tag:blogger.com,1999:blog-57628764397342006582024-02-19T06:21:55.082+01:00Odile Sacoche | Blog belgeDes mots et des images
MelOdilehttp://www.blogger.com/profile/17618518355962992440noreply@blogger.comBlogger603125tag:blogger.com,1999:blog-5762876439734200658.post-55984853929593612632019-11-21T11:35:00.001+01:002019-11-21T14:41:39.912+01:00Je suis venue te dire...<div style="background-color: white; box-sizing: border-box; color: dimgrey; font-family: lora, serif; margin-bottom: 15px; margin-top: 15px;">
… que je m’en vais. Et « nos » larmes, n’y pourront rien y changer. Quelle entrée ! Je n’allais pas tourner autour du pot sur 1500 mots. Voilà, c’est fini (la chanson française me colle à la peau). Je le sentais venir ces derniers mois, et même ces dernières années, mais je n’arrivais pas à couper le cordon. Je n’arrivais pas à lâcher ce blog qui a été « toute ma vie » depuis si longtemps. Tartines et moi (pour celles qui s’en souvienne), Odile Sacoche, m’ont tellement apporté. Mais je ne pouvais plus reculer devant l’inévitable, devant ma motivation qui ne cessait de s’essouffler. Je devais prendre une décision, et cette fois, je suis sûre de moi. <span style="box-sizing: border-box; font-weight: 700;">Odile Sacoche, c’est fini.</span></div>
<div style="background-color: white; box-sizing: border-box; color: dimgrey; font-family: lora, serif; margin-bottom: 15px; margin-top: 15px;">
J’écoutais <a aria-label="un podcast avec Mark Manson (opens in a new tab)" href="https://open.spotify.com/episode/47uhwFOkxfrwXcmtxNPX7D" rel="noreferrer noopener" style="background-color: transparent; box-sizing: border-box; color: #ef7d81; text-decoration-line: none; transition: all 0.3s ease 0s;" target="_blank">un podcast avec Mark Manson</a> (mon nouveau gourou) et une fois de plus ça a fait tilt. Odile Sacoche a été un merveilleux projet, un merveilleux bateau avec lequel j’ai tant aimé naviguer, mais ces derniers temps, ce n’était plus ce que c’était, et vous l’avez tous vachement ressenti. Que ce soit via ma newsletter, ou ici, dans mes articles.</div>
<div style="background-color: white; box-sizing: border-box; color: dimgrey; font-family: lora, serif; margin-bottom: 15px; margin-top: 15px;">
Mark raconte dans ce podcast comment il avait dû gérer son succès. Après avoir écrit pendant plus de 10 ans, et essayé de faire « quelque chose de bien », le voilà, enfin, atteignant son but. Son premier livre s’est vendu à 7 millions d’exemplaires. (Ces 20 dernières années, seuls 8 livres ont atteint 10 millions d’exemplaires vendus… C’est pour te dire le succès de son livre). Et voilà le petit Mark, un beau matin, dans son lit qui se dit « <span style="box-sizing: border-box; font-weight: 700;">AND NOW WHAT</span> ? ». Il explique que beaucoup de personnes font des dépressions des suites d’un grand succès. Car au final, tu te réveilles le matin, et tu es toujours la même personne, tu as toujours les mêmes problèmes. Tu atteint ton but, tu pensais que tout changerait, et finalement… Pas.</div>
<div style="background-color: white; box-sizing: border-box; color: dimgrey; font-family: lora, serif; margin-bottom: 15px; margin-top: 15px;">
J’ai connu ce phénomène en changeant de carrière. Être styliste a été le plus grand rêve de ma vie. Et je suis très fière d’avoir été jusqu’au bout de ce rêve d’adolescente. Pendant 10 ans j’ai créé des fringues, comme dans mes rêves de petite fille. Et puis un matin, je me suis réveillée, déprimée. Je n’étais plus épanouie. Comme le petit Mark, j’ai pensé « AND NOW WHAT ? ». J’ai changé de carrière, tout repris à zéro. Mais malgré ça, j’étais toujours la même Melody, avec les mêmes problèmes…</div>
<div style="background-color: white; box-sizing: border-box; color: dimgrey; font-family: lora, serif; margin-bottom: 15px; margin-top: 15px;">
C’est pendant cette période que j’ai ouvert le blog en 2011, et que j’ai grandis avec lui. Cela a été un de mes plus gros challenge et de mes plus gros rêve depuis celui de devenir styliste. Je l’ai poussé le plus loin que je le pouvais, atteignant les 50.000 visiteurs uniques /mois, les quelques 7000 abonnés Instagram et près de 5000 followers sur Twitter. Tout ça a bien décliné depuis… Je n’ai pas été aussi loin que d’autres, mais objectivement, aujourd’hui, je peux le dire, ça a été mon petit succès. J’ai été à bon nombre d’event, eu des partenariats, croulé sous les cadeaux à ne plus savoir qu’en faire. Je t’ai parlé de tout ça ici en long et en large. J’ai voulu atteindre plus, plus, plus. Je n’avais pas compris que ma réussite avec ce projet c’était d’avoir pu vivre de ce que j’avais appris ici. Grâce au blog, je suis devenue Social Media Editor pour un des plus gros employeurs de Bruxelles. Tu parles d’une reconversion !</div>
<div style="background-color: white; box-sizing: border-box; color: dimgrey; font-family: lora, serif; margin-bottom: 15px; margin-top: 15px;">
Ce n’est qu’en écoutant le podcast de Mark Manson que j’ai compris. Mon petit blog avait été une belle réussite. Et puis, cela s’était essoufflé. Mes valeurs avaient changé. J’avais changé. Et aujourd’hui, tout cela ne me correspond plus. Aujourd’hui, il est tant de baisser le rideau. Mark parle d’espoir dans son podcast. Je parlerai plutôt de confiance. La confiance qu’un jour je réussirai autre chose, peu importe quoi. Peut-être que ce sera mon roman que je suis en train d’écrire, peut-être que ce sera vivre ma meilleure vie en tant que mère, ou peut-être que ce sera simplement de réussir enfin à profiter de l’instant présent en lisant un bon bouquin.</div>
<div style="background-color: white; box-sizing: border-box; color: dimgrey; font-family: lora, serif; margin-bottom: 15px; margin-top: 15px;">
Je ne cesse de te le dire, mais passer le cap des 35 ans a vraiment été un déclic. Pas parce que je me sens vieille (à ce niveau là je suis très bien dans ma peau), mais parce que je peux désormais parler en décennie. Il y a 10 ans, je venais d’acheter mon premier appart, je rencontrais l’homme de ma vie, j’étais styliste. En 10 ans, j’ai changé 4 fois de boulot et déménagé 2 fois. Je me suis réorienté. J’ai ouvert un blog <a aria-label="qui a été cité dans des magazines. (opens in a new tab)" href="http://odilesacoche.ultra-book.com/revue_de_presse-p241849" rel="noreferrer noopener" style="background-color: transparent; box-sizing: border-box; color: #ef7d81; text-decoration-line: none; transition: all 0.3s ease 0s;" target="_blank">qui a été cité dans plusieurs magazines.</a> J’ai été deux fois freelance, j’ai pu m’acheter un iMac (un de mes petits rêves fous). Et surtout, surtout, <span style="box-sizing: border-box; font-weight: 700;">je suis devenue maman</span>. J’ai le sentiment qu’il est temps, en voyant toutes ces belles réussites, d’arrêter de chercher la validation et la reconnaissance.</div>
<div style="background-color: white; box-sizing: border-box; color: dimgrey; font-family: lora, serif; margin-bottom: 15px; margin-top: 15px;">
Je suis curieuse de voir ce que me réserve la prochaine décennie. Je suis incapable de répondre à la question « Où seras-tu dans 10 ans ? » mais j’ai déjà quelques certitudes. Je sais que les haies de mon jardin auront poussé et que je pourrai me cacher derrière. Je sais que ma fille sera en école primaire. Je sais que mon chien, Jules, ne sera plus parmi nous… (à moins d’être le bouledogue le plus vieux de l’histoire du bouledogue). Peut-être que j’aurai publié mon livre et qu’il sera un best seller, ou peut-être pas. Peut-être que ce sera un flop, et c’est très bien aussi. Peut-être que je me serai découvert de nouvelles passions comme la poterie ou le crochet. Ou peut-être que je passerai toujours mon temps devant Netflix à découvrir de nouvelles histoires.</div>
<div style="background-color: white; box-sizing: border-box; color: dimgrey; font-family: lora, serif; margin-bottom: 15px; margin-top: 15px;">
Mais il y a une chose dont je suis certaine. C’est qu’Odile Sacoche ne sera plus avec moi. Tu le sais mieux que moi : j’ai essayé plusieurs fois de redémarrer la machine. Mais je sens aujourd’hui qu’il est temps de poser un drap dessus, la mettre au garage, et partir à la retraite.</div>
<div style="background-color: white; box-sizing: border-box; color: dimgrey; font-family: lora, serif; margin-bottom: 15px; margin-top: 15px;">
<span style="box-sizing: border-box; text-decoration-line: underline;">En pratique</span>, le blog sera encore disponible jusqu’au mois de décembre 2019 pour sûr. Je n’ai pas encore décidé si j’allais renouveler le nom de domaine pour laisser les articles en ligne, on verra ça en temps voulu. Je ne suis plus vraiment active sur Instagram en ce moment, mais je garde mon compte pour l’instant (j’ai déjà archivé plus de 1300 publications dessus), tout comme mon compte Twitter (où je ne suis plus vraiment active non plus). Il est fort possible que je change mon pseudo sur ces deux réseaux, et que tu m’y retrouves simplement en tant que Melody Miroir, je ne sais pas encore à vrai dire. Tout cela importe peu…</div>
<div style="background-color: white; box-sizing: border-box; color: dimgrey; font-family: lora, serif; margin-bottom: 15px; margin-top: 15px;">
Enfin, un dernier mot : MERCI. Merci pour vos commentaires et vos mails. Merci pour vos mots, vos encouragements. Merci d’avoir fait partie de cette aventure. Odile Sacoche n’est plus. Elle restera un merveilleux souvenir, et une très grande fierté. Quant à moi, derrière l’écran, je suis prête à commencer un nouveau chapitre.</div>
<div style="background-color: white; box-sizing: border-box; color: dimgrey; font-family: lora, serif; margin-bottom: 15px; margin-top: 15px;">
Alors… Au revoir, merci et peut-être à bientôt…</div>
<div style="background-color: white; box-sizing: border-box; color: dimgrey; font-family: lora, serif; margin-bottom: 15px; margin-top: 15px; text-align: center;">
<span style="box-sizing: border-box; font-weight: 700;">Pirouette et rideau </span></div>
<div style="height: 0px;">
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MelOdilehttp://www.blogger.com/profile/17618518355962992440noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-5762876439734200658.post-75187585476968298852019-08-22T11:00:00.000+02:002019-12-10T14:44:08.443+01:00Mon rêve d’immortalitéJ’ai découvert le développement personnel en 2008. Je m’en rappelle comme si c’était hier. Deux semaines avant mon 24 eme anniversaire, je venais de me faire larguer. Mon cœur s’était une fois de plus brisé en mille morceaux et je tentais de le ramasser péniblement à même le sol. Envolées toutes les belles promesses et projets de vie. Les jours qui ont suivi, j’ai perdu l’appétit. On me félicitait de perdre du poids et on me demandait comment j'avais fait. Personne ne voyait mon malaise. Pour tous, je n’avais « que » 24 ans, des hommes je pouvais encore en rencontrer des tas. Et puis une collègue s’est détachée du lot. Elle me parla alors du livre « <a href="http://www.odilesacoche.be/2015/06/selection-lecture-5-livres-pour-changer.html/" rel="noopener noreferrer" target="_blank">le Secret</a> », best seller outre atlantique. 2 mois plus tard je le prenais dans ma valise pour partir en vacances. De but en blanc, je te le dis, ce livre a changé ma vie. Un nouveau monde s’ouvrait à moi, celui du développement personnel.<br />
<br />
Pendant les 8 années qui ont suivi j’ai dévoré tous les livres de « self help » qui me passaient sous la main. Je revenais de la bibliothèque avec des piles de livres de psychologies à lire. 8 années : un nombre incalculable d'affirmations positives, de tableaux de visualisation, de listes et de carnets gribouillés. Le développement personnel m’a aidée à grandir, à comprendre, à apaiser. Mais comme pour tout, il a ses limites et il y avait un petit vide qu’il ne comblait pas. Cette envie de vouloir être exceptionnelle sans jamais y arriver. Je cherchais un tas de réponses, sans les trouver.<br />
<br />
Cette limite je l’ai vraiment comprise il y a 3 ans. Je n’en ai encore jamais parlé ici. Sans doute que c’était trop difficile à avouer. Et puis dans le fond je n’ai jamais voulu ressortir victime de mes épreuves. Tu vois, l’être humain essaye de concevoir la vie pour pouvoir tenir son enfant dans ses bras un jour, le chérir, le cajoler. Mais parfois, il y a comme je dis maintenant « des ratés ». Un seul pour ma part, un de trop sans doute. Celui qui m’a fait vendre toutes mes affaires, arrêter tous les partenariats, plonger dans le minimalisme. Puisqu'il n’y avait plus que cela de vrai à mes yeux : l’essentiel. Tout balayer, tout vider, tout jeter. Apaiser la douleur. Avancer. Nue d’un être que je n’avais pas pu connaître...<br />
<br />
Jusqu’en septembre 2018. Le merveilleux miracle de la vie. Ma fille. Être maman. L’expérience la plus belle, la plus complète et la plus enrichissante de ma vie. Celle qui m’en apprend chaque jour bien plus sur moi que n’importe quel livre de développement personnel.<br />
<br />
Et parallèlement à ça, ces dernières années, l'émergence du développement personnel sur les réseaux sociaux. Plus de coachs autoproclamés, plus de positions de méditation (même pour ceux qui ne la pratique pas), plus de photos léchées, biaisées, à l’opposé même de bon nombre de principe que je lisais. Plus, plus, plus de marketing et beaucoup moins d'authenticité.<br />
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Été 2019, j’ai 35 ans. Nous y voici. Je réalise. J’ai 35 ans, je suis maman, ma fille va avoir un an. Au retour de mes vacances je tombe sur <a href="https://www.youtube.com/watch?v=PRqdCHFlBlU">une vidéo de Mind Parachutes</a> qui parle du <a href="https://amzn.to/2TRG0kC" rel="noopener noreferrer" target="_blank">livre de Mark Manson</a>. Je dévore le livre en 3 jours. Tournant les pages comme aspirée par toutes ses vérités. <strong>L’art subtil de s’en foutre</strong>. Si on m'avait dit... me voilà remettre en cause absolument tout ce que j’ai pu lire jusqu’à présent. Absolument tout. Je n’avais plus eu de livre révélation depuis « le Secret ». Et ce livre de Mark Manson est l’antonyme même du Secret. Je comprends alors que tout ce que j’avais toujours construit et fait dans ma vie était motivé par un seul rêve. Un rêve qu’un milliard d’êtres humains partage. Celui d’être immortel.<br />
<br />
C’est en voulant être immortel qu’on construit des choses espérant qu'elles nous survivent par delà notre mort. Pourtant rien n'y fera, tôt ou tard, notre corps physique mourra. C’est inévitable et inconcevable à la fois.<br />
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Mon franc tombe. Ce n'était pas une histoire de reconnaissance, ou de réussite. Non. Je ne voulais juste pas être oubliée. Jamais. Et chaque choix, chaque décision, chaque projet, chaque rencontre a été motivé par cette seule et unique peur. La peur de l'oubli.<br />
<br />
Aujourd’hui, j’ai un trop plein de ces vanités vendues sur les réseaux sociaux. Un trop plein des vies trop parfaites, des démonstrations de positivisme qui ne tentent qu'à étouffer nos souffrances. J'ai compris que nos souffrances sont spécifiquement ce qui nous fait grandir. Il y a 10 ans, si cet homme ne m’avait pas larguée, si je n’étais pas tombée dans un puit sans fond, jamais je n’aurais avancé. Jamais je ne me serai battue. Jamais. La souffrance m’a aidée, même si je ne le vois que maintenant. <strong>Choisis tes batailles</strong>, que Mark dit dans son livre.<br />
<br />
Je ne suis pas fataliste, triste ou déçue en écrivant ces lignes. Je me sens juste éclairée. Comme touchée par la grâce. Maintenant, tout me semble possible, puisque rien n’était vrai avant. Si je choisi mes batailles, je n’ai pas peur de souffrir pour elles. Mon rêve d'immortalité est désormais tout autre. Et que fait-on quand on n’attend plus de reconnaissance, de réussite, quand on arrête de se convaincre que tout va bien même quand ça va mal ? Quand on comprend que s’en foutre ce n’est pas répondre à la fatalité, mais au contraire, c'est se répondre à soi même qu’il n’y a rien à prouver à personne ? On se laisse vivre tout simplement. Chaque situation, chaque choix, chaque discussion apparaît sous un autre angle. Finalement, on s’en fout, et c’est très bien comme ça. La voilà, la félicité.<br />
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Je terminerai avec ce paragraphe du livre de Mark Manson, qui m’a tirée un bon gros paquet de larmes : « <em>Tu es génial. Déjà. Que toi-même ou les autres en ayez conscience ou pas. Et pas parce que tu as lancé une appli pour iPhone, que tu es sorti diplômé un an à l’avance ou que tu as acheté un bateau à la con. Tu l’es parce qu’en pleine confusion, tu continues de privilégier ce qui compte à tes yeux. (...) Comme nous tous, tu es amené à disparaître. Pourquoi ? Parce que tu auras eu la chance de naître, recevant toi aussi le cadeau de la vie.</em> »<br />
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Et j'ajouterais, qu’il n’y a vraiment plus que ça qui compte maintenant. La Vie.<br />
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<!-- /wp:html -->MelOdilehttp://www.blogger.com/profile/17618518355962992440noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-5762876439734200658.post-71365773102200829482019-08-04T12:19:00.000+02:002019-12-10T14:44:25.879+01:00J’ai 35 ansCette année, nous sommes partis deux semaines en vacances en Vendée avec la petite. Nos premières vacances en famille (coeur coeur). Une connexion 4G digne de ”Outsiplou-les-Bains-de-Pieds”, pas de WiFi, et une bonne résolution : DÉCONNECTER (j’ai d’ailleurs (encore) supprimé Instagram et Twitter de mon téléphone).<br />
<br />
Je ne connaissais pas la Vendée. Par contre, j’ai bien connu la Charente Maritime où j’y ai passé toute mon adolescence. La Vendée y ressemble beaucoup, avec ses routes sinueuses et ses larges forêts de pins. L’odeur des arbres, les lézards qui filent devant toi, les petits oiseaux qui n’ont pas peur de venir gratter une miette de pain sur ta terrasse. Tout ça, m’a fait remonter un tas de souvenirs et plein de nostalgie de cette adolescence heureuse (mais parfois malheureuse aussi, comme tous les ados). J’ai ressassé tous les souvenirs, les bruits, les odeurs, les amis (et les amours) rencontrés. Chaque jour je m’y replongeais comme dans un bon vieux roman empreinte parfois de tristesse de ces moments révolus.<br />
<br />
Et puis, un matin, le constat : je ne suis plus cette ado. J’en suis très loin. Je suis même plutôt une adulte. Une vraie de vraie : j’ai 35 ans, je suis maman, ma fille va avoir un an. Je n’ai jamais complexé sur mon âge, mais là, je me suis comme ”réveillée”. Mince ! J’ai 35 ans ! Fini de jouer les adolescentes. Une petite voix dans ma tête m’a répétée : ”<em>Ça y est ? Tu percutes ? Tu vas arrêter de chercher sans cesse la reconnaissance ? Arrêter de sombrer dans tes complexes ? Et mon corps ceci, et mon poids cela, et mes abonnés gna gna gna... Tu n’as plus 15 ans !</em>”.<br />
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C’est vrai... Je n’ai plus 15 ans.<br />
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Puis cette envie aussi. Celle de créer. Et toutes celles que je refoule sans cesse à la porte de ma raison (ou de ma bêtise) : peindre, couper, coller, dessiner, écrire, cuisiner... FAIRE ! Alors qu’est ce que j’attends ? Malgré toutes les bonnes résolutions faites à maintes reprises ?<br />
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Ce dont je me suis rendue compte, c’est que je passais bien trop de temps sur les écrans. Loupant les meilleurs moments de la vie. Trop de temps à me préoccuper de ma ”communauté”, des réseaux sociaux, de ma notoriété, de ce que je représente. Et je le sais. Bon sang je le sais. D’ailleurs, combien de fois je ne te l’ai pas déjà rabâché ? Mais cette fois je sens que c’est différent. C’est vraiment différent.<br />
<br />
Je suis rentrée bronzée, reposée, requinquée, sans aucune idée, mais avec cette forte intuition : tout couper (non, pas ”supprimer”). J’ai en tête l’exemple de JK Rowling, qui s’impose à moi comme un modèle. Elle n’avait pas internet. Pas d’Instagram, de Facebook, de toutes ces choses. Elle ne s’est jamais laissée déconcentrée par tout ça. Et bon nombre sont les grands écrivains qui ne s’en préoccupent pas non plus...<br />
<br />
Depuis le temps que je le sais... Et aujourd’hui j’ai 35 ans. Ma sœur, qui a 5 ans de plus que moi, vit complètement déconnectée de tout ça. Elle n’a ni Facebook, ni Instagram, et encore moins Twitter. L’autre jour, tellement déconnectée, elle nous a demandé : ”<em>Mais c’est quoi en fait ”Balance ton quoi?” d'Angèle ?</em>”. Même si d’instinct nous avons ris de son innocence (à 40 ans), par la suite j’ai ressenti beaucoup d’admiration. Elle était vierge de tout un tas de trucs. Elle mène une existence heureuse, créative, entourée de son mari et de ses enfants. Loin de tout ce qui se passe dans le monde 2.0.<br />
<br />
Je te l’ai déjà tellement dit. J’aspire à ça. Alors fini Instagram, fini Twitter. Revenir à l’essentiel : écrire (sur le blog et la newsletter, puis peut-être sur <a href="https://www.facebook.com/melodymiroir" rel="noopener noreferrer" target="_blank">Facebook</a> que j’ai si bien filtré). <strong>M’éloigner des sirènes trop tentantes de l’apparence. De la vie parfaite. Du faux. Du paraître.</strong><br />
<br />
Oui. C’est ça. Je ne suis pas une influenceuse et je ne veux pas l’être. Je suis une maman. Je suis une artiste (j’ose le dire). Je suis une auteure, une écrivain. Je raconte des histoires. Et je ne veux plus que me concentrer là dessus : rechercher la joie dans la créativité. <strong>Rechercher la joie tout court !</strong><br />
<br />
J’ai 35 ans et ma fille va déjà avoir un an. Il est temps de tourner des pages. Et vraiment commencer ce nouveau chapitre.<br />
<ul><br />
<li><strong>A lire aussi</strong> : <a href="https://seths.blog/2018/10/social-media-is-a-symptom-not-a-tactic/" rel="noopener noreferrer" target="_blank">un très bon article en anglais de Seth Godin</a>, sur le phénomène de la célébrité sur le web.</li>
</ul>
MelOdilehttp://www.blogger.com/profile/17618518355962992440noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-5762876439734200658.post-60606223277737760652019-05-23T14:30:00.000+02:002019-12-10T14:46:20.743+01:00Je t'aime, moi non plusJe l'ai encore fait. J'ai laissé mon égo prendre le dessus. A relire tout le contenu que j'ai écrit sur mon blog ces dernières années, il est évident que la source du problème est là. Je laisse mon égo prendre le dessus. Tout le temps.<br />
<!-- wp:paragraph --><br />
Mon égo, je l'ai appelé Martha Stewart. Et j'en avais déjà fait un (très bon) article à l'époque. Mon égo, c'est lui qui veut briller en société, qui veut faire du chiffre. Qui veut des explications. Il pense qu'il y a une manière de réussir sa vie, et une manière de la rater.<br />
<br />
<!-- wp:paragraph --><br />
Oh mais je te rassure, mon égo ne me veut pas que du mal. Il veut me protéger aussi. Il tente par tous les moyens de me faire rester dans ma petite zone de confort. De cette manière on ne tombe pas, on n'est pas déçu, on ne se fait pas mal. L'égo c'est la peur, c'est cette petite voix qui te dit que c'est mieux de ne pas essayer, car il faudra faire des efforts, avoir du courage. Et l'égo, il n'est pas très courageux.<br />
<br />
<!-- wp:paragraph --><br />
Avec le blog, avec Instagram, c'est souvent mon égo que je laisse parler. On a des discussions très organisationnelles lui et moi : "<em>Alors si tu postes cette photo, et que tu utilises tel hashtag, c'est certain ça fera un carton. Pour le blog, si tu écrits tel article, on te lira. Bon si j'étais toi, je ne dirais pas qui tu es, et je n'essaierai pas autre chose. Déjà que tu m'as fait accepter l'idée de ton livre… Avoue c'était quand même gros… Alors </em><a href="https://www.instagram.com/OdileSacoche/"><em>ta nouvelle lubie de collage photo</em></a><em>, faudrait pas trop poussé Martha hein.</em>"<br />
<!-- wp:paragraph --><br />
Et il prend le dessus.<br />
<!-- wp:paragraph --><br />
Je suis sûre que tu vois exactement où je veux en venir. Que toi aussi tu as cette petite discussion interne constante avec ton égo. Qu'il t'empêche de réaliser des grands choses parce que lui et toi, vous n'êtes pas tout à fait d'accord avec la définition de "grandes choses". Ton égo il pense que ta vie devrait être comme un reportage de TF1 : se lever tous les matins à 5h et tout plaqué pour aller vivre sur une plage du Brésil. Alors que toi, dans le fond, tout ce que tu veux c'est réussir cette tarte aux pommes qui te rappelle aux bons souvenirs de ton enfance.<br />
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<!-- wp:paragraph --><br />
Mon égo à moi, il me dit toujours que je dois accomplir des grandes choses sur le web. Que je dois monétiser mon blog, faire du chiffre, devenir une influenceuse, avoir plein d'abonnés. Alors que moi je ne me sens pas à l'aise avec tout ça. Pas à l'aise avec mon image, avec le fait de montrer ma vie en mode TV réalité. Je trouve ça trop facile et pas honnête d'abuser des techniques de digital marketing. Moi j'ai envie d'être une artiste, et pour être une artiste, il faut faire parler son coeur, ses émotions. Se demander : "<strong>Qu'est ce que je ressens là maintenant et comment le retranscrire ?</strong>"<br />
<br />
<!-- wp:paragraph --><br />
Ce n'est pas évident de sortir de ce schéma, de faire taire cette petite voix. Pas évident d'arrêter de se comparer. Pourtant, c'est scientifique, ton cerveau se dirigera toujours vers le moindre effort, pour t'économiser de l'énergie pour les choses vitales de la vie. Ayant perdu son instinct primitif de combattre contre des vrais prédateurs (un lion, un mammouth, ou un homme des cavernes enragé), il considère les petits efforts de la vie comme des vrais dangers.<br />
<br />
<!-- wp:paragraph --><br />
Pourtant tout va bien. Je te l'assure, tout va bien. On peut ouvrir un blog sans devenir une star du web. On peut avoir un compte Instagram sans jouer le jeu de l'algorithme. On peut réellement choisir ce qui nous fait vibrer, sans se complexer de la vie du voisin à qui semble tout réussir.<br />
<br />
<!-- wp:paragraph --><br />
Du coup, j'ai repris mon clavier et j'ai demandé à mon égo de la fermer cordialement.<br />
<br />
<!-- wp:paragraph --><br />
Pas mal, non ?<br />
<!-- /wp:paragraph --><br />
<br />
<!-- wp:paragraph {"align":"center"} --><br />
<div style="text-align: center;">
♥</div>
<br />
<!-- wp:paragraph {"align":"center"} --><br />
<div style="text-align: center;">
Pour aller plus loin :</div>
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<!-- wp:paragraph {"align":"center"} --><br />
<div style="text-align: center;">
<a aria-label="Un article qui m'a fait beaucoup réfléchir sur mon rôle de "blogueuse". (opens in a new tab)" href="https://www.leblogdelamechante.fr/blog-mode/je-perds-des-followers-instagram/" rel="noreferrer noopener" target="_blank">Un article qui m'a fait beaucoup réfléchir sur mon rôle de "blogueuse".</a></div>
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<!-- /wp:paragraph -->MelOdilehttp://www.blogger.com/profile/17618518355962992440noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-5762876439734200658.post-67320552965407203872019-05-12T13:00:00.000+02:002019-12-10T14:46:45.460+01:00M. alias Odile Sacoche<!-- wp:paragraph --><br />
J'ai regardé quelques minutes la barre verticale clignoter au début de cet article. Je ne savais pas vraiment si je devais l'écrire. C'est drôle, je ne me sens plus légitime d'écrire sur mon propre blog. Comme si, ce n'était plus vraiment moi. Comme si, ce n'était plus vraiment juste. Il s'en est passé des choses depuis mon dernier article en mars 2019. Et encore plus ces 8 derniers mois.<br />
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Tout d'abord je suis devenue maman. Et cela a chamboulé toutes mes priorités et mon quotidien aussi. Ma façon de m'organiser. De dormir. Tout. Je pensais que je t'en parlerai plus ici, et puis finalement pas. Venir ici, je ne le fais plus de manière instinctive.<br />
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<!-- wp:paragraph --><br />
J'avais repris la newsletter pendant tout un moment. Chaque semaine je vous envoyais des petites nouvelles. Et je dois t'avouer que j'adore ce format. Et puis pareil, j'ai décidé de mettre la newsletter en pause, elle aussi. Parce que cela ne me semblait plus juste. Parce que ce qui m'occupe en ce moment, c'est cette dualité entre M. et Odile Sacoche.<br />
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<!-- wp:paragraph --><br />
M. c'est moi, derrière mon écran. M. c'est Melody. Bon sang. C'est dit, c'est écrit.<strong> Je m'appelle Melody.</strong> Et je sens que je suis arrivée à un moment où j'ai envie d'être entièrement moi. Ne plus me cacher. Je veux dire, plus du tout.<br />
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Il y a un an, j'ai commencé à écrire un livre. Et là où je pensais ne plus tenir, il s'avère que c'est le projet qui me motive le plus depuis longtemps. Une amie m'a poussée à suivre un programme de coaching d'auteur, et je me suis prise au jeu. Mais surtout, c'est en allant faire un tour au rayon "Jeunesse" de la Fnac que je me suis rendue que c'est là que je voulais être. Tout ça, je l'ai partagé ces derniers mois dans la newsletter.<br />
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Voilà. Ca aussi c'est dit. Depuis un an, je suis en train d'écrire un roman jeunesse. Et il occupe (presque) tout mon esprit. Quand je me suis posée la question de la publication (car oui, je veux aller au bout des choses), j'ai su que c'était avec mon vrai nom que je voulais le publier. Parce que cela ne faisait aucun sens de le publier en tant qu'Odile Sacoche. Et d'ailleurs, qui est cette Odile finalement ?<br />
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<!-- wp:paragraph --><br />
Alors petit à petit, j'ai décidé de me réapproprier mon espace web. Moi, Melody. De mon vrai nom, <strong>Melody Miroir</strong>, auteure du blog Odile Sacoche. Il est encore trop tôt pour dire que je vais complètement tourner la page de ce blog. Trop tôt pour ouvrir un nouveau site à mon nom. Après tout, j'écris ici depuis plus de 8 ans. Ce blog m'a apportée tellement de chose.<br />
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<!-- wp:paragraph --><br />
Mais j'avais besoin que vous sachiez enfin qui je suis. Que vous puissiez suivre l'évolution de mes écrits aussi. En tant que Melody, et non pas en tant qu'Odile. Que mon nom apparaisse quelque part. Pour vrai.<br />
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<!-- wp:paragraph --><br />
... et puis, je voulais que ma fille soit fière de moi. Je voulais aussi que mes parents soient fiers de moi. Honorer le prénom et le nom qu'ils m'avaient un jour donné. Et dire à mon père : "Papa, je suis fière de porter ton nom".<br />
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<strong>Bonjour, je m'appelle Melody Miroir. Je suis une graine d'écrivain, et enfin, enfin, j'ai décidé de me révéler.</strong><br />
<!-- /wp:paragraph -->MelOdilehttp://www.blogger.com/profile/17618518355962992440noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-5762876439734200658.post-68211289741759926642019-03-21T16:00:00.000+01:002019-12-10T14:47:17.864+01:00Sweet 2016L’autre jour je me suis mise à relire certains articles du blog que j’avais écrits en 2016. Plus j’avançais dans la lecture de mes articles, plus le sourire revenait sur mon visage. Non pas que je l’avais particulièrement perdu ces derniers temps mais plutôt que je ressentais tout ça avec un sourire plein de tendresse pour cette Odile de 2016.<br />
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Le premier truc que je me suis dit a été : "<em>M’enfin, je faisais quand même des bons trucs en 2016 !</em>". Je me souviens à quel point je manquais d’assurance à ce moment-là (et j’en manque toujours d’ailleurs). J’ai réécouté mes podcasts avec beaucoup de plaisir, en me disant que je me débrouillais quand même pas si mal. Puis je relisais mes articles en me disant qu’ils étaient quand même plein de bonnes attentions, de bienveillance, de motivation.<br />
<!-- /wp:paragraph --><br />
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<!-- wp:paragraph --><br />
Je me suis dit aussi : « <em>Bon sang mais qu’est ce qui a merdé ? À quel moment ai-je à ce point perdu confiance en ce que je faisais, en moi, en mes talents ? Pourquoi ai-je à ce point perdu toute motivation en mon blog, et foi en Odile Sacoche ? </em>». Aujourd’hui, 3 ans plus tard, avec du recul, et peut-être une vue attendrissante de maman, je me dis : « <em>Mais c’était bien !</em> ». C'est marrant, en reprenant l'écriture de mon livre, après 6 mois de pause, j'ai ressenti la même chose. "<em>Arrête donc de te torturer, ce que tu fais, c'est pas si mal !</em>".<br />
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Ensuite, la deuxième chose qui m’a sautée aux yeux, c’est que je me suis rendue compte que je n’avais jamais eu peur de me lancer et d’essayer de nouvelles choses. Dans mon article « la fille aux mille projets » je te dresse le portrait d’une fille qui ne semble jamais satisfaite. Ce que j’ai vu, avec ces 3 ans de recul, c’est plutôt une fille qui ose, qui essaye. Ok, je n’arrive pas toujours là où je voulais initialement aller. Ok, je ne vais pas toujours au bout des choses. Ok, je n’ai pas toujours les résultats que je veux et souvent, je me plante. Mais j’essaye, et chose la plus importante, j’essaye toute seule. J’ai monté mon podcast toute seule, je me suis essayée à la photo, à la vidéo, j’ai pris un statut de free-lance, j’ai changé de carrière. J’ai fait ! De manière totalement imparfaite, mais je l’ai fait !<br />
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On en revient finalement toujours à cette phrase que je chéris tant « <strong>done is better than perfect</strong> » (le faire est mieux que le parfaire, ou encore, le mieux est l’ennemi du bien). En me relisant, je me suis re-motivée à continuer mes projets sur lesquels je suis occupée en ce moment (j’écris un roman, et j’en parle beaucoup dans ma newsletter : ces 2 projets qui me tiennent à coeur). Je me suis vue comme une lectrice qui découvre un blog et à qui cela fait du bien de lire ces quelques articles. En fait, je me suis... autocoachée !<br />
<!-- wp:paragraph --><br />
Où est ce que je veux en venir ? Et en quoi cela pourrait t’être utile ? C’est que, depuis toujours, le blog (ou écrire dans un journal) m’a donné la possibilité de revenir en arrière et voir le chemin parcouru. Et je peux t’assurer que du chemin on en fait tous. Je ne suis pas une exception. Où étais-tu il y a 3 ans ? Tu as très certainement évolué depuis. Tu as essayé de choses qui ont réussies, ou non. Tu as rencontré des personnes qui t’on fait avancer ou non. Etc. Quand on repense à ces 3 dernières années, on ne peut que se demander ce qu’il en sera des 3 prochaines, non ?<br />
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J’aimerais pouvoir revenir sur cet article de blog que je suis en train d’écrire maintenant et ce, dès que j’ai un coup de mou. Dire à la future moi : « <em>C’est bien ce que tu fais ! C’est bien aussi ce que tu faisais, et ce que tu feras !</em> ». Penses tu pouvoir faire pareil ? Je ne peux que t’y encourager !<br />
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<!-- /wp:image -->MelOdilehttp://www.blogger.com/profile/17618518355962992440noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-5762876439734200658.post-18996432996037104142019-03-01T15:07:00.000+01:002019-12-10T14:56:24.697+01:00Odile minimaliste et zéro déchet ?<!-- wp:paragraph --><br />
Une gentille lectrice m'a laissé un commentaire sous un de mes articles "<a aria-label="Vers moins de déchet (opens in a new tab)" href="http://www.odilesacoche.be/2018/04/operation-zero-dechet-episode-1.html/" rel="noreferrer noopener" target="_blank">Vers moins de déchet</a>" pour me demander justement où j'en étais dans ma démarche. Penses-tu, depuis un an, beaucoup de choses ont changé. Oui mais quoi ? Je vous fais un petit topo des dernières nouvelles.<br />
<!-- wp:heading {"level":3} --><br />
<h3>
Odile maman</h3>
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<!-- wp:paragraph --><br />
La première chose qui a changé, et pas des moindre, c'est que je suis <a aria-label="devenue maman (opens in a new tab)" href="http://www.odilesacoche.be/2018/08/devenir-maman-lavenir-du-blog.html/" rel="noreferrer noopener" target="_blank">devenue maman</a>. Et soyons clair, cela change tout. Tant au niveau de la gestion de mes courses, que de la gestion de mes déchets. Je suis encore en train de trouver mes marques au niveau de mon organisation et ce n'est du coup, pas toujours facile d'appliquer la philosophie "zéro déchet" dans ma vie.<br />
<!-- wp:list --><br />
<ul>
<li>Je n'ai pas opté pour les couches lavables (vous avez été nombreuses à me le demander sur Instagram) tout d'abord parce que je n'y ai tout simplement pas pensé, ensuite parce que je n'avais pas envie de m'embêter avec les lessives (déjà qu'en tant que maman j'ai plus de lessives qu'avant). A savoir que les taches de popo ne sont vraiment pas facile à nettoyer : j'en fais les frais sur les petits bodies</li>
<li>J'utilise du savon de Marseille solide comme détachant (cf. ci-dessus)</li>
<li>J'ai opté pour les lingettes lavables, que j'ai conçue moi-même de manière très facile, et que j'utilise au quotidien (pour la petite et la grosse commission). C'est déjà, je pense, un beau geste pour l'environnement.</li>
<li>80% des tenues de ma fille sont des tenues de seconde main : la mode étant mon petit cheval de bataille zéro déchet. J'ai tout de même craqué une ou deux fois pour des vêtements neufs (je suis un être humain avant tout)</li>
<li>Je prépare moi-même ses purées et compotes dans la majorité des cas (j'achète certaines toutes prêtes, bio, de la marque Hipp ou Good Goût, pour des cas exceptionnels, tels que visite chez les amis)</li>
</ul>
<!-- wp:heading {"level":3} --><br />
<h3>
Odile minimaliste</h3>
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<!-- wp:paragraph --><br />
Ce n'est pas la première fois que je l'aborde, le courant "minimaliste" a vraiment changé ma vie et ma façon de voir les choses. Moi qui étais plutôt matérialiste, je ne le suis plus du tout. Seuls quelques rares objets ont une valeur sentimentale. Il y a 2 ans de cela, j'ai fait un énorme tri de mes affaires, pour essayer de ne garder que ce que j'utilise vraiment, et surtout, j'ai complètement repensé ma façon d'acheter.<br />
<!-- wp:list --><br />
<ul>
<li>Dans ma cuisine, je me suis débarrassée de tous mes doubles (a-t-on réellement besoin de 4 cuillères en bois ?) : j'en ai fait don aux Petits Riens</li>
<li>Je n'ai plus acheté de sac à main depuis 3 ans.</li>
<li>J'essaye d'acheter mes vêtements en seconde main, mais c'est plus compliqué que pour ma fille. Par contre ma manière d'acheter des vêtements est devenue beaucoup plus raisonnée et j'essaye de ne plus aller dans les magasins de fast fashion. Certains sont complètement bannis (Primark et Zara par exemple). Je n'achète des nouveaux vêtements qu'en cas de besoin (durant ma grossesse par exemple, et après, mon corps a bien changé).</li>
<li>De manière générale, j'évite les doubles.</li>
<li>Je n'ai plus jamais racheté de maquillage, sauf ceux que je terminais (comme le fond de teint ou le concealer) et je me suis débarassée de 80% de mon maquillage (vernis, palette, etc.)</li>
<li>Je n'accepte presque plus de partenariats, justement pour éviter cette profusion de produits / plastiques / carton / emballage</li>
</ul>
<!-- wp:heading {"level":3} --><br />
<h3>
Les petits gestes du quotidien</h3>
<!-- wp:paragraph --><br />
J'en avais parlé <a aria-label="dans mon dernier article (opens in a new tab)" href="http://www.odilesacoche.be/2018/07/reduction-dechet-episode-2.html/" rel="noreferrer noopener" target="_blank">dans mon dernier article</a>, il y a pas mal de petites choses que j'ai réussi à maintenir comme changement, d'autres sur lesquels je n'arrive vraiment pas à m'y faire. Je n'achète presque plus de plat tout prêt par exemple, mais j'achète encore des biscuits et goûters emballés. Il y a encore énormément d'emballage dans ma cuisine (yaourt, chips, crasses, viandes, etc.) et de ce côté je ne suis pas DU TOUT zéro déchet. Voici par contre les choses que j'ai adopté de manière quotidienne :<br />
<!-- wp:list --><br />
<ul>
<li>J'utilise des cotons démaquillant lavables (que ma maman m'a fait), et plus jamais de coton-coton (sauf pour le dissolvant) </li>
<li>Nous utilisons des serviettes de table en tissu</li>
<li>Au travail, j'opte pour un mug réutilisable en bamboo et une gourde à eau <em>#labase</em></li>
<li>Je cuisine presque tous les jours et n'achète qu'exceptionnellement des plats tout prêts. Je fais même parfois du meal prep.</li>
<li>De temps en temps, je me fais des muffins que je surgèle, justement pour tenter de remplacer mon addiction aux sucreries emballées. Encore un gros effort à faire à ce niveau-là.</li>
<li>Je me lave au savon solide, fini le gel douche (sauf pour Monsieur Sacoche) : énorme économie de bouteille !</li>
</ul>
<h3>
Les points à améliorer</h3>
Comme tu peux le lire, je suis loin du mode de vie zéro-déchet que l'on peut voir. Nous avons encore toujours un sac de 60L de déchets par semaine (surtout à cause des couches et des emballages de viande etc). J'essaye d'y aller petit à petit, le premier pas étant pour moi de prendre conscience de ma consommation. La prochaine étape pour moi sera de remplacer totalement les essuie-tout (Sopalin) par quelque chose de lavable. Je suis en train d'étudier la question.<br />
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<!-- /wp:paragraph --><br />
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<!-- wp:paragraph --><br />
<strong>Enfin, je profite de cet article pour dire que j'écrirai de plus en plus ponctuellement sur le blog (c'est à dire moins) et que je posterai également moins en feed Instagram. Je suis en train de travailler sur un projet de grand envergure, dont je parle dans ma newsletter. Et en parlant de newsletter, je me rends compte que c'est le format dans lequel je me sens le plus à l'aise en ce moment. J'opte donc pour un énorme virage dans ma façon de "consommer le web" (une autre forme de minimalisme) . Quality over quantity.</strong><br />
<!-- /wp:paragraph --><br />
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<!-- wp:paragraph --><br />
<em>Et toi ? Quels sont les petits gestes du quotidien que tu as changé ? Comment abordes-tu le minimalisme et ta gestion des déchets ?</em><br />
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<!-- /wp:image -->MelOdilehttp://www.blogger.com/profile/17618518355962992440noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-5762876439734200658.post-90634949209437762022019-02-21T16:00:00.000+01:002019-12-10T14:57:01.133+01:00Suis ton coeur<!-- wp:paragraph --><br />
J’avais prévu de t’écrire un article sur l’acné. Parce que j’avais vu dans les statistiques du blog que la majorité des lecteurs trouvaient mon blog précisément grâce à ces articles. Grossière erreur de ma part. D’abord de <a href="http://www.odilesacoche.be/2016/05/fini-les-strategies-pour-augmenter-le-trafic-de-son-blog.html/">regarder les statistiques du blog</a>, ensuite, d’écrire parce que « ça fait vendre ». Ou, comment se couper de sa créativité en 3 minutes. Heureusement, une amie m’a rappelé à l’ordre avec cette petite phrase toute simple<strong> « suis ton cœur ».</strong><br />
<br />
<!-- wp:paragraph --><br />
Je partageais d'ailleurs ce quote sur Instagram l’autre jour et depuis, je ne cesse d’approfondir cela. Souvent, on fait quelque chose parce qu’on pense qu’on devrait le faire. Parce qu’on a vu que lorsque notre voisin le faisait ça lui faisait du bien. C’est un peu le principe du marketing : « Achètes cette télévision, tu seras plus heureux ». Le développement personnel est devenu une forme de marketing aussi : « Lis ce livre et tu seras plus heureux, lève-toi à 5h30 du matin et ta vie changera ». <strong>Mais dans le fond, il n’y a pas de méthode pour « être heureux ». Il suffit juste simplement d’écouter son cœur. </strong>De l’écouter vraiment.<br />
<!-- wp:heading {"level":3} --><br />
<h3>
Poser ses intentions</h3>
<!-- wp:paragraph --><br />
Ce mois-ci, j’ai fait quelque chose que je n’avais jamais fait, j’ai posé mes intentions lors de la nouvelle lune. En suivant le petit guide <a aria-label="« Mon cahier Lune » d’Aurore Widmer (opens in a new tab)" href="https://amzn.to/2SO3vhl" rel="noreferrer noopener" target="_blank">« Mon cahier Lune » d’Aurore Widmer</a>, j’ai ainsi noté les intentions que j’avais pour ce nouveau mois et les 6 prochains mois. Ce qui occupe mon esprit en ce moment, c’est Odile Sacoche. L’envie de retrouver cet entrain que j’avais en 2011 lorsque j'ai ouvert le blog. Aussi, j’ai demandé à la lune de m’aider à trouver un format qui me corresponde. J’étais persuadée que c’était la vidéo, parce qu’en tant que Content Creator, chaque jour, je reçois des mails de tendance web me disant que la vidéo est LE support à travailler en ce moment. Et pour cause, lorsque <a aria-label="le prochain milliard d’utilisateur arrivera sur le marché (opens in a new tab)" href="https://www.wsj.com/articles/the-end-of-typing-the-internets-next-billion-users-will-use-video-and-voice-1502116070" rel="noreferrer noopener" target="_blank">le prochain milliard d’utilisateurs arrivera sur le marché</a> (l’Inde), nous serons encore plus bombardés de vidéos.<br />
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<!-- wp:paragraph --><br />
Mais la vidéo, soyons honnête, j’ai déjà tenté (comme <a aria-label="la photo en son temps (opens in a new tab)" href="http://www.odilesacoche.be/2015/12/secours-suis-nulle-photo.html/" rel="noreferrer noopener" target="_blank">la photo en son temps</a>) et je n’arrive pas à me mettre dedans. Je ne me sens pas à l’aise de parler devant la caméra, et je ne me sens pas le talent (ni le temps) de monter des vidéos artistiques. Même si j’en ai les compétences.<br />
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<!-- wp:paragraph --><br />
J’ai donc posé mes intentions, et comme un bon petit soldat, j’ai attendu. Et puis, sans que je m’en rende compte j’ai recommencé à écrire. Dans mon journal pour commencer, sur Google Note ensuite. Et puis, une envie irrépressible, <strong>t’écrire des mails via la newsletter</strong>. Comme une idée ne jaillit jamais par hasard, j’ai décidé de la suivre. Et alors que je tapotais sur mon clavier, tout ceci m’est apparu comme une évidence. Et pourtant, je te l’ai déjà dit un milliard de fois. Mon format, c’est l’écriture. Cela m’a fait repenser à <a aria-label="Anouk de Talented Girl (opens in a new tab)" href="https://talentedgirls.fr/" rel="noreferrer noopener" target="_blank">Anouk de Talented Girl</a> qui n’écrit plus que sur sa newsletter et qui suit sa propre voix / voie.<br />
<br />
<!-- wp:paragraph --><br />
J’ai beau tout retourner dans tous les sens, encore et toujours, j’en reviens toujours à ce point si facile : l’écriture. J’écris partout, j’ai un milliard de cahiers, un journal intime, j’adore faire du journaling, j’ai un tas de notes sur Evernote, et un début de livre sur Google Note. Ecrire. C’est là que je me sens à l’aise. Là pour moi que c’est facile, fluide, agréable. Là que je peux me perdre, mettre mes idées au clair, peu importe le support. Là, où je me sens moi.<br />
<br />
<!-- wp:paragraph --><br />
On en revient donc au début de mon histoire : suis ton cœur. Parfois la réponse est juste devant ton nez. Suivre son cœur, te permettra d’être aligné(e). Ne fais pas les choses pour les autres, pour les vues, pour les partenariats, ou pour d'autres raisons extérieures. Fais-le pour toi, à l’intérieur, au plus profond, pour nourrir ton âme.<br />
<br />
<!-- wp:paragraph --><br />
<strong><em>Alors, dis-moi ? Qu’est-ce qui te fait vraiment vibrer ? Si tu ne devais QUE suivre ton cœur, que ferais-tu ? Quelle est la première idée qui te vient en te posant ces questions ? C'est très certainement LA réponse !</em></strong><br />
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<!-- wp:paragraph {"align":"center"} --><br />
<div style="text-align: center;">
♥</div>
<br />
<!-- wp:paragraph {"align":"center"} --><br />
<div style="text-align: center;">
Pour poser tes intentions, je te recommande le livre "Mon cahier Lune" de Aurore Widmer</div>
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<!-- wp:paragraph {"align":"center"} --><br />
<div style="text-align: center;">
♥</div>
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<!-- /wp:paragraph --><br />
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<!-- wp:image {"id":3600,"align":"center","linkDestination":"custom"} --><br />
<div class="wp-block-image">
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<figure class="aligncenter"><br /></figure></div>
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<!-- /wp:image --><br />
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<!-- wp:paragraph --><br />
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<!-- /wp:paragraph -->MelOdilehttp://www.blogger.com/profile/17618518355962992440noreply@blogger.com6tag:blogger.com,1999:blog-5762876439734200658.post-25050989167119020262019-02-13T18:30:00.000+01:002019-12-10T14:57:47.022+01:00Ma sélection de newsletters inspirantes<!-- wp:paragraph --><br />
<strong>J'adore faire des petits sondages pour savoir ce que tu aimerais lire sur le blog. J'aime bloguer pour moi, mais j'aime aussi bloguer pour toi (sinon, je me contenterais d'un journal intime). Sur Instagram, on m'a justement demandé de faire un article sur les newsletters inspirantes auxquelles je suis abonnée. Et c'est vrai, que c'est devenu mon petit bonheur. Je suis même assidue à certaines newsletters que j'attends avec impatience dans ma boite mail. C'est mon petit rendez-vous à moi. Comme elles sont bien ciblées (et que je fais souvent un GRAND tri dans celles-ci), je les déguste comme un bon petit gâteau. Dans cet article, je te présente donc mes newsletters inspirantes préférées.</strong><br />
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<!-- wp:heading {"level":3} --><br />
<h3>
<a aria-label="Change ma vie (opens in a new tab)" href="https://changemavie.com/" rel="noreferrer noopener" target="_blank">Change ma vie</a></h3>
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<!-- wp:paragraph --><br />
J'ai découvert cette newsletter en écoutant le podcast de Clothilde. Aujourd'hui je n'écoute plus les podcasts, mais c'est vraiment LA newsletter que j'attends avec impatience dans ma boite mail. Chacun de ses mots résonne en moi quand je la lis. Clothilde a une plume simple, belle, touchante, juste. Elle fait de belles métaphores que l'on comprend tous. Je me souviens d'une de ses newsletters où elle comparait la vie à un jeu Mario Bros, avec le méchant en fin de level (qui représente nos difficultés). Elle n'écrit pas beaucoup de newsletter, la plupart sont pour annoncer la publication d'un nouveau podcast, mais quand elle en écrit une, mon Dieu. En écrivant ceci, je me dis que je devrais me faire un petit dossier pour garder ses lettres bien au chaud quand j'ai un coup de mou.<br />
<br />
<!-- wp:heading {"level":3} --><br />
<h3>
<a aria-label="Matt D'Avela (opens in a new tab)" href="http://mattdavella.com/" rel="noreferrer noopener" target="_blank">Matt D'Avela</a></h3>
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<!-- wp:paragraph --><br />
Cette newsletter-là est en anglais. J'adore les vidéos de Matt (un minimaliste, un vrai, mais qui aborde aussi le développement personnel comme personne). Je le trouve très inspirant. Comme Clothilde, il n'écrit pas beaucoup de newsletter, mais il y a toujours quelque chose de juste chez lui. J'aime assez bien ses valeurs. J'ai commencé à le suivre quand il avait moins de 10k de followers sur Youtube, il a dépassé les 900k entre temps, et pour autant, il est toujours juste dans ses propos, simple et pas prétentieux. Matt est aussi le réalisateur du film Minimalisme que tu retrouves sur Netflix (et que j'ai dû regarder au moins 4 fois). Ok. Matt c'est un peu ma référence. Je suis extra fan de son travail.<br />
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<h3>
Explore !</h3>
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<!-- wp:paragraph --><br />
Explore, c'est la newsletter de Marie (<a aria-label="du blog, tribulations de Marie (opens in a new tab)" href="https://tribulationsdemarie.com/" rel="noreferrer noopener" target="_blank">du blog, tribulations de Marie</a>). C'est une newsletter créative et super inspirante. Marie je l'admire beaucoup. Elle avait une vie d'employée et elle a tout quitté pour vivre de sa passion : l'aquarelle. Chaque semaine (le lundi), elle nous donne des astuces pour vivre de sa créativité, se créer des challenges, nous aider en cas de panne d'inspiration,... Et ce qui est bien ce que cela n'est pas lié à l'aquarelle. On peut tester sa créativité dans plein de domaine. Cette newsletter-là, je lui ai créé un petit dossier spécial, dans lequel je viens picorer quand j'ai besoin d'idées, quand je bloque devant une page blanche. Marie propose souvent des exercices : sa newsletter est mieux qu'un bouquin et elle est super utile.<br />
<br />
<!-- wp:heading {"level":3} --><br />
<h3>
<a aria-label="Trucs de blogueuse (opens in a new tab)" href="https://www.trucsdeblogueuse.com/" rel="noreferrer noopener" target="_blank">Trucs de blogueuse</a></h3>
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On ne présente plus Mia (du blog, Trucs de blogueuse) qui est une super star en matière de SEO et astuces de blogo. Jeune maman, elle avait mis ses activités entre parenthèse mais a repris de plus belle en ce début d'année. J'adore sa newsletter car à chaque fois que je la lis, je souris. Mia à un ton bien à elle. Je la trouve drôle. Sa newsletter c'est avant tout une newsletter instructive, qui m'aide à y voir clair dans mon blog (et me tenir au courant de tout ce qui se passe sur la blogo, d'un point de vue théorique). Et puis recevoir sa newsletter, c'est me rappeler comme bloguer c'est fun. Ça me donne des idées, et l'envie de faire bien à nouveau.<br />
<br />
<!-- wp:heading {"level":3} --><br />
<h3>
<a aria-label="Toütep (opens in a new tab)" href="https://www.toutep.com/" rel="noreferrer noopener" target="_blank">Toütep</a></h3>
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Je suis un peu tombée par hasard sur cette newsletter de Toütep. A vrai dire, je le suis sur Facebook, et j'aime ses petites publications motivantes et inspirantes. Du coup je me suis abonnée à sa newsletter. Quand j'ai commencé à écrire mon livre (oui, j'adore glisser subtilement des infos dans mes articles, d'ailleurs je te l'avais brièvement dit dans mon article "La fille aux milles projets"), j'ai eu une belle panne sèche (et j'en ai encore d'ailleurs). Je ne savais plus comment m'y prendre. Et comme par hasard (mais on sait maintenant que le hasard n'existe pas), je reçois la première newsletter de Toütep qui nous invitait à lui expliquer notre blocage. Ce que j'ai fait. Et il m'a répondu. "<em>Commence par 10 minutes</em>" m'-a-t-il dit. Et une heure plus tard j'écrivais toujours. Ses newsletters sont longues à lire, mais elles valent le coup et sont vraiment motivantes. Je recommande donc !<br />
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<strong><em>Et toi ? Est-ce que tu lis aussi des newsletters inspirantes ? Quelles sont celles que tu adores lire ?</em></strong> Sache que tu peux également t'abonner à ma newsletter (je te mets le lien ci-dessous), j'y écris parfois des petits mails secrets.<br />
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<!-- /wp:image -->MelOdilehttp://www.blogger.com/profile/17618518355962992440noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-5762876439734200658.post-79346586382601691262019-02-05T11:00:00.000+01:002019-12-10T14:04:51.555+01:00Allaitement : mon retour d'expérience<!-- wp:paragraph --><br/><p>Certaines d’entre vous m’ont demandé sur Instagram de revenir sur mon expérience avec l’allaitement. Du coup, j’avais lancé un petit sondage et un petit questionnaire pour savoir si vous préfériez que je parle de mon expérience en story ou bien, sur le blog, et le blog a remporté les suffrages. Je vais donc essayer de répondre aux questions que l’on m’a posées, et partager mon expérience du mieux que je peux. Attention, cet article sera très long.</p><br/><!-- /wp:paragraph --><br/><br/><p>Avant de commencer, <strong>un petit disclaimer me semble indispensable</strong>. Tout d’abord je ne suis ni « team allaitement » ni « team biberon ». Je sais que c’est un sujet qui fait débat, dans un sens comme dans l’autre. Avant d’accoucher, je ne m’étais jamais renseignée sur le sujet. Dans ma tête, j’allais allaiter « si j’y arrive ». Il s’avère que cela a très bien fonctionné pour moi et ce choix s’est imposé à moi pour 3 raisons (qui ne vous sembleront peut-être pas « <em>obvious </em>») :<!-- /wp:paragraph --></p><br/><ol><br/> <li>J’avais lu qu’en allaitant on perdait plus facilement ses kilos de grossesse</li><br/> <li>J’avais lu que le lait maternel est meilleur pour le bébé</li><br/> <li>Cela coûte moins cher.</li><br/></ol><br/><!-- wp:paragraph --><br/><p><strong>Ces raisons me sont donc très personnelles</strong>, et c’est là où je voulais en venir, peu importe ce que tu choisis (ou ne choisis pas, car parfois on n’a pas le choix), cela ne regarde que toi. Dans cet article, je souhaite juste partager mon expérience en toute bienveillance, je ne possède pas le Savoir (avec un grand S) et je ne suis pas non plus spécialiste en lactation. Je t’invite donc à me corriger si je fais fausse route, et en toute bienveillance, bien sûr.</p><br/><!-- /wp:paragraph --><br/><!-- wp:heading {"level":3} --><br/><h3>Le démarrage de l’allaitement</h3><br/><!-- /wp:heading --><br/><!-- wp:paragraph --><br/><p>Comme je le mentionnais, je n’ai pas fort réfléchis à la question de l’allaitement. Quand on me posait la question, je répondais : « <em>Oui, j’aimerais allaiter, si cela fonctionne. Si pas, c’est pas bien grave </em>». Je ne me suis donc jamais renseignée sur la question, je n’avais jamais lu aucun article à ce sujet, aucun livre. Le jour de l’accouchement, j’ai sauté dans le grand bain sans réfléchir. Quand Miss Ouistitie est née, nous sommes restés 2h avec elle en salle d’accouchement. Pendant ces 2 heures, on a voulu la mettre au sein, mais elle ne semblait pas vouloir téter. Comme j’avais eu un accouchement très long (rentrée le mercredi à 20h, accouchement le lendemain à 15h), j’étais dans les vapes, et heureusement pour moi, je ne me suis pas du tout inquiétée. Ce n’est que quelques heures plus tard, de retour dans ma chambre, qu’elle a commencé à téter. J’ai d’ailleurs pris une vidéo de sa première tétée, où l’on voit qu’elle tète 3 fois, puis fait une pause, et re-tète 3 fois etc. </p><br/><!-- /wp:paragraph --><br/><!-- wp:heading {"level":3} --><br/><h3>La deuxième tétée</h3><br/><!-- /wp:heading --><br/><!-- wp:paragraph --><br/><p>La première tétée, n’a pas été douloureuse (c’était le sein droit), mais à nouveau, j’étais tellement dans les vapes et fatiguée, que je n’ai pas grand souvenir de cette première fois. Par contre, j’ai senti passer la deuxième tétée (sein gauche). Elle avait beaucoup plus de mal à le prendre, et cette tétée a duré 45 minutes. Ce qui m’a valu une crevasse. La sage-femme qui est passé le lendemain m’a alors dit que Miss Ouistitie avait besoin de téter pour se rassurer, et que donc je pouvais lui donner la tutute (après 24h).</p><br/><!-- /wp:paragraph --><br/><!-- wp:paragraph --><br/><p>En ce qui concerne ma crevasse, mon petit homme est parti me chercher en urgence <strong>la crème Lansinoh</strong> que j’ai beaucoup utilisée et qui m’a sauvée plus d’une fois (d’ailleurs c’est une crème à tout faire, on peut même l’utiliser pour les lèvres gercées).</p><br/><!-- /wp:paragraph --><br/><!-- wp:paragraph --><br/><p><strong>Nouveau disclaimer :</strong> La tutute fait GRAND débat au sein de la communauté des mamans allaitantes. Généralement elles sont archi contre, car cela peut perturber l’allaitement, il peut y avoir une confusion tétine / sein et donc faire foirer son allaitement. A nouveau, tout ça je n’en avais absolument pas conscience, puisque pas renseignée sur le sujet, donc j’ai donné la tutute et je n’ai jamais eu aucun souci avec mon allaitement ! Que du contraire. Cela m’a vachement aidé à apaiser Miss Ouistitie et par la suite, cela m’a aidé aussi lors du sevrage. De manière générale, et je ne vais pas rentrer plus que ça dans le débat, je suis POUR la tutute, et si c'était à refaire, je le referais.</p><br/><!-- /wp:paragraph --><br/><!-- wp:heading {"level":3} --><br/><h3>De retour à la maison, la montée de lait</h3><br/><!-- /wp:heading --><br/><!-- wp:paragraph --><br/><p>Unesage-femme est venue me voir le lendemain de mon retour à l’hôpital. J’avaistoujours quelques soucis avec mon sein gauche, et il s’est avéré par la suiteque c’était le sein qui produisait le plus de lait. J’ai donc été rapidement mechercher un tire-lait manuel pour me soulager lorsque je n’arrivais pas àdonner ce sein-là. J’ai commencé à stocker le « lait en trop » dansdes sacs de congélation Medela pour « plus tard ». </p><br/><!-- /wp:paragraph --><br/><!-- wp:paragraph --><br/><p>La montée de lait n’a pour ma part pas été douloureuse, du moins, je n’en ai pas souvenir. Par contre, quand Miss Ouistitie a commencé à espacer les tétées, mon sein gauche était souvent engorgé, et la nuit cela me faisait souffrir. Je me réveillais avec des seins comme des pastèques, et donc je tirais toujours un peu de lait pour me soulager. Mais à comparer, quand je suis tombée enceinte (je te parle des 3 premières semaines), mes seins étaient beaucoup plus douloureux que lorsque j’allaitais.</p><br/><!-- /wp:paragraph --><br/><!-- wp:paragraph --><br/><p>De manière générale, à ce niveau-là, j’ai été plutôt chanceuse car tout s’est très bien passé. Miss Ouistitie buvait très bien, une tétée durait en moyenne 10-15 minutes, je donnais un sein à la fois et ça lui suffisait. Je ne l'ai jamais laissée s'endormir au sein, et elle a toujours bien pris du poids. Au début elle buvait toutes les 2 heures, avec une grosse période sans boire en début de nuit (de 5h). Elle est passée au 3 heures quand elle a eu 5 kilos (environ). Mais… Il y a un gros « mais ».</p><br/><!-- /wp:paragraph --><br/><!-- wp:heading {"level":3} --><br/><h3>Les complications</h3><br/><!-- /wp:heading --><br/><!-- wp:paragraph --><br/><p>Un mois après avoir commencé l’allaitement, j’ai ressenti des brûlures dans le sein gauche dès que Miss Ouistitie tétait. Brûlure qui lançait dans tout le sein : je ressentais réellement comme un feu qui remontait dans ma poitrine. On a d’abord cru à une mastite mais la sensation de brûlure persistait. Une gerçure a commencé à se faire sur le téton (je précise bien gerçure et non crevasse). Il s’est avéré que c’était une <strong>candidose mammaire.</strong> Pourtant, Miss Ouistitie n’avait pas le muguet. A partir de ce moment-là, l’allaitement a commencé à devenir vraiment douloureux. J’ai TOUT essayé pour me sortir de cette candidose sans grand succès. Si tu veux un article à ce sujet, je peux le faire, mais je n’ai pas envie de m’attarder plus là-dessus dans cet article-ci. Certaines mamans ne supportent pas la douleur que provoque la candidose et arrêtent l’allaitement à cause de ça. Personnellement j’ai tenu bon jusqu’à « la date » que je m’étais fixée. Mais je sais que j’ai parfois donné la tétée les larmes aux yeux, les pieds cambrés, en serrant les dents. La candidose mammaire c’est une belle crasse (et je ne sais pas si j’en suis débarrassée : puisque je n’allaite plus, je n’en ressens plus les symptômes).</p><br/><!-- /wp:paragraph --><br/><!-- wp:paragraph --><br/><p>Une autre complication a été les engorgements récurrents du sein gauche. Celui-ci produisait énormément de lait. Et alors qu’au début Miss Ouistitie préférait le sein droit, elle a vite commencé à préférer le sein gauche qui « donnait plus ». J’ai donc dû trouver le rythme pour ne pas trop le solliciter (et ne pas faire en sorte qu’ils produisent encore plus) tout en le soulageant, avec le tire lait.</p><br/><!-- /wp:paragraph --><br/><!-- wp:heading {"level":3} --><br/><h3>Le tire-lait utile ou pas ?</h3><br/><!-- /wp:heading --><br/><!-- wp:paragraph --><br/><p>Ma grande question en début de l’allaitement était de savoir si j’avais besoin ou non d’un tire-lait. Finalement j’en ai rapidement acheté un petit manuel pour me soulager (<a href="https://www.medela.lu/allaitement/produits/tire-lait/harmony-pump-and-feed-set" target="_blank" rel="noreferrer noopener" aria-label="j'ai opté pour le Medela (opens in a new tab)">j'ai opté pour le Medela</a>). Je te le conseille si comme moi, c’est occasionnel et si tu ne dois pas tirer ton lait en grande quantité. Sinon, il faudra passer à un modèle plus conséquent. </p><br/><!-- /wp:paragraph --><br/><!-- wp:paragraph --><br/><p>J’ai été très contente d’avoir mon tire-lait. Au total j’ai stocké un litre de lait sur une période de 3 mois. J’ai gardé ce lait pour le sevrage. Lors du sevrage, j’ai également utilisé quelques fois le tire lait pour soulager un peu l’engorgement (je ne tirais alors que 50ml, pour ne pas trop stimuler ma lactation, mais pour pouvoir me soulager également).</p><br/><!-- /wp:paragraph --><br/><!-- wp:image {"id":6345,"linkDestination":"custom"} --><br/><figure class="wp-block-image"><a href="178-Switching-formulas_723750391" target="_blank" rel="noreferrer noopener"><img src="http://www.odilesacoche.be/wp-content/uploads/2019/02/178-Switching-formulas_723750391.jpg" alt="178-Switching-formulas_723750391" class="wp-image-6345"></a></figure><br/><!-- /wp:image --><br/><!-- wp:heading {"level":3} --><br/><h3>L’arrêt de l’allaitement, le sevrage, le passage au biberon</h3><br/><!-- /wp:heading --><br/><!-- wp:paragraph --><br/><p>Dans ma tête ça a toujours été très clair, je ne voulais pas continuer d’allaiter pendant que je reprenais le travail. Beaucoup de mamans gardent la tétée du matin et/ou du soir, ou tirent leur lait au travail (une pause allaitement peut d'ailleurs être demandée). Moi je n’avais pas envie de m’embêter avec ça. Il faut savoir que je suis quelqu’un de très pudique. Je n’ai jamais aimé allaiter en public ni déballer mon sein comme ça (même à la maison). Avec la candidose, et les engorgements récurrents (à partir du moment ou bébé espace les tétées), je ne me sentais plus à l’aise avec mon corps, ni avec ma poitrine. Il était donc temps pour moi d’arrêter.</p><br/><!-- /wp:paragraph --><br/><!-- wp:paragraph --><br/><p>Mon conseil ? <strong>Si tu veux sevrer ton bébé, il faut que ce soit clair dans ta tête.</strong> Si ce n’est pas clair et net pour toi, bébé le sentira et pourrait refuser le biberon. Pour moi, comme c’était clair, ça a été finalement assez facile et comme je le disais, le fait de donner la tutute a aidé à accepter la sensation du silicone. N'hésite pas à lui expliquer ta démarche aussi, un bébé comprend tout. Mais vraiment, c'est hallucinant.</p><br/><!-- /wp:paragraph --><br/><!-- wp:paragraph --><br/><p>J’ai commencé le sevrage un mardi (avec le lait que j’avais congelé), il a fallu 2-3 jours pour trouver le biberon et la tétine idéale, et puis j’ai commencé à introduire le lait en poudre le week-end qui a suivi.</p><br/><!-- /wp:paragraph --><br/><!-- wp:paragraph --><br/><p>Le principe est assez simple. On remplace une tétée par un biberon de lait, et ça pendant 2-3 jours (parfois 4 jours si les seins sont engorgés), puis 2 tétées, puis 3 etc. Au total il faut compter environ 2 semaines pour être à 100% au lait artificiel. A nouveau j’ai eu beaucoup de chance (mon dieu que j’ai un bébé facile), elle a accepté le lait tout de suite, et à part un peu de régurgitation, j’ai trouvé de suite le bon lait (cf. le Nestlé NAN Complete Confort). Elle avait tout juste 3 mois quand j’ai commencé le sevrage, elle était à 6 tétées par jour (dont une de nuit). Aujourd’hui à 4 mois 1/2, elle est passé à 4 biberons par jour (et plus de biberons la nuit depuis début janvier).</p><br/><!-- /wp:paragraph --><br/><!-- wp:heading {"level":3} --><br/><h3>Quelques infos utiles en plus</h3><br/><!-- /wp:heading --><br/><!-- wp:list --><br/><ul><br/> <li>J’avais acheté des pads d'allaitement lavables, je n’en étais pas satisfaite. Ils devenaient humides et ne séchaient pas, et avec une candidose mammaire rien de pire, c'est un nid à microbes. Je ne suis pas pro « jetable » mais pour le coup, les meilleurs pads pour moi ont été les <a rel="noreferrer noopener" aria-label="Philips Avent jetables (opens in a new tab)" href="https://www.philips.be/fr/c-p/SCF254_61/avent-coussinets-dallaitement" target="_blank">Philips Avent jetables</a>, qui restaient bien secs et étaient très discrets.</li><br/> <li>J’ai testé les coupelles de recueillement de lait Medela à mettre dans son soutien, je ne les recommande pas. Cela appuie sur le sein, donc le lait coule, et quand on s’abaisse on en a partout. Vraiment pas pratique.</li><br/> <li>J’avais 3 soutiens d’allaitement reçu de ma sœur, je les ai usé et re-usé. L’un d’eux était en coton blanc, bien utile pour la nuit. Les 2 autres étaient noirs et vert d’eau, que j’ai alterné la journée.</li><br/> <li>Je n'ai pas acheté de vêtements spéciaux pour allaiter si ce n'est un pyjama. Je mettais simplement des t shirts assez larges que je soulevais et cela m'a suffit (ou des chemises que j'ouvrais devant).</li><br/> <li>Un coussin d'allaitement pour moi, c'est vraiment LE truc à avoir, tant pendant la grossesse (pour bien dormir la nuit avec son gros bidou) que pendant l'allaitement. </li><br/> <li>La crème Lansinoh est THE must have pour le bout des seins (et maintenant je l’utilise comme baume à lèvres, ou sur nez gercé par les rhumes).</li><br/> <li>Les biberons qui ont sauvés mon sevrage sont ceux de la marque <a rel="noreferrer noopener" aria-label="MAM (opens in a new tab)" href="https://www.mambaby.com/fr-be/" target="_blank">MAM</a> : tétine plate, hyper facile, qui rappelle la forme de la tutute que ma misstinguette aimait déjà.</li><br/> <li>Je n’ai pas bu une goutte l’alcool pendant mon allaitement, mais j’ai appris par la suite, qu’apparemment c’est autorisé. Personnellement, je ne bois pas d’alcool en temps normal, donc cela ne m’a pas dérangé. Idem pour les médicaments, je n’ai rien pris à part des dafalgans, mais apparemment certains médocs sont autorisés aussi.</li><br/> <li>On peut manger de tout quand on est enceinte, mais j’ai remarqué que quand je mangeais des poivrons, Miss Ouistitie était grognon et avait des coliques. Coïncidence ?</li><br/> <li>De manière générale, ma fille n'a eu des coliques qu'une ou deux fois. A nouveau, très chanceuse sur ce coup-là.</li><br/></ul><br/><!-- /wp:list --><br/><!-- wp:paragraph --><br/><p>Je voulais ajouter une dernière chose, du moins insister sur ce point : <strong>allaitement ou pas, c’est TON choix </strong>(et celui du conjoint). Si tu veux allaiter, fais-le. Si cela te fait mal, arrête. Si tu veux sevrer à 3 mois, c’est ton choix. Si tu veux allaiter jusqu’à ses 2 ans, cela ne regarde que toi ! Tu peux faire un allaitement mix, ou ne donner que le biberon avec du lait maternel, peu importe, mais c’est TON choix. Sache que tout le monde va s’en mêler, tout le monde aura son mot à dire, mais quoi que tu décides de faire, pitié, zéro culpabilité. Le principal c’est la santé mentale et physique de ton enfant, et la tienne. <strong>Je trouve qu'on devrait arrêter de culpabiliser les mamans qui choisissent ou non d'allaiter, qui donnent le biberon, qui sèvrent trop tôt, ou trop tard etc. C'est déjà bien assez compliqué comme ça, chacun fait ce qu'il veut.</strong></p><br/><!-- /wp:paragraph --><br/><!-- wp:paragraph --><br/><p>Voilà j’espère que cet article te sera utile, et n’hésite surtout pas si tu as des questions, je me ferai un plaisir d’y répondre. J’ai essayé d’aller à l’essentiel, mais le sujet est tellement vaste qu’il mériterait bien plusieurs articles. On se retrouve en tous cas en commentaires pour en discuter si le coeur t'en dit.</p><br/><!-- /wp:paragraph --><br/><!-- wp:paragraph {"align":"center"} --><br/><p style="text-align: center">♡</p><br/><!-- /wp:paragraph --><br/><!-- wp:paragraph {"align":"center","fontSize":"small"} --><br/><p style="text-align: center" class="has-small-font-size"><em>Crédit : <a rel="noreferrer noopener" aria-label="photo 1 (opens in a new tab)" href="https://www.pbcexpo.com.au/baby/baby-feeding/the-truth-about-breastfeeding/" target="_blank">photo 1</a> / <a rel="noreferrer noopener" aria-label="photo 2 (opens in a new tab)" href="http://178-Switching-formulas_723750391" target="_blank">photo 2</a></em></p><br/><!-- /wp:paragraph -->MelOdilehttp://www.blogger.com/profile/17618518355962992440noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-5762876439734200658.post-34198103418562022352019-01-30T12:00:00.000+01:002019-12-10T14:04:52.284+01:00Le blog est-il mort ?<!-- wp:paragraph --><br/><p>Qu’on se le dise, j’ai été la première à déserter mon blog. Ça fait même un moment que je traine dessus sans trop savoir où aller. Puis j’ai découvert Instagram et j’ai trouvé ça d’une facilité déconcertante. On pouvait écrire des micro-notes sous ses photos, faire des stories, et partager avec « sa communauté » de manière instantannée. Le blog, a donc perdu de son attrait. Rédiger un article cela prend du temps, faire des photos, parfaire un peu son SEO, répondre aux commentaires, etc. On peut vite se laisser décourager.</p><br/><!-- /wp:paragraph --><br/><br/><!-- wp:paragraph --><br/><p>Et puis, je me suis perdue dans l’instantané moi aussi. Je ne vais pas te mentir, longtemps mon but ultime a été d’atteindre le fameux 10k. J’en ai regardé des vidéos, et lu des articles pour comprendre comment augmenter le nombre de mes followers. Pour avoir testé toutes ces techniques je peux te dire qu’elles fonctionnent et c’est assez déconcertant (plus tard, je serai heureuse d’avoir appris tout ça, puisque je suis devenue CM d’une grosse boite dont je gère le compte Instagram, mais, passons). Mais en fin de compte, rien de naturel ne ressortait de tout ça. Il faut se « forcer » à aller sur les autres comptes, commenter, liker, suivre à tout va et au final, Instagram devient super chronophage. </p><br/><!-- /wp:paragraph --><br/><br/><!-- wp:paragraph --><br/><p>Quand enfin j’ai acquis un nombre correct (soit 7000 abonnés), à deux doigts de mon but ultime, Instagram a changé son algorithme et est parti à la chasse aux faux comptes. Et on est tous victime de ces fameux faux comptes. Mon nombre d’abonnés a commencé a diminuer petit à petit (pour retomber à 6000). Et l’attrait que je retrouvais dans Instagram (la simplicité) a commencé à disparaître lui aussi. Je n’avais pas envie de donner autant d’effort pour ce fameux but. Je n’avais pas envie de passer des heures sur mon téléphone pour aller à la pêche aux abonnés. J’ai commencé à moins poster aussi. <br></p><br/><!-- /wp:paragraph --><br/><br/><!-- wp:paragraph --><br/><p>Sans compter que je n’ai jamais vraiment été très douée en photo. J’ai commencé à me sentir mal à la vue de tous ces beaux comptes (qui grimpaient en flèche). Je me disais que je n’avais pas assez de talent, que j’étais nulle. Je ne suis jamais arrivée à avoir un feed uniforme plus de quelques mois. Il a fallu commencer à réfléchir à ce que j’allais poster, quand, dans quel ordre. <em>Est-ce que ce sera joli si je poste ça avant ça ? Oui mais j’ai posté une photo en noir et blanc hier, et si j’en reposte une aujourd’hui ça va casser l’uniformité !</em> <em>Oui enfin... Quelle uniformité ? Je ne suis pas bien loin.</em></p><br/><!-- /wp:paragraph --><br/><br/><!-- wp:paragraph --><br/><p>Pas plus tard qu’en septembre, avant la naissance de Miss Ouistitie, je me fixais encore ce fameux objectif. Et à titre d’expérimentation personnelle j’ai encore testé toutes les techniques pour défier l’algorithme de l’enfer. Et ça marche. Ça marche vraiment. Mais le jeu en vaut-il vraiment la chandelle ?<br></p><br/><!-- /wp:paragraph --><br/><br/><!-- wp:paragraph --><br/><p>Ces 4 derniers mois, j’ai donc, un peu tout laissé tomber. Pour une noble cause : ma fille. Pendant 4 mois, j’ai vécu dans ma bulle. Sans même savoir ce qu’il se passait dans la vraie vie. Mon homme me tenait au courant des dernières nouvelles et des informations. C’est un sentiment étrange d’être déconnectée à ce point (et pourtant je passais encore bien trop de temps sur Instagram et en stories à raconter ma vie). Puis janvier est arrivé, retourner travailler, me replonger dans tout ça (je suis CM, tu te souviens ?) et lire tout un tas d’articles pour connaître les tendances 2.0 de cette nouvelle année 2019. Il fallait que je m'informe !</p><br/><!-- /wp:paragraph --><br/><br/><!-- wp:paragraph --><br/><p>Entre temps, j’ai continué à suivre mes inspirations comme <a rel="noreferrer noopener" aria-label="Matt D’Avella (opens in a new tab)" href="http://mattdavella.com/" target="_blank">Matt D’Avella </a>dont je te parlais dans <a rel="noreferrer noopener" aria-label="un de mes derniers articles (opens in a new tab)" href="http://www.odilesacoche.be/2019/01/lire-plus-challenge-30-jours.html/" target="_blank">un de mes derniers articles</a>. Comme je le disais sur Instagram (encore lui) il a dit une phrase dans un de ses podcasts qui a vraiment résonné en moi : « I’m not a blogger, I’m a filmmmaker ». Et je me suis rendue compte, que pour moi, c’était tout l’inverse. <strong>Je suis une blogueuse.</strong> Et c’est ce que j’ai toujours été. Franchement, je suis nulle en photo, en vidéo. Je suis assez douée pour associer les images entre elles, et faire des moodboards. J’aime le beau et l’esthétique (de par ma formation artistique), mais je suis avant tout, quelqu’un qui écrit. <br></p><br/><!-- /wp:paragraph --><br/><br/><!-- wp:paragraph --><br/><p>Prendre conscience de ça, m’a donné envie de<strong> me reconnecter à l’écriture. Mon talent.</strong> Tu vois quand je te disais plus haut que je n’avais pas de talent, c’est bien faux, c’est juste que je n’ai jamais vraiment donné toute mon attention à mon « vrai » talent. L’écriture. Et je dis ça sans aucune prétention. <strong>Un talent c’est ce que tu arrives à faire en t’y perdant totalement : tu le fais sans voir passer les heures, ça coule de source, c’est facile et ça te fait du bien.</strong><br></p><br/><!-- /wp:paragraph --><br/><br/><!-- wp:paragraph --><br/><p>Et comme ça, j’ai recommencé à écrire ici. <br></p><br/><!-- /wp:paragraph --><br/><br/><!-- wp:paragraph --><br/><p>Comme il n’y a pas de hasard, hier, je suis tombée dans mon fil Twitter (que j’ai repris aussi) sur 2 articles très intéressants qui parlaient de l’avenir des blogs (je vais te les mettre en fin d’article). Le constat était celui que j’étais en train de faire : les réseaux sociaux te bouffent une énergie de dingue et rien n’est jamais sûr dessus. Instagram, qui appartient à Facebook, change d’algorithme sans cesse, et on ne sait jamais sur quel pied danser. Ton contenu est montré à seul 10% de tes followers, et puis l’algorithme décide si oui ou non, ça vaut la peine de le montrer au reste du monde, selon un calcul savant. Depuis 2 ans, on voit fleurir sur Youtube des vidéos du type « <em>Comment déjouer l’algorithme d’Instagram</em> ». On te parle de l’engagement, du nombre de mots par commentaires, du nombre de like à l’heure etc. C’est assez effarant (comme je te le disais, je suis devenue super calée sur le sujet, je passe mon temps à lire ce genre d’article... pour le boulot maintenant). Mais, que fait Facebook de tout ce contenu ? Que se passerait-il si demain le géant décidait d’arrêter Instagram ? Où partiraient toutes ces photos ?</p><br/><!-- /wp:paragraph --><br/><br/><!-- wp:paragraph --><br/><p>Les auteurs de ces 2 articles se rejoignaient sur un point : finalement<strong> ton blog t’appartient</strong>. Même si Google peut faire des siennes et que le SEO reste un outil assez compliqué à maîtriser à la perfection (là encore, c’est un métier à part), tu peux choisir de faire ce que tu veux sur ton blog. Et si tu as des lecteurs fidèles (<em>ce que j’ai, merci vous, je vous aime</em>), alors c’est strike. On ne parle plus de 10%. C’est du 100%. Penses-tu, si tu as 10 lecteurs fidèles, tes 10 lecteurs ont une vue sur ton contenu. Alors que sur Instagram, seul 1 followers de ces 10 ne le voit. C’est effrayant, non ?<br></p><br/><!-- /wp:paragraph --><br/><br/><!-- wp:paragraph --><br/><p>N’oublions pas non plus que Facebook change ses règles de confidentialité tous les 26 du mois. On ne sait jamais bien comment se protéger dessus (je n’ai d’ailleurs toujours pas de vrai profil sur Facebook). On soupçonne même Facebook d’écouter nos conversations pour mieux cibler sa pub... Ah oui... J’oubliais les pubs à foison sur Instagram ! Sur ton blog, tu peux choisir aussi ce que tu veux voir afficher. Accepter ou non tel partenariat etc. C’est toi le boss !<br></p><br/><!-- /wp:paragraph --><br/><br/><!-- wp:paragraph --><br/><p>Alors que tout le monde dit que le blog est mort, il s’avère que depuis mon congé maternité j’en lis de plus en plus et aujourd’hui, j’ai envie de produire du contenu à nouveau. Sans copier le feed de la voisine et avec mes propres règles. Sans courses aux abonnés, ni aux vues. De manière naturelle, comme avant. Comme quand je prenais mon clavier parce que j’avais le moral en berne et que ça me faisait juste du bien d’écrire.</p><br/><!-- /wp:paragraph --><br/><br/><!-- wp:paragraph --><br/><p>En 2019, quand les jeunes marchent pour le climat, et leurs parents achètent en vrac, j’ai le sentiment que nous sommes prêts à revenir à quelque chose de plus naturel. De consommer mieux. Même sur le net.<br></p><br/><!-- /wp:paragraph --><br/><br/><!-- wp:paragraph --><br/><p><strong><em>Alors le blog est-il mort ? Je crois que tel un phœnix, il est en train de renaître de ses cendres.</em></strong></p><br/><!-- /wp:paragraph --><br/><br/><!-- wp:paragraph {"align":"center"} --><br/><p style="text-align:center">♥</p><br/><!-- /wp:paragraph --><br/><br/><!-- wp:paragraph {"align":"center"} --><br/><p style="text-align:center">Pour aller plus loin : </p><br/><!-- /wp:paragraph --><br/><br/><!-- wp:paragraph {"align":"center"} --><br/><p style="text-align:center"><a rel="noreferrer noopener" aria-label="Interview d'Anne Montecer, fondatrice d'Hellocoton (opens in a new tab)" href="https://gensdinternet.com/2019/01/23/pour-anne-montecer-le-dressing-ideal-les-blogs-ont-aujourdhui-la-mission-dinformer-voire-deduquer/" target="_blank">Interview d'Anne Montecer, directrice éditoriale d'Hellocoton</a></p><br/><!-- /wp:paragraph --><br/><br/><!-- wp:paragraph {"align":"center"} --><br/><p style="text-align:center"><a href="http://encre-virtuelle.fr/les-reseaux-sociaux-sont-morts-vive-les-blogs/" target="_blank" rel="noreferrer noopener" aria-label="Les réseaux sociaux sont morts, vive les blogs ! (opens in a new tab)">Les réseaux sociaux sont morts, vive les blogs !</a></p><br/><!-- /wp:paragraph --><br/><br/><!-- wp:image {"id":6334} --><br/><figure class="wp-block-image"><img src="http://www.odilesacoche.be/wp-content/uploads/2019/01/le-blog-est-il-mort-_-683x1024.png" alt="le blog est-il mort" class="wp-image-6334"/></figure><br/><!-- /wp:image -->MelOdilehttp://www.blogger.com/profile/17618518355962992440noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-5762876439734200658.post-80141456120914998972019-01-24T18:15:00.000+01:002019-12-10T14:04:51.940+01:00La fille aux milles projets<!-- wp:paragraph --><br/><p>Je suis la fille aux milles projets.</p><br/><!-- /wp:paragraph --><br/><br/><!-- wp:paragraph --><br/><p>J’ai dans mon tiroir un roman, dont j’ai écrit 3 chapitres. Un moodboard fait avec amour et un classeur rempli de fiches personnages.</p><br/><!-- /wp:paragraph --><br/><br/><!-- wp:paragraph --><br/><p>Une machine à coudre qui prend la poussière, et dont la housse jaunit d'être trop restée devant la fenêtre.</p><br/><!-- /wp:paragraph --><br/><br/><!-- wp:paragraph --><br/><p>Un Moleskine noir, acheté avec amour, accompagné de ses feutres, toujours emballés.</p><br/><!-- /wp:paragraph --><br/><br/><!-- wp:paragraph --><br/><p>Le livre d’August Wren, pour<br/>m’encourager à dessiner chaque jour… Griffoné, raturé, gondolé, abandonné.</p><br/><!-- /wp:paragraph --><br/><br/><!-- wp:paragraph --><br/><p>Un carton avec un mini stock de<br/>Sacoches, que j’avais dessinées, brandées, vendues en partie sur Etsy au côté<br/>d’un pack de logo.</p><br/><!-- /wp:paragraph --><br/><br/><!-- wp:paragraph --><br/><p>Un podcast avec un jingle travaillé<br/>sur Garage Band et englouti lors du dernier crash de mon Mac.</p><br/><!-- /wp:paragraph --><br/><br/><!-- wp:paragraph --><br/><p>Des lingettes lavables et des bocaux<br/>en verre gardés soigneusement, pour acheter en vrac. Parce que "vrac is<br/>the new black".</p><br/><!-- /wp:paragraph --><br/><br/><!-- wp:paragraph --><br/><p>Un compte Pinterest plein d’idées<br/>pour plus tard…</p><br/><!-- /wp:paragraph --><br/><br/><!-- wp:paragraph --><br/><p>Un blog, souvent désert.</p><br/><!-- /wp:paragraph --><br/><br/><!-- wp:paragraph --><br/><p>Je suis la fille aux milles projets. Celle qui commence, et qui ne termine pas. Qui se réjouit d’avoir trouvé une idée, qui fait des collages et qui rempli des fiches en se disant : « C’est bon, cette fois ça y est, j’ai l’idée du siècle » puis qui laisse tout tomber 2 minutes après. Faute de temps, de motivation, de courage, de tripes. </p><br/><!-- /wp:paragraph --><br/><br/><!-- wp:paragraph --><br/><p>Je suis la fille aux milles projets qui s’emballe à chaque idée. Pleine de passion, d’entrain, d’envie. Qui a les yeux qui pétillent et qui parfois n’en dort pas. Qui raconte et à qui on dit : "Tu iras loin dans la vie".</p><br/><!-- /wp:paragraph --><br/><br/><!-- wp:paragraph --><br/><p>Je suis la fille aux milles projets, douée pour encourager les autres et leur trouver un plan parfait. Pleine de bons conseils, d’article de blogs à lire et de vidéos YouTube motivantes. </p><br/><!-- /wp:paragraph --><br/><br/><!-- wp:paragraph --><br/><p>Je suis la fille aux milles projets, qui se compare et se décourage. Qui traine devant Netflix. </p><br/><!-- /wp:paragraph --><br/><br/><!-- wp:paragraph --><br/><p>Consistency. C'est ce mot anglais<br/>qu'on ne traduit pas. Celui qui veut dire d'être régulier. De faire. De tenir<br/>bon. Celui qui me manque quand je commence quelque chose. </p><br/><!-- /wp:paragraph --><br/><br/><!-- wp:paragraph --><br/><p>Je suis la fille aux milles projets. Celle qui a peur de l'échec. Qui se terre, se carapate, se défile. Qui attend. Qui regarde. Et qui se dit que ce n'est pas si grave, si "elle ne va pas loin". Parce que c'est où loin ? C'est quoi loin ? C'est quand loin ?</p><br/><!-- /wp:paragraph --><br/><br/><!-- wp:paragraph --><br/><p>Je suis la fille aux milles projets, dont le plus beau, est celui d'être maman. Celui que je ne pourrai jamais abandonner. Celui qui me donnera peut-être envie de reprendre les autres. Pour pouvoir dire un jour à ma fille : "Regarde ! Regarde tout ce que ta maman a fait."</p><br/><!-- /wp:paragraph --><br/><br/><!-- wp:paragraph --><br/><p>Je suis la fille aux milles projets. La maman fière de l’être. La rêveuse. L’amoureuse. Je ne suis plus celle que j’étais hier et pas encore celle que je serai demain. Un jour j’ai une idée, et cela me rend heureuse. Le lendemain elle m’abandonne et je la garde pour plus tard. Car les idées voyagent, et je voyage avec elles. Up. And down.</p><br/><!-- /wp:paragraph --><br/><br/><!-- wp:paragraph --><br/><p>On dit que la vie c’est ce qui se passe quand nous sommes en train de faire des plans. Des projets. Je suis donc la fille aux milles projets. Je suis, la vie.</p><br/><!-- /wp:paragraph --><br/><br/><!-- wp:paragraph {"align":"center"} --><br/><p style="text-align:center"><br/><br/>♥<br/><br/></p><br/><!-- /wp:paragraph --><br/><br/><!-- wp:paragraph --><br/><p>PS : J'ai volontairement fermé les commentaires de cet article. Je sentais ce billet plus comme une humeur, une inspiration, et je pense publier à nouveau ce genre d'articles de temps à autre, comme je le faisais avant, ou <a rel="noreferrer noopener" aria-label="dans la newsletter (opens in a new tab)" href="http://eepurl.com/dvznxL" target="_blank">dans la newsletter</a>, sans pour autant vouloir "partager" à ce sujet :) Ceci étant dit, il vous est toujours possible de venir me faire un coucou par mail ou sur Instagram.</p><br/><!-- /wp:paragraph -->MelOdilehttp://www.blogger.com/profile/17618518355962992440noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-5762876439734200658.post-74263090930967452722019-01-16T18:35:00.000+01:002019-12-10T14:04:51.185+01:00En 2019 je veux lire plus... #30dayschallenge<!-- wp:paragraph --><br/><p>Cela fait quelques mois que je suis abonnée à ce que j’appelle “des bonnes newsletters”. Des newsletters inspirantes, que je déguste comme un petit biscuit quand je prends le temps de les lire. Il y a par exemple celle de « <a href="https://changemavie.com/">Oui change ma vie</a> », celle de <a href="http://www.carolinerenwart.com/">Caroline Renwart</a> ou encore celle de <a href="http://mattdavella.com/">Matt D’Avella</a>, mon minimaliste modèle (qui est d’ailleurs le réalisateur du <a href="http://www.odilesacoche.be/2017/05/3-reportages-a-voir-de-toute-urgence-sur-netflix.html/">documentaire Minimalism sur Netflix</a>). Dans sa dernière newsletter il parle de faire des challenges de 30 jours. J’avoue que j’ai lu entre les lignes et ce que j’ai compris c’est plutôt que de faire une résolution, essayer des petits challenges pour « vivre mieux » (et qui sait, une nouvelle habitude en sortira). Dans cette idée, Matt D’Avella propose de s’attaquer à des petites choses plus ou moins simples : lire, manger plus de légumes, boire de l’eau, faire du sport, méditer, tenir un journal, … J’ai trouvé cette idée vraiment top et j’ai décidé de m’y coller.</p><br/><!-- /wp:paragraph --><br/><br/><!-- wp:paragraph --><br/><p>Depuis quelques temps je ne cesse de me dire que je veux lire plus. Surtout parce que ces 4 derniers mois, j’ai plus traîné sur <del>Instagram </del>Netflix que dans mes bouquins. Mais c’est bien joli de dire « je veux lire plus » et ne pas prendre le temps de dégager du temps pour le faire. Donc j’ai décidé de me lancer dans ce petit challenge de 30 jours :<strong> 30 jours pour lire plus</strong>. Comme c’est toujours mieux de l’annoncer publiquement, comme ça, inconsciemment tu dois rendre des comptes, je me suis dis que le blog serait l’outil parfait pour rendre ces fameux comptes (et par la même occasion, j’aimerais aussi, à nouveau, bloguer plus #dunepierredeuxcoups).</p><br/><!-- /wp:paragraph --><br/><br/><!-- wp:paragraph --><br/><p>Lire plus, pour moi ça signifie, <strong>chaque jour, prendre le temps d’ouvrir un livre et d’en lire au moins 1 chapitre. Soit, une dizaine de pages. Chaque jour, prendre au moins 15 minutes pour lire</strong>, plutôt que de scroller sur mon téléphone. Et je te parle de lire un vrai livre, pas un article de blog ! C’est quelque chose de tout à fait réalisable puisque je prends le train, et que, quand ma fille est couchée, plutôt que de traîner sur des écrans, je peux lire un peu.</p><br/><!-- /wp:paragraph --><br/><br/><!-- wp:paragraph --><br/><p>Et puis, en 2019, j’ai décidé aussi d’arrêter de me mettre la pression pour que tout soit parfait. J’ai compris ces 4 derniers mois qu’on fait bien comme on peut. Non la maison ne doit pas toujours être nickel, non mon article de blog ne doit pas toujours faire 1000 mots, non je ne dois pas publier chaque jour sur Instagram. Je peux nettoyer la douche un soir en rentrant du boulot, et la baignoire le weekend qui suit. Je peux décider de passer le balai rapidement, plutôt que l’aspirateur. Je peux faire des stories ultramoches si ça me chante bien, et le lendemain faire un truc plus chiadé. Je peux écrire un petit article simple comme celui-ci, qui ne me demande pas beaucoup de temps, et qui pourtant me tient à cœur.</p><br/><!-- /wp:paragraph --><br/><br/><!-- wp:paragraph --><br/><p>… Et je peux lire aussi, juste quelques pages. Chaque jour. Sans pour autant enfiler 1h de lecture et terminer un bouquin. Tu sais, c'est <a href="http://www.odilesacoche.be/2018/04/changer-un-pourcent-par-jour.html/">le fameux 1% de ta journée</a>.</p><br/><!-- /wp:paragraph --><br/><br/><!-- wp:paragraph --><br/><p>Du coup, en 2019, je veux lire plus, et aujourd’hui je me lance dans ce petit challenge de 30 jours.</p><br/><!-- /wp:paragraph --><br/><br/><!-- wp:paragraph --><br/><p><em><strong>On fait le bilan le mois prochain ? </strong></em></p><br/><!-- /wp:paragraph -->MelOdilehttp://www.blogger.com/profile/17618518355962992440noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-5762876439734200658.post-45884801881398157342019-01-10T12:00:00.000+01:002019-12-10T14:43:42.033+01:00Alors ? Elle fait ses nuits ?Il m’en a fallu du temps pour songer à avoir des enfants. Je savais que le jour où j’en aurais, ma vie changerait du tout au tout. En bien, et en mal. Je savais que je devrais faire preuve du fameux « don de soi », et longtemps, j’ai eu trop peur de ça. De voir mon quotidien chamboulé, balancé, désorganisé. Et puis, l’Amour frappe à notre porte, avec un grand A, et un enfant n’est pas juste un chamboulement, mais une envie. L’envie de fonder une famille, de créer un « nous », de faire perdurer notre Amour. C’est alors, qu’un bel après-midi de septembre, après 9 mois d’attente, de doute, de joie, on tient notre bébé dans ses bras. Ce petit être magique qui révolutionnera tout. Ce petit être sans défense, qui te regarde avec ses grands yeux, lui aussi chamboulé par son arrivée dans la vraie Vie, après avoir passé 9 mois dans un cocon bien chaud et hermétique.<br />
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Dodo l'enfant do</h3>
Depuis la maternité, notre Miss Ouistitie a toujours dormi une grosse période en début de nuit (4-5h) pour après se réveiller toutes les 2 heures afin de téter. Petit à petit, jusqu’à ses 2 mois, elle a commencé à rallonger ses périodes de boire la nuit, à mon grand bonheur, moi maman allaitante. Je me souviens avoir rapidement posté sur Instagram que j’avais pu dormir 6h de suite. Et puis 8h... Jusqu’au matin du 20 novembre… Ou elle a commencé à faire machine arrière. Alors qu’elle dormait jusque 8h, elle a commencé à raccourcir ses nuits. Réveil à 6h. Puis 5h. Puis 4h. Puis 3h. Puis 2h…. Et puis à nouveau toutes les 2-3 heures pour téter. C’est alors que le Doute avec un grand D a commencé s’immiscer en moi. Mais qu’est-ce qu’il se passe ? Ma fille a un problème ! Qu’est ce qui ne tourne plus rond ? Elle ne dort plus ! Que faire ? Au secours !! Je n’oublierai jamais notre mois de décembre chaotique, et notre réveillon de Noël crevés et malades.<br />
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Désesperée, j'ai sorti les grands remèdes : forum, blogs, vidéo youtube, livre sur le sommeil… Tout pour devenir super calée en sommeil du bébé. Et pourtant, la réponse était si simple : "Tout est normal. Elle fait ses nuits à elle, oui. Mais pas les nôtres… ». C’est à ce moment-là que j’ai compris la différence entre un être humain maturé dit « adulte » et un petit bébé tout frais tout neuf.<br />
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Bébé girafe</h3>
As-tu compté le nombre incalculable de mammifères qui, lorsqu'ils naissent, se mettent de suite debout ? Courent et gambadent ? Trouvent facilement les mamelles de leur mère ? Ils ne leur restent plus qu'à grandir, et ils le font généralement très rapidement (un bouledogue français par exemple, atteint sa taille adulte à 8 mois). Si nous, êtres humains, nous devions avoir les mêmes aptitudes en naissant, notre tête ne pourrait tout simplement pas passer après 9 mois de gestation. Comme la nature est bien faite, il a fallu faire un choix, et en naissant, le cerveau d'un être humain n'est tout simplement pas fini. C'est pourquoi un bébé pleure pour s'exprimer ; ce ne sont pas des caprices, il en est physiologiquement incapable, c'est son seul moyen de communication. Et c'est pour cette raison aussi, qu'il ne dort pas comme nous. En naissant, un bébé n'a que 2 phases de sommeil, contre 5 pour un adulte. C'est à partir de 3-4 mois qu'il apprend toute nos phases de sommeil, faisant régulièrement des retours en arrière pour tester celui-ci.<br />
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J'ai alors compris que nous aussi nous avions plusieurs réveils. Qui ne s'est jamais levé pour aller faire pipi ? La gorge sèche ? Un petit creu (sisi) ? Qui ne se réveille jamais pour remettre sa couverture ou à l'inverse se découvrir parce que trop chaud ? Qui n'a jamais fait d'insomnies, regardant les heures du réveil défiler ? Qui n'a jamais eu du mal à s'endormir en repensant à sa journée stressante ? Tout ça, un bébé le vit aussi, à la différence que, de par son cerveau immature, il ne sait pas l'exprimer autrement qu'en pleurant. Il ne peut tout simplement pas réajuster sa gigoteuse, ou se lever pour aller boire un p'tit coup. Il ne peut pas non plus soulager sa vessie ailleurs que dans son lange qui devient lourd, mouillé et froid. Pauvre petit coeur, ma petite Ouistitie faisait simplement ses essais, comme elle le pouvait.<br />
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Il n'y a donc pas d'apprentissage à donner à nos enfants, pas de méthode magique ("Laisse-le pleurer" te diront certains), il faut juste, en tant que parent, beaucoup de patience, beaucoup de compréhension et surtout, beaucoup d'amour. Je fais partie de ces personnes qui pensent que plus tu donneras de l'amour à quelqu'un (et encore plus à ton enfant), plus il se sentira en sécurité pour avancer dans la vie. Si tu es confiant, il le sera aussi. Pas de jugement à avoir envers ses parents qui pratiquent ou non le co-dodo. J'ai appris ces 3 derniers mois, qu'on fait bien comme on peut, et que parfois, nous avons juste besoin de grappiller 2-3 heures de sommeil, en mode survie, pour pouvoir s'occuper de son enfant correctement le lendemain.<br />
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<figure class="wp-block-image"><img alt="" class="wp-image-6288" src="https://i0.wp.com/www.odilesacoche.be/wp-content/uploads/2019/01/sommeil-bebe.jpg?fit=577%2C1024" /></figure><br />
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Mais comment les aider alors ?</h3>
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Comme dit plus haut, avec tout notre amour et notre compréhension, mais aussi avec un minimum de point repère. Ça m’a saoulé ces 3 derniers mois de lire et relire l’importance du rituel du coucher, et pourtant sans m’en rendre compte, je l’ai pratiqué et ça a grandement aidé. Au retour de la maternité, j’allais tous les soirs me coucher à 21h30, en même temps que Miss Ouistitie, simplement parce que je ne pouvais pas tenir plus longtemps. Quitte à me relever à 23h30. Quand elle a commencé à allonger sa première période de la nuit, de mon côté j’avais décidé de la coucher tous les jours vers 19h30-20h. Sans réfléchir, je la couchais toujours dans son lit, dans sa chambre (sans savoir qu’on recommande de laisser le berceau dans la chambre des parents) mais toutes portes ouvertes (et notre chambre est située à 3 pas de là). Et puis j’ai répété inlassablement chaque soir les mêmes gestes : la changer, fermer les volets, allumer la petite lumière, l’allaiter / lui donner le biberon et la coucher. Rapidement j’ai introduit la petite musique du babyphone qui, à force de répétition, a joué comme un réflexe de Pavlov. Aujourd’hui quand elle entend la musique elle se calme.<br />
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Je n’ai trouvé aucun remède miracle pour qu’elle dorme 10h d’affilé sans réveil. Nombreuses sont les nuits où je me lève 4-5 fois de suite pour remettre sa tute. Où je m’énerve parfois de rester une heure éveillée à 3h du matin en tentant péniblement de la rendormir. Où je finis par la prendre dans notre lit pour quand même dormir un peu (et qu'elle s'endort en tripotant mon t shirt). Mais j’ai compris que tout ce processus est normal. Ce que je voulais te dire, toi jeune maman qui me lit, c’est de ne pas t’inquiéter. Tu fais ce qu’il faut. Tu fais tout bien, et surtout, tu fais comme tu peux. Le cerveau d’un bébé est juste immature, et il lui faudra encore du temps pour se développer. Rassure – toi dans quelques années, tout sera fini, et finalement, c’est quoi quelques années sur l’échelle d’une vie ?<br />
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<strong>Amour, confiance, et compréhension sont les seuls remèdes dont vous avez besoin.</strong><br />
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<!-- /wp:html -->MelOdilehttp://www.blogger.com/profile/17618518355962992440noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-5762876439734200658.post-19509037892312945522018-08-12T11:39:00.000+02:002019-12-10T14:58:47.908+01:00Devenir maman, l'avenir du blogJe n’ai jamais vraiment officiellement annoncé ici que j’étais enceinte. Que j’allais devenir maman. Je n’ai même jamais concrètement abordé le sujet. Pourtant je sais que les blogueuses sont friandes de ce sujet. « J’ai quelque chose à vous annoncer », serait l’article du blog, et en scrollant rapidement vers le bas (parce que le suspens est insoutenable), nous saurions de suite que la blogueuse est enceinte. Non, je n’ai rien fait de tout ça. J’ai dissimulé l’information subtilement dans la newsletter, et ici, et là, dans les derniers articles. Pourtant je suis fière, de devenir maman, et j’espère devenir la meilleure maman qu’il soit... Dans 3 semaines. Oui. 3 semaines. Que le temps passe vite. Je suis à 8 mois et demi de grossesse, et « demain » ma vie va changer. Penses-tu, celle du blog aussi. Il me semblait important de l’aborder.<br />
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L’avenir du blog</h3>
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Ce n’est pas la première fois que j’en parle. Le blog suit des périodes de haut et de bas, et ce depuis des années. Ce qui est marrant c’est qu’ils interviennent toujours à la même période : en été. La différence cette année c’est que j’ai décidé de ne plus voir cela comme un problème, de ne me fixer aucune règle, et de simplement bloguer quand cela me chante. Même si c’est 1 fois par mois. Même si ce n’est pas parfait. Et ce qui m’a fait un bien fou ces 8 derniers mois c’est justement de ne me fixer aucune obligation. D’avoir des week-ends où « je pouvais faire ce que je voulais ». Et pas de « je <strong>dois</strong> bloguer ». Ça peut paraître fou, mais oui, une blogueuse peut se dire « je dois bloguer ». Et ce pour une raison toute bête : ses lecteurs. Bien sûr ils sont là, bien sûr ils reviennent, bien sûr ils nous soutiennent, et c’est grisant, de les voir venir, commenter, revenir. Mais on sait bien, que la seule façon d’avoir un minimum d’audience sur un blog, c’est d’écrire, de partager, d'être actif. Il n’y a pas de secret, pas de miracle. Et il en va de même pour Instagram ou n’importe quel réseau social. Pour ma part, j’ai simplement fait un « switch» dans ma tête. Je blogue comme avant, quand j’en ai envie. Par exemple ce matin, parce que j’avais une inspiration en mangeant mon bol de Coco Pops (oui je mange des Coco Pops, oui je sais c’est mal).<br />
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Ce qui est certain, c’est qu’<strong>à partir de septembre je vais avoir de moins en moins de temps.</strong> Du moins, c’est comme ça que je le vois. Car je sais que certaines blogueuses se révèlent en devenant maman justement. Elles ouvrent un blog sur la parentalité, donnent de bons conseils. Dans ma tête, à partir de septembre, ma vie va changer, je vais changer, mes priorités vont changer. Si j’ai attendu si longtemps pour faire un enfant (j’ai 34 ans), c’est justement parce que j’avais besoin d’être prête, que tout soit en place dans ma vie, de n’avoir aucun regret pour consacrer tout mon temps et donner toute mon attention à une autre personne que moi-même. J'ai le sentiment divin d'avoir fait tout ce que j'avais envie de faire (et je suis même en train d'avancer en secret sur un projet très personnel depuis le mois de mai, que je voudrais faire passer avant le blog et Instagram).<br />
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Ma vie de maman</h3>
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Je vais néanmoins ouvrir une nouvelle catégorie sur ce blog : « Ma vie de maman ». Dont ceci est d’ailleurs le premier article. Je ne veux fermer aucune porte, si l’envie ou le temps me prends de te parler de mes expériences. Je ne suis me suis jamais vraiment intéressée à la maternité, à la puériculture. J’ai toujours été « vernis et rouge à lèvres ». J’aime dire que depuis 8 mois je suis « à l’école des mamans ». Je dévore tout un tas de contenu : les rediffusions de <a href="https://www.youtube.com/channel/UCIPYAUOsPwGooCilzojYvIA/featured" rel="noopener" target="_blank">la Maison des Maternelles</a>, des vidéos de maman youtubeuses, des livres, des blogs, des articles sur <a href="https://www.magicmaman.com/" rel="noopener" target="_blank">Magic Maman</a>. Et j’ai cherché beaucoup de choses en tant que « débutante ». Je me dis que mon expérience en tant que jeune maman pourra en aider d’autres, mais <strong>en aucun cas, je ne fais de cette catégorie, et de ce blog ma priorité.</strong> J’aime voir ces 7 années de blogging comme un magnifique chapitre de ma vie, que je dois tourner maintenant. Pour une fois je suis en paix, car je sais que je ne dois pas le clôturer, mais simplement le tourner. Et puis, je reviens encore assez bien lire mes anciens articles, comme une petite thérapie : qui étais-je, comment ai-je évoluer, qu’en est-il aujourd’hui ? Je me rends compte que parfois je dis des choses très censées... (oui)<br />
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Les partenariats</h3>
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Ils se font de moins en moins nombreux sur le blog. Mais ils sont pourtant encore très tentant. J’ai énormément apprécié les derniers partenariats, notamment ceux avec Newpharma, mais je me dois de dire que d’accepter un partenariat, c’est accepter une forme de « contrat ». On reçoit un produit, on le teste, on fait des photos, on rédige un article. C’est vraiment chronophage. Et justement ce qui m’a bloqué dans ma façon de bloguer c’est toute cette notion de « devoir ». Oui j’aime encore de temps en temps avoir l’opportunité de tester de nouvelles choses, mais pour moi le jeu doit en valoir la chandelle. Je sais qu’il y a tout un débat sur la question « doit on être payé pour bloguer » et que beaucoup de gens n’arrivent pas encore à voir que « blogueuse » cela peut être un métier. Et pourtant. Dans la vraie vie je suis « créatrice de contenu ». C’est à dire que je reçois un salaire, en tant qu’employée, chaque mois, pour créer des articles de blog, pour gérer une page Facebook, pour animer une communauté sur Instagram, pour faire des vidéos sur Youtube. Donc oui, c’est un métier. Et passer plus de 4h pour tester une box de produits qui valent 50€ tout au plus, sur mon temps libre, sans être payée (alors que je suis devenue une experte en terme de création de contenu), je trouve que ce n’est pas sérieux. Je continue donc de refuser un maximum de partenariat et n’en fait que des exceptions. Pour moi, le jeu n’en vaut pas la chandelle. Les gens pensent souvent que recevoir des produits de beauté c’est « recevoir gratuitement » des choses d’une marque. Ce n’est pas le cas. Vraiment pas. Le temps est précieux. Surtout le temps libre. Il est bien plus précieux qu'une poignée de produit de beauté.<br />
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J’ai cependant décidé de faire une exception pour Instagram où j’accepte encore volontiers des partenariats qui correspondent à mes valeurs. Mais l’idée n’est pas de redevenir une « poubelle à produits », une blogueuse qui croule sous « les cadeaux » à ne plus savoir qu’en faire. J’ai encore toujours en tête le nombre de déchets que ça génère, et l’éthique autour de la conception de la plupart de ces produits (beauté, mode, ou autre). En fait c'est simple, je travaille déjà 5 jours sur 7 dans la création de contenu et sur les réseaux sociaux, je veux pouvoir profiter de mes soirées et de mon week-end sans penser à tout ça, et à toute la stratégie derrière.<br />
<h3>
A l’avenir ?</h3>
<br />
Je serai donc de moins en moins présente ici, et dans la newsletter (que je tenais encore parfois à jour). Mais je ne ferme pas de portes, justement, on ne sait jamais si un jour j’ai une autre inspiration « Coco Pops ». <strong>Ma priorité est désormais ma vie de famille, mon foyer.</strong> Je reste active sur Instagram, qui est moins contraignant (et je trouve ça d'ailleurs fou de me dire que vous êtes parfois plus de 1000 à ouvrir mes stories). Je veux privilégier la spontanéité, le naturel et continuer d’essayer de diffuser un minimum de bienveillance. Mon compte Instagram sera très certainement plus empreint de gagateries et de trucs de maman. J’ai reçu une Smooth Q à Noël que je n’ai jamais utilisée, j’ai envie de filmer des petits pieds tout nus, et te faire un room tour, reprendre parfois quelques stories un peu plus travaillées, mais pour mon plaisir, et le plaisir des souvenirs. En en discutant l’autre jour, j’ai décidé de me donner le titre de « <strong>momfluencer</strong> ». Même si j’ai encore un peu de mal avec le concept d’influenceur. Je ne veux influencer personne. Je veux juste partager les jolies choses de la vie. Je me considère de moins en moins comme une blogueuse, pourtant j’ai bien conscience qu’il y a toute une « communauté » qui me suit sur Instagram et que oui, j'accepte encore de "recevoir" des choses. J'ai donc le sentiment d'avoir besoin d'un titre pour pouvoir <strong>privilégier la transparence et la spontanéité.</strong> Chaque jour vous êtes nombreuses à m’envoyer des messages adorables sur ce réseau, et à suivre de près ma grossesse. Ce qui me touche énormément (merci d'ailleurs pour votre confiance). Je veux rester présente, mais je ne veux plus lier cela à des obligations comme je l’ai fait par le passé.<br />
<br />
Ce matin je me suis réveillée avec toutes ces évidences. Et là où ça me torturait dans le passé, je me sens vraiment beaucoup plus sereine aujourd’hui. Toi et moi on a toujours eu une relation basée sur la « transparence » et la confiance. Je trouvais ça donc essentiel de te faire cet article aujourd'hui.<br />
<br />
Pour ma part, une nouvelle vie m’attend, et je n’ai qu’une hâte c’est de me jeter à pieds joints dedans.<br />
<br />
<strong>Dans 3 semaines, moi, Odile Sacoche, 34 ans, je serai maman. Et cela me remplit de joie.</strong>MelOdilehttp://www.blogger.com/profile/17618518355962992440noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-5762876439734200658.post-19442239692831764262018-07-03T23:33:00.000+02:002019-12-10T14:59:35.988+01:00Vers moins de déchets, épisode 2Il y a environ deux mois, je te faisais part de <a href="http://www.odilesacoche.be/2018/04/operation-zero-dechet-episode-1.html/" rel="noopener" target="_blank">mon envie de réduire ma consommation de déchets</a>, voir, passer au "zéro déchet". Deux mois et demi. Mon Dieu que le temps passe vite. Je voulais aujourd'hui revenir avec toi sur les difficultés que j'ai rencontrées ces derniers mois, ainsi que mes petites victoires.<br />
<h3>
Zéro déchet, vraiment ?</h3>
<br />
Et bien pas tant que ça, et c'est d'ailleurs pour cette raison que j'ai adapté le titre de mon blogpost. Je n'ai jamais vraiment eu l'envie de devenir une prêtresse du "zéro déchet" et surtout, je me rends compte qu'une fois de plus c'est un terme utilisé pour atteindre une forme de perfection. J'ai d'ailleurs vu plein de vidéos sur YouTube avec comme intitulé "Why I quit zero waste". Genre tu quittes une tribu... J'aime le terme "<strong>réduction de déchets</strong>" car c'est avant tout ça le but. J'ai bien pris conscience de ma consommation de plastique, d'aliment pré-emballés, de cuisine toute prête et toute facile : il y a en effet pas mal d'efforts à faire ! Ceci étant dit, je me rends compte aussi que la plupart des "gourous" zéro déchet sont végétariens, végétaliens, super healthy et consomment beaucoup de matières sèches, comme des lentilles, des pâtes et des graines. Désolée les vegans, je suis encore consommatrice de viande (principale source de déchets). Pardon. <em>*part se flageller*</em><br />
<h3>
Mes difficultés</h3>
<br />
J'ai rencontré pas mal de difficultés au niveau de la gestion de mes courses, mon organisation et mon temps. A l'heure où je t'écris ces quelques lignes, je suis enceinte de 6 mois et demi. Nous avons déménagé en janvier, nous sommes donc en train de trouver nos repères en terme de magasins et de liste courses. Le constat est le suivant : je ne peux actuellement pas encore me passer des supermarchés, qui n'aident franchement pas en terme de tentation et d'emballages, mais qui m'aident aussi à gérer mon budget pour plein de choses. Je n'ai pas d'épicerie locale qui pratique le vrac, et je n'ai pas envie (ni le temps) de courir les 4 coins du pays pour le faire. Comme dit plus haut, je me rends compte que le vrac est surtout pour les fruits / légumes et les matières sèches, or je consomme peu de tout ça. Tu vois le sketch de Florence Foresti ? Viande patate ? C'est moi. Je consomme peu de pâtes, peu de riz, peu de légumineuses, peu de noix. Donc en gros, peu de vrac. Et puis, comme tout être humain, j'opte encore toujours pour la solution de facilité : la pizza toute prête (ou les Cornettos, envie de femme enceinte).<br />
<br />
Au niveau du compost, notre jardin n'étant pas très grand, et les clôtures de celui-ci se trouvant trop proches de notre lieu de vie, difficile d'installer un grand compost. Mon homme n'est pas encore vraiment pour le lombricompost. J'ai tenté les sacs de la ville mais on ne peut les utiliser que pour les déchets "100% verts", c-à-d fruits, légumes et déchets de jardin. Assez limités de ce côté-là aussi donc. Je n'ai donc pas trouvé la situation idéale, ce qui ne m'aide pas au niveau du tri des déchets.<br />
<br />
<a href="http://www.odilesacoche.be/wp-content/uploads/2018/06/savon-alep.jpg"><img alt="savon-alep" class="aligncenter size-full wp-image-6268" src="http://www.odilesacoche.be/wp-content/uploads/2018/06/savon-alep.jpg" height="476" width="640" /></a><br />
<h3>
Mes victoires</h3>
<br />
Je te ferai un bilan sur ma liste de la dernière fois en fin d'article, mais j'ai avancé sur des petites choses que je trouve déjà grandioses :<br />
<ul><br />
<li>j'ai acheté un mug en bambou pour aller chercher mon café</li>
<br />
<li>j'utilise chaque jour une gourde d'eau et je n'achète plus d'eau plate en plastique (à la maison c'est l'eau du robinet, j'aimerais d'ailleurs me trouver un filtre à mettre sur le goulot)</li>
<br />
<li>je n'utilise plus d'essuie-tout (sopalin) pour manger à table et j'ai opté pour les serviettes en tissus</li>
<br />
<li>je fais désormais mes produits ménagers toute seule (ma plus belle victoire)</li>
<br />
<li>je n'ai d'ailleurs racheté aucun produit ménager, si ce n'est le gel WC, je ne trouve pas l'alternative maison aussi efficace / pratique</li>
<br />
<li>je fais mes muffins pour 10 jours et j'en prends avec au boulot comme goûter, du coup je teste des petites recettes sympatoches</li>
<br />
<li>j'achète mon yaourt en gros pot (fini les doses individuelles)</li>
</ul>
<br />
Ce sont, à mon sens, mes plus belles victoires et j'en suis très fière. Je n'oublie pas non plus d'emporter mes sacs pour mes fruits et légumes, et je ne les achète plus emballés (en prenant soin de chaque fois refuser le sac plastique à la caisse). Je trouve que c'est déjà beaucoup de petits gestes.<br />
<br />
Je suis assez fière aussi de mon <strong>produit ménager maison (1/3 de vinaigre, 2/3 d'eau chaude, 20 gouttes d'huiles essentielles citron)</strong>, que je trouve canon. Ça nettoie super bien, ça sent super bon, je suis bluffée par son efficacité. Ma sœur a même décidé de faire pareil ! Au passage j'ai reçu du savon de Marseille solide et du savon liquide noir de chez Star Wax (ainsi qu'un petit livre de recette) que je compte bien utiliser. Je vais d'ailleurs toujours d'abord voir dans ce livre ou sur internet les alternatives naturelles en cas de souci. Comme ça j'ai découvert que :<br />
<ul><br />
<li>le meilleur <strong>désherbant</strong> c'est de l'eau bouillante (oui Madame) ou l'eau bouillante des pâtes / patates / riz : ça marche du tonnerre</li>
<br />
<li><strong>pour déboucher les éviers</strong> : une cuillère à soupe de gros sel dans un verre de vinaigre blanc et en dernière minute, ajouter une cuillère à soupe de bicarbonate de soude. Mélange détonnant et impressionnant ! Efficacité garantie !</li>
<br />
<li><strong>venir à bout des fourmis</strong> : du marc de café ou du gros sel (on bouche le trou de la colonie avec, elles déguerpissent direct)</li>
<br />
<li><strong>je réutilise mon marc de café</strong> sur mes plantes, comme engrais (quand le chien ne vient pas le manger derrière moi<em> #truestory</em>)</li>
</ul>
<br />
Pas si mal tout ça hein ?<br />
<br />
Je termine cet article avec ma petite liste de la dernière fois, en forme de "check up" pour te montrer les "promesses" tenues et non tenues. J'espère que cela t'éclairera sur ma démarche. Je pense que je préfère l'appeler "réduction de déchets" ou "<strong>slow waste</strong>". C'est plus doux et bienveillant.<br />
<br />
[caption id="attachment_6269" align="aligncenter" width="3248"]<a href="http://www.odilesacoche.be/wp-content/uploads/2018/06/deep-cleansing-oil.jpg"><img alt="deep-cleansing-oil" class="size-full wp-image-6269" src="http://www.odilesacoche.be/wp-content/uploads/2018/06/deep-cleansing-oil.jpg" height="640" width="479" /></a> Mon huile démaquillante chouchoute, et mes cotons lavables démaquillants en microfibre, fait maison ![/caption]<br />
<div style="text-align: center;">
<em><strong>Et toi ? Tu en es où dis moi ? As-tu pu avancer dans cette démarche ? Quelles sont les difficultés que tu as rencontrées ?</strong></em></div>
<br />
<div style="text-align: center;">
♥ ♥ ♥</div>
<br />
<div style="text-align: center;">
<strong>UPDATE</strong></div>
<br />
<br />
<ul><br />
<li><strong>Privilégier le seconde main</strong> : J'y suis arrivée pour beaucoup de chose en terme de matériels de puériculture et de vêtements bébés (je n'ai que ça !). Mais pour moi, enceinte de 6 mois 1/2 donc, difficile de m'habiller exclusivement en seconde main. J'ai donc craqué sur l'une ou l'autre chose pour éviter de me retrouver.... A poil !</li>
<br />
<li><strong>Ramener mon propre mug</strong> CHECK</li>
<br />
<li><strong>Eviter de racheter du plastique</strong> Nope. J'ai racheté un tupperware. Par contre, j'ai gardé tous mes pots en verre !</li>
<br />
<li><strong>Vider mon frigo / mes placards et ne pas racheter de produits emballés</strong> FAILED</li>
<br />
<li><strong>Privilégier les emballages papier/ carton et verres</strong> FAILED</li>
<br />
<li><strong>Faire moi-même mes « goûters »</strong> CHECK</li>
<br />
<li><strong>Réutiliser mes anciens rideaux en voile de coton et en faire des sacs à vracs</strong> CHECK</li>
<br />
<li><strong>Faire mon spray entretien maison</strong> DOUBLE CHECK</li>
<br />
<li><strong>Acheter un pin dermatologique pour laver mon visage</strong> CHECK</li>
<br />
<li><strong>Tenter l’expérience du « je me lave au savon solide »</strong> CHECK (et ça va, j'ai survécu !!)</li>
<br />
<li><strong>Me renseigner sur le compost</strong> CHECK & FAILED</li>
<br />
<li><strong>Terminer tous mes produits ménagers, et les remplacer par des produits « fait maison »</strong> CHECK (sauf pour le gel WC)</li>
<br />
<li><strong>Privilégier le vrac</strong> Un peu trop compliqué, voir ci-dessus</li>
<br />
<li><strong>Acheter des serviettes en tissu</strong> CHECK</li>
</ul>
MelOdilehttp://www.blogger.com/profile/17618518355962992440noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-5762876439734200658.post-977599066463125822018-06-27T11:49:00.000+02:002019-12-10T15:00:03.759+01:00Prendre soin de soi pendant la grossesse<a href="https://www.newpharma.be/pharmacie/" rel="nofollow">Newpharma </a> est un des seuls partenaires que j'ai gardé pour le blog. Simplement parce que les seuls produits de beauté que j'achète encore sont justement des produits de pharmacie. Ils m'avaient proposé de m'envoyer des produits solaires : ce que j'ai refusé car un autre article t'attend courant juillet avec une marque qui devrait te plaire. Mais du coup, étant enceinte, ils m'ont tout de même envoyé une boite de produits pour bébé à venir et pour moi. Que de gentillesse donc. Parmi les produits que j'ai reçus, mon attention s'est concentrée sur deux produits en particulier :<strong> des produits pour prendre soin de soi pendant la grossesse.</strong> Les autres produits reçus étant des produits pour le baby (et donc je les garde bien au chaud jusque septembre). Aujourd'hui je te fais une mini revue de cette boite, et de ces deux produits en question.<br />
<br />
Dans ma petite boite "self care" il y avait<br />
<ul><br />
<li>un gel jambes légères Mustela</li>
<br />
<li>la fameuse Bio-Oil (pour vergeture)</li>
<br />
<li>un petit doudou pour baby (qui n'est pas sur la photo)</li>
<br />
<li>un essuie de bain pour baby</li>
<br />
<li>une eau micellaire spéciale bébé Bioderma</li>
<br />
<li>du Bipanthène pour les petites rougeurs des fefesses</li>
<br />
<li>Un gel lavant doux Laroche Posay</li>
<br />
<li>Un lait hydratant Galenco</li>
</ul>
<br />
Comme mentionné, ce mois-ci j'ai surtout testé le gel jambes légères Mustela et la Bio-Oil.<br />
<br />
<a href="http://www.odilesacoche.be/wp-content/uploads/2018/06/bio-oil-mustela-vergeture.jpg"><img alt="bio-oil-mustela-vergeture jambes lourdes" class="aligncenter size-full wp-image-6261" src="http://www.odilesacoche.be/wp-content/uploads/2018/06/bio-oil-mustela-vergeture.jpg" height="640" width="480" /></a><br />
<h3>
<a href="https://www.newpharma.be/pharmacie/mustela/513459/mustela-maternite-gel-jambes-legeres-tube-125ml.html" rel="nofollow">Gel jambes légères Mustela</a></h3>
<br />
Ce produit est juste tombé à pic ! Depuis début mai, il fait vraiment magnifique en Belgique et nous avons atteint des sommets au niveau température (jusqu'à 30 degré #OdileMétéo). Et j'avoue que ces chaleurs me font particulièrement souffrir (je suis au début du 7eme mois de grossesse). Celles qui prennent cher ? Mes chevilles ! Je n'ai jamais vu ça. J'ai toujours eu les jambes lourdes en été, mais là je déguste. J'avais été m'acheter un gel frais Allestax, mais ça ou rien, franchement, autant ne rien mettre (en plus il pue). Du coup quand j'ai vu dans la boite de Newpharma que Mustela avait aussi un gel, j'ai sauté au plafond (sans me faire mal bien sûr). Je l'ai de suite utilisé, et franchement je l'adore. Je me demande d'ailleurs même pourquoi mon pharmacien ne me l'avait pas proposé !<br />
<br />
<strong>Petit disclaimer :</strong> Attention, il n'est pas non plus révolutionnaire ! Il n'y a rien à faire, pour la rétention d'eau, les seuls trucs qui fonctionnent vraiment pour moi sont :<br />
<ul><br />
<li>mettre mes jambes en l'air à 90°c contre un mur pendant au moins 20 minutes</li>
<br />
<li>un jet douche d'eau glacé pendant au moins 10 minutes</li>
<br />
<li>dormir avec les jambes surelevées</li>
<br />
<li>les bas de contention</li>
</ul>
<br />
Ceci étant dit, il y a des choses qu'on ne peut pas faire au travail (genre, la douche) et les bas de contention par 30 degré, d'un point de vue logistique, on repassera. Du coup, je prends mon gel Mustela avec moi, je le mets au frigo au boulot, et mon Dieu que ça apaise. Le gel est super frais, super fluide, sent super bon et est pensé spécialement pour maman. Il soulage vraiment sur le moment même, sans pour autant faire dégonfler mes chevilles (voir plus haut les VRAIES solutions). Donc entre Allestax et Mustela, je choisis Mustela !!<br />
<br />
<a href="http://www.odilesacoche.be/wp-content/uploads/2018/06/mustela-jambes-legeres.jpg"><img alt="gel mustela-jambes-legeres" class="aligncenter size-full wp-image-6262" src="http://www.odilesacoche.be/wp-content/uploads/2018/06/mustela-jambes-legeres.jpg" height="480" width="640" /></a><br />
<h3>
<a href="https://www.newpharma.be/pharmacie/bio-oil/469478/bio-oil-huile-regenerante-125ml.html" rel="nofollow">L’huile Bio-Oil</a></h3>
<br />
Depuis que je sais que je suis enceinte, je m'enduis d'huile, pour éviter les fameuses vergetures. J'ai vidé un flacon entier d'huile Weleda (que j'adore) et avant de recevoir la Bio-Oil j'étais sur de l'huile d'argan (ramenée du Maroc de ma petite maman). Du coup j'ai de quoi comparer. Ce qui tombe bien parce que j'étais franchement perplexe avec cette marque. J'avais entendu tout et son contraire à son sujet.<br />
<br />
Cela fait environ 2 semaines que je l'applique tous les soirs et je l'aime beaucoup. Déjà elle sent super bon. J'aime l'embout du flacon : la petite ouverture qui permet de ne pas en foutre partout (ce qui n'est pas le cas de toutes les huiles). Elle est agréable à appliquer, pénètre bien et n'est pas trop grasse (mais quand même un peu, au vu de mes draps de lit qui morflent). Je la trouve même plutôt légère. Par contre je trouve la composition pas très jojo (je préfère la Weleda). En ce qui concerne les résultats, difficile à dire : je suis à mois+7, pour le moment pas de vergetures à l'horizon. MAIS je sais que ça peut arriver du jour au lendemain, surtout à la dernière minute. Donc je continue de l'appliquer comme un bon petit soldat, et j'ai envie de te dire qu'on verra ça en septembre. Croisons les doigts !<br />
<br />
<a href="http://www.odilesacoche.be/wp-content/uploads/2018/06/bio-oil-huile-regeneratrice.jpg"><img alt="avis bio-oil-huile-regeneratrice" class="aligncenter size-full wp-image-6263" src="http://www.odilesacoche.be/wp-content/uploads/2018/06/bio-oil-huile-regeneratrice.jpg" height="480" width="640" /></a><br />
<h3>
Quant aux autres produits ?</h3>
<br />
Je suis assez fan de la sélection que Newpharma a fait pour moi. J'adore la marque Laroche Posay, je connais bien la marque Galenco que j'aime beaucoup aussi (et ce, pour l'avoir utilisée étant petite suite à un psoriasis) et je sens que le Bipanthène est un indispensable. Hâte de tester ça en septembre !<br />
<br />
<em><strong>Que penses-tu de ces produits ? Tu les connaissais ? Tu en as d'autres à me recommander ?</strong></em><br />
<br />
<a href="http://www.odilesacoche.be/wp-content/uploads/2018/06/produits-bebe-galenco-laroche-posay-bipanthen.jpg"><img alt="produits-bebe-galenco-laroche-posay-bipanthen" class="aligncenter size-full wp-image-6264" src="http://www.odilesacoche.be/wp-content/uploads/2018/06/produits-bebe-galenco-laroche-posay-bipanthen.jpg" height="460" width="640" /></a><br />
<div style="text-align: center;">
<em>Merci à Newpharma de m’avoir envoyé ces produits.</em></div>
<br />
<div style="text-align: center;">
Newpharma en quelques mots :</div>
<br />
<br />
<div style="text-align: center;">
• Newpharma est la 1ère pharmacie belge en ligne, active depuis 2008<br />• C’est plus de 30.000 produits<br />• Mais aussi une livraison en 24h sur la Belgique<br />• Le site web est accessible via Newpharma.be, mais également pour les Français via Newpharma.fr</div>
MelOdilehttp://www.blogger.com/profile/17618518355962992440noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-5762876439734200658.post-83337500829843548962018-06-13T18:11:00.000+02:002019-12-10T15:00:30.644+01:00[BILAN] Mon blog, la blogosphère et moiIl y a quelque temps, avec mes amies <a href="http://www.carolinerenwart.com/">Caroline</a> et <a href="https://www.trucsdeblogueuse.com/">Mia de Trucs de blogueuse</a>, on s'est posé la question du "pourquoi bloguer". Et bien que pour moi la réponse était évidente, j'avoue que mon rapport au blogging a beaucoup changé ces derniers temps. <a href="http://www.odilesacoche.be/2017/09/pour-toi-jai-teste-une-semaine-sans-telephone-ou-presque.html/" rel="noopener noreferrer" target="_blank">Depuis cette fameuse coupure internet en septembre dernier en fait.</a> Tu le sais, je ne m'en suis jamais cachée, et je t'ai toujours fait part de mes états d'âme ici. Cependant depuis quelques mois je retrouve une vraie sérénité avec mon blog, mon rôle de blogueuse (ou d'influenceuse, appelle-moi comme tu veux) et j'ai vraiment réussi à lâcher prise par rapport à plein de choses. Cet article me trottait dans la tête depuis quelque temps. Je n'étais pas sûre que ce soit vraiment "<em>relevant</em>" pour toi, mais je pense qu'une partie de moi avait envie de faire le point. Parce que j'ai toujours essayé d'être honnête et transparente avec toi, et que, de mon point de vue, ça a toujours fonctionné.<br />
<h3>
Bloguer, un hobby avant tout</h3>
<br />
Quand j'ai commencé à bloguer, il y a 8 ans, je le faisais par "ennui". J'avais besoin de me trouver un truc sur le côté pour occuper mes dimanches. J'ai toujours tenu un journal intime mais là, j'avais besoin d’interactions. Cette époque était facile, sans remise en question. Je bloguais quand ça me chantait, des petits textes, des humeurs, sans ton particulier, en amateur. Je n'essayais pas de me faire remarquer, même si je traînais déjà beaucoup sur la plateforme Hellocoton pour me créer "un cercle". J'aime revenir à mes premiers articles de blog, surtout un des plus lu, et à mon sens le plus bidon que j'ai pu écrire : <a href="http://www.odilesacoche.be/2011/07/le-cas-londubat.html/" rel="noopener noreferrer" target="_blank">un article sur Neville Londubat</a>. Ce qui est drôle c'est que je viens de commencer à lire la saga Harry Potter (oui, je n'ai vu que les films). C'est comme un retour aux sources. Peut-être est-ce parce que je suis en train de construire un petit être humain, mais ces derniers mois j'ai vraiment eu ce besoin de "retour aux sources". Revenir en arrière. Me souvenir de qui je suis, et qui j'étais aussi : mes rêves d'enfant VS. mes rêves d'ado.<br />
<h3>
Ecrire, partager, bloguer.</h3>
<br />
Le blog a commencé à prendre de l'ampleur. <a href="http://www.odilesacoche.be/2012/04/la-recherche-du-nouveau-travail.html/" rel="noopener noreferrer" target="_blank">En 2012, j'ai perdu mon travail suite à une faillite.</a> Je me suis retrouvé 6 mois à la maison et j'ai eu ce besoin de partager mes peurs face au Grand Méchant Chômage. Alors que le blog était un hobby, il est devenu une thérapie. A cette époque, j'ai tenu un rythme d'un article par jour. J'ai lancé les Sunday Nail Battle (je pense que j'ai par contre supprimé tout ce contenu entre temps), et mon "cercle" s'est agrandi. Petit blog aux petits textes, a commencé à devenir grand blog. J'ai dépassé les 50.000 visiteurs uniques par mois (c'est d'ailleurs l'unique fois que je te mentionnerais ce chiffre, moi qui n'ai jamais été attachée aux statistiques). Et j'ai commencé à envisager ce blog d'une autre façon. Au chômage, je pensais à cette solution : "<em>Et si un jour, par chance qui sait, je pouvais en vivre ?</em>" Aux grands maux, les grands remèdes, j'ai commencé à m'intéresser au SEO et à toutes ces techniques pour faire d'un petit blog, un grand blog. Sans le savoir, je me suis formée à un métier aujourd'hui très recherché (je suis content creator web et community manager). J'ai eu des partenariats, certains étaient payés (certains le sont encore parfois, mais très rarement) et j'ai reçu beaucoup de choses. Beaucoup. Beaucoup. Beaucoup !<br />
<h3>
Du trop plein...</h3>
<br />
Je ne vais pas te raconter toute mon histoire. Si tu me suis ici depuis longtemps, tu connais toutes les étapes et réflexions par lesquelles je suis passée. Mais tout ça, un jour, c'est devenue trop. Je mangeais blog, je dormais blog, je me calais des horaire pour bloguer, je "bossais" sur le blog jusqu'à 22h ou minuit, et tous les dimanches aussi. Je refusais parfois des invitations pour pouvoir venir à bout d'articles, prendre de l'avance, honorer mes partenaires. J'ai passé des vacances scotchées à mon téléphone, avec mon MacBook sur les genoux, à scruter les chiffres, à lancer ma boite. J'allais aux events 3 à 4 fois par semaine. Pour rencontrer des filles pas toujours sympas (oui j'accuse). Et pour rencontrer en fait... Du vent. Parce que tout ça pour moi aujourd'hui, c'est du vent. On n'est pas heureux avec 25 000 palettes, 312 rouges à lèvres, du maquillage à ne plus savoir qu'en faire, des obligations, du temps où on court partout. Et franchement, ne croyez pas que les blogueuses gagnent 10.000 euros par mois. Si je me suis fait au total 2000€ avec tous mes contrats de blogs en 8 ans, c'est beaucoup. Enlève à ça les cotisations, la TVA, les impôts. Non, je n'en ai pas vécu.<br />
<br />
<a href="http://www.odilesacoche.be/wp-content/uploads/2018/06/mark-adriane-259950-unsplash.jpg"><img alt="mark-adriane-259950-unsplash" class="aligncenter size-full wp-image-6250" src="http://www.odilesacoche.be/wp-content/uploads/2018/06/mark-adriane-259950-unsplash.jpg" height="640" width="426" /></a><br />
<h3>
... vers le minimalisme</h3>
<br />
Et j'ai découvert le minimalisme. Il m'a sauvée des griffes de cette société de consommation. Ma filleule (qui a 11 ans aujourd'hui) a commencé à me suivre sur Instagram il y a quelques années. Et je voyais ses petites copines qui voulaient faire comme les blogueuses beauté et être couvertes de rouge à lèvres. Ces mêmes blogueuses beauté que je suivais qui ont commencé à faire de la chirurgie esthétique, et à se critiquer les unes les autres dans le dos de chacune (mais où donc passer la valeur d'intégrité ?). S'intéresser à toi ? A tes passions ? A ce que tu aimes ? Jamais ! Échanger un numéro de téléphone pour prendre de tes nouvelles ? Non ! Le cercle est un carré ouvert... C'est comme ça que, radicalement, j'ai tout bazardé. <strong>Le minimalisme ce n'est pas que s'encombrer de choses, c'est aussi s'encombrer de relations ou d'activités qui ne te font pas du bien.</strong> J'ai jeté, trié, donné, vendu. Cela fait un an que je tente de revenir à l'essentiel, tant dans ma vie de blogueuse que dans ma "vraie" vie. Le temps est trop précieux que pour être gaspillé avec des gens qui ne savent pas vraiment qui tu es. Le temps est trop précieux pour le passer à dépoussiérer toutes ces choses dont tu n'as pas vraiment besoin. Le temps est trop précieux pour le passer dans les magasins histoire d'avoir la dernière paire de pompe à la mode.<br />
<h3>
Le temps mes amis. Le temps. Il est si précieux.</h3>
<br />
Cette année j'ai redécouvert mon temps. Plus d'obligation, plus de partenariats, plus d'event, plus de goodies à ne plus savoir qu'en faire. Quand je me lève le dimanche matin, je me dis de manière merveilleuse : "<em>Qu'est ce que je vais bien pouvoir faire aujourd'hui</em>". Depuis que j'ai ma maison et mon jardin, je peux rester sur la terrasse à lire un bon livre, flâner, papoter avec mon homme. Parfois, j'ai envie de bloguer (en avril par exemple, j'étais très inspirée), parfois pas (en mai, c'est autre chose). <a href="http://www.odilesacoche.be/2017/02/le-jour-ou-jai-refuse-un-partenariat.html/" rel="noopener noreferrer" target="_blank">Je refuse presque tous les partenariats</a>, et je n'accepte que ceux qui me font vraiment plaisir. Je me dis que tout le monde doit y trouver son compte. Je ne me force plus avec des deadlines, des listes, des plannings, des séances photos, des... JE DOIS ! J'ai supprimé ma page Facebook, j'oublie d'aller sur Twitter, je n'envoie presque plus de newsletters, je ne fais plus gaffe aux boules vertes de mon outil YOAST. Je suis redevenue une amatrice qui écrit des articles sur Neville Londubat. Mon téléphone est constamment en silencieux, et parfois je ne poste rien sur Instagram pendant plus de 7 jours ! En fait, j'ai arrêté d'être une femme sandwich 2.0. J'ai enfin décidé de m'écouter. Pas les autres, pas la société de consommation, pas internet : moi. Et moi seule. Ce blog est redevenu un hobby. Un ami que j'oublie parfois, et vers lequel je reviens quand j'en ai le temps et l'envie. Une fierté aussi, un outil qui m'a beaucoup appris. Mais plus jamais une obligation.<br />
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Mon avis ? Tu devrais essayer... Ca fait un bien fou de se libérer des chaines que l'on se met souvent tout seul.MelOdilehttp://www.blogger.com/profile/17618518355962992440noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-5762876439734200658.post-81367562465853457382018-05-20T18:40:00.000+02:002019-12-10T15:01:04.308+01:00Happy Life Box - Oser rêver<strong>Cela fait un moment que je reçois les newsletters de la Happy Life Box dans ma boite mail. Et jusqu'ici je n'avais jamais vraiment osé me lancer. Et puis, j'avoue, j'ai profité de mon statut de blogueuse pour leur demander si un partenariat les intéressait (il faut parfois oser dans la vie). Je me suis dit que cela entrait complètement dans la thématique du blog, moi fan de développement personnel. Le concept de la box m'avait vraiment conquise : chaque mois, une <a href="https://www.happylifebox.fr/15-nos-box">box développement personnel</a>, avec un thème choisi, pour t'aider à voir la vie en "happy". C'est en avril que j'ai reçu ma boite test avec le thème "Oser rêver". Après l'avoir déballée sur les réseaux sociaux, et avoir répondu à quelques unes de vos questions, je reviens aujourd'hui avec une revue plus complète du concept. <a href="https://www.happylifebox.fr/">Happy Life Box</a>, je m'abonne ou pas ?</strong><br />
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La Happy Life Box, c'est quoi ?</h3>
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Voici ce qu'on peut lire sur le site de la box :<br />
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(...)<em> Happy life box crée des box mensuelles thématiques, élaborées par des experts dans leur domaine (Neuroscientifiques, psychologues, thérapeuthes, <a href="https://www.happylifebox.fr/3-coachings">coachs professionnels</a>, auteurs etc.)</em><br />
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<em>Ces box ont pour but d’accompagner les personnes en quête d’épanouissement vers une vie plus douce au travers de la découverte et la mise en pratique d’outils pointus de développement personnel.</em><br />
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<em>Happy Life box , c'est une parenthèse, un rendez-vous avec vous-même. En vous abonnant à Happy Life box, vous décidez de prendre en main votre épanouissement personnel !</em> (...)<br />
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<a href="http://www.odilesacoche.be/wp-content/uploads/2018/05/dossier-expert-coach.jpg"><img alt="dossier-expert-coach" class="aligncenter size-full wp-image-6231" src="http://www.odilesacoche.be/wp-content/uploads/2018/05/dossier-expert-coach.jpg" height="480" width="640" /></a><br />
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<a href="http://www.odilesacoche.be/wp-content/uploads/2018/05/guide-cartes-happy-life-box.jpg"><img alt="Happy life box avis contenu" class="aligncenter size-full wp-image-6235" src="http://www.odilesacoche.be/wp-content/uploads/2018/05/guide-cartes-happy-life-box.jpg" height="471" width="640" /></a><br />
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Mon avis</h3>
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Les boites sont vendues au prix de 29,90€ et, sont compris dedans : un carnet, un goodies, des outils et une affiche inspirante. Dans ma boite, il y avait donc le carnet d'exercice, un petit attrape-rêve (j'ai toujours rêvé d'en avoir un !), 10 cartes de visualisation et une affiche à encadrer. Ce qui est cool c'est que la box entre dans la boite aux lettres, pas besoin de se rendre au point poste après pour récupérer son colis.<br />
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Quand j'ai ouvert le paquet sur Instastory (et sur Instagram), certaines m'ont fait part de leur doute quant au <strong>prix de la boite : 30€ c'est un investissement.</strong> Ce qui est vrai. Sur le moment même je ne savais pas quoi répondre, car je n'avais pas expérimenté la boite. Et puis, j'ai commencé à me prêter au jeu et faire les exercices, un à un, jour par jour. Du coup, j'ai vraiment mieux compris le prix de cette boite et je le trouve tout à fait justifié.<br />
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Tout d'abord, un beau magazine (et je ne te parle pas d'un BIBA à 3 balles) coûte environ 6-7 € (10 pour certains). Personnellement je suis une adepte du Flow et du Happinez, qui valent leurs prix. Admettons donc que le carnet compris dans la Happy Life coûte 10€. A cela, on ajoute le goodies. Pour éviter de te retrouver avec un truc tout cheap, tout moche, qui finira à la poubelle, on peut bien compter 10€ de plus. Viennent ensuite les outils tels que les cartes ou l'affiche : 10€ (ce qui est bien peu cher payé, je suis en train de me renseigner pour faire imprimer mes faire-parts de naissance, et ça chiffre vite). Donc <strong>d'un point de vue contenu matériel, les 30€ sont tout à fait justifiés.</strong><br />
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<a href="http://www.odilesacoche.be/wp-content/uploads/2018/05/cahier-exercice-developpement-personnel.jpg"><img alt="cahier-exercice-developpement-personnel" class="aligncenter size-full wp-image-6233" src="http://www.odilesacoche.be/wp-content/uploads/2018/05/cahier-exercice-developpement-personnel.jpg" height="454" width="640" /></a><br />
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Ensuite, la réflexion que je me fais moi, c'est qu'un séminaire en développement personnel coûte entre 500 et 1000€. Certains jusqu'à 5000€. On peut très vite grimper dans les prix. Pour te donner un exemple, ma journée TEDx (à Anvers) m'a coûté 40€ la place. Un psy, environ 50€ l'heure. Un coach entre 60 et 120€ de l'heure. Pour moi ce sont des vrais investissements. Alors certes, tu n'investis pas dans des fringues, des livres, de la bouffe. <strong>Tu investis en toi. Et personnellement, je trouve que ça vaut la peine. </strong>La question qu'il faut se poser c'est : "A combien je chiffre mon bien être ?"<br />
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Comme je te l'ai dit, j'ai décidé de tester la boite à fond, de me prêter aux exercices, de les faire dans l'ordre. Soit un mois de contenu et d'exercice. J'ai eu la box "oser rêver" et elle arrive dans un moment crucial de ma vie. Chaque exercice a débloqué une pièce de mon puzzle, et je me suis reconnectée avec des rêves vraiment profonds. Des choses enfouies. Des coïncidences absolument folles aussi. Je suis une adepte des livres de développement personnel, en janvier j'ai même rempli quelques PDFs et autres ateliers trouvés gratuitement sur le net, mais là, j'ai vraiment avancé. Les exercices étaient vraiment cohérents, abordés avec un ton simple et même parfois drôle. Je ne vais pas te dire quelle pièce j'ai débloquée (cela reste très personnel), mais j'ai pris grand plaisir à retrouver mon petit carnet chaque jour. J'ai écrit dedans, partout, dans tous les sens ! Tu verrais son état !!!<br />
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Je t'avoue que je n'ai pas utilisé les cartes de visualisation. Je me suis retrouvée bloquée par cet exercice. Mais je les garde pour plus tard, je me suis dit que je ne devais pas être prête. Quant à l'attrape-rêve, je le garde pour dans la chambre de ma fille (oui, c'est une fille !!).<br />
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<a href="http://www.odilesacoche.be/wp-content/uploads/2018/05/eamcatcher.jpg"><img alt="dreamcatcher goodies" class="aligncenter size-full wp-image-6232" src="http://www.odilesacoche.be/wp-content/uploads/2018/05/eamcatcher.jpg" height="480" width="640" /></a><br />
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En conclusion</h3>
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Je suis donc ravie d'avoir pu tester cette box. L'avantage c'est que tu peux acheter des boites de manière ponctuelle. Je trouve que c'est aussi une belle idée cadeau (plutôt que l'éternelle bougie parfumée par exemple). Les exercices sont vraiment bien ficelés, les visuels sont beaux. C'est qualitatif. Ceci étant dit, pour moi, achète-là si tu te sens VRAIMENT de t'investir, de faire les exercices et de jouer le jeu. Si c'est pour juste regarder, et dire "je ferai plus tard", cela ne vaut effectivement pas la peine.<br />
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Une belle idée donc, et un bon concept que je ne peux qu'encourager !<br />
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<em><strong>Et toi ? Tu connaissais cette boite ? As-tu eu l'occasion de la tester ? Qu'en as-tu pensé ?</strong></em><br />
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<a href="http://www.odilesacoche.be/wp-content/uploads/2018/05/realiser-ses-reves.jpg"><img alt="quote citation realiser-ses-reves" class="aligncenter size-full wp-image-6234" src="http://www.odilesacoche.be/wp-content/uploads/2018/05/realiser-ses-reves.jpg" height="640" width="503" /></a><br />
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MelOdilehttp://www.blogger.com/profile/17618518355962992440noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-5762876439734200658.post-48720950974786282032018-04-29T13:00:00.000+02:002019-12-10T14:04:47.925+01:00Vu sur le web : des vidéos inspirantesNon tu ne rêves pas, c'est bien le 2ème article sur le blog cette semaine. LA FOULE EN DÉLIRE ! J'ai beaucoup apprécié <a href="http://www.odilesacoche.be/2018/03/selection-best-tedx-talks-preferes.html/">la première édition du "Vu sur le web"</a>, donc j'avais très envie de t'en faire une deuxième. En plus, il semblerait que tu ai apprécié toi aussi cette nouvelle catégorie. Je continuerai donc de partager ici les articles ou vidéos qui m'inspirent (ou même podcast, ou compte Instagram, soyons fous !).<br/><br/>Cette semaine j'ai encore envie de m'attarder sur le format vidéo, car c'est le médium que je consomme le plus. Cela reste assez rare que je lise encore des blogs. A l'occasion, dans un autre épisode de "Vu sur le web", je te ferai une sélection des rares blogs que j'aime consulter.<br/><br/>Voici donc ma sélection de vidéos inspirantes (en français et en anglais).<br/><h2>24 choses que j'ai comprises en 24 ans - Vivre avec moins</h2><br/>Ce n'est pas du tout le genre de vidéo /tag que je regarde normalement, et que j'aime regarder, mais j'adore la chaîne "Vivre avec moins". D'abord son accent est absolument délicieux (je regarde de plus en plus de vidéo en français canadien), et ce qu'elle y dit est plein de bon sens. Elle résume 24 choses qu'elle a appris en 24 ans, et cela tourne autour du minimalisme. C'est un bon résumé du minimalisme en général et une jolie façon de dire aussi : "Arrêtez de faire attention à ce que les autres pensent". Pour 24 ans, cette jeune fille a la tête bien sur ses épaules ! (Et d'ailleurs, je ne sais même pas comment s'appelle l'auteur de cette chaîne / blog absolument formidable).<br/><br/>[embed]https://www.youtube.com/watch?v=m5uDkCBEUsI&t=511s[/embed]<br/><h2></h2><br/><h2>How to Find Your Passion With a 9-5 Job - ModernHealthMonk</h2><br/>Encore une chaîne que j'adore. Je fouine beaucoup dans ses anciennes vidéos. J'ai l'impression qu'Alex aborde le développement personnel qu'une autre manière. Peut-être parce que c'est un homme et que j'ai l'habitude de regarder des chaînes féminines ? Du coup sa perception me semble différente ? J'ai regardé cette vidéo 3, 4 fois je crois. Là en t'écrivant, je me dis que je devrais la regarder encore une fois, pour bien m'imprégner de ce qu'il dit. Tout est dans le titre finalement "Comment trouver votre passion quand vous avez un travail en 9-17". Le mieux c'est que tu écoutes ses conseils qui me parlent beaucoup.<br/><br/>[embed]https://www.youtube.com/watch?v=UuUyyXuu3mI&t=336s[/embed]<br/><br/> <br/><h2>MOINS DE DÉCHETS ET PLUS D'ÉCONOMIES - Coline</h2><br/>Cette vidéo de Coline (du blog <a href="http://www.etpourquoipascoline.fr/" target="_blank" rel="noopener noreferrer">Et pourquoi pas Coline</a>) n'est pas toute récente. Mais comme tu le sais (voir mon article au sujet de mon <a href="http://www.odilesacoche.be/2018/04/operation-zero-dechet-episode-1.html/">opération zéro déchet</a>), en ce moment j'essaye de faire attention à la (ma?) planète. J'ai terminé le livre de Bea Johnson qui traite du sujet, et je me mange toutes les vidéos (et Pinterest), tous les contenus possibles et imaginables à ce sujet. J'ai beaucoup aimé cette série de vidéo "GO GREEN" de Coline. Celle-ci m'a particulièrement marquée car elle y poste un petit bout de vidéo d'un autre speaker, qui parle de notre consommation d'eau potable. Très interpellant.<br/><br/>[embed]https://www.youtube.com/watch?v=kKuTt4Nf0Qo[/embed]<br/><h2>LA BIENVEILLANCE PEUT CHANGER LE MONDE - Maud Bettina-Marie</h2><br/>La bienveillance. Non mais la BASE ! J'adore les vidéos de Maud, elle est fraîche, drôle, et toujours juste dans ces propos. Elle peut parler d'absolument tout et rien, tout en restant moderne. J'aime les petits côtés développement personnel qu'elle apporte parfois, et surtout j'aime cette façon mignonne (et bienveillante) de se moquer gentiment des clichés de notre société. J'ai adoré cette vidéo sur la bienveillance, qui nous rappelle comme on peut être dure envers soi-même, et aussi envers les autres. Un avis que je partage entièrement.<br/><br/>[embed]https://www.youtube.com/watch?v=3hPuPyGR-Cg[/embed]<br/><br/><em><strong>Pour mon prochain "vu sur le web" j'essaierai de te partager les rares blogs que je lis encore. Et puis surtout, n'hésite pas à partager toi aussi, ces contenus que tu as dévorés cette semaine (intemporelle ou non).</strong></em>MelOdilehttp://www.blogger.com/profile/17618518355962992440noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-5762876439734200658.post-36646503540258597972018-04-23T19:00:00.000+02:002019-12-10T14:04:48.426+01:00Don't let anyone eat your sandwichCette phrase ne cesse de tourner dans ma tête depuis que je l'ai entendue. <em><strong>"Don't let anyone eat your sandwich"</strong></em>. Et je pense même qu'elle agit comme un doudou dès que j'y pense. C'est lors des <a href="https://UBAbelgium.be">UBA Trends Day</a> (des conférences marketing dédiées aux entreprises) que je l'ai entendue, sortie tout droit du discours du premier orateur Joseph Jaffe. Comme je ne cesse de me la répéter depuis quelques semaines, je me devais de partager avec toi comment cette phrase, un peu hors du commun, agit comme un pansement dès que je me la répète. Retour sur une histoire un peu cocasse.<br/><br/><strong>UBA Trends Day. 15 mars 2018. 9h30. Joseph Jaffe prend la parole et raconte :</strong><br/>"(...) <em>Un jour, je suis allée donner une conférence en entreprise et j'ai été surpris par une petite note qui pendait sur le frigo des collaborateurs. Celle-ci disait : "Hier, j'ai apporté mon sandwich fait-maison au boulot. Quelle ne fut pas ma surprise de voir qu'à midi, quelqu'un l'avait mangé ! Non mais dans quel monde vit-on ? Ce sandwich, c'est ma femme qui me l'a préparé, si ça se trouve, elle ne s'était même pas lavé les mains avant de le faire. C'était un sandwich emballé dans un aluminium, qui ne venait pas du supermarché. Qui mange ce genre de sandwich à part celui qui l'a préparé ? Non mais qu'est ce qui ne tourne pas rond chez vous ? J'invite tous mes collègues à cracher chaque matin dans leur sandwich, pour que ce voleur de sandwich soit pris à son propre jeu !" J'ai trouvé cette note plutôt amusante, mais ce qu'elle m'a inspirée, c'est qu'il ne faut jamais vous comporter comme une victime, et ne jamais laissez personne manger votre sandwich. (...)</em> "<br/><br/>Joseph conclut son speech par cette fameuse phrase : "<strong>DON'T BE A VICTIM. DON'T LET ANYONE EAT YOUR SANDWICH !</strong>". Cette phrase que je ne cesse de me répéter dès que je sens mes épaules se baisser, et ma tête se courber.<br/><br/>Bien que cette histoire m'ait fait beaucoup sourire, et outre le fait qu'elle m'ait rappelé un épisode de Friends où Ross tombe en burn out après que quelqu'un ait mangé son sandwich, je l'ai trouvée pleine de sens. Sans doute parce qu'elle était accompagnée d'un contexte : un orateur motivant, un speech inspirant, des phrases toutes droites sorties d'un tableau "quotes" sur Pinterest,... Il n'empêche que depuis ce jour, plein de signes, d'articles, ou de vidéos arrivent à moi pour me rappeler de ne pas être une victime dans la vie. Du moins, ne pas se laisser le temps de l'être. Ne pas agir en tant que telle, ne pas tomber dans cette spirale. Chaque fois que je me la répète, je me souviens que j'ai le choix et surtout que je peux agir tout en gardant en tête une certaine bienveillance.<br/><br/>Finalement, quand on y réfléchit, c'est assez facile de se plaindre. Se plaindre à nous-même, ou chez les autres. On cherche un témoin qui pourra réparer nos petites injustices ou pourra nous dire qu'on a raison. Et c'est la le plus grand désir de l'être humain : avoir raison. Mais, est-ce qu'on se sent vraiment mieux après ? Est-ce que ce n'est pas simplement une fois de plus, notre satané ego qui veut prendre toute la place dans notre vie ? On se plaint même des autres qui se plaignent.<br/><br/>Je pense que pour sortir de ce rôle de victime, éviter de jouer les bourreaux tant avec nous-même, qu'avec les autres, <strong>il faut avant tout s'armer de bienveillance. </strong>La bienveillance parait être une évidence, et pourtant, ce n'est pas forcément ce qui nous vient à l'esprit comme premier instinct, tant on cherche à se protéger (de quoi d'ailleurs ?). On se parle souvent mal, on s'insulte (quand on se traite gentiment de nouille, oui, on s'insulte), on <em>s'intolère</em> (je suis sûre que ce verbe existe), on se fâche sur nous-même. Commencer par se parler correctement, nous mettre à l'honneur, nous permettra de garder la tête haute. Ensuite, quand nous aurons repris assez de notre pouvoir, on pourra envisager cette bienveillance envers les autres. Eviter de se retrouver dans ce schéma du "<em>ce n'est pas ma faute, c'est la sienne</em>" (même si parfois, on le sait, ce n'est vraiment pas notre faute). Il ne faut pas oublier quelque chose, c'est que chacun doit gérer ses propres poubelles. On a le droit de choisir si on est d'accord avec ce qu'on nous dit (ou avec une situation), ou si à l'inverse, on n'a pas envie de l'accepter (parce qu'elle ne répond pas à nos valeurs). Parfois, un reproche que l'on nous fait n'en dit pas long sur nous-même mais sur la personne qui nous le dit. Tout n'est pas toujours notre reflet, tout n'est pas toujours à prendre au pied de la lettre, tout n'est pas à prendre personnellement et c'est justement en faisant la part des choses, qui nous sortira de ce cercle de victime. Est-ce que dans telle ou telle situation nous sommes en train de sortir nos poubelles, ou celles de quelqu'un d'autres ?<br/><br/>A mon sens, <strong>cette phrase "don't be a victim, don't let anyone eat your sandwich" est pleine de puissance.</strong> Et comme je le disais <a href="http://www.odilesacoche.be/2018/04/tout-quitter-et-vivre-dans-une-tiny-house.html/" target="_blank" rel="noopener noreferrer">dans un de mes derniers articles,</a> nous devons reprendre notre pouvoir. Ce n'est pas facile, c'est vrai, mais être triste, malheureux, être une victime, ce n'est pas facile non plus.<br/><br/>Alors on redresse les épaules, on tient sa tête bien droite, on regarde devant soi, fièrement, <strong>et on ne laisse personne manger notre sandwich.</strong> On se rappelle qu'on a le droit d'être là, qu'on a le droit d'exister, d'avoir un avis, de l'exprimer. On a le droit de dire que telle situation ne nous convient pas, et la bonne nouvelle, c'est qu'on a aussi la possibilité de la changer. D'une façon ou d'une autre. A notre rythme car tout le monde sait que Rome ne s'est pas fait en un jour. Comme j'aime le dire, un pied devant l'autre.<br/><br/><a href="http://www.odilesacoche.be/wp-content/uploads/2018/04/dont-be-a-victim-odile-sacoche-02.jpg"><img class="aligncenter size-full wp-image-6213" src="http://www.odilesacoche.be/wp-content/uploads/2018/04/dont-be-a-victim-odile-sacoche-02.jpg" alt="dont-be-a-victim-odile-sacoche" width="696" height="1044" /></a><br/><br/> MelOdilehttp://www.blogger.com/profile/17618518355962992440noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-5762876439734200658.post-90269048173201929722018-04-16T12:49:00.000+02:002019-12-10T15:02:04.233+01:00Opération zéro déchet, épisode 1Comme tu le sais (parce que je radote comme une grand-mère), depuis désormais un an, je m'intéresse au minimalisme. Je te le disais dans un de mes articles, <a href="http://www.odilesacoche.be/2018/04/tout-quitter-et-vivre-dans-une-tiny-house.html/">j'ai même pensé tout bazarder pour partir vivre dans une Tiny House.</a> Et puis j'ai eu un déclic. Le déclic que je ne suis pas prête pour cette vie-là. Du moins, pas complètement. Et même si cette vie faite de simplicité et de frugalité me fait parfois encore rêver (qui ne rêve pas de partir faire le tour du monde en caravane ?), j'ai essayé de penser à ma vie autrement. C'est en regardant la série de reportage <a href="http://www.bbc.co.uk/programmes/p04tjbtx" rel="noopener" target="_blank">"Blue Planet II" de la BBC</a>, que je me suis dit qu'il était possible de faire quelque chose, sans partir vivre dans la pampa. Je me suis alors demandé : "<em>Que puis-je ajouter / changer / adapter dans mon quotidien pour lui apporter du minimalisme, de la simplicité, et un brin de conscience ?</em>". J'ai alors commencé à m'intéresser au <strong>mouvement du zéro déchet</strong>. Voir Blue Planet, et ces morses sur la banquise, qui n'ont pas assez de glace pour survivre à cause de nous, hommes égoïstes, ça m'a fait du mal. Et même si je ne peux pas changer le monde, je peux changer mon monde, et contribuer à ma façon.<br />
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<a href="http://www.odilesacoche.be/wp-content/uploads/2018/04/scott-van-hoy-591000-unsplash.jpg"><img alt="scott-van-hoy-591000-unsplash" class="aligncenter size-full wp-image-6189" src="http://www.odilesacoche.be/wp-content/uploads/2018/04/scott-van-hoy-591000-unsplash.jpg" height="455" width="640" /></a><br />
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Un soir, j'ai donc commandé <a href="https://www.amazon.fr/gp/product/2290095141/ref=as_li_tl?ie=UTF8&camp=1642&creative=6746&creativeASIN=2290095141&linkCode=as2&tag=odisacblobell-21&linkId=04b69051dae115f0ba9af10046a41ee2">le livre "biblique" de Bea Johnson</a>, mangé toutes les vidéos possibles et inimaginables sur le sujet sur YouTube et sorti mon petit carnet pour élaborer un plan. <strong>L'opération zéro déchet.</strong><br />
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J'ai conscience que je ne peux pas tout changer du jour au lendemain, et il y a certaines pratiques auquelles je n'adhère pas. Comme celle de jeter tout ce qu'on a qui est en plastique. Je pars du principe que si ce n'est pas cassé et qu'on peut encore l'utiliser, pourquoi le jeter pour racheter ? A mon sens cela encourage la (sur)consommation. Mais ! Il y a plein de petites choses que je peux faire. Voici mon plan d'attaque :<br />
<ul><br />
<li><strong>Privilégier le seconde main</strong> : depuis que j'ai acheté ma maison, je dois revoir mes finances et il n'est pas possible pour le moment d'investir des marques de mode éthiques. Je suis aussi enceinte et je trouve que continuer à faire circuler ce qu'il y a sur le marché plutôt que de produire du neuf est une excellente alternative (et je peux te dire qu'on trouve PLEIN de choses).</li>
<br />
<li><strong>Ramener mon propre mug</strong> chez ma petite madame café (qui fait des lattés extras). Je n'avais pas de mug à la bonne taille, j'en ai acheté un en bambou recyclable, lavable en machine. Ceci étant dit, depuis que je suis enceinte le café me dégoutte assez bien, je ne bois plus que du latté de temps en temps.</li>
<br />
<li><strong>Eviter de racheter du plastique</strong> : je ne veux pas jeter tout ce que j'ai, mais je peux contribuer à ne pas en acheter plus.</li>
<br />
<li><strong>Vider mon frigo / mes placards et ne pas racheter de produits emballés</strong> (gaufres, biscuits, légumes,...)</li>
<br />
<li><strong>Privilégier les emballages papier/ carton et verres</strong> (yaourt dans du verre, légumes en bocal au lieu de conserve,...)</li>
<br />
<li><strong>Faire moi-même mes "goûters"</strong> et essayer de faire moi-même le plus possible (biscuits, cookies, muffins, compote, plat du midi,...). Il y a d'ailleurs plein d'astuce de conservation (personnellement, je surgèle ma pâte à cookies).</li>
<br />
<li><strong>Réutiliser mes anciennes rideaux en voile de coton et en faire des sacs à vracs</strong> pour y contenir mes légumes et fruits en vracs du magasin. Par conséquent, coudre mes petits sacs (j'ai fait des cours de couture et j'ai une machine, il est donc temps de m'y remettre)</li>
<br />
<li><strong>Faire mon spray entretien maison</strong> plutôt que de l'Antikal qui est très nocif (spray maison à base de bicarbonate, de vinaigre et d'huile essentielle de lavande ou de citron)</li>
<br />
<li><strong>Acheter un pin dermatologique pour laver mon visage</strong> (plutôt que du gel nettoyant visage contenu dans une bouteille en plastique) : j'ai trouvé un savon d'Alep chez Dille et Kamille</li>
<br />
<li><strong>Tenter l'expérience du "je me lave au savon solide"</strong> (et donc arrêter le gel douche) : J'ai un gros traumatisme d'enfance avec le savon (héhé). A la maison on ne pouvait pas avoir de gel douche, donc faut que le savon et moi on redevienne potes. Je ne l'ai jamais trouvé particulièrement sexy.</li>
<br />
<li><strong>Me renseigner sur le composte</strong> : qui, que, quoi, comment,...</li>
<br />
<li><strong>Terminer tous mes produits ménagers, et les remplacer par des produits "fait maison"</strong> (en plus, mon plan de travail de la cuisine est en granit, ça ne peut lui faire que du bien)</li>
<br />
<li><strong>Privilégier le vrac</strong> (fruits, légumes, thé, légumineuses, biscuits pourquoi pas,...)</li>
<br />
<li><strong>Acheter des serviettes en tissu</strong> et en finir avec l'essuie-tout (ou sopalin pour les français) pendant le repas.</li>
</ul>
<br />
Voilà ce sont des petites choses pas très compliquées à faire et qui peuvent faire déjà beaucoup de différence. Actuellement, mon homme et moi ne compostons pas. Nous trions bien nos déchets (plastique, cartons, détritus) mais nous avons environ 1 sac de détritus de 60L par semaine. Je suis curieuse de voir si je vais pouvoir réduire ce sac.<br />
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Il y a encore plein de choses à faire (je suis en train de lire le livre de Bea Johnson) mais j'aimerais commencer par cette liste et y aller en douceur aussi. L'idée n'est pas de devenir une radicaliste-bobo-extremiste du déchet, et je ne m'imagine pas arriver à l'extreme du 1kg de déchets par an. Ceci étant dit, je suis curieuse de voir où je peux arriver.<br />
<br />
J'aimerais te tenir au courant de mes progrès et te faire des petits bilans. Et si l'envie te dit de te joindre à moi, allons-y ! Ensemble, on est plus fort !<br />
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En route pour sauver la planète !<br />
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<a href="http://www.odilesacoche.be/wp-content/uploads/2018/04/natalie-walters-420837-unsplash.jpg"><img alt="natalie-walters-420837-unsplash" class="aligncenter size-full wp-image-6190" src="http://www.odilesacoche.be/wp-content/uploads/2018/04/natalie-walters-420837-unsplash.jpg" height="479" width="640" /></a><br />
<div style="text-align: center;">
<strong>PS : si tu as d'autres astuces à lister ici, ou des recettes maison de produits d'entretien, je suis plus que preneuse !</strong></div>
MelOdilehttp://www.blogger.com/profile/17618518355962992440noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-5762876439734200658.post-64310189174760481002018-04-11T16:40:00.000+02:002019-12-10T15:02:27.101+01:00Tout quitter et vivre dans une Tiny HouseC'était il y a environ 4 ans que j'ai commencé à voir une coach. A l'époque, j'y allais pour mes soucis au boulot, parce que je me sentais perdue. Quand cette "thérapie" a commencé, c'était comme un jeu de domino. A chaque séance, un pan de ma vie tombait. Et je pense que j'ai eu besoin de détruire tout un tas de murs, pour en reconstruire de nouveaux. Je me souviens, un soir je lui ai dit : "J<em>e veux tout quitter, tout arrêter. Partir vivre sur une île déserte, ne vivre que du minimum, et qu'on me foute la paix</em>". Ce à quoi elle a répondu : "<em>Mais qu'est ce qui t'en empêche ?</em>". A l'époque ce n'était pas possible. J'étais propriétaire de mon appartement, en CDI, et follement amoureuse de mon homme (entre temps, je te rassure, je suis toujours follement amoureuse de lui). Partir était impensable, même si, ce désir me démangeait, au point parfois de me rendre malheureuse.<br />
<br />
La solution à ce souci ? Une forme de méditation. Ma coach m'a alors suggéré de m'imaginer chaque jour sur une île déserte. Je rentrais du boulot et je criais à mon homme : "<em>Je pars sur mon île</em>". Chaque soir, je m'imaginais y vivre, y crier, y pleurer, y faire tout ce que j'avais envie de faire. C'était apaisant. C'était mon île. J'ai même créé une board sur Pinterest où je récoltais des images de mon île magique. Ce lieu où je pouvais me retrouver. C'était vraiment puissant. Petit à petit, j'ai commencé à aller mieux. Là où ma vie semblait être un vrai foutoir, j'ai commencé à tout reconstruire. Sur des bases plus solides. J'ai changé de boulot, je n'ai pas changé d'amoureux, mais nous avons déménagé, et nous avons même conçut ensemble la chose la plus magique qui soit : un enfant qui grandit dans mon ventre.<br />
<br />
Et puis l'année passée, une épreuve un peu difficile est venu ébranler mes murs. Comme un mini séisme. Ce genre de truc que tu ne prévois pas, qu'on ne te dit pas, qu'on ne s'imagine pas. J'ai tenu mes murs, ils sont restés debout tant bien que mal. C'est à ce moment-là que j'ai commencé à m'intéresser au minimalisme. A faire le tri, désencombrer, vendre, donner, jeter. Cette envie de "tout bazarder" répondait à un besoin, à cette période difficile que je traversais (et que je ne pense pas aborder en profondeur ici). Depuis, dès que j'ai un coup de mou, je reviens au minimalisme. Il est la réponse à plusieurs de mes questions mais surtout il répond à mon besoin de simplicité. Moi qui me prends toujours la tête pour tout.<br />
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Plus j'ai avancé plus j'ai eu ce besoin de simplifier ma vie. De tout simplifier. De m'alléger. Ce qui s'est beaucoup ressenti ici sur le blog. Et j'ai poussé mes réflexions minimalistes au plus loin que je pouvais. Jusqu'à m'intéresser à la fameuse<a href="http://www.latinyhouse.com/"> Tiny House</a>.<br />
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Au début, j'étais juste admirative et vraiment curieuse du mode de vie de ces gens. Je trouvais ça chouette que certaines personnes repensent complètement le concept de "l'American dream". Partant dans un trip totalement opposé. Et puis je suis tombée sur un reportage (j'en ai tellement vu, je ne saurai te dire lequel) d'un gars qui avait quitter son full time job pour travailler à mi-temps comme barman dans un petit café de village. Il a vendu sa maison, pour vivre dans un petit appartement. Il passait ses journées à voir ses amis et à refaire le monde. Une idée s'est alors mise à germer dans mon esprit fertile : "<em>Waw, ça doit vraiment être bien, de tout quitter et de vivre dans une Tiny House</em>".<br />
<br />
Quelques mois plus tard, j'achetais ma grande maison (toujours avec mon homme, toujours follement amoureuse de lui). Et puis je suis tombée enceinte. Et nous avons commencé à chercher des crèches. La réalité de la vie nous a vite rattrapés. La maison, l'emprunt, le bébé. Les courses, les factures. S'organiser, se lever tôt, ne pas dormir. Laisser son enfant, petit bébé, à une inconnue. Chaque jour. <strong>Chaque</strong>. <strong>Jour</strong>. Prendre le risque de ne pas le voir grandir, ne pas le voir faire ses premiers pas, courser après le temps, après l'argent. Pourquoi déjà je voulais une maison ? Ah oui ! Pour assurer une place confortable à ce futur petit moi. S'assurer qu'il (ou elle) ne manque jamais de rien. Lui offrir ce que parfois je n'ai pas eu. Oui mais pourquoi ? A quel prix ? On dit que le temps c'est de l'argent. Ne vaut-il mieux pas avoir plus de temps ? Pourquoi déjà je dois aller travailler ?<br />
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Est-ce que ce ne serait pas mieux de... <strong>Tout quitter et vivre dans une Tiny House ?</strong><br />
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<a href="http://www.odilesacoche.be/wp-content/uploads/2018/04/sam-bloom-341743-unsplash.jpg"><img alt="sam-bloom-341743-unsplash" class="aligncenter size-full wp-image-6185" src="http://www.odilesacoche.be/wp-content/uploads/2018/04/sam-bloom-341743-unsplash.jpg" height="360" width="640" /></a><br />
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Cette idée s'est faite de plus en plus forte. Elle me faisait même presque mal : il faut que je me débarrasse de toutes mes affaires. Que je coupe toutes mes dépenses. Que je vive comme une nonne boudhiste (mais amoureuse, pas folle la guêpe). Dans mon discours, je me suis même entendu dire plusieurs fois : "<em>Mais notre société est horrible ! Pourquoi elle nous oblige à faire ça ? Se lever quand on est encore fatigué, aller dormir quand on resterait bien une heure de plus ? Mais pourquoi l'homme a inventé ce système cruel d'aller travailler ? On ne pouvait pas juste rester au temps des cavernes ? Juste vivre dans une grotte. Loin de tout ?</em>" Jusqu'à ce lundi de Pâques un peu calme, où je me décide enfin de prendre le temps de regarder ma liste de "à regarder plus tard sur Youtube", dont <a href="https://www.youtube.com/watch?v=70Xg0cclf5Q&t=2178s" rel="noopener noreferrer" target="_blank">ce reportage d'une heure sur la puissance de l'intention.</a> Bien que le message de ce documentaire n'était pas du tout sur le minimalisme, une phrase, un discours, de quelques secondes a attiré mon attention. Un des coachs disait quelque chose comme : "Tout quitter pour partir vivre dans une grotte, se couper de tout et de tout le monde n'est pas la solution." Juste après cette phrase, il a comparé cet acte au suicide, aux problèmes d'alcool, de drogues.<br />
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<strong>Et BIM.</strong><br />
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"<em>Tout quitter et vivre dans une Tiny House, ce n'est pas une solution</em>". <strong>C'est une fuite.</strong> C'est une solution de facilité. C'est couper un problème. Se couper du monde. Se couper de soi (il disait d'ailleurs quelque chose comme ça aussi). Je me suis mise à penser à tous ces couples qui partent faire le tour du monde avec leur sac à dos, en quête de sens. Et qui reviennent parfois un peu bredouilles. Inadaptés.<br />
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Je me suis rendu compte qu'en adoptant le discours de la Tiny House, je me positionnais en rôle de victime. Et dans le fond, quel est mon rôle à moi ? Qu'est ce que je fais moi pour faire changer les choses ? Pour faire cette fameuse différence ? Est-ce qu'en tout quittant pour vivre dans une Tiny House j'aurai un message fort à faire passer ? Non. Puisque l'idée est justement de disparaître... On remplace le rêve de l'American Dream par un autre rêve, plus simple. Mais au final, on continue de se comparer à la vie des autres, sans prendre le temps d'apprécier la vie qu'on a (...et que souvent, on a choisit). On remplace un problème par un autre. Mais tu sais, comme le vieil adage le dit, l'herbe n'est pas plus verte ailleurs. J'aime rajouter, que beaucoup de gens passent du temps à l'entretenir, à la colorer, la couper, la bichonner ou lui mettre un tas de produits chimiques pour la faire pousser. Cette herbe est une illusion...<br />
<br />
Je pense que parfois, on doit juste s'asseoir face à soi. S'écouter. Se connecter. Se demander pourquoi on veut partir vivre sur une île déserte ou dans une Tiny House ? Pourquoi on veut cette vie-là en particulier ? Qu'est-ce qu'elle nous apporte de plus que celle que l'on a ? A quel besoin elle répond au juste ? Vivre dans une Tiny House répond à mon besoin de liberté. Mais en fait, je suis déjà libre. Le minimalisme répond à mon besoin de simplicité. Que puis-je alors amener dans mon quotidien pour assouvir mon besoin de liberté et de simplicité ? En fait, avoir le beurre et l'argent du beurre c'est possible.<br />
<br />
Ce documentaire m'a fait comprendre qu'il fallait reprendre son pouvoir. Son propre pouvoir, mais le pouvoir de sa vie aussi. Comme le dit David Laroche : "<strong>Reprendre son pouvoir, c'est vrai, ce n'est pas facile. Mais être malheureux, ce n'est pas facile non plus. Alors que préfères-tu ?</strong>".<br />
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Tout quitter et vivre dans une Tiny House ? Plus aussi sûre...<br />
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<a href="http://www.odilesacoche.be/wp-content/uploads/2018/04/isaac-moore-313311-unsplash.jpg"><img alt="isaac-moore-313311-unsplash" class="aligncenter size-full wp-image-6184" src="http://www.odilesacoche.be/wp-content/uploads/2018/04/isaac-moore-313311-unsplash.jpg" height="426" width="640" /></a><br />
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<small><a href="https://newatlas.com/pacific-harmony-tiny-house/52068/#gallery">Crédit photo mise à la une</a></small></div>
MelOdilehttp://www.blogger.com/profile/17618518355962992440noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-5762876439734200658.post-32982439181658018722018-04-06T12:33:00.000+02:002019-12-10T15:02:58.692+01:00Je teste le maquillage de la marque Korres<!-- wp:html --><br />
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<strong>Comme je te le répète souvent, je refuse énormément de partenariats. Lorsque je décide d’accorder une chance à un test produit c’est que cela me fait plaisir, que cela correspond à mes valeurs et que cela ne va pas trop m’encombrer. Quand <a href="http://www.newpharma.be/" rel="nofollow">Newpharma</a> m’a contactée pour tester une boite de <a class="CMY_Link CMY_Valid" href="https://www.newpharma.be/pharmacie/brands/korres/02773.html" rel="nofollow" target="_blank">produits de maquillage de la marque Korres</a> produits de maquillage de la marque Korres</strong></div>
, les 3 critères étaient réunis, et j’ai donc accepté. Je teste donc depuis un mois environ, les produits de maquillage de la marque Korres, et je reviens aujourd’hui pour t’en parler.<br />
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Korres c’est une marque grecque, de produits de cosmétiques naturels (ou semi naturels). Leurs produits sont simples, sans chichi, et l’éthique de la marque me plait plutôt bien. J’en avais déjà entendu parlé comme étant une très bonne marque, c’était donc l’occasion idéale pour me faire ma propre idée.</div>
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Dans cette boite magique, il y avait :</div>
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<li><br /><div>
Un lait pour le corps</div>
</li>
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<li>Deux baumes à lèvres</li>
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<li>Deux rouges à lèvres mattes</li>
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<li>Un petit quad de fards à paupières.</li>
</ul>
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A priori, je trouve les produits très jolis. Les packaging sont sobres, simples, ça me plait. Lorsque je vois les petits baumes, je suis d’abord déçue qu’un des deux soit colorés. Jusqu’ici, mes expériences de baumes à lèvres colorés ne sont jamais bonnes. Mais je décidé de laisser une chance à ce test...</div>
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Le lait pour le corps Fleur de Lavande</h2>
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Je n’ai jamais vraiment utilisé de produit hydratant pour le corps. Mais ça, c’était avant. Depuis que je suis enceinte, je prends le temps de me masser la poitrine et le ventre pour bien nourrir ma peau (en vue de l'extension du gros bidou qui arrive). J'utilise l'huile de grossesse Weleda (que j'adore au passage). Mais je ne suis pas hyper fan de son odeur et parfois j'ai juste la flemme de la faire pénétrer. Ces soirs-là, j'utilise donc le lait Korres. Il est juste parfait. D'abord<strong> il est super frais, ensuite il pénètre très bien et enfin, son odeur de lavande et d'agrumes est à tombée</strong>. J'aime aussi sa composition et le fait qu'il soit fait de <strong>92,3% de produits naturels</strong>. Ma peau est douce, elle sent bon et elle est bien hydratée. Belle réussite selon moi, et c'est mon produit favoris de ce colis.</div>
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<ul><br />
<li><em>Est-ce que je rachète ? Oui ! L'odeur et la texture sont vraiment juste trop agréables !</em></li>
</ul>
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<a href="http://www.odilesacoche.be/wp-content/uploads/2018/04/lait-korres-lavande.jpg"><img alt="crème hydratante korres lavande" class="aligncenter size-full wp-image-6156" src="http://www.odilesacoche.be/wp-content/uploads/2018/04/lait-korres-lavande.jpg" height="480" width="640" /></a><br />
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<h2>
Les baumes à lèvres.</h2>
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Il y en avait donc deux dans la boite : un neutre et un coloré (teinte Baies Sauvages). Pour être tout à fait honnête, je me suis concentrée sur le baume à lèvres coloré. Comme je le disais dans mon intro, j'étais très sceptique. Je trouve qu'en général les baumes à lèvres colorés assèchent les lèvres. J'en mets tous les matins quand je me maquille (avant de passer au fond de teint minéral), donc lui, je peux te dire que je l'ai bien bien testé. Et tout comme la crème, j'en suis vraiment ravie.<strong> Il s'applique bien, ne désèche pas du tout mes lèvres et est subtilement coloré.</strong> Petit bémol ? Sa couleur. Je n'aime pas trop les teintes "rouges / jaunes". Ce qui va le mieux à ma carnation c'est le rouge rosé. Par contre son odeur et son gout sont très agréables.</div>
<br />
<ul><br />
<li><em>Est-ce que je rachète ? Oui mais dans une autre couleur (ou je me concentre sur le neutre).</em></li>
</ul>
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<a href="http://www.odilesacoche.be/wp-content/uploads/2018/04/baume-levre-korres.jpg"><img alt="test baumes lèvres korres" class="aligncenter size-full wp-image-6157" src="http://www.odilesacoche.be/wp-content/uploads/2018/04/baume-levre-korres.jpg" height="480" width="640" /></a></div>
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Les rouges à lèvres mattes ou Twist Lipstick.</h2>
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J'étais très curieuse pour ce produit. Je n'en ai jamais parlé ici (mais beaucoup sur Instagram), mes rouges à lèvres chouchous de tous les temps sont les MACs. Je me suis débarrassée de tous les autres et je n'ai gardé que ceux-ci. Je trouve que leur tenue est imbattable, et ils me conviennent parfaitement. MAIS leurs compos est loin d'être jojo. Bref, j'avais une attente particulièrement haute pour ces rouges à lèvres Korres. Est-ce qu'ils allaient tenir ? Est-ce que la pigmentation est bonne ? Et bien oui ! Franchement, pour des produits naturels, je suis bluffée. Les couleurs sont très jolies (même si une fois de plus, le rouge Imposing Red ne convient pas à ma carnation). <strong>La tenue est très très bonne</strong> (bon pas aussi bonne qu'un MAC par contre, j'avoue). Je ne les trouve pas très très matte, mais ça fait franchement bien l'affaire. J'ai porté le rouge Imposing Red tout un dimanche après midi avec une seule retouche après avoir bu un verre (normal donc). Par contre, il y a un petit bémol, j'ai l'impression que la teinte Dusty Pink file dans les plis de mes lèvres et que donc, ça les marque. Dommage. Mis à part ça, l'embout crayon est très pratique et permet d'avoir un<strong> tracé précis</strong> (ce que les MACs ne permettent pas). Ce sont des rouges à lèvres très confortables également. Ils ne tiraillent pas et ça, c'est plutôt cool.</div>
<br />
<ul><br />
<li><em>Est-ce que je rachète ? Honnêtement ? Non. D'abord parce que j'ai bien assez de rouges à lèvres (et jamais que 2 lèvres). Ensuite, bien que le test soit très concluant, rien à faire les MACs sont vraiment mes bébés chéris. Je ne sais pas, ils me vendent du rêve (je sais c'est mal). Par contre si tu cherches une alternative naturel : fonce !</em></li>
</ul>
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<a href="http://www.odilesacoche.be/wp-content/uploads/2018/04/twist-lipstick-matte-korres.jpg"><img alt="test rouge lèvre matte korres" class="aligncenter size-full wp-image-6158" src="http://www.odilesacoche.be/wp-content/uploads/2018/04/twist-lipstick-matte-korres.jpg" height="480" width="640" /></a><br />
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<a href="http://www.odilesacoche.be/wp-content/uploads/2018/04/swatch-korres-twisted-lipstick.jpg"><img alt="swatch twist lipstick korres" class="aligncenter size-full wp-image-6159" src="http://www.odilesacoche.be/wp-content/uploads/2018/04/swatch-korres-twisted-lipstick.jpg" height="385" width="640" /></a><br />
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[gallery columns="2" size="medium" ids="6160,6161"]<br />
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<h2>
Le quad fards à paupières "The blushed nudes"</h2>
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<div>
Quand j'avais vu le descriptif de la boite que j'allais recevoir, je pensais qu'il y avait des blushs dans la boite. Surprise, surprise. C'étaient des fards à paupières (haha). Mais je me suis dit "bon, laissons leur une chance". Comme le reste des produits, autant te dire que j'ai été bluffée. Une fois de plus, venant de cosmétiques naturels, je ne m'attendais à rien niveau tenue et bien, ça fait longtemps que je n'avais pas gardé du fard sur ma paupière toute une journée comme ça. <strong>La tenue est INCROYABLE.</strong> Non mais vraiment. Par contre, je suis un poil déçue par la pigmentation et la texture. Sur papier les couleurs vendent du rêves, en réalité, ils sont tous assez semblables et un peu trop fade pour moi. Ça manque un peu de profondeur et de couleur. Le fard le plus foncé avait l'air d'être un bordeaux, en vérité c'est un noir et il est assez poudreux. Mis à part ça, gros gros plus pour la taille de la boite qui est fait un produit très pratique en voyage (surtout avec son petit miroir). Le boitier est aussi très solide. C'est vraiment un bel objet.</div>
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<ul><br />
<li><em>Est-ce que je rachète ? Je pense que oui. La tenue m'a vraiment bluffée et je suis vraiment fan du principe "maquillage naturel sans crasse dedans". A voir s'ils proposent d'autres couleurs plus soutenues. (Ceci étant dit, idem que pour les rouges à lèvres, j'ai déjà bien assez de maquillage comme ça !)</em></li>
</ul>
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<a href="http://www.odilesacoche.be/wp-content/uploads/2018/04/quad-blushed-nude-korres.jpg"><img alt="quad eyeshadow korres nude" class="aligncenter size-full wp-image-6163" src="http://www.odilesacoche.be/wp-content/uploads/2018/04/quad-blushed-nude-korres.jpg" height="480" width="640" /></a><br />
<br />
<a href="http://www.odilesacoche.be/wp-content/uploads/2018/04/swatch-quad-blushed-nudes.jpg"><img alt="swatch-quad-blushed-nudes" class="aligncenter size-full wp-image-6164" src="http://www.odilesacoche.be/wp-content/uploads/2018/04/swatch-quad-blushed-nudes.jpg" height="235" width="640" /></a><br />
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<h2>
En conclusion</h2>
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<strong>Je suis ravie de ce test</strong>. Ça me réconcilie avec le maquillage "naturel". J'ai toujours trouvé que les produits naturels sont moins sexy que les autres, ici Korres tire bien son épingle du jeu. Mon chouchou ? Le lait pour le corps. Je trouve son odeur tellement "wahou". Belle surprise pour la tenue des fards à paupières également. Petit déception pour les teintes des produits en général (mais c'est une question de goût et de couleurs). C'est donc une marque que je te recommande vivement si tu veux passer à quelque chose de plus naturel en terme de composition et plus éthique.<br />
<br />
<a href="http://www.odilesacoche.be/wp-content/uploads/2018/04/test-maquillage-korres.jpg"><img alt="maquillage korres newpharma" class="aligncenter size-full wp-image-6165" src="http://www.odilesacoche.be/wp-content/uploads/2018/04/test-maquillage-korres.jpg" height="640" width="480" /></a><br />
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<div style="text-align: center;">
<em>Merci à Newpharma de m'avoir envoyé ces produits, et merci à Korres.</em></div>
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<div style="text-align: center;">
<em><u>New pharma en quelques mots : </u></em></div>
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<div style="text-align: center;">
<em>• Newpharma est la 1ère pharmacie belge en ligne, active depuis 2008<br />• C’est plus de 30.000 produits<br />• Mais aussi une livraison en 24h sur la Belgique<br />• Le site web est accessible via Newpharma.be, mais également pour les Français via Newpharma.fr</em></div>
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<br />
<!-- /wp:html -->MelOdilehttp://www.blogger.com/profile/17618518355962992440noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-5762876439734200658.post-64936536531070703412018-03-26T16:01:00.000+02:002019-12-10T14:04:44.852+01:00Vu sur le web : mes 5 TEDx Talks préférésJe pense l'avoir déjà souvent dit, mais avant d'être blogueuse, je suis surtout lectrice (et spectatrice). Et bien que ni Facebook ni Twitter ne me manquent (j'ai supprimé ma page FB, je ne me connecte qu'une fois par semaine à mon compte Twitter), il y a cependant une chose que je ressens toujours le besoin de faire, et c'est de partager. J'aime partager ce que je lis (article ou livre) et ce que je regarde (sur YouTube). En ce qui concerne les livres, le blog est tout trouvé : que ce soit via une photo sur Instagram, ou via un article sélection, je m'y retrouve. Pour le reste, c'est autre chose. J'ai donc décidé d'ouvrir une "catégorie" sur le blog, un simple "vu sur le web". Je ne sais pas quelle sera sa fréquence, mais l'idée est de partager via ce rendez-vous, les articles que j'ai aimés tout comme des inspirations images et/ou vidéos. Je me dis que si cela a pu m'inspirer, cela inspirera peut-être d'autres.<br/><br/>Pour ce premier "vu sur le web", j'avais envie de m'attaquer au TEDx que je regarde en masse depuis un an. Je ne peux pas te lister tous ceux que j'ai déjà dévorés, mais aujourd'hui j'avais envie de te faire une sélection de mes 5 TEDx préférés.<br/><h3>Redéfinir le succès dans une société qui a besoin de nous | Leslie Coutterand</h3><br/>J'ai absolument adoré le TEDx de Leslie Coutterand et je l'ai déjà mentionné dans un de mes derniers articles. Je réfléchissais déjà beaucoup à mon rôle à jouer en tant que "blogueuse", ce TEDx conforte mon état d'esprit. Comme je le disais, j'ai envie de pouvoir <a href="http://www.odilesacoche.be/2018/03/faire-la-difference.html/" target="_blank" rel="noopener noreferrer">faire la différence</a>. L'autre jour je suis tombée sur une chaine YT d'une fille assez connue. Pour ne pas mourir idiote, j'ai regardé et j'ai été choquée des propos vulgaires qu'elle tenait (je ne les tiendrai pas pour elle). Je suis attristée de voir que des Kim Kardashian déchaînent encore tant les foules, alors qu'on pourrait parler de choses vraiment plus importantes. J'aimerais trouver cet équilibre entre "prendre soin de soi" et "minimalisme". Être engagée, sans être révoltée ou militante. Être bobo-bohème sans oublier que j'aime aussi parfois les choses futiles qui brillent. Partager dans la simplicité et la bienveillance.<br/><br/>[embed]https://www.youtube.com/watch?v=2lVsOg3xr6Q&t=2s[/embed]<br/><br/> <br/><h3>What I Learned by Drawing Gandhi | Glenny Brock</h3><br/>Ce TEDx est tout simplement merveilleux. Et ce n'est certainement pas le plus connu. Je ne sais pas pourquoi il m'inspire tant. J'aime l'humour et la simplicité que dégage Glenny dans ce TEDx. Pour moi, ce speech veut simplement dire qu'en s’entraînant tous les jours on peut s'améliorer, se perdre, et se trouver une passion aussi. Je ne cesse de dire que j'aimerais reprendre le dessin, et je ne le fais pas. Regarder cette parfaite imperfection m'inspire. C'est aussi le speech que j'envoie quand on me dit : "<em>Oh j'aimerais tellement pouvoir / savoir dessiner</em>". Ce à quoi je réponds : "<em>Tout le monde peut/sait le faire. Un enfant quand il se pose devant une table avec ses crayons, il dessine. Il ne se pose pas la question de savoir s'il sait</em>". Voir Glenny dessiner Gandhi, de façon si maladroite et en même temps si parfaite à mes yeux, me prouve encore que quand on veut, on peut.<br/><br/>[embed]https://www.youtube.com/watch?v=75PLrxMnWqY[/embed]<br/><h3>Devenir pleinement soi-même | Laurent Gounelle</h3><br/>Ah Laurent Gounelle ! Je ne l'avais jamais vu en vrai, je connaissais ses livres (que j'adore). Il est exactement comme je l'imaginais. Doux, bienveillant, censé. Je ne veux pas t'en dire plus sur ce TEDx. Juste, regarde-le. Encore et encore et encore. Et imprègne toi bien de toute cette bienveillance.<br/><br/>[embed]https://www.youtube.com/watch?v=NZXJ7zh3PJM[/embed]<br/><h3>The Art of Letting Go | The Minimalists</h3><br/>Je crois que c'est un des premiers TEDx que j'ai vu. C'est d'ailleurs comme ça que j'ai connu The Minimalists (et comme ça que j'ai voulu absolument<a href="http://www.odilesacoche.be/2017/05/3-reportages-a-voir-de-toute-urgence-sur-netflix.html/" target="_blank" rel="noopener noreferrer"> voir leur reportage</a>, que j'ai vu 4 fois en passant depuis). Je ne pouvais pas te faire une sélection de TEDx sans te parler de ce "courant" que j'affectionne tant depuis un an : le minimalisme. Voici une bonne entrée en la matière avec ce speech. En plus, je trouve Joshua et Ryan super drôles.<br/><br/>[embed]https://www.youtube.com/watch?v=w7rewjFNiys[/embed]<br/><h3>Le paradoxe de Robin des Bois | Fabrice de Boni & Axel Lattuada</h3><br/>Si vous ne connaissez pas encore la chaîne YouTube "Et tout le monde s'en fout", premier conseil : filez voir toutes leurs vidéos. Elles sont courtes, drôles, hyper bien faites, hyper intéressantes et elles parlent de sujet d'actualités. Quand j'ai vu que Axel et Fabrice avaient participé à un TEDx à la Rochelle, je me suis empressée de le regarder tellement je suis fan de leur travail. Ils y parlent de nos croyances limitantes, de ce sentiment d'imposture que l'on ressent, et de toutes ces fois où on se sent nul. Un beau speech à regarder pour se remotiver et reprendre confiance en soi. Bon et en plus je les trouve vraiment marrants.<br/><br/>[embed]https://www.youtube.com/watch?v=3qqMNgfaNao[/embed]<br/><br/>J'adore vraiment ces conférences TEDx. Comme <a href="https://www.changemavie.com/" target="_blank" rel="noopener noreferrer">le podcast de Change ma vie</a>, ce sont mes petites séances psy au quotidien. <strong>Est-ce que tu en avais déjà entendu parlé ? Est-ce que tu prends le temps d'en regarder ? Et si oui, quels sont tes préférés ?</strong><br/><br/> <br/><br/><center><a href="http://www.guadeloupe-numerique.fr/?q=content/tedx-pointe-%C3%A0-pitre-conf%C3%A9rence-aux-id%C3%A9es-inspirantes"><small>Crédit photo</small></a></center>MelOdilehttp://www.blogger.com/profile/17618518355962992440noreply@blogger.com0