jeudi 20 septembre 2012

Il y a ambitions, et ambition.

Avant, j'avais plein d'ambitions. Enfin c'est ce que je croyais. Que j'avais plein d'ambitions. En vrai tu le sais déjà, ce n'est pas de l'ambition que j'avais, c'était ce satané besoin de reconnaissance. Du coup, je criais haut et fort à qui voulait bien l'entendre qu'un jour, je serais manager, que je gagnerais plein d'argent et que je serais une business girl. Quand on me demandait si je voulais une famille, des enfants, me marier, je répondais que non, je voulais une carrière. C'était tout moi, vouloir pavaner en petit tailleur jupe, sacoche au bras. Odile Sacoche, normal. Mais, certains paramètres sont venus changer la donne, et aujourd'hui, de l'ambition, je n'en ai plus et franchement, ça me va plutôt bien.


D'abord, mes expériences passées m'ont ouvert les yeux sur mes expériences futures. Jadis, il y a 5 ans, j'étais sur tous les fronts: je voulais le boulot, l'appart, le petit copain. Tanpis pour le burn out, j'aurais tout ça. En plus de ça je voulais voyager, avoir mon propre bureau, être bien vu par le patron. Donc on n'entendait que moi. Je voulais changer les choses, changer le monde. Je fouinais, chercher des stratagèmes, pour trouver une faille, l'améliorer, proposer des plans, avoir des idées, faire des réunions, prendre des initiatives. Je faisais des tableaux excell, rédigeais des mails, organisais des soirées d'entreprises. Oui, tout ça. Et un jour, on m'a dit que j'en faisais trop, que je ne faisais que râler. J'ai encaissé. J'ai démissionné.

Ensuite, force est de constater que j'ai arrêter de grandir à 1m63. Tu vas me dire qu'il ne faut pas être grand pour avoir de l'ambition. Certes. Mais il faut être longiligne pour rentrer dans les jupes crayons. Ce n'est que mon avis bien sûre. Mais du coup j'avais l'air tassé. Tu sais cet air de charisme qui s'auréole tout autour de toi comme un ange venu du ciel, beh moi, je ne l'avais pas. Non car moi je suis plutôt du genre drôle. La petite comique en réunion qui va sortir une vanne pour détendre l'atmosphère, c'est moi. Une petite blague par ci, une petite chanson par là, mon nouvel employeur devait être content de mon air décontracté. Ma bonne humeur m'apporterait une promotion c'est sure, et ça doit être trop cool d'avoir un manager fun comme moi. Et un jour, on m'a dit que j'en faisais trop, que je ne faisais que rigoler, que parfois mon humour était blessant (oui apparement c'est possible). J'ai encaissé, et je me suis fait virée.

Puis je me suis posé tout un tas de questions sur mes ambitions. Et je me suis rendue compte qu'elles étaient un leurre, puisque pour moi, réussite était égale à reconnaissance. Alors je me suis assise. J'ai attendu. Et je me suis demandé ce que je voulais vraiment dans la vie. Surtout, de qui j'avais tant besoin de cette reconnaissance ? Simplement des personnes qui ne me le donneraient jamais, et que l'on veut toujours impressionner nos tortionnaires. Je me suis dit que si j'arrivais déjà à me contenter moi, et les personnes vraiment proches à ma vie, ce serait déjà pas mal. Je me suis rendue compte que mon blog tenait une grande importance dans mon quotidien, tout comme mon amoureux, mon chien, mes amis. Que ma vie privée, elle était là pour me soutenir quand ma vie professionnel n'allait pas bien. Alors que l'inverse n'était pas forcément vrai. Cette vérité m'est apparue plus lumineuse que jamais.

Aujourd'hui, je n'ai pour ambition que d'aimer mon travail. Y aller avec joie, m'entendre avec mes collègues, faire mon travail du mieux que je peux. MAIS, de repousser le stress des tiers qui ont fait des choix différents, pas forcément mieux, pas forcément pire. Respecter la cadence de chacun, et respecter ma cadence. Parce que devenir Wonder Woman, c'est bien joli, mais Dieu que c'est épuisant, et les fanfaronnades en entreprise, ce n'est vraiment plus mon truc.

♥ ♥ ♥

50 commentaires:

  1. Et bien et bien.
    Très bel article, touchant et dans lequel je me retrouve intensément.

    Soit heureuse Odile. Profite de toi et de ceux que tu aimes.

    Noémie.

    RépondreSupprimer
  2. je suis complètement d accord avec toi, mais à contrario, je me suis battue pour en être où je suis (cadre, responsable d un service avec la gestion du personnel et les directives de la directions à appliquer) et je suis toujours plus ambitieuse car je veux prendre tout le transport de ma boite (cad toutes les filiales) et devenir responsable groupe! je me suis fixée 2 ans !! soit encore 1 an ...
    le stress je le vis tous les jours (mon homme est aussi cadre et responsable achat)
    je ne referais pas le monde certes, mais je deviendrais ma propre patronne avec DIEU à ma gauche et ma fierté d avoir mené un combat contre les hommes et l avoir gagné !

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. Bien sûr cela reste mon constat personnel et chacun son combat. Il se passe juste que je faisais partie de ces filles qui se plaignaient à longueur de journée d'être over stressée, over crevée, over-bookée. Et je le disais à qui voulait bien l'entendre. Sauf que j'ai lu il y a peu que fanfaronner sur ce genre de chose ne fait pas de toi un gagnant.

      Supprimer
    2. il faut savoir prendre sur soi ^^ et mené un combat utopique contre les autres, souvent en silence, qq fois en ralant ! mais le stress n est jamais bon (depression de l homme pdt ma dernière grossesse et du coup d un battant il est passé à un homme que plus rien n emeut)
      après il y a le caractère je pense qui joue ! mon PDG a peur de moi, car j ai protégé l homme en menaçant ! violemment d ailleurs
      c est un peu mon pb, je suis une sang chaud ! je peux insulter et même mettre un coup de boule si la personne en face de moi me cherche trop !
      mais ce caractère m a aussi ouvert la porte vers un poste que j ai monté de toute pièce !
      le principal est d arriver à s épanouir dans son job! et c est souvent très dur !
      des gros bisous et félicitation à toi pour ton détachement du stress et ton épanouissement !

      Supprimer
    3. Ce qui m'interpelle dans ton commentaire Pmabelle, ce sont les mots "stress (tous les jours)", "combat (contre les autres)", "très dur", "fierté", "insulter", etc.
      ...

      Supprimer
    4. j ai un métier d homme ! il y a des jours où mon caractère de cochon prend le dessus et quand j ai face à moi un de mes supérieurs qui plane à 3000 et qui prend une décision tellement stupide (voire dangereuse) que je me rebelle ! et ma rebellion passe par l insulte souvent !!
      après ma fierté est de mené mon service et d obtenir en douceur des choses qui peuvent vite se révéler dures . un exemple j ai mené le projet de rénovation de RER B de Paris avec des contraintes clients importantes en terme de délai sans plomber le budget que j ai niveau transport (et avec des chargement tard le soir, et des modules très fragiles)
      je travaille dans le ferroviaire et pour que vous puissiez voyager dans u n certain confort, on trime nous en amont pour sortir des pièces et les livrer en juste à temps sur les sites de rénovations de nos clients
      mon futur challenge : mener la rénovation de 17 trains EUROSTAR !

      Supprimer
  3. Réponses
    1. Je n'ai qu'une philosophie... La la la Lililaliiiii :p

      Supprimer
  4. IL y a une partie de moi qui aurait pu écrire cet article.
    Je m'y suis reconnue à presque 95%
    Et puis j'ai changé, mais totally, je suis devenue mère au foyer (pour l'instant) Truc de dingue. L'ambition, Mon abition la seule et l'unique ambition que j'ai aujourd'hui c'est que mes filles aient une belle vie !!!
    Les boulots m'ont tellement décus.. fin bref mon histoire est bien longue à raconter (putain je suis vieille!) Mais je mesure même 1m63 c'est fou ça non?
    Bon bref, juste pour dire que moi la fille d'aujourd'hui, je suis contente de te connaitre et te lire souvent toi la fille que tu es aujourd'hui, je pense aussi que dans un même bureau on se serait bien fendue la poire
    Biz :)

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. Moi aussi j'aime bien que la fille d'aujourd'hui connaisse la fille que tu es toi ajdhui, et à lire ton commentaire, j'ai souris. Preuve qu'en effet, dans le même bureau, toi et moi ça aurait pu être le foutoir :D

      Supprimer
    2. ^^ J'imagine bien. JE crois d'ailleurs que c'est ce qui a souvent fait chier, j’étais très pro mais je ne me prenais pas non plus au sérieux, toujours à la déconnade ;) ca en défrisait certains héhé

      Supprimer
  5. Encore un très joli article =) Et finalement aimer faire son boulot, c'est la meilleure ambition qui soit ^^

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. Et amer son boulot, c'est deja une grande ambition pour certain :)

      Supprimer
  6. Moi aussi, en sortant de l'unif, j'ai eu pour unique ambition de faire pâlir les copines de jalousie en gravissant les échelons et en m'affichant comme une working girl sur les réseaux sociaux.
    Et puis le stress, la fatigue, la vie vécue comme un combat, les autres (collègues mais aussi famille et amis) ressentis comme des concurrents, la lassitude.
    Aujourd'hui, à 28 ans, j'ai l'ambition de réussir ma vie. Et je me rends compte que c'est vachement plus ambitieux que de réussir DANS la vie. Et beaucoup plus propice à la sérénité et au bonheur...

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. Le même constat au mêmeage, j'aime bien ton "réussir la vie, et pas dans la vie"

      Supprimer
  7. J'ai lu une fois, deux fois puis trois ton article en me disant à la fin "merde". J'ai vécu des choses difficiles et douloureuses dans ma vie sur le point familial (malheureusement même à mon âge ça continue). Ma seule façon de tenir face à ça c'était et c'est toujours mon ambition. Mon ambition de devenir avocate, d'avoir des enfants, d'avoir un train de vie confortable. Du moment où j'ai commencé la fac il y a 4 ans, ma seule ambition et mon seul leitmotiv était de réussir à tout prix ... et comme toi, je cherchais par cette réussite la reconnaissance de mes parents. Parce que j'ai besoin de ça ; non pas par prétention mais par confiance ... j'ai besoin qu'on me dise que ce que je fais est bien, qu'on soit fier de moi. Mes parents n'ont pas toujours compris ça et je me suis à plusieurs reprises cassée la figure. Mais toujours au fond de moi mon objectif de carrière et le reste me faisait revenir à moi ... et je me suis rendue compte cet été que cette ambition me prenait beaucoup de mon temps et me puisait moralement. J'ai eu l'une des plus grosses déceptions de mes études universitaires ; rien de le l'écrire j'en ai des frissons. Et j'ai compris que ce n'est pas parce que je voulais un jour être une grande avocate et vivre confortablement que je serais heureuse. Parce que le travail bouffe doucement ; ambition débordante qui te fais sombrer peu à peu ... déprime, dépression. Quand je regarde les gens autour de moi je me dis que ma vie n'est construite que sur des rêves utopiques ... et même si je sais que ça me détruit et que ça me stress, me fatigue, j'ai besoin de croire en tout ça ... parce que sinon je ne trouverai pas de sens à ce que je suis, à ce que je dois faire. C'est ce qui me fait me lever tout les matins, me motive à travailler .. sans ça je serais simplement une nana dépressive. Mais oui ... avoir de l'ambition c'est bien mais ça ne doit pas prendre le pas sur le reste : ce sont des choses que je sais, mais que je ne sais pas mettre en application ...

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. J'a lu bien attentivement ton commentaire et je comprends tout a fit, surtout le fait de vouloir qu'on soit fiere de toi. Je pense que le choix du metier ou le travzil qu'on fait n'a rien a voir avec l'ambition, l'envie ou la réussite. Il faut plutot relativiser, tenter de ne pas se laisser submerger, ne pzs répondre z des criteres dictés par lz socièté. C'est facile a dire je sais, il m'a fallut du temps pour comprendre.

      Je suis sure que tu trouveras ta route, hors des sentiers de la

      Supprimer
    2. Dépression.

      Désolée pour toutes ces fautes, iPad et blogger ne font pas bons menages et je ne sais pas prk...
      Grrrr

      Supprimer
  8. Très actuel ton article! La reconnaissance, les priorités, le bien être, la place dans sa vie et dans sa vie sociale!
    Bravo Odile! j'aime bien te lire!
    L'essentiel est de trouver son équilibre et ses priorités à chaque moments de sa vie!!
    Bonne continuation!!

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. C'est tout a fit ca, l'equilibre.
      Avnt j'avant tendance a mettre toutes mon energie dans une seule chose, maintenant j'essaye d'equilibrer cette energie dans toutes les sphères de ma vid

      Supprimer
  9. J'aime tellement te lire. Et si tu savais comme j'ai l'impression de m'entendre. Dans mes fringues hyper tendances dans ma petite agence de pub parisienne pcq, pendant 10 ans, j'ai répété inlassablement que je ne voulais pas de famille mais que je voulais diriger une agence, vivre à Paris pcq la campagne c'était pour les campagnards, avoir un paquet de thune et tout ce qui va avec... Aujourd'hui, j'ai passé le meme cap que toi. J'ai décidé d'arrêter de penser à tout ca, et d'arrêter de me fixer sur ce que les gens pouvaient attendre de moi, et je me suis lancé dans ma propre vie. Je crois qu'on a quasiment le meme age, si je ne me trompe pas (tu dois etre un chouia + vieille) ca doit etre un cap normal, mais dont personne ne te parle tant que tu ne l'as pas passé. En tout cas, bravo mon Odile sans sacoche. Je t'aime tu sais, meme si ce n'est qu'à travers ce que tu peux écrire ici <3

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. Oh merci ma pshiiitouille, ca me fait tropplaisir ton message. Oui on a presque le même âge, et je pense que la réponse a ce step a passer c'est qu'on a tjs cru qu'on devzit vivre comme la société ou les gens nous disaient de vivre, hors que chacun peut trouver sa voie

      Au final je préfère ne pas etre une business woman, harassée, stressée, crevée, le reste de la vie est trop important et il y a tellement de choses a explorer.

      Moi aussi jÔtem, même si c'est à travers nos blogs

      Supprimer
  10. Que ton article et réaliste et me fais penser à mes propres choix.
    Je crois que le temps fait bien son oeuvre et nous permet d'évoluer.
    J'ai voulu pendant de longues années avancer vers tel ou tel choix professionels, et puis j'ai "échouer" car je n'ai pas pris le chemin que j'aurais souhaiter.
    Mais aujourd'hui je suis comme toi, je vais au travail en ayant le sourire, j'aime ce sue je fais au quotidien mais certes je n'ai pas encore le salaire que je souhaiterais ou le type de contrat adéquat.
    Mais voila la vie n'est pas un long fleuve tranquille, elle est semé d'embuches plus au moins conséquentes... Avancer, réussir, se préoccuper des "m'as-tu vu", échouer... La vie est telle qu'elle serait trop longue pour la résumée :)

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. Merci pour ton commentaire.
      A vrai dire je ne saispas trop quoi ajouter car tu as entierement raison :)

      Supprimer
  11. C'est un très bel article. Tu as dû faire un gros travail sur toi pour nous confier ça. Et même si je ne te connais pas personnellement, à la fin de l'article, j'étais contente pour toi!

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. Oh oui un gros travail et surtout un travail de tous les jours !
      Merci :)

      Supprimer
  12. J'aime beaucoup lire tes articles Odile (même si je suis restée une visiteuse silencieuse jusqu'à présent). Cependant, celui-ci me laisse un goût amer en bouche.
    Tu sais, je suis très fière de mon parcours professionnel. J'ai gravi les échelons, mon salaire est bien plus que confortable et j'adore en mettre plein la vue à mon entourage. Enfin, ça, c'est ce que je raconte aux autres (sauf le fait que je recherche éperdument leur admiration bien sûr... pas pour rien que je commente en anonyme non plus...). En réalité, j'ai appris il y a quelques années que je ne pourrais probablement plus avoir d'enfants (trop "vieille" déjà !), mon amoureux m'a quitté il y a trois ans parce qu'il souffrait de ne pas faire partie de mes priorités (en fait, il y avait déjà une bonne année qu'on ne couchait plus ensemble, c'est pas pitoyable ?) et mes collègues de boulot sont mes derniers et seuls "potes".
    Bref, tu comprendras que ton article prend une résonance toute particulière pour moi. Heureusement, la plupart des gens de mon entourage semblent continuer à m'envier et à m'admirer (ahah, s'ils savaient !), donc je peux sans trop de difficultés continuer à donner le change...
    Bref, tant que je suis dans les confidences pathétiques, je dois avouer que je te jalouse Odile. Bonne continuation à toi...

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. Et bien j'espere de tout coeur que tu pourras retrouver le gout doux du travail.
      Tu sais j'ai longtemps ete aigire et a raler sur tout, c'est parce que je me suis moi aussipris mes petites claques qu'il a bien fallut que je change mon fusil d'epaule. Donc ne sois pas jalouse, ce n'est jamais qu'un travail qui demande du temps et.... De l'exercice !

      Du courage !

      Supprimer
    2. Merci pour ton gentil message. Profites-en surtout tant que tu es jeune... A presque quarante ans, lorsqu'on n'a plus que sa carrière, la remise en question et le retour à la réalité de la vie est autrement plus douloureux... Mais j'assume ! Et j'ai au moins la satisfaction de pouvoir collectionner les robes de créateurs pour me tenir compagnie ! =)

      Supprimer
  13. Ce que j'adore avec ton blog c'est que certes, il te sert de remède, de blog "intime" où tu te poses certaines questions ... en tout cas les bonnes!!! Mais c'est aussi une aide pour celles qui te suivent et qui vivent la même chose parfois au même rythme, parfois décalé... Une espèce parfois de déclic qui nous remet en question par le biais de ton blog ;)
    <3

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. haaa et en mini fan que je suis, j'ai voté (encore ajd OUIII)

      Supprimer
    2. Je suis contente que mon blog puisse vous apporter tout cela. Et que vous puissiez vous y reconnaitre :)

      Supprimer
  14. Un beau billet plein de sincérité ! Bravo car j'imagine que ça n'a pas été facile de comprendre que l'ambition n'était pas la clé de tout. En tous cas, quelque part j'étais convaincue que la personne que tu étais ne pourrais pas devenir celle que tu es aujourd'hui, à mille lieux l'une de l'autre. Tu me prouves que je me trompais ;)

    RépondreSupprimer
  15. Toujours aussi touchant ton billet. J'espère que tu vas pouvoir continuer à t'épanouir et à mener la vie que tu aime. Tu est trop gentille et touchante pour ne pas réussir. Ça serait trop triste!

    PS : je fais 1m54 et je me suis toujours dis que les jolies jupes tailleurs ne seraient jamais pour moi, mais tu sais quoi? C'est dans la tête, et dans la forme aussi... Tu peux essayer 10 jupes qui ne t'iront pas, et en trouver une onzième qui t'ira à merveille. Tout dépends de la façon de la porter aussi ;)

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. J'adore ton petit PS, en fait je me suis rabatue sur les petites robes mignonnes :)

      Supprimer
  16. Pourquoi associer l'ambition avec la carrière de working-girl ? Aujourd'hui, ère du développement personnel, je trouve que c'est extrêmement réducteur et un brin obsolète... Il y a autant d'ambitions différentes que de personnes différentes... L'ambition de découvrir sans cesse de nouvelles cultures, l'ambition de fonder une famille unie, l'ambition d'être utile à la société, je pourrais en citer tout plein ainsi ! =)

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. Oui tu n'as pas tort.
      Evidemment là mon article parlait essentiellement du côte "working girl"
      D'où le titre "il y a ambitions (avec un S) et ambition".

      Mais c'est vrai que j'aurais peut -être du préciser "ambition professionnelle" :)

      Supprimer
  17. Je trouve que c'est vraiment super bien pour toi que tu es fait tout ce travail sur toi-même et qu'aujourd'hui tu saches exactement où tu te situes !

    C'est toi qui a raison, l'ambition doit être bien placée.

    Perso j'ai deux enfants et j'ai un peu d'ambition professionnelle, alors je passe des concours (oui ne riez pas je suis une bonne fonctionnaire !!!), j'en ai déjà eu 2 et j'en ai encore 1 en vue... Pourtant je fais très attention à ma vie personnelle, je ne veux pas que mon ambition détruise mon cocon familiale... Et c'est parfois difficile mais le confort de mes enfants passent avant tout !

    Bisousssssssssssss

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. Après, pour répondre à la 2eme partie de ton commentaire, je ne détient pas le savoir et la vérité absolue. Je ne fais que part de mon expériences et de mon ressenti personnelle.

      Le principale est de trouver son juste milieu et son équilibre :)

      Supprimer
  18. Je me suis reconnue dans cette article ! :-)

    RépondreSupprimer
  19. Très bel article, très beau blog qui donne presque envie d'en tenir un qui permettait de vider son sac ( voire sa sacoche...enfin pour ce qui est mon cas ce serait plutôt une valise!).
    Chacun a sa propre vision d'une vie réussie.
    Jusqu'il y a peu, je misais aussi touret sur ma réussite scolaire puis professionnelle. Avancer dans la hiérarchie, prendre des responsabilités, encadrer, sans même parfois me rendre compte que dans ma cadence infernale je pouvais blesser mes collègues qui ne pouvaient pas avancer aussi vite, sans comprendre que ce n'était peut être pas eux qui aller trop doucement mais moi qui allait trop vite pour eux, et pour moi...
    Jusqu'au jour où le drame est arrivé. Ma grossesse s'est brusquement arrêtée le premier jour de mon congés...depuis, j'ai tout remis en question...qu'est ce qui est vraiment important dans une vie? Pas mon travail en tout cas...
    Merci pour tes articles et ton honnêteté..

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. De rien, de rien.
      Je suis contente que mon blog donne envie de créer son propre blog.
      D'ailleurs je ne peux que t'encourager à le faire: mettre ses idées sur la toile, les exposer, en parlant, c'est déjà y voir clair :)

      Supprimer
  20. Il doit avoir beaucoup de personnes qui ont vécu la même expérience que tu as évoquée dans ton article, dont moi! Mes ambitions, je les ai toujours, j'ai également tendance à faire passer mon activité professionnelle au détriment de mes relations sentimentales et parfois même familiales. Mais quand on est une fille aînée dans une famille asiatique où les parents exigent d'effectuer un parcours exemplaire pour servir de modèle aux soeurs/frères/amis de familles, on a tendance à vouloir en faire trop et c'est exactement ce qui m'arrive. J'ai fini mes longues études avec succès sans avoir redoublé, non sans avoir galéré, mais j'y suis arrivée et ça me donnerait bien envie de décrocher la lune pour cela! Je suis devenue manager et je me suis installée à l'étranger.
    Réaction de mon père: "Ah non, ça veut dire que tu vas vivres là-bas? Ce serait tellement plus simple si tu revenais à la maison et travaillais dans les supermarchés du coin!" Oh là là...
    Bonne continuation et suis ce que tu penses être le mieux pour toi!

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. Je pense qu'il ne faut pas non plus passer d'un extrême à l'autre ^^
      Mais trouver le juste milieu
      Le tout est d'être bien avec soi même et ses choix.
      Moi je ne l'étais pas

      Supprimer
  21. C'est toujours autant un plaisir de te lire, toujours cette impression qu'il y a un peu de moi dans ce que tu écris... Moi aussi j'ai dépassé ce palier de l'ambition pure, pour juste rechercher ce qui me rend heureuse... J'ai l'impression de ne pas être bien loin de l'avoir trouver, et j'ai dans l'idée que toi aussi...
    Pis franchement, vaut mieux être la wonder-women du bonheur que la wonder-women du boulot non?

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. Oh wiii la wonder woman du bonheur :)
      J'aime bien cette image :)

      Supprimer
  22. je découvre ton blog ce soir et je ne peux pas m'empêcher de réagir! j'aime ce que tu viens d'écrire! ca fait plaisir a entendre!!!
    Merci!

    RépondreSupprimer

Toi aussi, laisse traîner ta plume !