mardi 12 décembre 2017

Notre âme est une jolie plante

Il y a une métaphore que j'aime beaucoup dans le développement personnel, c'est celle de la plante, du jardin. Plusieurs fois, j'ai lu qu'une relation était comme un jardin qu'il fallait entretenir, avec son lot de mauvaises herbes et de jolies fleurs. Que notre âme était une plante qu'il fallait arroser, soigner, chérir. Récemment, je suis tombée nez à nez avec d'autres jolies métaphores. L'une d'elles concernait les relations amoureuses et disait que l'amour était comme une plante dans notre appartement. Si on oubliait de l'arroser un jour, la plante survivra. Que ce n'était pas d'oublier de l'arroser ponctuellement qui pouvait la tuer, mais d'oublier de l'arroser chaque jour, sur du long terme. Cette métaphore, tirée du spectacle Mars et Venus 2, voulait dire qu'aucun Amour avec un grand A ne pouvait survivre au quotidien s'il n'était pas nourri de plein de petits actes d'amour avec des petits a. J'ai trouvé ça joli.

Dans son roman "Les mots entre mes mains", Guinevere Glasfurd dit que "même s'il gèle la terre à pierre fendre, l'hiver ne peut empêcher la venue du printemps". Une autre métaphore pour dire que la nature a besoin de l'hiver pour se ressourcer sous terre. On croit que tout est mort, mais sous terre se déroule un vrai ballet. Ce qui veut dire que, quoi qu'il arrive le printemps viendra toujours. Où plus populairement qu'après la pluie, vient le beau temps... Qu'un ciel sans nuage cela n'existe pas.

Mais la métaphore qui m'a le plus émue et touchée récemment est celle des racines. Lorsque l'on plante une fleur en pot, on ne vient pas chaque jour retourner sa terre et vérifier ses racines pour voir si elle pousse. Il faut l'arroser avec amour et attendre avec patience son premier bourgeon. Si cette métaphore résonne particulièrement en moi, c'est parce que je pense que j'ai un peu trop tripoté mes racines ces dernières années. J'ai passé beaucoup de temps à retourner la terre pour vérifier que je poussais bien. Que je me dirigeais bien sur le chemin du bonheur. Que je ne me trompais pas et ce, pour être sûre d'être heureuse. Parce qu'être heureux, c'est important. C'est ce qu'on nous dit chaque jour. Il faut être heureux. À tel point que si l'on ne l'est pas, on se culpabilise.

être plus heureux zen epanoui

Et c'est d'ailleurs comme ça que pour moi tout a commencé. Je n'étais pas heureuse. Et puis surtout j'étais fauchée. Alors plutôt que d'aller voir un psy, j'ai commencé à lire des livres de développement personnel. C'était en 2008. Je découvrais "le Secret". Ce livre a littéralement bouleversé ma vie. À cette époque, le développement personnel faisait rage aux Etats-Unis mais était encore timide en Europe. Je me rappelle avoir passé des après-midis au rayon psychologie de la bibliothèque afin de trouver le Savoir. Avec un grand S. Oui. Celui-là. En vérité, je cherchais la paix, dans quelques pages beiges et beaucoup d'encre. Depuis, j'en ai lu des livres. J'en ai écrit des carnets de gratitude, fait des collages de "vision board", été à des séminaires, rencontré des gourous. J'ai essayé toutes les méthodes possibles et inimaginables : réciter des affirmations, me lever à 5h du matin parce que "Miracle Morning", méditer, faire de la marche en pleine conscience,... Et oui, je dois le dire, beaucoup de ces trucs fonctionnent. Beaucoup de ces choses apaisent, remontent le moral, aident à aller de l'avant. Mais ce que j'ai surtout fait, pendant toutes ces années, c'est me triturer les méninges. Me faire des nœuds. Des spaghettis. Laisser mon araignée tisser sa toile. Et je peux te dire qu'il y en a du bazar là-haut. Il est temps de tout dépoussiérer.

Cette année, j'ai découvert le minimalisme. Je ne me considère pas comme une minimaliste, mais j'ai appris tout ce concept de "slow living" et je pense que j'en avais grandement besoin. Chill. Respire. Zen. Vivons lentement. Vivons avec le minimum, entourons-nous de choses et de personnes qui nous font du bien. Peu, mais mieux. Privilégions la qualité, plutôt que la quantité. Posons-nous les questions : "Est-ce que ceci me rend heureux ou est-ce que j'ai besoin de cela". Ce qui en résulte c'est que le minimalisme va bien au-delà de notre maison, de nos collections, de nos objets. Il s'agit aussi de notre esprit. Le désencombrement, ce n'est pas juste se délester de quelques vieux objets qui ne nous servent plus. C'est se délester de vieilles idées, de relations toxiques, de vieux schémas, de toutes ces choses qui ne font pas de nous des personnes plus épanouies.

Le développement personnel m'a énormément aidée. Énormément. Cela m'a ouvert l'esprit. M'a permis de me construire de meilleures habitudes, plus saines. D'être plus douce avec moi-même, mais aussi avec ceux qui m'entourent. Être plus patiente, plus tolérante, plus sage. Mais je pense que je suis arrivée à un stade où j'ai besoin d'agir. De faire. Et surtout, de me laisser faire. Sans tout jauger, juger, réfléchir, mijoter, planifier. Vivre sans vouloir "réussir ma vie". Parce que finalement, qu'est-ce que ça veut dire, réussir sa vie ? Qui décide de tout ça, si ce n'est, nous-même ?

Alors n'oublie pas que comme moi, ton âme est une jolie plante. Tu dois arrêter de retourner sa terre pour voir l'état de ses racines. Prends simplement soin d'elle : arrose-là et puis agis ! C'est important d'agir. N'aie pas peur de l'échec. Car tu sais, même une plante peut-être changée de pot, replantée dans un autre jardin, et pousser à nouveau.

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mardi 5 décembre 2017

Retour dans le passé

J’ai toujours cru qu’il fallait laisser le passé, au passé. Qu’il était mieux de ne pas replonger dedans, de ne pas déterrer de vieux fantômes. Oublier. Fuir, se cacher. C’est un peu mon truc tout ça. Me planquer pour ne pas qu’on me retrouve, pour laisser le passé, là où il est, ne plus y penser, se convaincre. Faire l’autruche. Couper court. Mais parfois, se replonger dans le passé peut être bénéfique. Aussi, ce week-end j’ai sorti mes vieux journaux et mes albums photos. Je suis remontée presque 15 ans en arrière : j’ai regardé avec objectivité qui j’étais vs. qui je suis devenue. Et j’ai appris. Parce que se replonger dans le passé, ce n’est pas que de la nostalgie, c’est aussi, de l’apprentissage.

Tu le sais, j’ai toujours eu tendance à me comparer aux autres : à mes amies, aux blogueuses, à mes collègues, ... D’une certaine façon, à projeter ma vie et la comparer à celle des autres. En oubliant un détail cependant : mon âge. Le temps qui passe. Comme j’ai l’air physiquement beaucoup plus jeune j’oublie que ma vingtaine je l’ai déjà vécue, et j’oublie que ce n’était pas facile. Cette semaine, en me replongeant dans le passé, j’ai lu toute cette souffrance, cette solitude, cette incompréhension et je me suis dit « bon sang que j’en ai fait du chemin ». J’ai toujours cru que j’étais proche de celle que j’étais quand j’avais 25 ans, que c'était hier. Et puis, qu’on se le dise, j’ai toujours l’air d’avoir 25 ans, sauf que j’en ai 33. Et quand je vois le chemin parcouru, je me sens bien loin de là où j’étais. Mes 25 ans ne ressemblent en rien aux 25 ans des filles d’aujourd’hui, et je n’aurai pas pu faire autrement. J’ai avancé, avec les armes que j’avais au moment où je les avais.

En me replongeant dans le passé, j’ai vu que j’avais avancé. J’ai vu que je n’étais plus une jeune femme tourmentée, que j’avais pu prendre mon destin en main, changer de boulot, de carrière, de vie. Que j’avais appris à faire confiance en la vie, à ne plus me retourner, ne plus regretter. A faire confiance en l’amour surtout aussi. A le trouver, le garder, lui pardonner.

En me replongeant dans le passé, je me suis aussi rendue compte que pas une seule fois je n’avais essayé de faire confiance à mon corps. De mes 20 ans à mes 33 ans, j’ai passé mon temps à faire des régimes, à me détester, à me punir, à m’insulter. Pas une fois je n’ai tenté de me dire « je suis plus que ça, plus qu’une femme, plus qu’une peau, plus qu’une coupe de cheveux ou qu’un poids ». Au final, en relisant mes journaux, j’avais de la peine pour celle que j’étais, et de la compassion pour celle que je suis aujourd’hui. Tout ce que j'ai toujours voulu c'était d'être heureuse,  acceptée, et surtout aimée.

Ce retour dans le passé est plein d’enseignement en cette fin d’année. Des enseignements qui m’aideront à commencer 2018 sous un jour peut-être plus serein. Me rappeler de toutes ces batailles que j’ai perdues, mais aussi de toutes celles que j’ai gagnées. Relire tout ça m'a aidé à prendre conscience des victoires de ma vie. Que les gens que j’ai rencontrés, bon ou mauvais, m’ont aidé à avancer, à apprendre, à me trouver, à m’affirmer. Et peut-être que moi aussi, je leur ai appris des choses. Ils resteront toujours gravés dans mon cœur, comme moi peut-être dans le leur.

Si je devais écrire une lettre à mon moi du passé, cette jeune fille triste de 20 ans, je lui dirais simplement que tout ira bien, que son cœur se remettra, qu’elle trouvera l’amour et la confiance en quelqu’un de solide, qui la respectera et l’aimera pour ce qu’elle est. J’ai beaucoup de tendresse pour elle. En la revoyant je me suis dit que même si son cœur était balloté de peine d’amour en peine d’amour, elle a, malgré tout, toujours eu le cran de réaliser ses rêves et de faire ce qui lui plaisait, peu importe ce que les autres disaient. Elle s’est accrochée. Cette tête brûlée me manque un peu et je devrais peut-être en prendre de la graine aujourd'hui.

Quant à mon moi du futur, je veux simplement lui dire de ne plus trop s’en faire. De lâcher prise un peu, en arrêtant de se poser des questions ou de chercher le sens caché des choses. De foncer, d’y aller franco. J’ai envie de lui dire "n’y pense plus". Pose tes livres de remise en question, travaille sur ta créativité et lis des romans. Je veux qu'elle s'évade, qu'elle crée. Je veux lui dire aussi qu’elle doit faire confiance en son corps, en son cœur mais surtout en sa force de caractère. Car quoi que la vie nous réserve, tôt ou tard, rien n’arrive jamais par hasard et on finira toujours par en tirer des apprentissages.

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mercredi 29 novembre 2017

S'offrir des souvenirs pour Noël

Comme tu le sais cette année, j'ai viré minimaliste. Enfin, par minimaliste, je veux surtout dire que je fais attention à ma consommation, et je me demande toujours si j'ai besoin de cette chose dont j'ai envie, si elle me fait danser le cœur, et si ce n'est pas juste une lubie. À l'approche de Noël, je lis beaucoup d'articles sur comment gérer les fêtes en tant que minimaliste (bien que je n'aime pas porter cette étiquette, disons que j'ai un mode de vie "conscious"). Alors quand Cheerz m'a contactée pour un partenariat, c'était juste évident pour moi. J'ai donc sauté sur l'occasion pour te dresser une petite liste de choses à offrir à Noël autre que le classique vernis, rouge à lèvres ou babiole qu'on aura oublié dans quelques mois. Cette année, on va s'offrir des souvenirs pour Noël ! Voici donc quelques idées "petits budgets" et "minimalistes" pour gâter ses proches aux fêtes.

1. Des places de concert, de théâtre ou de ciné.


S'il y a bien un truc que je ne fais jamais c'est aller à des concerts, et j'avoue que je vais de moins en moins au ciné. Pourquoi ? Parce que je trouve ça horriblement cher. Du coup, je trouve que c'est une idée géniale comme cadeau. D'ailleurs, une année, nous avions offert à mes parents un coffret avec 10 places pour aller au cinéma. Nous leur avons déjà aussi offert des tickets pour aller à un spectacle et ça leur fait toujours plaisir. Cela permet de créer des souvenirs, mais aussi d'offrir un moment "je sors de chez moi", "je fais autre chose". Je sais que ma sœur avait pour habitude aussi, chaque année à Noël, à offrir à sa filleule des places pour un concert ou un spectacle à deux, et moi-même une année, j'ai emmené ma filleule à Walibi. Etoiles plein les yeux garantis.

2. Un calendrier ou une boite photo chez Cheerz


Quand ma filleule était plus petite, elle "m'offrait" chaque année à Noël un petit calendrier à mettre sur mon bureau au boulot. Non seulement c'étaient plein de jolis souvenirs (de la voir grandir), mais en plus c'était super pratique pour travailler. Si bien qu'une année, j'ai demandé à sa maman de m'en refaire un (puisque c'était bien sûr elle qui offrait pour ma filleule... Tu suis ?). Il y a deux ans, j'ai pris le relais et j'ai offert un grand calendrier murale à mon homme avec toutes nos photos de nos vacances. Nous n'avons plus l'habitude de regarder nos photos, et c'est une manière de les avoir toujours sous les yeux. Cette année, c'est avec Cheerz que j'ai imprimé nos souvenirs du Mexique. J'ai hâte que 2018 arrive pour pouvoir le "dérouler". Dans la même idée, je me suis aussi commandé une jolie petite boite photo décorée, pour Noël avec toutes les photos qui trainaient dans mon téléphone. Le site est super facile à utiliser, et je me suis amusée aussi à mettre des textes dessus et j'ai commandé des stickers pour décorer tout ça.

Budget mini ? Imprimez quelques photos et envoyez les à Noël pour souhaiter vos voeux. Bien plus original que le bon vieux SMS, non ?

idée cadeau Cheerz Noël

3. Une invitation au restaurant


Dans la lignée des places de concert, pourquoi ne pas inviter vos parents, votre meilleure amie ou votre bien-aimé au restaurant afin de créer de nouveaux souvenirs ensembles ? En fonction de votre budget, et de l'impact que vous voulez donner à votre cadeau, vous pouvez aussi l’emmener dans un restaurant étoilé ou chic ? Il existe aussi des boites cadeaux, à plus petits prix, qui proposent des menus dans des lieux insolites, et certains magazines féminins proposent souvent des réductions sur des menus pour deux. Comme je le disais, cette année, on s'offre des souvenirs à Noël !

4. Une boite gourmande


J'ai vu cette idée sur un groupe Facebook "budget et minimalisme". Un membre du groupe voulait offrir des boites gourmandes pour Noël et demandait au reste du groupe des idées pour les remplir. Confiture ou pesto maison, petits sablés, chocolats, quelques sachets de pâtes rigolotes, des épices, du thé... C'est toujours chouette de recevoir des gourmandises. Une autre année à Noël, j'avais confectionné des sablés (super simple), que j'avais emballé dans des petits sachets transparents et j'avais mis un sachet sur chaque assiette. Succès garantis ! Si tu as un petit budget, tu peux faire tout toi-même ; et si tu as un gros budget, tu peux aller dans une épicerie spécialisée et offrir des gourmandises de luxe. Une autre idée piochée sur ce groupe Facebook : faire soi même une jar à gâteau. Trouve une belle jar en verre, remplis-là de tous les produits secs pour faire une recette de gâteau ou de cookies (farine, sucre, chocolat...) et agrafes-y joliment la suite de la recette. Celui qui reçoit le cadeau n'aura plus qu'à mettre les ingrédients liquides à ta préparation (oeuf, beurre et lait) pour réaliser ta recette.

5. Des livres


Pour le coup, ce n'est pas un vrai cadeau souvenir, mais c'est un cadeau qui fait toujours plaisir tant il y a de livres à offrir. Des livres de recettes (pour accompagner ta jar ?), des romans, des guides de développement personnel... Un livre peut-être un cadeau très personnel. Cette année pour mon anniversaire j'ai reçu une tonne de livre que je "déguste" petit à petit. Une amie m'a offert le livre "Mastering your mean girl" de Melissa Ambrosini et ce cadeau m'a particulièrement touchée, car c'était aussi un joli message qu'elle m'offrait. On a pu en parler, et souder notre amitié. Tout ça grâce à un livre ! Tu peux offrir ton roman préféré, ou ce livre doudou qui a une signification particulière pour toi.

6. Un bricolage


L'idée la plus facile, c'est encore de faire un joli DIY ou bricolage. Cheerz offre dans ses colis des petites cocottes en papier à "souvenirs". Dedans, un petit gage chaque fois qu'on tombe sur une case : faites rire quelqu'un aujourd'hui, souhaitez un Joyeux Noël à un ami perdu de vue,... Je trouve ça trop mignon ! Il y a plein de DIY à réaliser sur Pinterest. Tu peux concocter toi-même un album photo avec des photos imprimés au format Polaroïd sur Cheerz, ou créer un album "100 raisons pourquoi tu es mon meilleur ami / pourquoi je t'aime /..." ou encore un cahier "un an de souvenirs avec toi" où tu y racontes tous les jolis souvenirs vécus avec ton âme-soeur. Cheerz propose aussi de personnaliser son album avec des petits textes, et des modèles de couverture originale. Il y a de quoi faire !

calendrier cheerz liste noel minimaliste

7. Un abonnement


Aujourd'hui, on peut s'abonner à plein de choses. Un petit luxe au quotidien mais qui peut être aussi une chouette idée cadeau. Je pense par exemple à un abonnement Netflix, Spotify ou Apple Music. Si tu es sadique, tu peux offrir un abonnement à la salle de sport (ha ha), et si tu es plutôt cocooning, tu peux offrir un abonnement pour un magazine. Enfin si vraiment tu veux offrir un cadeau qui se "touche", tu peux toujours offrir un abonnement à une box beauté.

Tu vois, avec un peu d'imagination, on arrive avec des idées cadeaux vraiment originales, touchantes, et qui promettent de créer voir d'ancrer plein de bons souvenirs.

Et toi ? Que vas-tu offrir cette année à Noël ? Plutôt parfum ou album photo ? Boite de chocolat ou panier gourmand ? Raconte-moi tout !


♥ ♥ ♥

Article écrit en partenariat avec Cheerz.

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mardi 14 novembre 2017

Et j'avance.

Je sais qu'on dirait que je n'avance pas. Après tout, mes articles sont parfois emprunt de tristesse. D'une touche de déception. Mais en vérité, ce blog agit comme une vraie thérapie pour moi. Toi, lecteur, face à ton écran, tu ne le vois pas forcément. Il faut dire que je ne partage ce que je veux bien partager. Je crois même que je ne partage pas assez les bons moments ici. Comme une certaine pudeur, parce que je me dis que je ne veux pas te complexer, te rendre jaloux. Et tu sais, même s'il y a 1 an, j’ai montré ma tête pour la première fois, j'ai encore beaucoup de mal à me dévoiler et te dire vraiment qui je suis. Je ne te raconte que ce que je veux bien te raconter. Et je dois te le dire, je prends souvent mon clavier quand j'ai des vagues à l'âme. Le fameux mythe de l'artiste torturé.

Je suis souvent "interviewée" pour des magazines ou pour des travaux d'étudiant, et les questions qui reviennent souvent sont : "Mais comment fais-tu ? Comment fais-tu pour écrire de manière si fluide ? Est-ce que tu programmes ? Est-ce que tu as une ligne éditorial ? Quel est le secret derrière Odile Sacoche ?"

Viens approche. Je vais tout te dire.

Il n'y a pas de secret.

J'écris quand je ressens le besoin d'écrire. Et parfois, oui parfois, on se sent découragé à ma lecture. On se dit que je n'avance pas. Que je fais du surplace. Que je suis une personne déprimante. Moi-même j'ai cette impression parfois. Pourtant, je dois te le dire, j'avance. J'avance vraiment. Même si on ne peut pas le voir, pas le toucher. Même si je ne sais pas le prendre en photo pour te le montrer. Je suis bien plus drôle et enjouée que ce que mes écrits ne le laissent transparaitre. Si, si. Vraiment.

Pendant 10 ans, j'ai été styliste, et j'ai créé pour les autres. Je ne sais pas pour combien de clients différents j'ai travaillé. J'étais une machine à "print". Je dessinais parfois 25 versions d'un même motif. J'entendais des "non change encore" ou "essaye cette couleur-là". Et je pense que dans tout ça, il était juste difficile de savoir ce que moi je voulais. Il m'a fallu plus d'un an et demi pour pouvoir simplement me dire : "Ok, j'aime ce genre de musique". Être un artiste commercial, c'est être comme un acteur. On se met dans la peau du client, de celui qui achète. On répond à ses exigences, à ses demandes. On se met vraiment dans sa tête. On fait ce qu'il lui plaît. Et je dois te dire, que je suis très douée à ce jeu-là. Généralement, quand on me demande de créer un logo, je suis tout de suite dans la cible. Est-ce un don ? Peut-être, celui de l'empathie. Je pense que du coup, avec le blog, c'était un peu pareil, j'essayais de me mettre dans ta tête, au lieu de rester dans la mienne.

dessin odile sacoche sketch

Toujours est-il que cette dernière année, j'ai dû prendre du recul. Apprendre à me redécouvrir. Savoir qui je suis. Entre M. derrière l'écran et Odile Sacoche. Quelles sont mes idées ? Et crois-moi, ce processus peut-être long, très long. Parce que plus rien ne nous guide. Quand tu as passé "ta vie" à créer avec des instructions précises, et que du jour au lendemain, on t'enlève toutes tes chaînes, c'est juste... Étrange. Tu n'oses pas. Tu dois tâter. Tu es timide. Tu te demandes si tu vas y arriver.

Alors même si tu ne le vois pas, j'avance. Plein de belles choses arrivent dans ma vie. Des rencontres, des étapes, des bouleversements. Et sache que même si toi tu crois que tu n'avances pas, je peux t'assurer que tu avances aussi (ce sera d'ailleurs le sujet de ma prochaine newsletter... Si l'envie te dit).

Aujourd'hui je sais par exemple que je déteste la photographie. Je ne suis décidément pas douée pour ça et j'ai arrêté de vouloir m'acharner. À l'inverse, j'aime la vidéo, et j'ai envie de l'expérimenter. Je sais que j'adore dessiner des fleurs, et même que j'aime la technique du crayon. Je sais que je suis une touche-à-tout, et que je ne pourrais pas me définir en un seul art. Je ne suis pas juste une ex-styliste, une ex-infographiste, une community manager, un content creator. Je suis un mix de tout ça. Sans étiquette. Que c'est parfois brouillon. Je sais que j'aime la musique Indie, et le rap parfois aussi. Je ne suis pas la plus grande fan d'Harry Potter, mais j'aime la magie du quotidien. Je peux m'arrêter sur un trottoir pour prendre une photo du ciel à la tombée de la nuit. Parce que c'est beau. Et je sais que cette photo sera ratée, mais ça me va. Ça me fera quand même un souvenir, que je ne garderai que pour moi. Je sais que j'adore faire des captures d'écran de livres. En fait, je sais même que j'adore les livres, je ne peux pas m'en passer, c'est ma drogue. J'aime m'attarder sur les mots, sur les phrases. Réfléchir. J'aime regarder des reportages, et souvent, on m'entend dire : "J'ai vu un reportage et j'ai appris que..." C'est mon encyclopédie à moi. Je sais que je veux devenir une artiste. Peut-être même que je le suis. Créer un truc fou. Une performance. Je sais que je suis fascinée par le travail de Natacha Birds et celui de Stromae, que ça me fait peur parfois. Je sais que j'adore le travail post-production, faire des montages, associer des images, coller virtuellement, retoucher des images, bidouiller. Oh oui, j'aime bidouiller. Je sais que j'aime écrire, et tenir des carnets brouillons et raturés. Je sais que beaucoup ne sont pas d'accord avec ma nouvelle galerie Instagram mais qu'à moi, elle me procure un sentiment de plénitude et que j'en suis si fière ! Je sais que je n'aime pas me montrer et que je ne suis toujours pas à l'aise avec mon image, mais que j'aime raconter. Que j'ai un milliard de trucs à dire, et que je vais devoir trouver ma façon à moi de te les raconter. Je sais que j'aime la nature, mais pas assez pour aller m'y balader parce que j'ai peur des araignées et que je n'aime pas la sensation de la terre mouillée. J'aime la musique. Ô que je l'aime. Et je revis depuis que j'ai pris un abonnement Spotify. Je peux juste rester là à écouter une chanson, en boucle. Encore et encore et encore.

Tu vois. J'avance. Et même si mes certitudes ne sont pas grandes, qu'elles peuvent paraître anodines, je m'y accroche de toutes mes forces. Car j'ai aussi la certitude que je peux encore faire plein de choses en tant qu'Odile Sacoche. Même si je me perds parfois, je retrouve toujours mon chemin. Toujours. Et j'espère, qu'ensemble, on pourra encore faire du chemin. Malgré mes doutes et mes remises en question.

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PS : ...Et pour une fois, les photos de cet article, sont les miennes.



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jeudi 9 novembre 2017

3 romans à lire cet automne... sous son plaid !

J'ai pris pour habitude de lire des romans pendant les grandes vacances. Entendons nous bien, pendant mes "voyages d'été". Je prenais plaisir à faire ma sélection de bouquins pour mes congés (souvent des trilogies) et me les enfiler comme on s'enfile un paquet de chips. Le reste de l'année, je lisais des livres de développement personnel. Et puis, je me suis rendu compte que les plaisirs des vacances ne devaient pas être que des plaisirs de vacances. Un peu comme l'idée de ne porter du rouge à lèvres que pour les grandes occasions. Ces derniers mois, j'avais besoin de m'évader dans des belles histoires et inverser la tendance : lire chaque jour des romans, et me casser les méninges en vacances. Pour mon anniversaire j'ai reçu plein de romans, que j'ai lus avec beaucoup de plaisir. Aujourd'hui je fais le point sur 3 romans, que je te conseille de lire cet automne.

Les Mots entre mes mains - Guinevere Glasfurd


« Quand Helena Jans van der Strom arrive à Amsterdam pour travailler chez un libraire, la jeune femme, fascinée par les mots, a appris seule à lire et à écrire. Son appétit pour la vie et sa soif de connaissance trouveront des échos dans le cœur et l'esprit du philosophe René Descartes. Mais dans ce XVIIe siècle d'ombres et de lumières, où les penseurs sont souvent sévèrement punis, où les femmes n'ont aucun droit, leur liaison pourrait les perdre. »

J'ai adoré lire ce livre tout en douceur et en poésie. On y raconte l'histoire véridique d'Elena, servante et maitresse de Descartes. J’ai dégusté ce roman comme on déguste une bonne pâtisserie. Les mots sont maniés avec délicatesse, l’histoire est simple et belle. Ce roman m’a vraiment inspiré, m’a donné envie de voir la mer, de prendre du temps pour moi. L’histoire est splendide et nous ramène en 1624, un autre temps avec d’autres mœurs, d’autres difficultés de vie. Il m’a fait réaliser comme aujourd’hui en 2017, nous sommes devenus des privilégiés. Et comme nous vivons dans le confort, la santé, la richesse, l'instruction. Il m’a aussi donné envie de me mettre à la calligraphie et de griffonner au coin du feu. Un vrai roman doudou.

guinevere glasfurd roman

Miroir - Melissa Bellevigne


« Qui est vraiment Judy Desforêt ? Une jeune femme assiégée par la paranoïa et des hallucinations telles qu’elle en a perdu la raison jusqu’à vouloir se tuer ? Un esprit troublé qui aspire aujourd’hui à guérir et démarrer une nouvelle vie ? Est-elle victime d'un vaste complot ou bien une manipulatrice au discernement hors pair ?
Qu’est-ce qui a pu pousser Lisa, psychiatre renommée, à baisser sa garde face à cette patiente délirante ? Aurait-elle manqué d’objectivité et de professionnalisme ? Épuisée par le bébé de Judy dont elle est devenue la tutrice légale, Lisa n’a plus aucune certitude sur ses conclusions et bascule dans la culpabilité. Tandis que l’enquête sur l’agression de Judy piétine, apparaît subitement à Viryez un certain Alwyn Andrews. »

Si tu as lu le premier tome Paranoïa, tu dois vraiment lire le second tome Miroir. Personnellement j’ai préféré le tome 1, que je trouvais plus riche en histoire et rebondissement. Dans ce tome-ci, je me suis surprise à passer quelques pages lorsque Lisa (le personnage le plus central) se perdait trop dans ses réflexions. J'avais besoin de plus de Judy, et de moins de Lisa. Par contre j’ai été agréablement surprise de la tournure « thriller » du roman. Les explications tiennent la route. On se prend à jouer les détectives, on a envie de savoir, on lit rapidement, on essaye de trouver qui a raison, qui a tort. Melissa termine son livre sur une nouvelle pointe de mystère, qui donne envie d’avoir un troisième tome… Encore un bon roman à lire sous son plaid !

paranoia 2 melissa bellevigne

Before I Fall / Le dernier jour de ma vie - Lauren Oliver


« Et s’il ne vous restait plus qu’un jour à vivre ? Que feriez-vous ? Comment vous habilleriez-vous ? Qui aimeriez-vous embrasser ? Et surtout à quel sacrifice seriez-vous prête pour sauver votre vie ? Samantha Kingstone a tout pour elle : le petit copain le plus craquant du monde, trois meilleures amies géniales, et une côte de popularité illimitée.
Ce vendredi de février aurait dû être un jour comme les autres. Un jour parfait dans une vie de rêve. Mais ce vendredi de février est le dernier pour Sam. Pourtant elle va obtenir une deuxième chance. Ou plutôt sept chances. Sept jours pour démêler le mystère entourant sa mort. Sept occasions de découvrir la vraie valeur de tout ce qui l’entoure. Ce vendredi est le dernier jour de la vie de Sam. Ou le premier ? »

J'ai énormément vu ce roman sur Instagram (il faut dire que sa couverture anglaise était très "instagrammable") et du coup il a piqué ma curiosité. C'est un roman "jeunesse" comme on les appelle, qu'on verrait bien en "teen movie". Le début est un peu lent, mais une fois qu'on a pris le train en route, on ne peut décrocher du récit. Un mélange entre le film "un jour sans fin" et la série"pretty little liars", on aime se retrouver dans la peau d'une ado et on se rappelle avec nostalgie le temps de nos amourettes. Sans vouloir te spoiler, j'ai par contre été très frustrée par la fin... Je ne t'en dirai pas plus. Il semblerait que cette histoire soit aussi disponible en film sur Netflix (que je ne demande donc qu'à voir !).

lauren oliver roman teen
Et toi ? Quels sont les romans que tu as lu récemment et que tu me conseilles pour cet hiver ?

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mardi 31 octobre 2017

Quand mes idées me paralysent

J'ai plein d'idées. En fait... J'ai même trop d'idées. Et je ne sais jamais quoi en faire. Alors je les donne à gauche, à droite. "Tu devrais faire ça, ce serait génial ! Oh, regarde ce que j'ai trouvé sur Pinterest, je te verrais bien faire ça ! ". En vérité, ce sont toutes des choses que j'ai envie de faire, et que je ne ferai jamais. Souvent, je développe mes idées. Je les développe vraiment bien. Je les note dans un carnet. Pendant des jours je les élabore dans ma tête, j'imagine un plan d'action. Quand je vois une vidéo que je voudrais faire, je m'imagine en train de la tourner. Mais quand arrive le moment de le faire, je me débine : "Non je n'y arriverai pas. Toute façon, je n'ai pas le matos. Puis la lumière... Ah ! La lumièèèèèère ! Ca me prendra trop de temps de toute façon, et je suis sûre que ce ne sera pas aussi bien que machin. Bon tant pis, je ferai ça une autre fois ". Et voilà comment, quelques mois plus tard, je refile cette idée magique à quelqu'un d'autre et que pendant des mois je ne publie rien nulle part.

Pour le blog par exemple, je me vois faire des choses grandioses. Telles que :

  • t'écrire une newsletter motivante hebdomadaire

  • faire des vidéos douces et inspirantes avec des jolies images (j'en ai une en tête où je me vois me faire du café, avec le liquide chaud et fumant qui coulerait dans la tasse, avec une musique Indie et le bruit de la barista dans le fond... Quelque chose de doux et de cocoon, on y sentirait presque l'odeur du café à travers l'écran)

  • des articles avec des infographies de fou

  • reprendre un carnet de dessin et griffonner pour en faire des articles visuels (de l'aquarelle, du crayon, des instants de vie)

  • continuer mon montage Instagram, justement avec tous mes gribouillages

  • créer un blog inspirant et créatif, comme le magazine Respire (ou le magazine Flow), quelque chose d'imparfait

  • animer ma page Facebook

  • je t'ai déjà parlé de la newsletter ?

  • créer un challenge de gratitude ou un challenge pour se sentir bien

  • écrire un mois entier de contenu, soit 31 articles

  • reprendre les podcasts que j'avais pris tant de plaisir à faire

  • te donner plein de bon conseils pour mieux bloguer, et pour t'aider à monter tes projets, te sentir heureux, épanoui

  • t'encourager à vivre tes rêves...

Tu vois, j'ai plein d'idées. J'ai même des planches Pinterest de fou, où je garde précieusement, et secrètement, toutes ces idées. Mais maintenant que je les écris, je me dis "ridicule ". Alors même que j'écris cet article, je me dis "ridicule ". Je ne sais pas par où commencer, quoi faire. Je me sens comme paralysée. Et c'est bien ça le problème. J'ai envie de faire un milliard de trucs, que je ne fais pas. Je lis un super magazine en me disant "ce serait génial ça, sur le blog" et je n'en fais rien. Je vois des contenus sur des blogs anglais et je me dis que ce serait TELLEMENT génial de pouvoir te les traduire. Je lis en fait un tas de contenus géniaux qui vaudraient la peine d'être partagés, vus, lus et revus. Mais je laisse dormir mes idées, et je les donne à quelqu'un d'autre, qui les réalisera très certainement mieux que moi. Pas vrai que je suis généreuse ? Quelque chose bloque. Impossible de savoir quoi. Est-ce Martha Stewart qui me susurre des mots à l'oreille ? Qui m'empêche de faire toutes ces choses ? Est-ce la comparaison ? Est-ce la trouille ?

blog belge humeur lifestyle

La trouille. Ouais, ça doit être ça. La peur. Les choquottes. La frousse.

Et si on me critiquait ? Et si plus personne ne me lisait ? Et si tout le monde fuyait ? Et si on me comparait en me disant que truc est mieux ? Et si je n'y arrivais pas ? Et si le contenu n'était pas à la hauteur de mes espérances ? Et puis de toute façon, qui suis-je pour prétendre à un contenu de qualité qui va révolutionner le monde ? Oh oui, j'ai peur, comment m'y prendre ? Par où commencer ? Suis-je si inspirante ?

Puis franchement, ça prend bien trop de temps tout ça. Je n'ai aucune patience. Je le sais, que Mozart travaillait d'arrache-pied. Mais nous, là, on est tous bien trop fatigués. On doit tout mener de front, ce n'est pas pour en plus s'enquiquiner avec des TO DO list longue comme notre bras. On travaille a temps plein, où c'est qu'on trouvera encore le temps d'écrire, de dessiner, de créer ? A 17h quand il fait noir ? Ouais, ouais, y a qu'à acheter des lampes, acheter, acheter, acheter. Ca coûte cher d'être blogueuse. Tout ça pour quoi, hein ? Où est-ce que ça va nous mener ? Est-ce que ça en vaut vraiment la peine ?

C'est comme ça, que je ferme la porte. Je ferme les volets. Je tire les rideaux. Je coupe tout. Et je me mets devant Netflix. Mon meilleur ami.

Comme je le dis souvent, si on ne fait rien, on ne fait pas d'erreur, et si on ne fait pas d'erreur pas d'échec ou de mauvaise surprise. La vie est facile, non ?

Mon petit doigt me dit que tu te reconnais dans tout ça. Que ce que je me dis, tu te le dis aussi. Qu'on est quand même bien mieux sous son plaid à faire du binge watching de série, plutôt que de s'occuper à un projet qui nous tient à coeur et qui demande toute notre énergie. Puis quand on a trop d'idées, trop de choix, mieux vaut ne rien faire et ne pas choisir, comme ça, on ne sera pas déçu. Pas vrai ?

Mais... Et si on s'encourageait plutôt ? Et si on se donnait une bonne petite, tape dans le dos ? Allez, tu peux le faire ! Si j'étais ma propre meilleure amie, je me dirais : "Note tes idées, choisis en une, coupe la en petits morceaux, ne te mets pas de pression, fais le parce que tu as envie, pas pour ce qu'on dira, ne te laisse pas paralyser par tes peurs, par le temps, par les autres, par Martha Stewart. Coupe tes écrans et fais-le. Juste, fais-le. Même 10 minutes. Fais-le pour ne jamais regretter de ne pas l'avoir fait quand tu pouvais encore le faire, car qui sait de quoi demain sera fait ? "

Ce serait peut-être une bonne idée d'écouter notre meilleure amie, tu ne crois pas ? Alors faisons-le !

Allons-y. Ensemble. Main dans la main. Juste un petit pas.

Va chercher une feuille, un stylo (un carnet ou Evernote), et notes tes idées. C'est la première, la toute première étape, elle ne prendra que 10 minutes (ou plus si tu te laisses aller... Vas-y laisse toi aller). Ne te bride pas. Et pour la suite ? Écoute ta propre meilleure amie, celle que tu essayes d'étouffer et qui est tout au fond de toi. Elle te guidera pour la suite. En cas de doute, écris-moi un mail. On sait jamais, peut-être que ça peut fonctionner ?

Courage, tu peux le faire. Je peux le faire. Ensemble, on peut le faire !

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samedi 7 octobre 2017

Consommer consciemment sans craquer son portefeuille

Il y a un débat qui revient assez souvent, lorsqu'il s'agit de consommer consciemment voire de manière éthique. Et ce débat, c'est le débat du porte-feuille. Quand notre bourse n'est pas bien fournie, il est difficile de s'offrir un t-shirt éthique à 50€ lorsque l'on peut, pour le même prix, s'en acheter 5. Consommer éthique, ça coûte plus cher, oui. La matière coûte plus cher, la production coûte plus cher, la main d'œuvre coûte plus cher, et au final, le produit lui aussi coûte plus cher. On a rien, sans rien. Comme je peux comprendre qu'il n'est pas donné à tous de faire cette démarche, je vais te donner quelques petites astuces qui te permettront de consommer consciemment, sans craquer ton portefeuille.

Limiter sa consommation.


C'est le premier geste à faire quand on pense éthique. Et ce geste, ne coûte rien. Si l'on prend l'exemple de la mode (mon petit combat personnel), on se rend compte que nos ancêtres n'avaient pas autant de vêtements que nous. Je regarde Poldark par exemple, et en 1780, une femme ne disposait qu'une toilette pour sortir. C'est un cas extrême, certes, mais au début des défilés de mode, il y avait 2 collections par an : une en été, une en hiver. Aujourd'hui, les grandes enseignes sortent une collection par semaine, soit 52 ! A-t-on besoin de renouveler sa garde robe à chaque occasion ? Réfléchissons. A-t-on vraiment "besoin" de changer de t-shirt tous les jours ? Pouvons-nous alterner et porter nos vêtements plus souvent ? Limiter sa consommation, c'est déjà agir. Évitons de se dire : "Si je ne l'aime pas je n'aurai qu'à le donner ou le jeter".

Apprendre à lire les étiquettes.


On nous conseille souvent de lire les étiquettes de nos aliments, ou de nos produits de beauté. Il en va de même pour les vêtements. Agir consciemment c'est savoir reconnaître une matière naturelle d'une matière synthétique par exemple. Savoir que des matières polluent plus que d'autres, que certaines sont biodégradables et que d'autres ne le sont pas. En Europe, la réglementation dit que sur chaque vêtement, le pays de fabrication doit être inscrit. Prenons le temps de lire où notre vêtement à été fabriqué. On le sait, certains pays ne sont pas du tout éthique (en terme de pollution et de conditions de travail). Renseigne-toi sur ces pays, et bannis-les. Ou bannis-en un. Quand j'ai commencé à réfléchir à mes achats, je me suis dit que je n'achèterai plus de vêtements produits au Bangladesh par exemple. On sait sciemment que la main d'œuvre au Bangladesh est la moins chère du marché et que les conditions de travail y sont déplorables... Et ne me sors pas "au moins ils travaillent, si on arrêtait d'acheter ils ne travailleraient plus". C'est la fausse excuse pour se donner bonne conscience : les enfants devraient être à l'école plutôt que dans une usine, et les parents devraient avoir un salaire décent, ainsi qu'un lieu de travail sécurisé ! L'un ne devrait pas empêcher l'autre ! Rappelons-nous l'horreur du Rana Plaza en 2013, cela ne devrait tout simplement pas arriver ! (Je pourrais écrire un article entier sur ce que j'en pense.)

mode ethique et responsable

Éviter certains magasins.


Comme je le disais, tout le monde ne peut pas se permettre de s'offrir une robe à 150€ faite en laine de Mérinos, tricotée en Italie. Pourquoi ne pas bannir certains magasins dès lors ? Même dans le fast fashion certaines enseignes tentent de faire des efforts. Ils sont peut-être tout petits, mais c'est mieux que rien (cela me fait penser à l'histoire du pêcheur et de l'étoile de mer). On connaît les enseignes qui ne respectent rien : elles volent les idées de leurs voisins, suppriment des emplois, font des vêtements bon marché et de mauvaise qualité en sous payant leurs employés. Comme pour le Bangladesh que j'ai décidé de bannir dans un premier temps, j'ai arrêté d'aller chez Primark. Je n'achète plus non plus les vêtements du marché (venu du Triangle à Bruxelles, ou du Sentier à Paris). Certes, c'est tentant, ils ont énormément de vêtements à prix dérisoires, mais tu penses sincèrement que ton t-shirt à 5€ aura une valeur sentimental ? Reviens au point 1 en cas de doute.

Se créer un budget.


Si ta garde robe nourris déjà tes besoins de base (pantalon, top, t shirt, pull,...), pense à te créer un budget personnalisé pour ton shopping. De cette manière tu seras limitée et tu ne déborderas pas avec des choses dont tu n'as pas besoin. Si tu veux te faire une orgie shopping, demandes-toi pourquoi. Si tu n'as pas le moral, y-a-t-il autre chose que tu peux faire avant de filer au centre commercial ? Et si vraiment c'est la seule solution, ne penses-tu pas que t'offrir une belle chose à 50€ te procurera plus de "satisfaction" que 10 trucs sans valeur ? Se créer un budget, ça peut aussi vouloir dire d'économiser pour s'offrir cette belle pièce qui nous fait tant rêver, plutôt que d'acheter sa pâle copie bon marché. Et surtout n’oublie pas, consommer et entasser ne fais pas ton bonheur. C'est un plaisir éphémère qu'on a vite oublié.

Penser au seconde main


Je ne pensais sincèrement pas donner ce conseil un jour. Toute mon enfance et mon adolescence je n'ai été habillée qu'en 2eme main faute de moyen. Ma mère nous achetait nos vêtements sur la brocante ou lors des ventes 2eme main du quartier (et on s'est beaucoup moqué de moi à l'école). Je m'étais promis que plus jamais cela arriverait. Et pourtant, aujourd'hui, je reconsidère sérieusement la chose. Chaque année, avec mes amies nous prenons un stand sur une brocante et nous vendons nos vêtements. Cela permet de se faire plaisir à petits prix et personnellement, je vais toujours piocher sur leur tringle (je me dis que je porte les vêtements de mes amies proches et ça me donne une valeur sentimentale : quand je porte ces vêtements, je pense à elle). Les vêtements profitent d'une seconde vie, rien n'est jeté, et la conscience est tranquille. Le seconde main c'est aussi prêter ou échanger. Pourquoi ne pas échanger ton sac à main avec celui de ta meilleure amie pour une semaine ? Cela permet d'avoir un peu de renouveau sans dépenser un centime.

Conclusion


Tu vois, il y a plein d'astuces qui ne coûtent rien qui te permettront de consommer plus consciemment et de manière éthique. Pas besoin de vendre ta voiture ou ta maison si tu ne peux pas te permettre d'encourager les marques européennes. Je sais que ça coûte cher de consommer mieux, je le sais, mais j'ai cependant remarqué que ma satisfaction est bien plus grande quand je mets le prix. Quand j'achète quelque chose de plus cher, qui a beaucoup de valeur, j'y fais plus attention : je fais gaffe à ne pas l'abîmer, bien le laver, le ranger, l'entretenir. Bref, j'en prends soin ! Généralement les vêtements qui ont plus de valeur sont mieux coupés, et je me sens bien dedans. Et surtout, je ne me dis pas "oh je ne l'aime plus, je vais le jeter, de toute façon cela ne m'a rien coûté". Quand on met beaucoup de sous dans un produit, généralement, on y réfléchit à deux fois, pour être sûr qu'on va bel et bien l'utiliser. Une autre façon de consommer c'est de se demander : "Si ce t shirt coutait 3 fois son prix, est-ce que je me l'achèterais aussi ?" Souvent on est tenté par le prix, et non par l'objet.

Quoiqu'il en soit, je ne demande à personne de devenir un militant. Selon moi, faire un petit pas en avant, c'est déjà avancer. Si tu es rebutée par l'idée d'acheter du 2eme main par exemple (je l'ai été pendant longtemps), alors pense à un budget. S'il n'est pas possible de tenir un budget, limite tes samedis dans les magasins de mode, etc. Chaque petit geste compte. C'est ça qu'il faut retenir.

Et toi ? Quelles sont tes astuces pour consommer consciemment ?

dimanche 17 septembre 2017

Meet Martha Stewart

J'étais en train de scroller mon feed Facebook. Tu vois, je ne suis pas complètement désintoxiquée des réseaux sociaux, et Facebook étant le seul réseau que j’ai gardé, ce matin-là, un café à la main je scrollais. C'est comme ça que je suis tombée sur l'article d'une blogueuse que je ne suivais plus qui expliquait comment elle était devenue blogueuse pro. A vrai dire, je ne sais pas pourquoi j'ai cliqué, je ne sais pas pourquoi je l'ai lu, dans le fond, mon "vrai moi" savait que ça me ferait du mal. Mais je l'ai lu. Après tout, je suis un être humain. Et c'est là, que Martha Stewart s'est manifestée dans ma tête.

"Tu vois, elle y est arrivée, et pas toi. Quand je pense qu'elle a ouvert son blog après toi... Peut-être que si tu continues de lire l'article tu sauras comment faire ? Parce que clairement toi, tu ne sais pas comment faire. Franchement tu laisses ton blog à l'abandon depuis des mois... La gêne ! Et puis, faut que je sois honnête avec toi, ce que tu fais ça ne sert à rien. Mais vraiment. C'est complètement inutile. Alors pourquoi tu continues ? De toute façon tu ne seras jamais cette blogueuse, tu n'as pas son talent. Non vraiment. Je dis ça pour ton bien, arrête tout de suite. Tu sais cette liste de toutes les choses que tu avais envie de faire, celle que tu as écrite pendant les vacances ? Ne les fais pas. Ça ne sert à rien, tu n'arriveras pas au bout, tu n'auras pas le temps et en plus tu n'arriveras pas à le faire comme tu le veux et le résultat sera moche. Écoute moi, ne te fais pas du mal pour rien. Arrête de rêver et continuer de te plonger dans Outlander, cette série te fais vraiment du bien. Vraiment, ne t'y remets pas, un blog de plus dans l'Univers, cela n'apporte rien à personne, depuis le temps, tu es complètement dépassée..."

J'ai fermé le clapet de ma tablette. Je me suis mise à réfléchir. J'avais de la peine. Je me suis dit : "Elle a raison, c'est mieux que j'arrête. Il me reste 2 jours de congé, je ne vais pas les dépenser à remettre le blog sur pied, parce que de toute façon, dans 1 semaine j'en aurais déjà marre".

C'est à ce moment-là, qu'une autre minuscule petite voix s'est manifestée. "Non" a-t-elle dit.

Non.

"Non, ne te lance pas encore dans ce schéma. Non, n'écoute pas Martha Stewart. Non, ne la laisse pas gagner. Vas te refroidir les idées (je me suis lavé les cheveux), et prends ton clavier. Tu peux le faire, et tu le feras pour toi ! Ne la laisse pas gagner !"

Et comme ça, j'ai pris mon clavier pour te parler de Martha Stewart.

Martha qui ?


Selon Melissa Ambrosini, dans son dernier livre "Mastering Your Mean Girl", nous avons toute cette voix dans notre tête. Et je te sens acquiescer de la tête. Je dirais même que lorsque Martha Stewart s'est mise à me parler, tu t'es dit que toi aussi tu l'entendais. Martha Stewart, c'est notre Mean Girl, autrement dit, notre méchante fille. C'est notre égo. Et notre égo, crois-moi, ne nous veut pas que du bien.

L'égo, il veut prendre toute la place. Il veut tirer la couverture pour lui. Il veut gagner, briller, être reconnu. Il veut être la star. Il veut que tout soit parfait, et pour que tout soit parfait, il se compare. Il regarde le jardin d'à côté qui est magnifique, et pour éviter de souffrir (parce que, ça peut être difficile d'entretenir son propre jardin), il te dit d'emblée que ce se ne sera pas possible d'avoir le même. L'égo, c'est ce boulet à ton pied qui t'empêche de faire des choses. L'égo, c'est celui qui te dira que c'est mieux de rester dans ton canapé plutôt que de tenter de faire quelque chose. Parce que, si ce que tu fais n'est pas "parfait", selon lui, cela ne vaut pas la peine. L'égo se nourrit de peur. Il t'empêche clairement de vivre la vie que tu veux. Moi, cette Mean Girl, cet égo, j'ai décidé de l'appeler Martha Stewart, symbole de la femme parfaite. Parce que Martha, elle mène tout de front.

Un égo trop protecteur


En fait, notre égo ne nous veut pas que du mal. Du moins, pas complètement. Ce qu'il veut finalement c'est nous protéger des dangers, de la souffrance. Sans lui, et sans ce brin de "conscience", on traverserait la route sans regarder et on se ferait direct écraser par une voiture. Sans lui, et sans cette petite peur toujours un peu présente, on passerait notre main sur une flamme et on se brûlerait. Dans la théorie, l'égo nous veut du bien. Il veut nous empêcher de souffrir. De nous faire mal. Voir de mourir. Sauf que cet égo a tendance à tout mélanger et que c'est un sale petit trouillard. Il confond "danger de mort" et prise de risque. Il se nourrit des critiques que tu reçois, celles qui ne viennent pas du coeur, celles qui sont faites pour te faire mal et il les réutilise contre toi. Il t'enferme dans une sorte de cercle vicieux au beau milieu de "la vallée de la peur".

Après avoir lu le livre de Melissa Ambrosini cet été, je me suis rendue compte à quel point Martha Stewart pouvait prendre le dessus et m’empêcher complètement de faire des choses. Elle m'empêche simplement d'essayer. Quand j'ai ouvert ce blog, je ne le faisais que pour "me sentir mieux". Pour "tuer mes dimanches ennuyeux". J'avais juste besoin de parler, de partager. D'écrire. De sortir tous ces (res)sentiments que j'avais en moi. Lorsque Martha s'est rendu compte qu'elle pouvait en tirer un peu de gloire, elle a pris les devant. Elle s'est dit qu'elle pouvait briller de mille feux, devenir une star, être aimée, adulée, chérie. Peut-être même signer des autographes en rue. Quand elle a réalisé que ce n'était pas comme ça que ça marchait, elle m'a simplement mis en tête que tout était de ma faute et que si je n'avais pas été une grosse nulle depuis le début, cela ne serait pas arrivé... Je me suis donc nourrie de ses critiques, et des critiques des autres. Me disant que cela ne valait tout simplement plus la peine d'essayer. Je me suis construit une jolie petite maison dorée dans "la vallée de la peur". Si je ne fais rien, je ne serai pas critiquée ni par les autres, ni par Martha, et tout ira pour le mieux. Ainsi, Martha dormait en paix, et mon "vrai moi" à l'intérieur se nourrissait de vieux pain rassit.

Faire les choses pour soi-même


Mais petit à petit, j'ai découvert le secret de Martha et j'ai appris à la reconnaître. J'ai compris que quand elle se manifestait, il ne fallait pas entrer dans un rapport de force avec elle et ne pas tenter de l'évincer. De toute façon elle aura le dernier mot. Il fallait plutôt "l'entendre" (et non l'écouter) et se demander d'où venaient toutes ces critiques. D'où sort-elle tout ça cette foutue Martha ? Quand j'ai commencé à dresser la liste de toutes ces choses que j'avais envie de faire (j'y reviendrai), j'ai ressenti une vraie joie. Je sentais les étoiles dans mes yeux, je me sentais vivante. Je me disais que j'avais plein de choses géniales à faire, ou à dire. Je me voyais déjà faire telle ou telle chose. Je retrouvais le sourire. En réalité, c'était mon "vrai moi" qui échafaudait un plan d'évasion. La solution pour passer en travers des mailles du filet de Martha, c'était de me reconnecter à cette joie.

Dans son livre, Melissa Ambrosini explique que nous avons toujours le choix. Il s'agit de choisir entre la peur et l'amour. Et lorsque Martha parle, se demander si son discours vient de l'amour ou s'il vient de la peur. Il en va de même pour une critique. Lorsque quelqu'un te dit quelque chose, demande-toi si cette personne le fait par amour (pour te faire avancer) ou par peur (pour te saper le moral).

Ce n'est pas un chemin facile. Il y a des jours où Martha prendra le dessus, mais je pense que la première étape c'est déjà de la reconnaitre. Se rendre compte que cette critique interne, ce n'est pas vraiment nous. Ne nous résumons pas à cette voix qui nous flagelle. Ne prenons pas racine dans "la vallée de la peur", et tenons nous à notre plan d'évasion. Reprenons notre liste et attaquons-nous au premier point en faisant un petit pas pour l'atteindre. Il existe une contrée magnifique, flamboyante, lumineuse, pleine d'idées, de projets et de réalisations. En route ! Tu as toutes les ressources nécessaires pour y arriver. Le chemin pour y arriver est simple : cette contrée se trouve juste fond de ton coeur. Et je te promets, qu'il y fait bon vivre !

 

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mardi 12 septembre 2017

Pour toi j'ai testé : une semaine sans téléphone... Ou presque !

Cela s'est fort ressenti ces derniers mois que j'avais un grand besoin de me déconnecter. Quand j'y pense, la dernière fois que je me suis complètement déconnectée, c'était la première année où nous sommes partis en vacances ensemble mon homme et moi... C'était il y a 7 ans... À cette époque, nous partions dans le chalet de mes parents, dans un camping, au milieu de la forêt, sans connexion wifi. D'ailleurs, je n'avais pas de tablette, et on ne parlait pas encore de 4G. Depuis, je vis littéralement scotchée à mes écrans et ces dernières années, je me suis complètement perdue. Je suis passé du blog humeur, au blog beauté, au blog humeur, à la blogueuse pro, à la free-lance qui lance sa marque, à plus rien du tout. J'ai multiplié ma présence sur les réseaux sociaux, mon téléphone greffé à la main.

Cela n'a pas eu que du négatif. Comme je l'avais mentionné dans un de mes articles, cette soif de reconnaissance s'est traduite en une soif d'apprendre, et sans m'en rendre compte, je me suis formée à un nouveau métier. Depuis un an, je suis devenue content creator et community manager à temps plein, moi, styliste de formation. Je trouve que l'Univers à un sens de l'humour plutôt fin, puisque d'une certaine façon, je suis devenue blogueuse pro, mais pas à mon compte (et en alliant la sécurité de l'emploi, que rêver de mieux).

Depuis un an donc, j'ai pris conscience de tout un tas de choses. J'ai dû analyser le comportement des internautes pour le compte de mon travail, et comprendre les différentes stratégies web. Parallèlement à ça, les 6 premiers mois, j'ai aussi tenté vainement de monter ma petite société (qui entre temps s'est bien lamentablement plantée). J'ai continué à me former sur Instagram et Facebook. J'ai reçu un téléphone de société.... Un deuxième smartphone. Un deuxième compte. Encore plus de connexion. Il était donc temps, de couper le cordon des réseaux sociaux.

Une semaine en mode avion


Quelque temps avant de partir en vacances, j'ai écrit cet article qui s'annonçait comme un adieu, en disant au revoir aussi à ma "communauté" sur Instagram. Je n'en pouvais tout simplement plus. Et la veille de partir dans le Sud de la France, une idée est venue frapper à ma porte : "Et si je partais une semaine sans téléphone ?" Ça sonnait comme une petite révolution. C'était presque jouissif. Comme je suis aussi une angoissée atteinte de controlite aigüe, j'ai décidé de couper la poire en deux et de mettre mon téléphone en mode "avion". En même temps, j'ai supprimé Instagram et Twitter de mon iPad pendant 1 semaine pour ne garder que Facebook et mes mails pour communiquer avec mes parents.

J'avais peur de ne pas tenir le coup, mais il s'avère que plus les jours avançaient et moins j'avais envie de rallumer mon téléphone. Dans cette spirale, j'ai également supprimé Instagram et Twitter de mon iPhone, et à l'heure où je t'écris, je n'ai pas l'intention de les réinstaller.

Ce que ça m'a appris


Tout d'abord, pendant cette semaine de vacances, j'ai vraiment pu être là. Je n'ai pas cherché à partager mes faits et gestes. J'ai profité du coucher de soleil avec mon homme, ou avec moi-même. On a passé des soirées en terrasse à refaire le monde, sans être interrompu par la vibration de mon téléphone. J'ai simplement profité du repas, du moment présent, sans avoir peur de "tout ce qui allait se passer pendant mon absence" et sans me dire "oh et si je partageais ça, ça va bien donner dans mon feed Instagram, ou faire marrer la galerie sur Twitter".

Ensuite, petit à petit, l'envie d'écrire est revenue. J'ai en effet un tas de choses à partager, mais le fait de les partager tous les jours, à chaque moment de la journée, me faisait perdre de la "consistance". Plus tu es présent sur les réseaux sociaux, moins tu en as à dire. Et finalement, tu partages une petite idée, plutôt qu'un article qui vaut la peine qu'on s'attarde dessus. Être partout, c'est aussi n'être nulle part.

Enfin, je me suis sentie (et je me sens encore) vraiment mieux. Le danger avec Instagram, c'est cette comparaison incessante avec la vie des autres. J'avais beau ne m'abonner qu'à des comptes inspirants, il n'empêche que je me comparais sans cesse à cette inspiration : je ne suis pas assez talentueuse, je n'ai rien à dire, je n'ai rien à partager, à quoi ça sert que je le fasse, je ne réussis rien, les autres le font tellement mieux que moi, je ne sais pas prendre de photos, etc. Finalement, plutôt que de contribuer à l'amélioration de mes points forts (l'écriture par exemple), j'essayais d'exceller dans mes points faibles (et de m'énerver parce que je n'y arrivais pas).

Quant à Twitter ? J'avais l'impression que c'était le réseau que je préférais, et finalement, je me suis rendue compte que j'y passais plus mon temps à fouiner les derniers petits potins croustillants, plutôt que d'y faire quelque chose qui avait vraiment du sens. Franchement, on s'en fout de mon live tweet durant The Voice, et de savoir quelle est l'issue de la dispute entre blogueuse X et blogueur Y.

Faire taire Martha Stewart.


Ce n'était qu'une petite semaine de vacances, et pourtant elle m'a grandement appris. J'ai compris que ces derniers temps, j'avais tendance à laisser parler Martha Stewart : cette petite voix dans ma tête qui me disait que j'étais nulle et qui était alimentée par toutes les autres critiques négatives que je recevais. L'être humain à cette fâcheuse tendance à n'écouter que l'unique critique négative qu'il a reçu, plutôt que les 150 retours positifs. Je me suis concentrée sur les mauvaises personnes : ma critique interne et externe. Or, aucune des deux ne me faisait vraiment avancer. Au contraire, j'avais plutôt tendance à reculer et à en faire des excuses : "De toute façon à quoi ça sert que je fasse tout ça ? Autant rester dans mon canapé et regarder Netflix, là au moins je serai tranquille !" Et je peux te dire que ça, c'est certain. Ne sors jamais de ta zone de confort, et tout ira pour le mieux ! Pas de risque, pas d'attente, pas de déception !

Et aujourd'hui ?


J'ai compris l'importance de se déconnecter. Quand j'ai commencé le blog, la technologie, l'affluence de média et la possibilité de se connecter aux internets n'étaient pas les mêmes. Avant, on devait se connecter (Ô le doux son du modem 56k), aujourd'hui on EST connecté. C'est là toute la différence. Avant, je n'étais pas à ce point confrontée à la vie (parfaite) des autres. Pour le moment, je ne ressens donc pas le besoin de reprendre Instagram ou Twitter. Je pense que le monde tourne très bien sans moi là-bas. Cela me permettra sans doute de créer à nouveau du contenu qui a plus de valeur à mes yeux et concentrer mon attention sur une seule chose. Arrêter de me disperser. Je me sens finalement plus "blogueuse" qu'influenceuse. Je commence d'ailleurs à entrevoir une petite lumière au bout du blog, et je me dis qu'il y a encore des jolies choses à faire ici.

Ce que je retiens de tout ça, c'est que la culpabilité de ne pas être à la hauteur, ou pas assez bien, nous tire vers le bas. Qu'à trop vouloir être connecté aux autres, on se déconnecte de soi-même, de qui on est vraiment. Qu'il faut prendre le temps de s'écouter, loin des écrans, loin des médias, pour pouvoir se ressourcer dans la simplicité et redevenir soi-même.

mardi 15 août 2017

Je veux grandir. Et ne pas être grande.

Cela fait un moment que je pense à cet article. Et chaque fois que je commence à l'écrire, comme tous ces articles si importants pour moi, je l'efface. J'écris une phrase, deux phrases, et puis je me dis "à quoi bon ?". Parce que c'est un peu ce que je ressens, en tant que blogueuse, et influenceuse (bien que je déteste ce mot). Parce que sincèrement. A quoi bon ?

Si tu es fidèle à ce blog, tu le sais que cette réflexion ne cesse de revenir et revenir encore. J'ai beau essayer de prendre de la hauteur, lâcher prise, je n'y arrive tout simplement pas. J'ai beau savoir que dans la vie tout n'est pas tout blanc, ou tout noir, je n'arrive plus à voir toutes les nuances de couleurs entre les deux.

J'ai des petits regains de motivation, qui ne durent jamais bien longtemps. Tout est décousu. J'avais acheté un micro pour faire des vidéos. Je l'ai déballé, heureuse, sur Instastory, et je n'y ai jamais touché. J'ai parlé sur Instastory (toujours) de cette difficulté que j'éprouvais à trouver ma place sur le net, et on m'a dit : "Fais ce qui te semble juste".

Alors je fais ce qu'il me semble juste. C'est à dire que je préfère ne plus rien faire. Plus rien. Plus l'envie.

J'ai comme l'impression qu'Odile Sacoche était un magnifique projet, et que, comme l'a dit mon père, j'en ai tiré tous les bénéfices, je suis arrivée au bout. Je ne ressens juste plus le besoin d'en rajouter. Oui j'ai encore des messages à partager, mais je ne sens plus juste de le faire. Je vois d'autres blogueuses qui le font tellement mieux que moi. Et quand je dis ça, ce n'est pas de la jalousie, ce n'est pas du regret, ou de la comparaison, je me dis juste que ça y est, la relève est prise, et que vous êtes entre de bonnes-mains.

Comme je ne cesse de te le répéter, j'ai vu des choses moches sur les réseaux sociaux. Des gens méchants, qui trichent. Beaucoup trop. Qui te font croire que leur vie est merveilleuse mais qui sont atteints de jalousie et qui sont profondément mal dans leur peau. Ce matin, j'ai vu le reportage Icare sur Netflix, et j'ai pu pousser encore plus loin ma réflexion de ces derniers mois. Je me dis que nous vivons dans ce monde où la quantité importe tellement plus que la qualité. Un monde où la tricherie paye encore et toujours. Un monde où on en veut toujours plus, et où rien n'est jamais assez.

Le mieux est l'ennemi du bien. Less must be more.

Alors tu me diras : "Mais tu t'en fous des autres, fais ce que tu as envie de faire, au moins tu peux te regarder dans le miroir". Et c'est vrai. Je m'en fous des autres. D'une certaine façon. Mais j'ai ce truc qui coince. Tu sais, j'ai toujours voulu être grande. Dans tous les sens du terme. Ah, la Grandeur. Je voulais être grande physiquement, grande mentalement, grande, grande, grande. Je voulais être une de ces personnes qui font l'Histoire. Tu vois, des Steve Jobs, des Stromae et des Oprah Winfrey. Le Géni m'a toujours impressionnée. Le Talent. Des gens m'ont un jour dit "tu iras loin" et je pense que c'est ce que je voulais. Je me disais : "Un jour, je serai grande". Ils auraient dû ne rien me dire. Ne pas me mettre cette idée en tête. Parce que ne pas être connu, c'est bien aussi. Vivre paisiblement en faisant des tartes le dimanche, c'est bien aussi. C'est quoi être grand ? C'est être connu ? C'est ça la réussite ? Le pouvoir ?

Parce que... Qu'est-ce qui me rend heureuse ? Mes amis, ceux qui sont là pour m'écouter. Mon amoureux, chaque jour pour me supporter. Mon adorable chien et sa bouille de crapule, toujours heureux de me voir. Mon boulot, où j'apprends chaque jour un peu plus. L'Histoire, les livres, la TV, les reportages, Netflix. L'Apprentissage. Apprendre, c'est être Grand. Bien manger, bien m'habiller, prendre soin de moi. Tu vois, la vie est simple. Ma vie est simple. Et je tends de plus en plus vers cette simplicité. C'est bien, la simplicité. C'est comme, le minimalisme. C'est bien, le minimalisme.

Moins consommer. Moins acheter. Moins ranger, moins nettoyer. Moins bloguer. Moins être présente. Et vivre plus ! Apprendre plus !

Pendant un moment j'ai pensé qu'Instagram pourrait remplacer le blog. Le fameux microblogging. A vrai dire, Instagram est encore pire. Cette omniprésence. Ce voyeurisme. Cette adoration de la perfection. Instagram est le nouveau Facebook. "Regardez ma vie comme elle est merveilleuse, regardez comme j'ai plein d'amis, regardez ma vie parfaite". Aujourd'hui, on apprend les grandes nouvelles sur Facebook. On sait comment va notre voisin, grâce à Facebook, et Instagram tend à devenir pareil. A-t-on vraiment besoin de cette approbation 2.0 ? Doit-on attendre qu'une photo soit postée, filtrée, prémachée, pefectionnée pour se demander si le monde va bien ?

J'ai cette prise de conscience, de plus en plus grandissante, et tandis que je ne veux plus être grande, que j'ai compris que du haut de mon 1m63, je ne le serai jamais, je tends à redevenir petite. Toute petite. Minuscule. Ma conscience n'est plus en accord avec ce que je vois. Ma collègue m'a un jour dit : "Oui mais toi tu es un ovni dans ce monde 2.0". Et c'est vrai. Je me sens comme une outsider. Parce que je réfléchis trop. Et on me demande sans cesse si cela me fait du bien d'autant réfléchir. Et tu sais quoi ? OUI ! Je réfléchis, j'apprends, je grandis. J'ai longtemps détesté ce cerveau que l'on m'avait donné, aujourd'hui je l'apprivoise. Je le chéris. Je le remercie d'autant fonctionner.

Avec lui, j'ai envie de créer à nouveau, et différement. De m'émerveiller des choses du quotidien. De coller les images les unes à côté des autres. Pas parce qu'elle représente "la réussite personnelle" (ou le personal branding), mais parce qu'elles représentent la beauté de chaque jour. La gratitude illustrée.

Finalement, ce que je voulais te dire, avec cet article, c'est que je vais bien. Rassures toi, je vais bien. Alors certes, cet article sonne comme un article de dépressif, et les gourous du SEO me diront que personne n'aura jamais envie de lire ce genre de choses, mais peu importe. En fait, j'ai simplement compris l'importance de la vie en dehors de cet ordinateur. La VRAIE vie. Et vivre la vraie vie, ce n'est pas Instagrammer et reporter chacun de ses pas.

Je veux pouvoir utiliser cet ordi et tous les outils digitaux comme je l'ai appris à l'école. Pour créer. Comme un outil artistique. Je veux redevenir une artiste qui crée. Et pas une star de la télé réalité qui commente le moindre de ces mouvements et gestes. Je ne veux pas tricher et me laisser emporter par la quantité. Je suis une adepte de la qualité. Je veux du beau, de l'esthétisme, de l'art. Et pas parce que cela représente une vie réussie, une vie parfaite, mais parce que cela honore la vie.

C'est ça. Je veux honorer la vie. Je veux apprendre. Je veux grandir. Mais ne pas être grande.

Je pense que ça fait toute la différence.

Sois toi même. Ne sois pas malheureux. Ne te laisse pas impressionner par ce que tu vois. Tout cela ne sont que des paillettes. De la poudre aux yeux. Des flacons qu'on a échangé pour te faire croire qu'on a gagné (référence à Icare). Ta vie est parfaite. Tu es parfait. Tu es beau et belle. Tu n'as pas besoin de partager chaque moment de ton existence pour te sentir vivant. Depuis 6 mois, je me sens plus vivante que jamais, et pourtant, ici, j'existe de moins en moins. Sois sûre, que tu as toutes les ressources nécessaires pour être heureux. Et tu n'as pas besoin d'une blogueuse pour te le dire.

Va. Vis. Deviens.

mardi 30 mai 2017

Ces chaînes Youtube dont je ne me passe plus

Youtube je connais. Depuis longtemps. J'y ai toujours passé des heures dessus. Mais récemment, j'ai appris à utiliser Youtube autrement qu'en regardant des vidéos de tuto maquillage. D'ailleurs, j'ai supprimé presque tous mes abonnements aux chaînes Youtube beauté. Voir leurs mini-magasins de maquillage derrière elle ne me faisait tout simplement plus envie. Est-ce que je t'ai dit d'ailleurs que je me suis libérée de la moitié de mon maquillage tout confondu ? 50% est parti ! Ceci étant dit, j'aime toujours regarder une petite vidéo (ou, trois, ou quatre) avant d'aller dormir. C'est mon petit rituel (et depuis que j'ai un nouvel iPad avec l'éclairage spécial qui ne te pète pas les yeux le soir, c'est zéro guilty). Ce qui a changé ? C'est que désormais je regarde des vidéos de développement personnel, de réflexion, de personnes qui vont de l'avant et qui aident les autres à avancer. J'ai mes nouvelles chaînes Youtubes préférées, celles qui à mes yeux sont réels, pas parfaites et n'ont pas peur de le faire savoir. Aujourd'hui, je t’emmène faire un tour dans ma "playlist" (malheureusement, celle-ci est majoritairement si pas uniquement anglo-saxonnes).

Muchelle B.


C'est la première avec laquelle j'ai commencé. Je suis tombée dessus parce qu'elle faisait un challenge de 30 jours pour "se sentir mieux". Je suis tombée sur cette chaîne après avoir lu Marie Kondo et en cherchant des vidéos de "decluterring" (désencombrement). Visuellement je trouve sa chaîne parfaite, ensuite, j'aime toujours les sujets choisis. Elle est un peu difficile à comprendre avec son accent australien, mais ça me fait bosser mon anglais. Muchelle B. elle a toujours l'air super joyeuse aussi, et j'adore aussi son look minimaliste.

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Jenny Mustard.


De loin, ma préférée. J'ai mis du temps à accrocher à sa chaîne, car Jenny sort un peu du commun, mais ses vidéos sont remplies de bienveillance, de gentillesse, de douceur. Elle est suédoise, donc son anglais est haché, mais pour ceux qui débutent en anglais du coup, c'est hyper facile à comprendre. Jenny est minimaliste (comme Muchelle B.) et végan, mais ce que j'aime, ce sont ses vidéos sur l'acceptation de soi. Elle a un physique bien à elle et tu comprends en la regardant qu'elle a subit beaucoup de moquerie mais qu'elle arrive à les chasser d'un simple revers. C'est aussi Jenny qui m'a fait reprendre mes petits exercices de sport, tant elle a de la bienveillance pour "le corps humain". Bref, Jenny, c'est mon nouveau gourou.

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TEDx Talks.


Alors là, c'est LA découverte. Comment j'ai pu passer à côté de cette chaine ? Les conférences TED sont super connues : des experts de toutes sortes y interviennent pour "refaire le monde" (en allant des scientifiques aux psychologues en passant par des tops modèles). Tout y est abordé, mais moi, je regarde surtout les réflexions développement personnel. Chaque vidéo dure entre 15 et 20 minutes. Par exemple, The Minimalists y sont intervenus pour partager leur expérience (de manière très drôle d'ailleurs), mais aussi Iskra Lawrence, une mannequin body positive. J'adore cette chaîne ! Ça me fait beaucoup de bien de la regarder.

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Lavendaire.


Lavendaire est d'une douceur sans pareil. Comme Jenny, elle est remplie de bienveillance. Ses vidéos sont simples et certaines sont des petits chefs-d’œuvre visuels. Lavendaire est calme et posée. Elle aborde aussi beaucoup l'amour de soi, le self care, et ce que j'aime sur sa chaîne, c'est qu'elle donne des exercices concrets pour avancer. Elle a un petit côté "artiste" aussi que j'aime beaucoup. Sa chaîne est super apaisante.

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Vert feuille


Là, on s'attaque à l'alimentation, et Ô joie, cette chaine est en français. Emilio Abril aborde divers sujet alimentaire en toute simplicité (il a d'ailleurs une chaîne à part, sur le développement personnel, que j'ai commencé à suivre, mais je regarde surtout ses vidéos "bouffes"). Emilio, il est aussi toujours super joyeux, il parle bien, son discours est censé. Je crois qu'il est végan, mais ce que j'aime, c'est qu'il ne le prône pas à tout va, il n'impose pas, il suggère. J'ai adoré sa vidéo sur les fruits et légumes à prendre bio, et sa vidéo sur les graines de chia. Vraiment, il y a plein de bonnes choses sur sa chaîne, à boire et à manger (ha ha), et plein de bon sens. Le petit plus ? Il commence ses vidéos par "Salut à toi, humain, j'espère que tu as pris un bon petit déjeuner". Puis c'est un homme simple, ça fait du bien, de voir des Youtubeurs sans trop de chichis.

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Daria Andronescu


Bon là, on retourne un poil vers la consommation, mais qui reste toutefois très raisonnée. Daria est Russe et est personal shopper. Pourquoi j'aime sa chaîne ? Car elle a un look unique, qui sort du commun et surtout parce qu'elle aborde le sujet de la capsule wardrobe. D'où le "raisonnée". Elle privilégie les looks simples, la petite garde robe, l'éthique et t'explique comment faire. Son accent est aussi relativement haché, mais elle est pleine de bonne humeur. Elle poste peu de vidéos, mais j'adore les regarder. À voir ? Son programme de 4 semaines pour porter TOUS ses vêtements !

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J'espère que tu trouveras ton bonheur dans ces chaînes, et n'hésite pas à partager à ton tour les chaînes Youtubes que tu adores et qui te font du bien !

jeudi 25 mai 2017

Ce robot qui a changé ma vie : le PowerBOT de Samsung

Voilà. Tout est dit. Le PowerBOT VR 7000 de Samsung a changé ma vie. Au revoir et merci.

*pirouette et rideau*

Oui bon, ok, d'accord ça va. Je vais te faire une vraie revue puisque tu insistes. Revenons donc un peu en arrière. Disons, quelques années. Septembre 2012. Mon aspirateur Blokker produit blanc me lâche après 10 ans de bons et loyaux services. Mon homme a alors ce qu'il pense être l'idée du siècle, m'acheter un aspirateur balai, sans sac, de la marque Dyson. Ah ! Cet aspirateur. Jules, l'homme, pas le chien, me l'a vendu comme la perle du 21° siècle : il est petit, compact, sans fil, facile d'entretien et d'utilisation, la vie, la vraie. Oui sauf que. C'est une crasse. Mais une vraie crasse. Je pense que j'ai passé les 5 années qui ont suivi à jurer contre cet aspirateur : la batterie ne tenait pas, il fallait nettoyer le filtre qui mettait 18 semaines à sécher, sans compte le réceptacle juste sale et dégoutant dans lequel je devais mettre mes mains merveilleuses pour nettoyer. J'avais mal au bras, aux doigts (d'appuyer sur le bouton en mode pistolet), au dos, partout. Mes cheveux (longs à l'époque) se coinçaient dans la brosse, que je n'arrivais jamais à démonter, bref, faire le ménage était devenue la pire corvée du monde. Je passais mon temps à médire.

Aussi, en novembre 2016, fatiguée de cet aspirateur à qui, j'avais laissé plus d'une chance, j'ai été me racheter un aspirateur avec fil, avec sac, fin de l'histoire. Enfin, je revivais. Oui, rien que ça. Mais c'était sans compter sur mon homme qui avait une nouvelle idée en tête, me faire acheter un aspirateur robot. Ce truc sans fil, qui fait tout, tout seul (sauf à manger). Pour tout te dire, sa collègue en avait acheté un, et c'est vrai que l'idée était séduisante, mais non. Non, l'expérience Dyson m'avait suffit. Mon argument ? "Tant que c'est moi qui passe l’aspirateur, je choisis mon arme". Oui parce que, monsieur m'avait bien dit que le Dyson était tellement cool qu'il l'utiliserait, mais que nenni. "Mais j'utiliserai le robot" me disait-il. Non. C'est non. Moi, vivante, un robot aspirateur sans fil sans sac ne rentrera pas chez moi. Il avait beau me scier les côtes, la réponse était "non".

Point final.

Au revoir et merci.

*toussote*

Ah oui, j'oubliais la meilleure partie de l'histoire.

powerbot samsung aspirateur robot

Donc depuis presque 6 mois, mon homme et moi avions cette conversation d'aspirateur robot. Et puis, il y a quelques semaines, Samsung me contacte pour savoir si je veux tester son PowerBOT VR 7000. Leur nouveau modèle d'aspirateur robot. L'Univers à un certain sens de l'humour qui m'étonnera toujours. Pour le coup je me demande si lui et Jules, l'homme, pas le chien, ne travaillaient pas de mèche. J'ai donc décidé de laisser une chance au PowerBOT de Samsung. En moi, je riais intérieurement. J'étais sûre d'avoir gagné la manche. Je me disais : "Ha ha ! Je vais pouvoir lui prouver que c'est comme le Dyson, que la batterie ne tient pas, que l'aspiration n'est pas assez puissante, que le réceptacle est trop petit, qu'il ne l'utilisera pas et que je serais encore la bonne poire pour entretenir cette chose, qui finira de toute façon dans le placard".

Rendez-vous chez Samsung. Ding dong ! Oui bonjour, c'est pour tester votre truc et je vous préviens, je ne suis pas convaincue donc, vous pouvez toujours y aller.

Je rentre chez moi avec la boite. En plus ce truc pèse une tonne, je me suis fait avoir comme une bleue.

Laisser la boite chez moi un jour. Deux jours. Je suis sure que quand je vais le déballer, comme d'habitude Jules, le chien va se mettre à aboyer dessus et courir derrière et ce sera juste l'enfer. Toute façon, j'm'en fous, j'ai toujours mon aspirateur avec fil et avec sac. Même si je dois mettre la rallonge. C'est moi qu'a raison ! Na !

Bon. J'vais quand même le déballer. Jules ? Homme, chien, venez déballer votre truc-là !

Oh tiens c'est marrant c'est pas si lourd. Pas si encombrant non plus. Trouver une petite place pour son socle. C'est bon, z'ont de la chance, ça se fond dans le décor. Bon, va falloir qu'on lui trouve un nom. C'est vrai qu'il est beau, ce robot.

home decor aspirateur samsung

Appuyer sur le bouton. Je suis sure que le chien va aboyer. Attendre. Allez, vas-y ! T'es avec moi ou quoi ? Punaise mais ils sont tous venus en équipe ou quoi ?

Voir le robot en route.

Attendre encore.

Bip. Bip. Bip.

Ah ! Je le savais !! Il ne fonctionne déjà plus ! "C03. Quelque chose est coincé dans la brosse". Pfff. Je vais devoir me battre. Ah ben non. C'est hyper facile. Mince. C'est vraiment super facile. La brosse est en caoutchouc, comme celle du coiffeur. Ça se démonte en 1, 2, 3. Mince alors. Ils avaient raison ? Non je ne capitule pas si vite.

Aspiration.

Ben... Le chien reste calme. Il n’aboie pas. Il n'a pas peur. Il ne court pas derrière. Il se couche à côté en le regardant tranquillement. Ça alors ! Moi qui dois toujours me battre avec Jules, le chien, quand je passe l'aspiro. Non, mais de toute façon, ya une faille. J'en suis sûre ! Il ne fera pas tous les coins. Voilà. Ça doit être ça, la faille.

bouledogue français jules

Voir Yolanda en action. Alias Yoyo, le robot. C'est son petit nom.

Elle passe, s'applique, dans tous les coins. Tourne, à gauche, à droite. Détecte un pied de table. Le contourne. Passe en diagonale. Repasse. Aspire. Et va se ranger toute seule sur son socle pour recharger sa batterie quand elle n'a plus d'énergie.

Bon sang. Mais je l'aime ma nouvelle femme de ménage.

... Surtout ne pas dire que l'homme avait raison.

Tester la bête, dans toutes les situations.

Dimanche dernier, je me suis levée et je devais faire le ménage. L'épreuve du dimanche. Et puis, l'idée du siècle. Tiens je vais lancer Yoyo pendant que je fais mes 30 minutes d'exercice (oui parce que parfois je fais du sport). Faire confiance à Yoyo, les yeux fermés. Pendant que je m'étire dans le bureau, je l'entends au loin passer dans la salle de bain. Le pied, je n'ai plus rien à faire.

Et le must ? Cette semaine, en rentrant du boulot, Jules, l'homme pas le chien, avait lancé Yoyo dans le salon pendant qu'il allait promener notre minus. On s'amuse avec notre nouveau joujou. On est fier.

Dois-je vraiment vous parler de ces performances ? Très bien. Vous voulez des chiffres ? Yoyo c'est tout de même un budget de 799€. Son seul point négatif. C'est aussi 3 vitesses d'aspiration, dit le Cyclone Force, et une application (Samsung Home) pour la lancer du fond de son lit, ou de son lieu de travail. Parce que oui, cet aspirateur magique est connecté au WiFi. Elle est livrée avec une petite télécommande si elle a oublié d'aller quelque part pour la lancer à l'assaut de la miette (oui ce PowerBOT fait beaucoup, mais comme tout être humain, il a un coeur et n'est pas parfait).

filtre bac samsung powerbot

En chinois, on dit aussi que, et je cite : "Des fonctions intelligentes comme le Visionary Mapping Plus et le Full View Sensor 2.0 permettent au PowerBOT VR7000 de cartographier et mémoriser la surface des pièces à vide et de savoir exactement quelles sont les parties auxquelles il doit consacrer plus d'attention. L'aspirateur nettoie également autour des petits obstacles (jusqu'à 10 mm)." A vos souhaits.

Avec mes mots ça veut dire que Yoyo elle fait tout, toute seule. Sauf faire mon couler mon bain. Elle a aussi une petite langue, si pour de vrai. Une languette rouge qu'elle sort quand elle arrive contre le mur, pour déguster et racler toutes les poussières.

Niveau entretien, on sait enlever le petit bacske, on peut le passer sous l'eau, le faire sécher et comme Samsung a pensé à tout, il y a un second filtre dans la boite. Comme ça, quand le premier sèche, tu poses le deuxième, et Yoyo peut toujours faire son boulot.

Yoyo, tu es parfaite. Tu n'as vraiment aucun défaut. Non vraiment.

Ça me fait du mal de te le dire, mais mon homme avait raison. Cet engin est juste parfait. On rentre, on le lance. Je fais mon sport, je le lance. Je
vais faire pipisors le chien, je le lance. Avant d'avoir des invités, je le lance. Ensuite, un simple petit coup de loque, et finito basta, mon ménage est fini. Sans les mains ! Mon appart n'a jamais été aussi propre, et avoir un PowerBOT c'est un gain de temps considérable.

Voilà.

Cette fois c'est vraiment la fin de l'histoire.

Merci Samsung, d'avoir une fois de plus changé ma vie. Tu as fait de moi une reconvertie.

Le mot de la fin : Je refuse de plus en plus de partenariat. Toi même tu sais. Mais mon égo a prit le dessus. Je voulais tellement prouver à mon homme qu'il avait tort, que je me suis fait prendre à mon propre jeu. Comme quoi, il ne faut jamais dire jamais. Et pour le coup, je suis ravie d'avoir dit "oui", à une nouvelle vie, femme toujours occupée que je suis. Passer l'aspirateur est devenu un jeu d'enfant.

Au revoir et merci.

*salut*

 ♥ ♥

En action : Samsung PowerBOT VR 7000, à partir de 499€

En partenariat avec Samsung.

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