquoi déjà je dois aller travailler ?

Est-ce que ce ne serait pas mieux de... Tout quitter et vivre dans une Tiny House ?

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Cette idée s'est faite de plus en plus forte. Elle me faisait même presque mal : il faut que je me débarrasse de toutes mes affaires. Que je coupe toutes mes dépenses. Que je vive comme une nonne boudhiste (mais amoureuse, pas folle la guêpe). Dans mon discours, je me suis même entendu dire plusieurs fois : "Mais notre société est horrible ! Pourquoi elle nous oblige à faire ça ? Se lever quand on est encore fatigué, aller dormir quand on resterait bien une heure de plus ? Mais pourquoi l'homme a inventé ce système cruel d'aller travailler ? On ne pouvait pas juste rester au temps des cavernes ? Juste vivre dans une grotte. Loin de tout ?" Jusqu'à ce lundi de Pâques un peu calme, où je me décide enfin de prendre le temps de regarder ma liste de "à regarder plus tard sur Youtube", dont ce reportage d'une heure sur la puissance de l'intention. Bien que le message de ce documentaire n'était pas du tout sur le minimalisme, une phrase, un discours, de quelques secondes a attiré mon attention. Un des coachs disait quelque chose comme : "Tout quitter pour partir vivre dans une grotte, se couper de tout et de tout le monde n'est pas la solution." Juste après cette phrase, il a comparé cet acte au suicide, aux problèmes d'alcool, de drogues.

Et BIM.

"Tout quitter et vivre dans une Tiny House, ce n'est pas une solution". C'est une fuite. C'est une solution de facilité. C'est couper un problème. Se couper du monde. Se couper de soi (il disait d'ailleurs quelque chose comme ça aussi). Je me suis mise à penser à tous ces couples qui partent faire le tour du monde avec leur sac à dos, en quête de sens. Et qui reviennent parfois un peu bredouilles. Inadaptés.

Je me suis rendu compte qu'en adoptant le discours de la Tiny House, je me positionnais en rôle de victime. Et dans le fond, quel est mon rôle à moi ? Qu'est ce que je fais moi pour faire changer les choses ? Pour faire cette fameuse différence ? Est-ce qu'en tout quittant pour vivre dans une Tiny House j'aurai un message fort à faire passer ? Non. Puisque l'idée est justement de disparaître... On remplace le rêve de l'American Dream par un autre rêve, plus simple. Mais au final, on continue de se comparer à la vie des autres, sans prendre le temps d'apprécier la vie qu'on a (...et que souvent, on a choisit). On remplace un problème par un autre. Mais tu sais, comme le vieil adage le dit, l'herbe n'est pas plus verte ailleurs. J'aime rajouter, que beaucoup de gens passent du temps à l'entretenir, à la colorer, la couper, la bichonner ou lui mettre un tas de produits chimiques pour la faire pousser. Cette herbe est une illusion...

Je pense que parfois, on doit juste s'asseoir face à soi. S'écouter. Se connecter. Se demander pourquoi on veut partir vivre sur une île déserte ou dans une Tiny House ? Pourquoi on veut cette vie-là en particulier ? Qu'est-ce qu'elle nous apporte de plus que celle que l'on a ? A quel besoin elle répond au juste ? Vivre dans une Tiny House répond à mon besoin de liberté. Mais en fait, je suis déjà libre. Le minimalisme répond à mon besoin de simplicité. Que puis-je alors amener dans mon quotidien pour assouvir mon besoin de liberté et de simplicité ? En fait, avoir le beurre et l'argent du beurre c'est possible.

Ce documentaire m'a fait comprendre qu'il fallait reprendre son pouvoir. Son propre pouvoir, mais le pouvoir de sa vie aussi. Comme le dit David Laroche : "Reprendre son pouvoir, c'est vrai, ce n'est pas facile. Mais être malheureux, ce n'est pas facile non plus. Alors que préfères-tu ?".

Tout quitter et vivre dans une Tiny House ? Plus aussi sûre...

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vendredi 6 avril 2018

Je teste le maquillage de la marque Korres


Comme je te le répète souvent, je refuse énormément de partenariats. Lorsque je décide d’accorder une chance à un test produit c’est que cela me fait plaisir, que cela correspond à mes valeurs et que cela ne va pas trop m’encombrer. Quand Newpharma m’a contactée pour tester une boite de produits de maquillage de la marque Korres produits de maquillage de la marque Korres
, les 3 critères étaient réunis, et j’ai donc accepté. Je teste donc depuis un mois environ, les produits de maquillage de la marque Korres, et je reviens aujourd’hui pour t’en parler.

Korres c’est une marque grecque, de produits de cosmétiques naturels (ou semi naturels). Leurs produits sont simples, sans chichi, et l’éthique de la marque me plait plutôt bien. J’en avais déjà entendu parlé comme étant une très bonne marque, c’était donc l’occasion idéale pour me faire ma propre idée.

Dans cette boite magique, il y avait :



  • Un lait pour le corps

  • Deux baumes à lèvres

  • Deux rouges à lèvres mattes

  • Un petit quad de fards à paupières.


A priori, je trouve les produits très jolis. Les packaging sont sobres, simples, ça me plait. Lorsque je vois les petits baumes, je suis d’abord déçue qu’un des deux soit colorés. Jusqu’ici, mes expériences de baumes à lèvres colorés ne sont jamais bonnes. Mais je décidé de laisser une chance à ce test...


Le lait pour le corps Fleur de Lavande


Je n’ai jamais vraiment utilisé de produit hydratant pour le corps. Mais ça, c’était avant. Depuis que je suis enceinte, je prends le temps de me masser la poitrine et le ventre pour bien nourrir ma peau (en vue de l'extension du gros bidou qui arrive). J'utilise l'huile de grossesse Weleda (que j'adore au passage). Mais je ne suis pas hyper fan de son odeur et parfois j'ai juste la flemme de la faire pénétrer. Ces soirs-là, j'utilise donc le lait Korres. Il est juste parfait. D'abord il est super frais, ensuite il pénètre très bien et enfin, son odeur de lavande et d'agrumes est à tombée. J'aime aussi sa composition et le fait qu'il soit fait de 92,3% de produits naturels. Ma peau est douce, elle sent bon et elle est bien hydratée. Belle réussite selon moi, et c'est mon produit favoris de ce colis.


  • Est-ce que je rachète ? Oui ! L'odeur et la texture sont vraiment juste trop agréables !

crème hydratante korres lavande

Les baumes à lèvres.


Il y en avait donc deux dans la boite : un neutre et un coloré (teinte Baies Sauvages). Pour être tout à fait honnête, je me suis concentrée sur le baume à lèvres coloré. Comme je le disais dans mon intro, j'étais très sceptique. Je trouve qu'en général les baumes à lèvres colorés assèchent les lèvres. J'en mets tous les matins quand je me maquille (avant de passer au fond de teint minéral), donc lui, je peux te dire que je l'ai bien bien testé. Et tout comme la crème, j'en suis vraiment ravie. Il s'applique bien, ne désèche pas du tout mes lèvres et est subtilement coloré. Petit bémol ? Sa couleur. Je n'aime pas trop les teintes "rouges / jaunes". Ce qui va le mieux à ma carnation c'est le rouge rosé. Par contre son odeur et son gout sont très agréables.


  • Est-ce que je rachète ? Oui mais dans une autre couleur (ou je me concentre sur le neutre).


test baumes lèvres korres


Les rouges à lèvres mattes ou Twist Lipstick.


J'étais très curieuse pour ce produit. Je n'en ai jamais parlé ici (mais beaucoup sur Instagram), mes rouges à lèvres chouchous de tous les temps sont les MACs. Je me suis débarrassée de tous les autres et je n'ai gardé que ceux-ci. Je trouve que leur tenue est imbattable, et ils me conviennent parfaitement. MAIS leurs compos est loin d'être jojo. Bref, j'avais une attente particulièrement haute pour ces rouges à lèvres Korres. Est-ce qu'ils allaient tenir ? Est-ce que la pigmentation est bonne ? Et bien oui ! Franchement, pour des produits naturels, je suis bluffée. Les couleurs sont très jolies (même si une fois de plus, le rouge Imposing Red ne convient pas à ma carnation). La tenue est très très bonne (bon pas aussi bonne qu'un MAC par contre, j'avoue). Je ne les trouve pas très très matte, mais ça fait franchement bien l'affaire. J'ai porté le rouge Imposing Red tout un dimanche après midi avec une seule retouche après avoir bu un verre (normal donc). Par contre, il y a un petit bémol, j'ai l'impression que la teinte Dusty Pink file dans les plis de mes lèvres et que donc, ça les marque. Dommage. Mis à part ça, l'embout crayon est très pratique et permet d'avoir un tracé précis (ce que les MACs ne permettent pas). Ce sont des rouges à lèvres très confortables également. Ils ne tiraillent pas et ça, c'est plutôt cool.


  • Est-ce que je rachète ? Honnêtement ? Non. D'abord parce que j'ai bien assez de rouges à lèvres (et jamais que 2 lèvres). Ensuite, bien que le test soit très concluant, rien à faire les MACs sont vraiment mes bébés chéris. Je ne sais pas, ils me vendent du rêve (je sais c'est mal). Par contre si tu cherches une alternative naturel : fonce !

test rouge lèvre matte korres

swatch twist lipstick korres

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Le quad fards à paupières "The blushed nudes"


Quand j'avais vu le descriptif de la boite que j'allais recevoir, je pensais qu'il y avait des blushs dans la boite. Surprise, surprise. C'étaient des fards à paupières (haha). Mais je me suis dit "bon, laissons leur une chance". Comme le reste des produits, autant te dire que j'ai été bluffée. Une fois de plus, venant de cosmétiques naturels, je ne m'attendais à rien niveau tenue et bien, ça fait longtemps que je n'avais pas gardé du fard sur ma paupière toute une journée comme ça. La tenue est INCROYABLE. Non mais vraiment. Par contre, je suis un poil déçue par la pigmentation et la texture. Sur papier les couleurs vendent du rêves, en réalité, ils sont tous assez semblables et un peu trop fade pour moi. Ça manque un peu de profondeur et de couleur. Le fard le plus foncé avait l'air d'être un bordeaux, en vérité c'est un noir et il est assez poudreux. Mis à part ça, gros gros plus pour la taille de la boite qui est fait un produit très pratique en voyage (surtout avec son petit miroir). Le boitier est aussi très solide. C'est vraiment un bel objet.


  • Est-ce que je rachète ? Je pense que oui. La tenue m'a vraiment bluffée et je suis vraiment fan du principe "maquillage naturel sans crasse dedans". A voir s'ils proposent d'autres couleurs plus soutenues. (Ceci étant dit, idem que pour les rouges à lèvres, j'ai déjà bien assez de maquillage comme ça !)

quad eyeshadow korres nude

swatch-quad-blushed-nudes

En conclusion


Je suis ravie de ce test. Ça me réconcilie avec le maquillage "naturel". J'ai toujours trouvé que les produits naturels sont moins sexy que les autres, ici Korres tire bien son épingle du jeu. Mon chouchou ? Le lait pour le corps. Je trouve son odeur tellement "wahou". Belle surprise pour la tenue des fards à paupières également. Petit déception pour les teintes des produits en général (mais c'est une question de goût et de couleurs). C'est donc une marque que je te recommande vivement si tu veux passer à quelque chose de plus naturel en terme de composition et plus éthique.

maquillage korres newpharma

Merci à Newpharma de m'avoir envoyé ces produits, et merci à Korres.

New pharma en quelques mots :

• Newpharma est la 1ère pharmacie belge en ligne, active depuis 2008
• C’est plus de 30.000 produits
• Mais aussi une livraison en 24h sur la Belgique
• Le site web est accessible via Newpharma.be, mais également pour les Français via Newpharma.fr


lundi 26 mars 2018

Vu sur le web : mes 5 TEDx Talks préférés

Je pense l'avoir déjà souvent dit, mais avant d'être blogueuse, je suis surtout lectrice (et spectatrice). Et bien que ni Facebook ni Twitter ne me manquent (j'ai supprimé ma page FB, je ne me connecte qu'une fois par semaine à mon compte Twitter), il y a cependant une chose que je ressens toujours le besoin de faire, et c'est de partager. J'aime partager ce que je lis (article ou livre) et ce que je regarde (sur YouTube). En ce qui concerne les livres, le blog est tout trouvé : que ce soit via une photo sur Instagram, ou via un article sélection, je m'y retrouve. Pour le reste, c'est autre chose. J'ai donc décidé d'ouvrir une "catégorie" sur le blog, un simple "vu sur le web". Je ne sais pas quelle sera sa fréquence, mais l'idée est de partager via ce rendez-vous, les articles que j'ai aimés tout comme des inspirations images et/ou vidéos. Je me dis que si cela a pu m'inspirer, cela inspirera peut-être d'autres.

Pour ce premier "vu sur le web", j'avais envie de m'attaquer au TEDx que je regarde en masse depuis un an. Je ne peux pas te lister tous ceux que j'ai déjà dévorés, mais aujourd'hui j'avais envie de te faire une sélection de mes 5 TEDx préférés.

Redéfinir le succès dans une société qui a besoin de nous | Leslie Coutterand


J'ai absolument adoré le TEDx de Leslie Coutterand et je l'ai déjà mentionné dans un de mes derniers articles. Je réfléchissais déjà beaucoup à mon rôle à jouer en tant que "blogueuse", ce TEDx conforte mon état d'esprit. Comme je le disais, j'ai envie de pouvoir faire la différence. L'autre jour je suis tombée sur une chaine YT d'une fille assez connue. Pour ne pas mourir idiote, j'ai regardé et j'ai été choquée des propos vulgaires qu'elle tenait (je ne les tiendrai pas pour elle). Je suis attristée de voir que des Kim Kardashian déchaînent encore tant les foules, alors qu'on pourrait parler de choses vraiment plus importantes. J'aimerais trouver cet équilibre entre "prendre soin de soi" et "minimalisme". Être engagée, sans être révoltée ou militante. Être bobo-bohème sans oublier que j'aime aussi parfois les choses futiles qui brillent. Partager dans la simplicité et la bienveillance.

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What I Learned by Drawing Gandhi | Glenny Brock


Ce TEDx est tout simplement merveilleux. Et ce n'est certainement pas le plus connu. Je ne sais pas pourquoi il m'inspire tant. J'aime l'humour et la simplicité que dégage Glenny dans ce TEDx. Pour moi, ce speech veut simplement dire qu'en s’entraînant tous les jours on peut s'améliorer, se perdre, et se trouver une passion aussi. Je ne cesse de dire que j'aimerais reprendre le dessin, et je ne le fais pas. Regarder cette parfaite imperfection m'inspire. C'est aussi le speech que j'envoie quand on me dit : "Oh j'aimerais tellement pouvoir / savoir dessiner". Ce à quoi je réponds : "Tout le monde peut/sait le faire. Un enfant quand il se pose devant une table avec ses crayons, il dessine. Il ne se pose pas la question de savoir s'il sait". Voir Glenny dessiner Gandhi, de façon si maladroite et en même temps si parfaite à mes yeux, me prouve encore que quand on veut, on peut.

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Devenir pleinement soi-même | Laurent Gounelle


Ah Laurent Gounelle ! Je ne l'avais jamais vu en vrai, je connaissais ses livres (que j'adore). Il est exactement comme je l'imaginais. Doux, bienveillant, censé. Je ne veux pas t'en dire plus sur ce TEDx. Juste, regarde-le. Encore et encore et encore. Et imprègne toi bien de toute cette bienveillance.

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The Art of Letting Go | The Minimalists


Je crois que c'est un des premiers TEDx que j'ai vu. C'est d'ailleurs comme ça que j'ai connu The Minimalists (et comme ça que j'ai voulu absolument voir leur reportage, que j'ai vu 4 fois en passant depuis). Je ne pouvais pas te faire une sélection de TEDx sans te parler de ce "courant" que j'affectionne tant depuis un an : le minimalisme. Voici une bonne entrée en la matière avec ce speech. En plus, je trouve Joshua et Ryan super drôles.

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Le paradoxe de Robin des Bois | Fabrice de Boni & Axel Lattuada


Si vous ne connaissez pas encore la chaîne YouTube "Et tout le monde s'en fout", premier conseil : filez voir toutes leurs vidéos. Elles sont courtes, drôles, hyper bien faites, hyper intéressantes et elles parlent de sujet d'actualités. Quand j'ai vu que Axel et Fabrice avaient participé à un TEDx à la Rochelle, je me suis empressée de le regarder tellement je suis fan de leur travail. Ils y parlent de nos croyances limitantes, de ce sentiment d'imposture que l'on ressent, et de toutes ces fois où on se sent nul. Un beau speech à regarder pour se remotiver et reprendre confiance en soi. Bon et en plus je les trouve vraiment marrants.

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J'adore vraiment ces conférences TEDx. Comme le podcast de Change ma vie, ce sont mes petites séances psy au quotidien. Est-ce que tu en avais déjà entendu parlé ? Est-ce que tu prends le temps d'en regarder ? Et si oui, quels sont tes préférés ?

 

Crédit photo

dimanche 18 mars 2018

Les 11 Questions de Tim Ferriss

Depuis peu, je me suis mise au podcast. Tu as bien vu que j'ai mis "au" et "podcast" au singulier. Car ce serait mentir que de te dire que j'en écoute plusieurs. J'en écoute un seul, celui de "Change ma vie". Le premier que j'ai écouté était celui des "11 questions de Tim Ferriss" et je l'ai trouvé super intéressant. D'abord parce que les réponses de Clotilde me parlaient vraiment, mais en plus parce que je trouvais les questions vraiment intéressantes. Elles sont censées faire émerger en toi des choses, des idées. Je n'ai pas lu le livre de Tim Ferriss (du moins pas celui-là) mais j'avais très envie de m'essayer à ces questions, et de prendre mon temps d'y répondre. Voici donc mes résultats par écrit.

1- Quel est le livre (ou quels sont les livres) que vous avez le plus offert et pourquoi ? Ou quels sont les 1 à 3 livres qui vous ont le plus influencé·e dans votre vie ?

Cette première question m'a déjà fait beaucoup réfléchir. Je n'ai pas souvenir d'avoir offert plus d'une fois le même livre. Par contre il y a bel et bien des livres qui m'ont marquée plus que les autres. Je me dois de citer les anciens romans de John Grisham, quand j'avais 14 ans, qui sont les premiers livres que j'ai commencé à dévorer (et qui m'ont donnés ce sentiment de (in)justice). John Grisham m'a donné le goût des gros livres et des histoires bien ficelées.

Dans ma vie d'adulte, il y a bien sûr "Le secret"(sur la loi de l'attraction), qui a juste changé ma vie et m'a ouvert les portes du développement personnel. Et puis j'hésite entre plusieurs car il y en a vraiment beaucoup qui m'ont marqué. Ces dernières années les deux vers lesquels je reviens le plus sont "Ce dont je suis certaine" d'Oprah Winfrey et "Wake up !" de Christine Lewicki.

2- Quel achat de moins de 100€ a eu l'impact le plus positif sur votre vie dans les six derniers mois (ou récemment) ? (Soyez précis·e sur la marque, le modèle, etc.)

Mon abonnement à Spotify. Bien que sur le long terme ça fait plus de 100€. Mais je ne regrette pas une minute d'avoir souscrit à cet abonnement. Je prends plaisir à réécouter des morceaux, me faire des playlists, ressortir des vieux albums (et des vieux souvenirs). Récemment j'ai découvert qu'on pouvait y écouter les podcasts. J'ai de la musique partout avec moi, tout le temps. D'une certaine façon, ça me rassure.

3- De quelle façon un échec, ou un échec apparent, a préparé pour vous le terrain d'un succès ultérieur ? Avez-vous un "échec préféré" ?

Récemment, lorsqu'on a acheté notre maison, j'ai pensé à ces 10 dernières années. Comment j'avais évolué, moi la petite célibataire de 24 ans, en mal d'amour, qui passait de déceptions en déceptions, à celle que je suis aujourd'hui : en couple, pacsée avec maison. Et je sais que c'est une énième peine de cœur qui m'a bottée le derrière. Me dire : "OK, très bien ! Personne ne veut de moi ? Et bien moi je veux de moi ! Je vais acheter mon appartement, faire mon petit cocon, et si je dois y vivre seule toute ma vie, très bien, ce sera à MA manière". 6 mois après j'étais avec mon homme. C'est d'ailleurs la vente de cet appartement qui a permis l'achat de notre maison. Et puis bientôt... Je serai maman.

C'est un échec amoureux qui m'a permis de miser sur moi. On devrait plus souvent miser sur soi même. On est notre meilleur investissement (meilleur que Spotify ;-) ).

4- Si on vous permettait d'inscrire ce que vous voulez sur un panneau d'affichage gigantesque -- c'est-à-dire diffuser un message unique à des millions de gens -- qu'est-ce que vous y inscririez ? (Ça peut être quelques mots, ou paragraphe, une citation...)

Tu es assez. Bien que cette phrase résonne beaucoup plus en anglais : you are enough.

On a trop tendance (j'ai) à s'amoindrir, à ne pas ouvrir ses ailes, à écouter sa critique intérieure et laisser la place aux critiques extérieures, en pensant à tort, que nous ne sommes pas assez. Qu'on n'a pas assez. Qu'on doit faire plus, qu'on doit être mieux, qu'on n'est pas capable. Mais en fait, on n'est assez. Lao Tseu dit que "celui qui sait qu'assez c'est assez, en aura toujours suffisamment", penser "assez" est donc une forme d'abondance. Je dois me le répéter plus souvent, pour reprendre confiance : je suis assez. Tu es assez. Tu as toutes les ressources nécessaires à l'intérieur de toi pour avancer.

5- Quel est le meilleur investissement que vous ayez jamais fait, ou l'un des meilleurs ? (Ça peut être un investissement de temps, d'argent, d'énergie, etc.)

Je vais directement te renvoyer à la question 4 qui est intimement liée à la question 5. Le meilleur investissement d'argent a été l'achat de mon premier appartement (toute seule, comme une grande, à manger des pâtes tous les soirs). Ce n'était pas facile mais j'ai investi mon argent, dans mon projet. Dans mes idées. Et ça a été un déclic bien plus fort. Car c'est finalement en moi que j'ai investi. En ce potentiel d'être heureuse avec moi-même.

6- Avez-vous une petite manie ou une habitude insolite à laquelle vous être particulièrement attaché·e ?

Je ne sais pas si c'est vraiment une petite manie, ou une habitude "insolite" mais j'adore me passer le visage sous l'eau froide le matin (et boire un grand verre d'eau froide). Je ne sais pas me réveiller si je ne l'ai pas fait. Après, en terme de petite manie, je ne sais pas trop si j'en ai... Ceci étant dit j'ai un petit côté Monk dans le sens où je n'aime pas changer de trajet où partir dans des lieux que je ne connais pas (à moins d'avoir étudier le trajet sous toutes les coutures). Certaines collègues me disent que je suis un peu autiste en terme d'organisation :D

7- Sur les cinq dernières années, quel nouveau comportement, état d'esprit, croyance ou discipline a le plus amélioré votre vie ?

Le minimalisme. Et même sur la dernière année. J'ai vraiment compris que moins, c'est plus. Comment je l'ai déjà expliqué dans pas mal d'articles ou dans ma newsletter, le minimalisme ne s'applique pas qu'aux objets. Cela s'applique à la charge de chose que l'on se donne, aux nombres d'amis que l'on a, aux pensées que l'on se crée. Ça a vraiment changé beaucoup de choses en moi. Cela m'a appris également à dire "non" aux invitations, non pas parce que je n'avais pas le temps, mais parce que justement j'avais du temps, et que ce temps, je voulais l'utiliser pour moi, et sans raison particulière. Déculpabiliser de ne rien faire, et lâcher prise sur le fameux "réussir sa vie".

Aujourd'hui j'aimerais essayer de consommer moins de déchets, de faire plus souvent à manger, et de privilégier le local. Il y a encore beaucoup à faire !

8- Quel conseil donneriez-vous à un·e étudiant·e intelligent·e et motivé·e qui s'apprêterait à entrer dans "la vraie vie" ? Quel conseil devrait-il·elle au contraire ignorer ?

Le conseil que je voudrais lui donner c'est de se battre, et qu'un diplôme ne veut rien dire. Que quand on veut, on peut. J'ai été styliste pendant 10 ans dans un métier ultra bouché, et j'ai changé de carrière il y a deux ans pour devenir content creator (ou community manager). Bien la preuve que les notes, les points, c'est qu'un bout de papier. Pour moi, en Belgique, travailler les langues c'est aussi super important. C'est un atout majeur qui ouvre vraiment des portes dans le monde professionnel. En terme de vie privée : ne pas se donner trop vite trop de responsabilités. On est adulte bien assez longtemps dans la vie ! Alors profitez, sortez, vivez !

Le conseil qu'un étudiant devrait ignorer c'est que l'argent et la carrière font le bonheur. Qu'il faut avoir une bonne raison pour rentrer chez soi tôt après le boulot. Si on veut rentrer chez soi juste pour lire un bon bouquin : grand bien nous fasse !

9- Quels sont les mauvais conseils que vous entendez souvent donner dans votre métier ou dans votre domaine d'expertise ?

Que les chiffres et les statistiques sont importants. Ce midi j'ai encore été manger avec un partenaire qui avait vraiment envie de travailler avec moi car j'ai un message à partager. Pourtant j'ai des vues minables sur mon blog (oui oui) et "peu" d'abonnés sur Instagram. Mes mauvais statistiques ne m'ont jamais empêché d’apparaître dans des magazines (vous pouvez le voir sur mon portfolio) ou d'avoir été interviewée pour des livres. Et je refuse encore chaque jour des demandes de partenariat. Pour moi, on fait parler les chiffres comme on veut bien. Faites un blog parce que cela vous fait du bien, parce que vous avez un message à faire passer, pas pour la gloire et "les cadeaux qu'on reçoit". Dans le fond, rien n'est jamais vraiment gratuit, et surtout, vous n'êtes pas une poubelle !

10- Sur les cinq dernières années, à quoi avez-vous su dire non avec d'avantage d'assurance ou de facilité (distractions, invitations, etc.) ? Quelles prises de conscience ou approches vous ont-elles aidé·e ?

Aux partenariats, aux events, aux invitations "after work". Je n'essaye surtout plus de me trouver des excuses. Avant j'essayais toujours de me justifier, je me sentais coupable et désolée, aujourd'hui je dis juste "non merci". Ou alors simplement "cela ne m'arrange pas". Phrase passe partout. Notre temps libre est précieux, et on passe déjà tellement de temps à faire des choses qu'on n'a pas envie de faire (comme le ménage) : autant utiliser ce temps pour faire des choses qui nous font du bien. Si je n'ai pas envie d'aller quelque part, je n'y vais pas. C'est tout.

11- Quand vous vous sentez débordé·e ou déconcentre·é, ou quand vous perdez de vue temporairement vos priorités, que faites-vous ? (Y a-t-il par exemple des questions que vous vous posez à vous-même ?)

J'écris. J'ai un journal que je tiens depuis que j'ai 13 ans. J'ai aussi un tas de carnet. Longtemps je me suis forcée à tenir ce journal de manière régulière et propre, maintenant je me libère complètement. Après tout c'est mon journal. Je colle, je griffonne, je rature, je fais des listes. J'ai un autre journal de notes diverses pour le blog, ou quand je lis un livre. J'utilise Evernote aussi quand je suis pris dans l'urgence d'écrire quelque chose et que je n'ai rien sous la main. Je prends des photos des livres, des citations inspirantes. L'écrit est pour moi le remède à tout. Je ne me pose pas de questions en particulier, juste, je note. Je tiens par exemple dans Evernote une note qui s’intitule "Ce que je veux". Et je note tout ce que je veux : matériel, professionnel, aspirations, rêves. Ça m'aide à y voir clair. Je donne une chronologie à mes "aspirations", je vois aussi comment j'évolue, s'il y a des points qui reviennent souvent. Dans son podcast "Change ma vie", Clotilde parle du "flot de pensées". C'est un peu ça. Sauf que je le fais depuis toujours sans m'en rendre vraiment compte.

dimanche 11 mars 2018

[PODCAST] Carnet d'Inspirations Ep.001

Il y a quelques années de cela, j'avais lancé un podcast un peu sans prétention. C'était un format qui me permettais de produire du contenu que je trouvais difficile de produire par écrit. J'avais à l'époque fait des TAGs et une ou deux revues (si tu veux les réécouter, c'est juste ici). Et puis, j'ai un peu oublié le format, bien qu'il me plaisait assez bien et que les retours avaient été très positifs (j'ai même été connue un moment comme étant "la fille qui fait des podcasts"). L'autre soir, simplement, je suis retombée sur mon carnet de notes, et j'ai publié une stories sur Instagram où j'ai partagé ces notes avec toi. Alors que je parlais en mode "freestyle" le mot podcast m'est revenu à l'esprit. Et si je m'y remettais ? Mon amie Caroline (dont je parle beaucoup dans ma newsletter) écoute des podcasts assez souvent, et c'est vrai que je ne m'y suis jamais vraiment intéressée. Jusqu'à ce que je tombe sur le podcast de "Change ma vie" qui m'a redonné la pêche.

Comme j'ai toujours trouvé ce format facile, et que j'aime développer "mes skills", je me suis dit que j'allais m'y remettre, toujours sans prétention. L'idée ? J'ai envie de faire quelque chose d'inspirant, de motivant. Quelque chose qui te rebooste. Comme aller prendre le thé avec une bonne copine et l'écouter te remotiver.

J'ai ressorti mon micro cravate, mon dictaphone, bidouillé un peu beaucoup sur Garage Band et me voilà, avec un tout nouveau podcast. Tout beau. Tout chaud.

J'ai décidé de l'appeler "Carnet d'Inspirations" (et de reprendre ce format à l'épisode 001). Ce terme est mon compagnon depuis plus de 6 mois et il résume assez bien ce que j'essaye de partager sur le blog et sur Instagram (oui parce que j'ai supprimé Facebook, et je ne vais plus sur Twitter). Un médium digital inspirant, fourre tout. Un carnet de note 2.0, bienveillant. Bienveillance. C'est vraiment ça que j'aimerais partager en tant qu'Odile Sacoche. C'est cette différence-là que je veux faire ici et sur les réseaux sociaux. T'encourager, t'aider, partager, te motiver. Et par la même occasion, me créer des souvenirs, et me motiver moi aussi.

Pour celles que ça intéresse, j'ai opté pour l'option PowerPress sur mon blog afin d'héberger mes podcats ici (les plateformes type Soundcloud sont souvent payantes). Normalement le lien devrait se faire dans iTunes (j'espère que cette fois ça marchera) et je posterai à chaque fois le podcast également sur Youtube (même que je vais te faire une playlist).

Pour ce premier épisode, j'ai décidé de parler des peurs et de ces limites que l'on se fixe. J'espère que cela te plaira. Tout retour est bon à prendre.

Bonne écoute !

 

♥  Tu peux aussi écouter ce podcast sur YouTube en cliquant ici ♥