dimanche 29 avril 2018

Vu sur le web : des vidéos inspirantes

Non tu ne rêves pas, c'est bien le 2ème article sur le blog cette semaine. LA FOULE EN DÉLIRE ! J'ai beaucoup apprécié la première édition du "Vu sur le web", donc j'avais très envie de t'en faire une deuxième. En plus, il semblerait que tu ai apprécié toi aussi cette nouvelle catégorie. Je continuerai donc de partager ici les articles ou vidéos qui m'inspirent (ou même podcast, ou compte Instagram, soyons fous !).

Cette semaine j'ai encore envie de m'attarder sur le format vidéo, car c'est le médium que je consomme le plus. Cela reste assez rare que je lise encore des blogs. A l'occasion, dans un autre épisode de "Vu sur le web", je te ferai une sélection des rares blogs que j'aime consulter.

Voici donc ma sélection de vidéos inspirantes (en français et en anglais).

24 choses que j'ai comprises en 24 ans - Vivre avec moins


Ce n'est pas du tout le genre de vidéo /tag que je regarde normalement, et que j'aime regarder, mais j'adore la chaîne "Vivre avec moins". D'abord son accent est absolument délicieux (je regarde de plus en plus de vidéo en français canadien), et ce qu'elle y dit est plein de bon sens. Elle résume 24 choses qu'elle a appris en 24 ans, et cela tourne autour du minimalisme. C'est un bon résumé du minimalisme en général et une jolie façon de dire aussi : "Arrêtez de faire attention à ce que les autres pensent". Pour 24 ans, cette jeune fille a la tête bien sur ses épaules ! (Et d'ailleurs, je ne sais même pas comment s'appelle l'auteur de cette chaîne / blog absolument formidable).

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How to Find Your Passion With a 9-5 Job - ModernHealthMonk


Encore une chaîne que j'adore. Je fouine beaucoup dans ses anciennes vidéos. J'ai l'impression qu'Alex aborde le développement personnel qu'une autre manière. Peut-être parce que c'est un homme et que j'ai l'habitude de regarder des chaînes féminines ? Du coup sa perception me semble différente ? J'ai regardé cette vidéo 3, 4 fois je crois. Là en t'écrivant, je me dis que je devrais la regarder encore une fois, pour bien m'imprégner de ce qu'il dit. Tout est dans le titre finalement "Comment trouver votre passion quand vous avez un travail en 9-17". Le mieux c'est que tu écoutes ses conseils qui me parlent beaucoup.

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MOINS DE DÉCHETS ET PLUS D'ÉCONOMIES - Coline


Cette vidéo de Coline (du blog Et pourquoi pas Coline) n'est pas toute récente. Mais comme tu le sais (voir mon article au sujet de mon opération zéro déchet), en ce moment j'essaye de faire attention à la (ma?) planète. J'ai terminé le livre de Bea Johnson qui traite du sujet, et je me mange toutes les vidéos (et Pinterest), tous les contenus possibles et imaginables à ce sujet. J'ai beaucoup aimé cette série de vidéo "GO GREEN" de Coline. Celle-ci m'a particulièrement marquée car elle y poste un petit bout de vidéo d'un autre speaker, qui parle de notre consommation d'eau potable. Très interpellant.

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LA BIENVEILLANCE PEUT CHANGER LE MONDE - Maud Bettina-Marie


La bienveillance. Non mais la BASE ! J'adore les vidéos de Maud, elle est fraîche, drôle, et toujours juste dans ces propos. Elle peut parler d'absolument tout et rien, tout en restant moderne. J'aime les petits côtés développement personnel qu'elle apporte parfois, et surtout j'aime cette façon mignonne (et bienveillante) de se moquer gentiment des clichés de notre société. J'ai adoré cette vidéo sur la bienveillance, qui nous rappelle comme on peut être dure envers soi-même, et aussi envers les autres. Un avis que je partage entièrement.

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Pour mon prochain "vu sur le web" j'essaierai de te partager les rares blogs que je lis encore. Et puis surtout, n'hésite pas à partager toi aussi, ces contenus que tu as dévorés cette semaine (intemporelle ou non).

lundi 23 avril 2018

Don't let anyone eat your sandwich

Cette phrase ne cesse de tourner dans ma tête depuis que je l'ai entendue. "Don't let anyone eat your sandwich". Et je pense même qu'elle agit comme un doudou dès que j'y pense. C'est lors des UBA Trends Day (des conférences marketing dédiées aux entreprises) que je l'ai entendue, sortie tout droit du discours du premier orateur Joseph Jaffe. Comme je ne cesse de me la répéter depuis quelques semaines, je me devais de partager avec toi comment cette phrase, un peu hors du commun, agit comme un pansement dès que je me la répète. Retour sur une histoire un peu cocasse.

UBA Trends Day. 15 mars 2018. 9h30. Joseph Jaffe prend la parole et raconte :
"(...) Un jour, je suis allée donner une conférence en entreprise et j'ai été surpris par une petite note qui pendait sur le frigo des collaborateurs. Celle-ci disait : "Hier, j'ai apporté mon sandwich fait-maison au boulot. Quelle ne fut pas ma surprise de voir qu'à midi, quelqu'un l'avait mangé ! Non mais dans quel monde vit-on ? Ce sandwich, c'est ma femme qui me l'a préparé, si ça se trouve, elle ne s'était même pas lavé les mains avant de le faire. C'était un sandwich emballé dans un aluminium, qui ne venait pas du supermarché. Qui mange ce genre de sandwich à part celui qui l'a préparé ? Non mais qu'est ce qui ne tourne pas rond chez vous ? J'invite tous mes collègues à cracher chaque matin dans leur sandwich, pour que ce voleur de sandwich soit pris à son propre jeu !" J'ai trouvé cette note plutôt amusante, mais ce qu'elle m'a inspirée, c'est qu'il ne faut jamais vous comporter comme une victime, et ne jamais laissez personne manger votre sandwich. (...) "

Joseph conclut son speech par cette fameuse phrase : "DON'T BE A VICTIM. DON'T LET ANYONE EAT YOUR SANDWICH !". Cette phrase que je ne cesse de me répéter dès que je sens mes épaules se baisser, et ma tête se courber.

Bien que cette histoire m'ait fait beaucoup sourire, et outre le fait qu'elle m'ait rappelé un épisode de Friends où Ross tombe en burn out après que quelqu'un ait mangé son sandwich, je l'ai trouvée pleine de sens. Sans doute parce qu'elle était accompagnée d'un contexte : un orateur motivant, un speech inspirant, des phrases toutes droites sorties d'un tableau "quotes" sur Pinterest,... Il n'empêche que depuis ce jour, plein de signes, d'articles, ou de vidéos arrivent à moi pour me rappeler de ne pas être une victime dans la vie. Du moins, ne pas se laisser le temps de l'être. Ne pas agir en tant que telle, ne pas tomber dans cette spirale. Chaque fois que je me la répète, je me souviens que j'ai le choix et surtout que je peux agir tout en gardant en tête une certaine bienveillance.

Finalement, quand on y réfléchit, c'est assez facile de se plaindre. Se plaindre à nous-même, ou chez les autres. On cherche un témoin qui pourra réparer nos petites injustices ou pourra nous dire qu'on a raison. Et c'est la le plus grand désir de l'être humain : avoir raison. Mais, est-ce qu'on se sent vraiment mieux après ? Est-ce que ce n'est pas simplement une fois de plus, notre satané ego qui veut prendre toute la place dans notre vie ? On se plaint même des autres qui se plaignent.

Je pense que pour sortir de ce rôle de victime, éviter de jouer les bourreaux tant avec nous-même, qu'avec les autres, il faut avant tout s'armer de bienveillance. La bienveillance parait être une évidence, et pourtant, ce n'est pas forcément ce qui nous vient à l'esprit comme premier instinct, tant on cherche à se protéger (de quoi d'ailleurs ?). On se parle souvent mal, on s'insulte (quand on se traite gentiment de nouille, oui, on s'insulte), on s'intolère (je suis sûre que ce verbe existe), on se fâche sur nous-même. Commencer par se parler correctement, nous mettre à l'honneur, nous permettra de garder la tête haute. Ensuite, quand nous aurons repris assez de notre pouvoir, on pourra envisager cette bienveillance envers les autres. Eviter de se retrouver dans ce schéma du "ce n'est pas ma faute, c'est la sienne" (même si parfois, on le sait, ce n'est vraiment pas notre faute). Il ne faut pas oublier quelque chose, c'est que chacun doit gérer ses propres poubelles. On a le droit de choisir si on est d'accord avec ce qu'on nous dit (ou avec une situation), ou si à l'inverse, on n'a pas envie de l'accepter (parce qu'elle ne répond pas à nos valeurs). Parfois, un reproche que l'on nous fait n'en dit pas long sur nous-même mais sur la personne qui nous le dit. Tout n'est pas toujours notre reflet, tout n'est pas toujours à prendre au pied de la lettre, tout n'est pas à prendre personnellement et c'est justement en faisant la part des choses, qui nous sortira de ce cercle de victime. Est-ce que dans telle ou telle situation nous sommes en train de sortir nos poubelles, ou celles de quelqu'un d'autres ?

A mon sens, cette phrase "don't be a victim, don't let anyone eat your sandwich" est pleine de puissance. Et comme je le disais dans un de mes derniers articles, nous devons reprendre notre pouvoir. Ce n'est pas facile, c'est vrai, mais être triste, malheureux, être une victime, ce n'est pas facile non plus.

Alors on redresse les épaules, on tient sa tête bien droite, on regarde devant soi, fièrement, et on ne laisse personne manger notre sandwich. On se rappelle qu'on a le droit d'être là, qu'on a le droit d'exister, d'avoir un avis, de l'exprimer. On a le droit de dire que telle situation ne nous convient pas, et la bonne nouvelle, c'est qu'on a aussi la possibilité de la changer. D'une façon ou d'une autre. A notre rythme car tout le monde sait que Rome ne s'est pas fait en un jour. Comme j'aime le dire, un pied devant l'autre.

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lundi 16 avril 2018

Opération zéro déchet, épisode 1

Comme tu le sais (parce que je radote comme une grand-mère), depuis désormais un an, je m'intéresse au minimalisme. Je te le disais dans un de mes articles, j'ai même pensé tout bazarder pour partir vivre dans une Tiny House. Et puis j'ai eu un déclic. Le déclic que je ne suis pas prête pour cette vie-là. Du moins, pas complètement. Et même si cette vie faite de simplicité et de frugalité me fait parfois encore rêver (qui ne rêve pas de partir faire le tour du monde en caravane ?), j'ai essayé de penser à ma vie autrement. C'est en regardant la série de reportage "Blue Planet II" de la BBC, que je me suis dit qu'il était possible de faire quelque chose, sans partir vivre dans la pampa. Je me suis alors demandé : "Que puis-je ajouter / changer / adapter dans mon quotidien pour lui apporter du minimalisme, de la simplicité, et un brin de conscience ?". J'ai alors commencé à m'intéresser au mouvement du zéro déchet. Voir Blue Planet, et ces morses sur la banquise, qui n'ont pas assez de glace pour survivre à cause de nous, hommes égoïstes, ça m'a fait du mal. Et même si je ne peux pas changer le monde, je peux changer mon monde, et contribuer à ma façon.

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Un soir, j'ai donc commandé le livre "biblique" de Bea Johnson, mangé toutes les vidéos possibles et inimaginables sur le sujet sur YouTube et sorti mon petit carnet pour élaborer un plan. L'opération zéro déchet.

J'ai conscience que je ne peux pas tout changer du jour au lendemain, et il y a certaines pratiques auquelles je n'adhère pas. Comme celle de jeter tout ce qu'on a qui est en plastique. Je pars du principe que si ce n'est pas cassé et qu'on peut encore l'utiliser, pourquoi le jeter pour racheter ? A mon sens cela encourage la (sur)consommation. Mais ! Il y a plein de petites choses que je peux faire. Voici mon plan d'attaque :

  • Privilégier le seconde main : depuis que j'ai acheté ma maison, je dois revoir mes finances et il n'est pas possible pour le moment d'investir des marques de mode éthiques. Je suis aussi enceinte et je trouve que continuer à faire circuler ce qu'il y a sur le marché plutôt que de produire du neuf est une excellente alternative (et je peux te dire qu'on trouve PLEIN de choses).

  • Ramener mon propre mug chez ma petite madame café (qui fait des lattés extras). Je n'avais pas de mug à la bonne taille, j'en ai acheté un en bambou recyclable, lavable en machine. Ceci étant dit, depuis que je suis enceinte le café me dégoutte assez bien, je ne bois plus que du latté de temps en temps.

  • Eviter de racheter du plastique : je ne veux pas jeter tout ce que j'ai, mais je peux contribuer à ne pas en acheter plus.

  • Vider mon frigo / mes placards et ne pas racheter de produits emballés (gaufres, biscuits, légumes,...)

  • Privilégier les emballages papier/ carton et verres (yaourt dans du verre, légumes en bocal au lieu de conserve,...)

  • Faire moi-même mes "goûters" et essayer de faire moi-même le plus possible (biscuits, cookies, muffins, compote, plat du midi,...). Il y a d'ailleurs plein d'astuce de conservation (personnellement, je surgèle ma pâte à cookies).

  • Réutiliser mes anciennes rideaux en voile de coton et en faire des sacs à vracs pour y contenir mes légumes et fruits en vracs du magasin. Par conséquent, coudre mes petits sacs (j'ai fait des cours de couture et j'ai une machine, il est donc temps de m'y remettre)

  • Faire mon spray entretien maison plutôt que de l'Antikal qui est très nocif (spray maison à base de bicarbonate, de vinaigre et d'huile essentielle de lavande ou de citron)

  • Acheter un pin dermatologique pour laver mon visage (plutôt que du gel nettoyant visage contenu dans une bouteille en plastique) : j'ai trouvé un savon d'Alep chez Dille et Kamille

  • Tenter l'expérience du "je me lave au savon solide" (et donc arrêter le gel douche) : J'ai un gros traumatisme d'enfance avec le savon (héhé). A la maison on ne pouvait pas avoir de gel douche, donc faut que le savon et moi on redevienne potes. Je ne l'ai jamais trouvé particulièrement sexy.

  • Me renseigner sur le composte : qui, que, quoi, comment,...

  • Terminer tous mes produits ménagers, et les remplacer par des produits "fait maison" (en plus, mon plan de travail de la cuisine est en granit, ça ne peut lui faire que du bien)

  • Privilégier le vrac (fruits, légumes, thé, légumineuses, biscuits pourquoi pas,...)

  • Acheter des serviettes en tissu et en finir avec l'essuie-tout (ou sopalin pour les français) pendant le repas.

Voilà ce sont des petites choses pas très compliquées à faire et qui peuvent faire déjà beaucoup de différence. Actuellement, mon homme et moi ne compostons pas. Nous trions bien nos déchets (plastique, cartons, détritus) mais nous avons environ 1 sac de détritus de 60L par semaine. Je suis curieuse de voir si je vais pouvoir réduire ce sac.

Il y a encore plein de choses à faire (je suis en train de lire le livre de Bea Johnson) mais j'aimerais commencer par cette liste et y aller en douceur aussi. L'idée n'est pas de devenir une radicaliste-bobo-extremiste du déchet, et je ne m'imagine pas arriver à l'extreme du 1kg de déchets par an. Ceci étant dit, je suis curieuse de voir où je peux arriver.

J'aimerais te tenir au courant de mes progrès et te faire des petits bilans. Et si l'envie te dit de te joindre à moi, allons-y ! Ensemble, on est plus fort !

En route pour sauver la planète !

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PS : si tu as d'autres astuces à lister ici, ou des recettes maison de produits d'entretien, je suis plus que preneuse !

mercredi 11 avril 2018

Tout quitter et vivre dans une Tiny House

C'était il y a environ 4 ans que j'ai commencé à voir une coach. A l'époque, j'y allais pour mes soucis au boulot, parce que je me sentais perdue. Quand cette "thérapie" a commencé, c'était comme un jeu de domino. A chaque séance, un pan de ma vie tombait. Et je pense que j'ai eu besoin de détruire tout un tas de murs, pour en reconstruire de nouveaux. Je me souviens, un soir je lui ai dit : "Je veux tout quitter, tout arrêter. Partir vivre sur une île déserte, ne vivre que du minimum, et qu'on me foute la paix". Ce à quoi elle a répondu : "Mais qu'est ce qui t'en empêche ?". A l'époque ce n'était pas possible. J'étais propriétaire de mon appartement, en CDI, et follement amoureuse de mon homme (entre temps, je te rassure, je suis toujours follement amoureuse de lui). Partir était impensable, même si, ce désir me démangeait, au point parfois de me rendre malheureuse.

La solution à ce souci ? Une forme de méditation. Ma coach m'a alors suggéré de m'imaginer chaque jour sur une île déserte. Je rentrais du boulot et je criais à mon homme : "Je pars sur mon île". Chaque soir, je m'imaginais y vivre, y crier, y pleurer, y faire tout ce que j'avais envie de faire. C'était apaisant. C'était mon île. J'ai même créé une board sur Pinterest où je récoltais des images de mon île magique. Ce lieu où je pouvais me retrouver. C'était vraiment puissant. Petit à petit, j'ai commencé à aller mieux. Là où ma vie semblait être un vrai foutoir, j'ai commencé à tout reconstruire. Sur des bases plus solides. J'ai changé de boulot, je n'ai pas changé d'amoureux, mais nous avons déménagé, et nous avons même conçut ensemble la chose la plus magique qui soit : un enfant qui grandit dans mon ventre.

Et puis l'année passée, une épreuve un peu difficile est venu ébranler mes murs. Comme un mini séisme. Ce genre de truc que tu ne prévois pas, qu'on ne te dit pas, qu'on ne s'imagine pas. J'ai tenu mes murs, ils sont restés debout tant bien que mal. C'est à ce moment-là que j'ai commencé à m'intéresser au minimalisme. A faire le tri, désencombrer, vendre, donner, jeter. Cette envie de "tout bazarder" répondait à un besoin, à cette période difficile que je traversais (et que je ne pense pas aborder en profondeur ici). Depuis, dès que j'ai un coup de mou, je reviens au minimalisme. Il est la réponse à plusieurs de mes questions mais surtout il répond à mon besoin de simplicité. Moi qui me prends toujours la tête pour tout.

Plus j'ai avancé plus j'ai eu ce besoin de simplifier ma vie. De tout simplifier. De m'alléger. Ce qui s'est beaucoup ressenti ici sur le blog. Et j'ai poussé mes réflexions minimalistes au plus loin que je pouvais. Jusqu'à m'intéresser à la fameuse Tiny House.

Au début, j'étais juste admirative et vraiment curieuse du mode de vie de ces gens. Je trouvais ça chouette que certaines personnes repensent complètement le concept de "l'American dream". Partant dans un trip totalement opposé. Et puis je suis tombée sur un reportage (j'en ai tellement vu, je ne saurai te dire lequel) d'un gars qui avait quitter son full time job pour travailler à mi-temps comme barman dans un petit café de village. Il a vendu sa maison, pour vivre dans un petit appartement. Il passait ses journées à voir ses amis et à refaire le monde. Une idée s'est alors mise à germer dans mon esprit fertile : "Waw, ça doit vraiment être bien, de tout quitter et de vivre dans une Tiny House".

Quelques mois plus tard, j'achetais ma grande maison (toujours avec mon homme, toujours follement amoureuse de lui). Et puis je suis tombée enceinte. Et nous avons commencé à chercher des crèches. La réalité de la vie nous a vite rattrapés. La maison, l'emprunt, le bébé. Les courses, les factures. S'organiser, se lever tôt, ne pas dormir. Laisser son enfant, petit bébé, à une inconnue. Chaque jour. Chaque. Jour. Prendre le risque de ne pas le voir grandir, ne pas le voir faire ses premiers pas, courser après le temps, après l'argent. Pourquoi déjà je voulais une maison ? Ah oui ! Pour assurer une place confortable à ce futur petit moi. S'assurer qu'il (ou elle) ne manque jamais de rien. Lui offrir ce que parfois je n'ai pas eu. Oui mais pourquoi ? A quel prix ? On dit que le temps c'est de l'argent. Ne vaut-il mieux pas avoir plus de temps ? Pourquoi déjà je dois aller travailler ?

Est-ce que ce ne serait pas mieux de... Tout quitter et vivre dans une Tiny House ?

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Cette idée s'est faite de plus en plus forte. Elle me faisait même presque mal : il faut que je me débarrasse de toutes mes affaires. Que je coupe toutes mes dépenses. Que je vive comme une nonne boudhiste (mais amoureuse, pas folle la guêpe). Dans mon discours, je me suis même entendu dire plusieurs fois : "Mais notre société est horrible ! Pourquoi elle nous oblige à faire ça ? Se lever quand on est encore fatigué, aller dormir quand on resterait bien une heure de plus ? Mais pourquoi l'homme a inventé ce système cruel d'aller travailler ? On ne pouvait pas juste rester au temps des cavernes ? Juste vivre dans une grotte. Loin de tout ?" Jusqu'à ce lundi de Pâques un peu calme, où je me décide enfin de prendre le temps de regarder ma liste de "à regarder plus tard sur Youtube", dont ce reportage d'une heure sur la puissance de l'intention. Bien que le message de ce documentaire n'était pas du tout sur le minimalisme, une phrase, un discours, de quelques secondes a attiré mon attention. Un des coachs disait quelque chose comme : "Tout quitter pour partir vivre dans une grotte, se couper de tout et de tout le monde n'est pas la solution." Juste après cette phrase, il a comparé cet acte au suicide, aux problèmes d'alcool, de drogues.

Et BIM.

"Tout quitter et vivre dans une Tiny House, ce n'est pas une solution". C'est une fuite. C'est une solution de facilité. C'est couper un problème. Se couper du monde. Se couper de soi (il disait d'ailleurs quelque chose comme ça aussi). Je me suis mise à penser à tous ces couples qui partent faire le tour du monde avec leur sac à dos, en quête de sens. Et qui reviennent parfois un peu bredouilles. Inadaptés.

Je me suis rendu compte qu'en adoptant le discours de la Tiny House, je me positionnais en rôle de victime. Et dans le fond, quel est mon rôle à moi ? Qu'est ce que je fais moi pour faire changer les choses ? Pour faire cette fameuse différence ? Est-ce qu'en tout quittant pour vivre dans une Tiny House j'aurai un message fort à faire passer ? Non. Puisque l'idée est justement de disparaître... On remplace le rêve de l'American Dream par un autre rêve, plus simple. Mais au final, on continue de se comparer à la vie des autres, sans prendre le temps d'apprécier la vie qu'on a (...et que souvent, on a choisit). On remplace un problème par un autre. Mais tu sais, comme le vieil adage le dit, l'herbe n'est pas plus verte ailleurs. J'aime rajouter, que beaucoup de gens passent du temps à l'entretenir, à la colorer, la couper, la bichonner ou lui mettre un tas de produits chimiques pour la faire pousser. Cette herbe est une illusion...

Je pense que parfois, on doit juste s'asseoir face à soi. S'écouter. Se connecter. Se demander pourquoi on veut partir vivre sur une île déserte ou dans une Tiny House ? Pourquoi on veut cette vie-là en particulier ? Qu'est-ce qu'elle nous apporte de plus que celle que l'on a ? A quel besoin elle répond au juste ? Vivre dans une Tiny House répond à mon besoin de liberté. Mais en fait, je suis déjà libre. Le minimalisme répond à mon besoin de simplicité. Que puis-je alors amener dans mon quotidien pour assouvir mon besoin de liberté et de simplicité ? En fait, avoir le beurre et l'argent du beurre c'est possible.

Ce documentaire m'a fait comprendre qu'il fallait reprendre son pouvoir. Son propre pouvoir, mais le pouvoir de sa vie aussi. Comme le dit David Laroche : "Reprendre son pouvoir, c'est vrai, ce n'est pas facile. Mais être malheureux, ce n'est pas facile non plus. Alors que préfères-tu ?".

Tout quitter et vivre dans une Tiny House ? Plus aussi sûre...

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vendredi 6 avril 2018

Je teste le maquillage de la marque Korres


Comme je te le répète souvent, je refuse énormément de partenariats. Lorsque je décide d’accorder une chance à un test produit c’est que cela me fait plaisir, que cela correspond à mes valeurs et que cela ne va pas trop m’encombrer. Quand Newpharma m’a contactée pour tester une boite de produits de maquillage de la marque Korres produits de maquillage de la marque Korres
, les 3 critères étaient réunis, et j’ai donc accepté. Je teste donc depuis un mois environ, les produits de maquillage de la marque Korres, et je reviens aujourd’hui pour t’en parler.

Korres c’est une marque grecque, de produits de cosmétiques naturels (ou semi naturels). Leurs produits sont simples, sans chichi, et l’éthique de la marque me plait plutôt bien. J’en avais déjà entendu parlé comme étant une très bonne marque, c’était donc l’occasion idéale pour me faire ma propre idée.

Dans cette boite magique, il y avait :



  • Un lait pour le corps

  • Deux baumes à lèvres

  • Deux rouges à lèvres mattes

  • Un petit quad de fards à paupières.


A priori, je trouve les produits très jolis. Les packaging sont sobres, simples, ça me plait. Lorsque je vois les petits baumes, je suis d’abord déçue qu’un des deux soit colorés. Jusqu’ici, mes expériences de baumes à lèvres colorés ne sont jamais bonnes. Mais je décidé de laisser une chance à ce test...


Le lait pour le corps Fleur de Lavande


Je n’ai jamais vraiment utilisé de produit hydratant pour le corps. Mais ça, c’était avant. Depuis que je suis enceinte, je prends le temps de me masser la poitrine et le ventre pour bien nourrir ma peau (en vue de l'extension du gros bidou qui arrive). J'utilise l'huile de grossesse Weleda (que j'adore au passage). Mais je ne suis pas hyper fan de son odeur et parfois j'ai juste la flemme de la faire pénétrer. Ces soirs-là, j'utilise donc le lait Korres. Il est juste parfait. D'abord il est super frais, ensuite il pénètre très bien et enfin, son odeur de lavande et d'agrumes est à tombée. J'aime aussi sa composition et le fait qu'il soit fait de 92,3% de produits naturels. Ma peau est douce, elle sent bon et elle est bien hydratée. Belle réussite selon moi, et c'est mon produit favoris de ce colis.


  • Est-ce que je rachète ? Oui ! L'odeur et la texture sont vraiment juste trop agréables !

crème hydratante korres lavande

Les baumes à lèvres.


Il y en avait donc deux dans la boite : un neutre et un coloré (teinte Baies Sauvages). Pour être tout à fait honnête, je me suis concentrée sur le baume à lèvres coloré. Comme je le disais dans mon intro, j'étais très sceptique. Je trouve qu'en général les baumes à lèvres colorés assèchent les lèvres. J'en mets tous les matins quand je me maquille (avant de passer au fond de teint minéral), donc lui, je peux te dire que je l'ai bien bien testé. Et tout comme la crème, j'en suis vraiment ravie. Il s'applique bien, ne désèche pas du tout mes lèvres et est subtilement coloré. Petit bémol ? Sa couleur. Je n'aime pas trop les teintes "rouges / jaunes". Ce qui va le mieux à ma carnation c'est le rouge rosé. Par contre son odeur et son gout sont très agréables.


  • Est-ce que je rachète ? Oui mais dans une autre couleur (ou je me concentre sur le neutre).


test baumes lèvres korres


Les rouges à lèvres mattes ou Twist Lipstick.


J'étais très curieuse pour ce produit. Je n'en ai jamais parlé ici (mais beaucoup sur Instagram), mes rouges à lèvres chouchous de tous les temps sont les MACs. Je me suis débarrassée de tous les autres et je n'ai gardé que ceux-ci. Je trouve que leur tenue est imbattable, et ils me conviennent parfaitement. MAIS leurs compos est loin d'être jojo. Bref, j'avais une attente particulièrement haute pour ces rouges à lèvres Korres. Est-ce qu'ils allaient tenir ? Est-ce que la pigmentation est bonne ? Et bien oui ! Franchement, pour des produits naturels, je suis bluffée. Les couleurs sont très jolies (même si une fois de plus, le rouge Imposing Red ne convient pas à ma carnation). La tenue est très très bonne (bon pas aussi bonne qu'un MAC par contre, j'avoue). Je ne les trouve pas très très matte, mais ça fait franchement bien l'affaire. J'ai porté le rouge Imposing Red tout un dimanche après midi avec une seule retouche après avoir bu un verre (normal donc). Par contre, il y a un petit bémol, j'ai l'impression que la teinte Dusty Pink file dans les plis de mes lèvres et que donc, ça les marque. Dommage. Mis à part ça, l'embout crayon est très pratique et permet d'avoir un tracé précis (ce que les MACs ne permettent pas). Ce sont des rouges à lèvres très confortables également. Ils ne tiraillent pas et ça, c'est plutôt cool.


  • Est-ce que je rachète ? Honnêtement ? Non. D'abord parce que j'ai bien assez de rouges à lèvres (et jamais que 2 lèvres). Ensuite, bien que le test soit très concluant, rien à faire les MACs sont vraiment mes bébés chéris. Je ne sais pas, ils me vendent du rêve (je sais c'est mal). Par contre si tu cherches une alternative naturel : fonce !

test rouge lèvre matte korres

swatch twist lipstick korres

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Le quad fards à paupières "The blushed nudes"


Quand j'avais vu le descriptif de la boite que j'allais recevoir, je pensais qu'il y avait des blushs dans la boite. Surprise, surprise. C'étaient des fards à paupières (haha). Mais je me suis dit "bon, laissons leur une chance". Comme le reste des produits, autant te dire que j'ai été bluffée. Une fois de plus, venant de cosmétiques naturels, je ne m'attendais à rien niveau tenue et bien, ça fait longtemps que je n'avais pas gardé du fard sur ma paupière toute une journée comme ça. La tenue est INCROYABLE. Non mais vraiment. Par contre, je suis un poil déçue par la pigmentation et la texture. Sur papier les couleurs vendent du rêves, en réalité, ils sont tous assez semblables et un peu trop fade pour moi. Ça manque un peu de profondeur et de couleur. Le fard le plus foncé avait l'air d'être un bordeaux, en vérité c'est un noir et il est assez poudreux. Mis à part ça, gros gros plus pour la taille de la boite qui est fait un produit très pratique en voyage (surtout avec son petit miroir). Le boitier est aussi très solide. C'est vraiment un bel objet.


  • Est-ce que je rachète ? Je pense que oui. La tenue m'a vraiment bluffée et je suis vraiment fan du principe "maquillage naturel sans crasse dedans". A voir s'ils proposent d'autres couleurs plus soutenues. (Ceci étant dit, idem que pour les rouges à lèvres, j'ai déjà bien assez de maquillage comme ça !)

quad eyeshadow korres nude

swatch-quad-blushed-nudes

En conclusion


Je suis ravie de ce test. Ça me réconcilie avec le maquillage "naturel". J'ai toujours trouvé que les produits naturels sont moins sexy que les autres, ici Korres tire bien son épingle du jeu. Mon chouchou ? Le lait pour le corps. Je trouve son odeur tellement "wahou". Belle surprise pour la tenue des fards à paupières également. Petit déception pour les teintes des produits en général (mais c'est une question de goût et de couleurs). C'est donc une marque que je te recommande vivement si tu veux passer à quelque chose de plus naturel en terme de composition et plus éthique.

maquillage korres newpharma

Merci à Newpharma de m'avoir envoyé ces produits, et merci à Korres.

New pharma en quelques mots :

• Newpharma est la 1ère pharmacie belge en ligne, active depuis 2008
• C’est plus de 30.000 produits
• Mais aussi une livraison en 24h sur la Belgique
• Le site web est accessible via Newpharma.be, mais également pour les Français via Newpharma.fr