jeudi 29 décembre 2016

On va s'aimer

Mon corps et moi, on n'a jamais vraiment été de très bons amis. Ou plutôt, il s'est toujours donné beaucoup de mal pour être mon ami alors que je ne cessais de le rejeter. Le soir, avant de prendre ma douche, je lui tâtais le bourrelet en le jugeant avec méchanceté. Quand je faisais du shopping, je le maudissais de ne pas rentrer dans cet énième pantalon que j'essayais. Je l'ai mis au régime, je l'ai affamé, je l'ai interdit, je l'ai caché,... Non vraiment, je n'ai pas été une chic fille sur ce coup-là. Mais très récemment j'ai compris qu'il était urgent que j'arrête d'être "such a bitch" avec lui. Que je devais à tous prix me faire pardonner pour tout le tort que j'avais pu lui causer et toutes ces fois où j'avais mal parlé de lui. Que mon corps était la "personne" avec qui j'étais H24, qu'il était grand temps de le traiter comme un ami. J'ai compris que je devais faire la paix avec lui, mais surtout, surtout, que je devais l'aimer, le chérir et l'honorer.

Quand on y pense, le corps humain est une machine super bien foutue. Et comme Lise Bourbeau le dit si bien au travers de ces nombreux livres : "Ton corps te parle". Tu as de l'acné alors que tu as 30 ans passé et que c'est censé être réservé aux ados ? Quel est le problème de ton adolescence que tu n'as pas résolu ? Que veux te dire le petit ado qui est en toi ? Ou bien, tu grossis encore et toujours ? Est-ce pour prendre de la place ? Quel place aimerais-tu prendre ? Tu as mal aux dents ? Et si tu mordais un peu trop sur ta chique ? On ne se rend pas compte comme ces petites expressions du quotidien en disent long sur nos maux. "Porter le poids du monde sur ses épaules, en avoir gros sur le coeur, en avoir plein le dos,..." Que te dis ton corps ?

Ce que mon corps m'a dit récemment, ou plutôt ce que j'ai compris, c'est qu'il était en très bonne santé et que je ne pensais jamais à le remercier pour ça. J'oublie à quel point mon corps est beau de par son génie. J'oublie de le remercier car il me porte chaque jour, moi, mes peines et mes sautes d'humeur. Il est là le matin quand je me lève à 6h, là le soir, quand je vais me coucher, il essaye de me rassurer comme il peut grâce à un fonctionnement impeccable. Ce corps est un magnifique bateau qui avance. C'est, le bateau de mon âme.

apprendre à s'aimer

Si je te raconte tout ça aujourd'hui, de manière toujours aussi désordonnée, c'est parce que 2017 approche à plus que grand pas, et à 32 ans je me suis dit qu'il était grand temps de créer de bonnes résolutions. En réalité, je n'ai jamais pris de bonnes résolutions. Comme tu le sais, j'aime me fixer un objectif, qu'il soit matériel ou non, et tenter de m'y tenir. Il y a 5 ans, mon objectif était de maigrir. Je me suis inscrite à Weight Watchers et j'ai perdu 10 kilos. Tu sais quoi ? 5 ans plus tard, j'ai tout repris. Je m'apprêtais à m'y réinscrire, en me disant quelle nouvelle chose je pouvais m'interdire, mais en allant voir ma coach la semaine passée je me suis rendue compte que je faisais fausse route. Il était plus que temps de m'accepter telle que je suis. Plus que temps d'arrêter de vouloir changer ce corps qui est le mien.

Je me suis demandée, avec 5 ans de recul, si j'avais été plus heureuse avec mes 10 kilos en moins. Tu sais quoi ? Pas le moins du monde. Durant ces 5 années, j'ai changé 2 fois de boulot. J'ai fait un "presque burn out". Je rentrais tous les soirs en pleurant. J'ai eu une gastrite sévère qui m'a empêché de jouir de la vie et qui me faisait "rejeter" tout ce que j'ingurgitais. J'ai été fatiguée et triste. J'ai repris mes 10 kilos sur une année et demi environ. Et cette année et demi a été une des plus belle. Quand je vois tout ce que 2016 m'a apporté, je suis tellement, mais tellement heureuse. Alors certes, 2016 m'a apporté 7 beaux kilos, des poignées d'amour, une nouvelle taille de soutien et un maillot trop petit. Mais 2016 m'a ramenée une famille unie, un nouveau plan de carrière, un amoureux chaque jour plus présent et des nouveaux amis.

En pensant à tout ça, j'ai pris mon stylo, j'ai ouvert mon journal intime (celui que tu ne peux pas lire), et j'ai écrit une lettre à mon corps. Une lettre, où je le remercie d'être ce qu'il est. Cette lettre que j'ai pour habitude de dédier à l'année qui vient de s'écouler, je l'ai dédiée à ce merveilleux bateau qui me fait avancer chaque jour. Je lui ai demandé pardon pour tout le mal que j'avais pu lui faire et pour toutes ces vilaines choses que je disais sur lui en permanence. Je l'ai remercié encore et encore. Je lui ai promis, qu'à partir d'aujourd'hui, j'allais l'honorer, le chérir, l'aimer et ne parler de lui qu'en bien. Le nourrir correctement, l'entretenir, le cajoler. C'est mon petit corps à moi. Le seul que j'ai. Le Merveilleux. L'Unique.

J'ai envie de t’emmener sur ce chemin là avec moi, et aujourd'hui, je ne peux que te conseiller de faire le même exercice que celui que j'ai fait. Écris une lettre à ton corps. Remercie le pour ce qu'il t'apporte, et promets lui de l'aimer et de faire de lui, ton nouveau meilleur ami. Tu te disputeras peut-être avec lui, comme avec n'importe quel ami, il y a des jours où ce ne sera pas facile, tu ne voudras plus le voir, plus lui parler, mais tu finiras par comprendre qu'il te veut du bien, et que toi aussi, tu lui dois du bien.
Allez vient 2017. Allez vient mon corps, on va s'aimer !
♥ ♥ ♥



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dimanche 18 décembre 2016

Être blogueuse

Hier, une lectrice m'a envoyée un message privé sur Facebook pour me dire qu'il y avait une publication dans un magazine hebdomadaire féminin belge à propos d'Odile Sacoche. Alors que je me fais de plus en plus rare ici, le blog semble continuer de vivre (ou vivoter comme dirait mon père). Comme si, du fin fond du trou où je l'avais laissé, le blog m’appelait en chantant : "Toi qui es loin de moi, ne m'oublie pas". Ce qui m'a donné à réfléchir.

Quand on commence son blog, on pense surtout à être lu. Comme je l'ai toujours dit, si on voulait garder tout ça pour soi, on se contenterait d'écrire dans un journal, qu'on enfermerait comme moi, dans un petit sac en tissus, planqué sous la commode. Le blog à cette dimension que le journal n'a pas : les lecteurs, les réaction, le partage. Et c'est grisant ! Les influenceuses (Youtubeuse, Instagrameuses et consort) parlent de communauté. Mais le danger de la communauté, c'est qu'on veut tout faire pour elle, on veut la séduire. C'est bien d'une certaine façon, c'est de là que nait cette notion de partage. Seulement à force de vouloir plaire, on perd un peu notre authenticité. On pense stratégie; à ce qui se vend, à ce qu'il faut faire, aux expressions à utiliser et types de photos à prendre. Tu le sais, je me suis perdue sur ce chemin. Cette dernière année j'ai pensé planification, nombre d'articles, nombre d'heures, partenariat, event, cadeaux... J'ai pensé communauté, au lieu de penser lecteur. Je ne me blâme pas, j'avais un but en tête et j'aurais tout fait pour l'atteindre, comme on m'a toujours appris. Il faut faire ce que l'on sent le plus juste, au moment où on le sent. Forcément, j'ai dévié. Encore et toujours. Happée par ce petit égo qui avait si soif. Tu connais la suite.

En voulant séduire cette "communauté" dont tout le monde parle, comme un Graal sacré à avoir quand on est influenceur, j'ai perdu de vue ce que j'avais ici, et sur les réseaux. Des gens vrais. Des êtres humains qui s'impliquent, qui partagent, qui racontent. Des ami(e)s parfois aussi. Des liens qui se tissent. De l'or entre les doigts.

magazine féminin belge

C'est facile de se perdre finalement. L'être humain est un animal social. Un mouton. Et ce n'est pas là un mal, comme je te l'avais déjà dit. Finalement, on survit mieux en communauté que seul dans son coin. C'est le principe du troupeau. Ce qu'on oublie par contre on pensant "troupeau" c'est qu'on a une voix, qu'on peut s'exprimer, qu'on peut être différent et surtout, que le chemin de l'un, n'est pas le chemin de l'autre. Être soi-même ne veut pas dire, aller contre les autres.

J'ai toujours encouragé le partage. Pour moi, l'essence même du blog c'est ça : partager, échanger. Mais ce que je me suis rendue compte au travers de vos mails, commentaires, ou ce petit encart, c'est que même si j'écris parfois avec nostalgie, en utilisant constamment la première personne du singulier, et en oubliant toutes les règles du blogging (titre, SEO et stratégies), mes réflexions font bouger. C'est ma force, comme une petite révolution. Et ça... C'est magique ! C'est ce qui m'a toujours donner envie de continuer, comme maintenant où je reprends mon clavier pour t'écrire.

J'ai lu récemment que la notion de récompense cassait tout le plaisir et la spontanéité. Si un enfant a envie de dessiner il demandera une feuille et des crayons. Il se mettra sagement sur une table, et pendant des heures (ou quelques minutes, hein, ça dépend des enfants), sagement il dessinera, en se mettant dans sa bulle. Il prendra du plaisir, il découvrira son talent. Puis, fier de lui, il fera voir son dessin à sa maman. Si à ce moment là, sa maman qui était très occupée, se rend compte que pendant X temps son enfant a été sage tout seul, elle le félicitera : "C'est bien mon enfant, quel beau dessin, tu as été bien sage, tiens, voilà un biscuit". Et BIM. La récompense. A cet instant précis, l'enfant se rendra compte que lorsqu'il dessine et qu'il est sage, il pourra recevoir un biscuit. Sa motivation première aura changé de "je dessine pour passer le temps et pour mon plaisir personnel" à "je dessine pour recevoir un biscuit". Je me suis rendue compte que le blogging c'est pareil. Cette enjeu de communauté à envoûter, de marque à attirer, peut nous faire perdre la notion de hobby.

Oh ce n'est pas mal. Vraiment pas. Chacun cherche sa motivation où il l'entend bien. Mais dans mon cas, comme cet enfant, je suis passée de "j'écris pour passer le temps et pour mon propre plaisir" à "tiens si j'écris ça, ou ça, je peux recevoir ça, ou ça" (Biffer la mention inutile : la gloire, les paillettes, du maquillage, l'argent, la reconnaissance, une carrière,... ).

Alors en voyant ce petit encart, ça m'a fait tout drôle. Penses-tu. C'est dingue ! Des gens m'attendent ici ! Je fais du bien. Ce que j'écris fait réfléchir. Et cela va bien au delà du simple bonbon. Comme une mini responsabilité que l'on me donne : "Tu peux faire changer les choses, ou les esprits. Toutes ces années où tu pensais que personne ne t'écoutait, et bien c'était faux. Tu n'es pas seule et aujourd'hui, tu peux aider quelqu'un ". Et franchement, il n'y a pas plus belle récompense que celle-là...

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Le magazine en question c'est le "Femme d'Aujourd'hui" que du coup, j'ai pris plaisir à redécouvrir !

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dimanche 4 décembre 2016

Arrêter n'est pas échouer

Ma maman m'a toujours appris que si je commençais un livre, je devais le terminer. Et sa maman avant ça, ma grand mère, lui avait appris la même chose. Aussi, depuis des générations dans la famille Sacoche, on commençait un livre et on le terminait. Même si ce livre ne nous plaisait pas. Ce qui faisait toute la beauté de la chose, c'était ce sentiment de fierté, celui d'avoir persévéré dans une situation pas très confortable. Bien que je sois très reconnaissante envers ma maman de m'avoir transmis un certain courage pour terminer les choses que j'entreprenais, un jour, au détour d'une tonne de livres de développement personnel, je me suis rendue compte, que la vie était bien trop courte pour faire des choses ennuyantes. Que certes, parfois il fallait effectivement persévérer et s'armer d'un peu de patience, mais qu'on pouvait aussi décider d'arrêter. Et comme ça, un matin, dans le tram, j'ai arrêté de lire le livre que j'avais commencé et que je n'aimais pas du tout, me disant, qu'après tout, je ne faisais de mal à personne, et que, arrêter de lire ce livre, ne voulait pas dire "arrêter de lire tous les livres du monde" (et on sait combien notre littérature est large). En moi, j'avais créé un petit sentiment de rebelle. Odile Sacoche, celle qui s'arrêtait de lire.

Si j'utilise cette métaphore pour commencer mon article, c'est pour te dire que, dans une société où l'on nous fait culpabiliser pour à peu près tout et son contraire, j'ai appris que, arrêter, ne signifie pas, échouer. Personnellement, je trouve que dans certaines situations de la vie, il faut beaucoup de courage pour pouvoir se dire "stop, j'arrête". J'arrête cette situation qui ne m'épanouit pas. J'arrête cette relation qui me fait du mal, j'arrête de répéter ce schéma dans ma vie, j'arrête ce boulot qui m'épuise, j'arrête cette discussion qui va tourner au vinaigre, j'arrête d'essayer d'aller contre ce que je ressens. Et dans chaque exemple que je viens de donner, le fait d'arrêter peut ouvrir la porte sur quelque chose de plus beau et de plus épanouissant. Ici, arrêter veut finalement dire commencer. Fermer une porte, pour en ouvrir une nouvelle. Arrêter un livre qui nous ennuie profondément, pour en commencer un bien plus chouette.

liberté commencer lâcher prise

Et comme ça, simplement, j'ai décidé d'arrêter.

Il y a un an et demi, j'avais ce grand rêve de devenir blogueuse pro. En chemin, je me suis perdue, et j'ai changé de route pour devenir infographiste freelance. Malheureuse dans mon travail à temps plein, j'en ai changé pour en trouver un plus calme au niveau des horaires, avec plus de jours de congés pour pouvoir me consacrer au blog à 100%. Pendant plus d'un an, j'ai travaillé tous les soirs après des journées de travail éreintantes, j'ai jonglé entre deux activités, j'ai lancé ma marque Sacoche, j'allais aux events 2 à 3 fois par semaine dans l'espoir de me faire connaitre, je ne me suis pas arrêtée une minute. La tête dans le guidon comme on dit. Jusqu'à cet été quand je suis partie en vacances. Des vacances de rêves que mon petit homme avait planifiées et organisées et dont je n'ai pas profité tellement je vivais avec cette culpabilité de devoir m'arrêter deux semaines. Et arriva ce qu'il devait arriver, je suis "tombée fatiguée". Mais vraiment fatiguée. Avec juste plus aucune envie du tout. Ce livre que j'avais commencé m'ennuyait finalement à mourir. Et des "moi aussi je veux" ont commencé à se faire ressentir.

Moi aussi je veux profiter de mon dimanche en pyjama sous mon plaid. Moi aussi je veux profiter de mes vacances. Moi aussi je veux dormir tard le matin. Moi aussi je veux passer mes soirées à lire un bon bouquin. Moi aussi je veux vivre !

Au delà de ça, j'ai commencé à faire mes calculs financiers et je me suis rendue compte que cette "petite activité qui n'en était pas une" ne me rapportait pas "assez" comparé au temps que je lui consacrais. Et que finalement, mon moteur "je veux vivre mon rêve" s'était transformé en "je dois travailler pour payer mes cotisations et mon comptable". Charmant.

Et puis surtout, surtout, il m'était arrivé quelque chose auquel je n'aurais jamais cru. Mais alors là jamais. Je pensais m'être trouvé un petit boulot temps plein "en attendant". Un boulot "pépère" et chiant. Je pensais que j'allais détester ce job et qu'il allait encore plus me conforter dans l'idée qu'il fallait vivre pour soi et créer sa société. Mais le meilleur m'arriva. Et ce boulot que j'étais censée détester, je l'ai, plutôt bien aimé. Je suis tombée sur des gens formidables avec qui je ris et avec qui je me sens libre. Je me sens moi, je me sens bien et je me suis rendue compte que mon moteur, ce qui me faisait avancer dans la vie, c'était cette envie de liberté.

Je ne savais pas si je devais te raconter tout ça, comme je te le disais dans mon dernier article, je ne sais pas bien où Odile Sacoche va et où toute cette histoire me mènera. Je sais juste qu'aujourd'hui, je n'ai plus envie de continuer le livre de freelance et j'ai remis les clés de ma société. Je me rends compte que mon rêve à moi, c'est d'être libre, et de tout faire pour le rester. Cette fameuse chose dont on parle beaucoup, lâcher prise. Vivre au jour le jour. Carpe diem.

Ce que je voulais te transmettre avec cet article c'est que tu as le droit d'arrêter, et que, arrêter, ne veut pas dire échouer. Je n'ai pas le sentiment d'avoir échouer. Que du contraire. J'ai pris une situation en main. Je vivais un "enfer" dans mon ancien boulot et j'ai donné tout ce que j'avais pour en sortir. J'ai construit des choses, je me suis donnée du mal. Ça n'a pas marché. Les résultats n'étaient pas à la hauteur de mes espérances. Mais en chemin la vie m'a donnée d'autres belles surprises, qui m'ont menée sur d'autres routes, et ont ouvert d'autres envies. Peut-être, oui, peut-être, que je n'ai pas l'âme d'un indépendant. Et peut-être, oui, peut-être que je procrastine. Et ça me va très bien. On a le droit de se reposer. Oui dans la vie il faut parfois se battre, mais on peut aussi très bien se dire : "Ok maintenant, j'arrête". Point. Comme ce grand champion de Formule 1, Nico Rosberg, qui a annoncé ce dimanche après sa plus grande victoire, qu'il arrêtait.

Arrêter ne veut pas dire échouer. Arrêter c'est commencer. Arrêter c'est découvrir. Même si on ne sait pas tout de suite quoi. Le temps, cet ami qui nous veut du bien, nous le dira bien assez vite.

♥ ♥ ♥

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mercredi 2 novembre 2016

C'est ça, la vraie vie !

Il y a d'abord eu une newsletter. Que j'ai écrit en catimini, à l'abri de tous les regards. Et puis il y a eu un statut Twitter, qui parlait de l'âge. Mais il y a surtout eu cette question de ma soeur : "Alors, ça veut dire qu'Odile Sacoche c'est fini ?" ...Et cette réponse que je lui ai donnée : je ne sais pas. C'est d'ailleurs la réponse la plus honnête que je peux donner en ce moment. Car en fait, je ne sais pas. Je ne sais pas où je vais, en tant qu'Odile Sacoche.


J'ai toujours réfléchis. Tu le sais, toi qui me suis depuis tout ce temps. L'essence même de ce blog c'était la réflexion. Ce trop plein de tout que j'avais au fond de moi, que j'avais besoin de partager, ailleurs que dans ce journal intime que je tenais depuis des années. Mais je dois me rendre à l'évidence, il y a ces questions que je ressasse depuis désormais 2 ans, et aujourd'hui, je sens que je dois m'y atteler.


Oh je ne suis pas triste. Justement. Je suis très heureuse. Et c'est parce que ma vie tourne enfin du bon côté, que je ne ressens plus les mêmes besoins que lorsque j'ai ouvert le blog. D'ailleurs, c'est fou quand on y pense. J'ai ouvert ce blog parce que j'avais besoin de parler. Par je ne sais quel hasard je suis devenue NPA, puis blogueuse beauté. J'ai été contactée par des marques, j'ai été invitée à des events. J'ai reçu des choses. Des tas de choses. Trop de choses... Et je prends simplement conscience que les choses qui me rendent heureuse, n'ont rien à voir avec cette vie 2.0 que je me suis appliquée à construire ces dernières années.


Je me suis toujours asticotée l'esprit, et toutes ces lectures en développement personnel ne font que faire vibrer encore plus toutes mes réflexions. Je pense que tout cela n'a cessé de raisonner (et de résonner) chaque jour, encore plus fort dans ma tête. Ai-je réellement besoin de tout ça pour me sentir exister ? Ai-je besoin de tant de maquillage, de tant de like, de tant de followers ? A qui ai-je envie de ressembler ? Pourquoi ?


Et cette évidence, il y a un mois après une séance chez ma coach. J'avais enfin trouvé la "coupable" : cette petite ado en colère au fond de moi. Cette Odile de 17 ans qui n'avait pas eu tout ce qu'elle voulait. Qui voulait juste être cool. Juste être acceptée par les filles de sa classe. Avoir les vêtements à la mode. Être grande, et mince, et belle. Avoir plein d'argent. Prouver quelque chose au monde entier ! Être quelqu'un... Seulement je me suis rendue compte que même si je remerciais cette petite ado de 17 ans de m'avoir amenée là où je suis arrivée, il était temps pour moi de la laisser partir. Je ne veux plus me sentir révoltée, je ne veux plus rien prouver à qui que ce soit, car je sais aujourd'hui que j'ai toutes les ressources nécessaires au fond de moi pour me sentir entière. Et surtout. Être moi. Enfin.


En parlant de tout ça autour de moi, une amie m'a dit : "Peut être que tu avais besoin de ton blog ces 5 dernières années. Peut-être que ton blog a été comme une thérapie. Que tu l'as amené aussi loin que tu pouvais, et qu'aujourd'hui, tout simplement, tu as fait le tour de la question. Un jour, tu reviendras dessus, et tu seras fière de toi ! " Ce que je me suis dit, c'est qu'elle avait tout compris. Et en quatre phrases, elle avait résumé des mois de réflexion.


Une autre amie m'a dit : "Et quoi ? Tu comptes partir ? Sans rien dire à personne ? Sans rien dire à tes lecteurs ?" Ce à quoi je lui ai dit "oui". Parce qu'à ce moment là, je n'avais juste pas le besoin d'en parler. J'avais juste envie de terminer tous mes "devoirs" (car qui sait comme on en a, en tant que blogueuse, mais non, je ne te servirai pas le discours blogueuse VS marque : je ne veux plus m'aventurer sur ce terrain-là).


Mais c'est finalement la plus sage des paroles que j'avais envie de suivre aujourd'hui. Celle de celui qui partage ma vie, et qui me connait finalement mieux que personne. Et même si on me l'a toujours dit, le fait que ce soit lui qui la dise, prenait tout son sens, comme une parabole : "Écris, si tu as envie d'écrire." Et là, aujourd'hui, après 10 jours d'avoir trainé en pyjama en regardant Jane the Virgin, sans rien forcer, sans rien prouver, j'avais envie de t'écrire.


Je pense que j'ai besoin de rompre avec un tas de choses. Je veux du vrai. De la sincérité, de la vérité. De la vraie vie. Je veux écrire si j'en ai envie. J'en ai assez des photos trop bien léchées, de la vie parfaite dont on nous bourre le crâne. J'en ai assez des non-dits, des faux semblants, des mascarades, des pubs cachées. Je veux être moi. Je veux être vraie. Et je pense, qu'au delà de toute cette guerre journaliste VS blogueuse VS blogueuse VS marques on oublie la personne la plus importante derrière tout ça : toi, le lecteur. Car c'est toi qui fait vivre ce monde, tu es l'acteur principal de notre histoire à toutes ! Et je ne veux pas être celle qui te prend pour un jambon.


Je veux simplement faire des choses qui ont du sens. Et pour le moment, ce qui a du sens, c'est de ne plus rien devoir à qui que ce soit. C'est de trainer pas maquillée devant la TV. C'est de profiter de mon temps libre. C'est de ne pas chercher à avoir une vie glamour. C'est de ne rien faire. Parce que, c'est ça, la vraie vie. Profiter de chaque instant et bouffer des pâtes carbonara même si la photo n'est pas instagramable !


Je n'ai aucune certitude pour la suite. Comme je l'ai dit à ma soeur. Je ne sais pas. Mais j'ai envie de profiter de ce "je ne sais pas", et surtout, j'ai besoin de laisser retomber toute cette pression, toute cette perfection, que j'ai tant cherché à atteindre. Et ce, de la manière la plus honnête qui soit.


Tu sais, personne n'est parfait. Et finalement, c'est ça qui fait tout le charme de notre Monde. Comme le dit si bien Christophe André, n'ayons pas peur d'être "imparfaits, libres et heureux."


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dimanche 23 octobre 2016

L'outfit à la Belge

L'autre jour, je te parlais de la découverte de la marque "Belge une fois", quelques temps plus tard, j'ai aussi été contactée par Maniet / Luxus pour une campagne à l'occasion de leur nocturne (je te mets la vidéo en fin d'article). Du coup, une idée en entraînant une autre, j'ai eu envie de te faire un outfit "à la Belge". Le genre de truc que je ne fais jamais, mais j'avais un peu envie de sortir de ma zone de confort. J'ai donc mis la Belgique à l'honneur pour cet outfit et j'ai demandé à ma copine Stephanie du blog Be Arty Be Chic de me prendre 302 fois en photo un beau dimanche après-midi.


J'ai shoppé mes chaussures chez Luxus (quelques jours après la nocturne). Deux paires absoluments CA-NON : des derbies à paillettes de la marque Gaudi, et des boots de la marque Nero Giardini. Les derbies ont fait un tabac au boulot et sur les réseaux sociaux d'ailleurs. Quant aux boots... Non mais quel confort ! A l'occasion de la nocturne, j'ai aussi reçu une jolie montre de la marque Sweet Lemon, une autre marque belge en exclu chez Luxus et Maniet. Et enfin, je ne pouvais pas te faire ce look sans y mettre une Sacoche (de ma propre marque donc). Malheureusement, mon pantalon est tout sauf belge (haha), mais c'était ça ou faire le look en culotte... J'ai donc opté pour un simple slim noir de chez H&M.


J'espère que ce petit look te plaira avec mon sweat "Belge une fois" qui a aussi son petit succès d'ailleurs et dont je suis super fière. Et puis, tout ça parce que... Je suis Belge et carrément fière de l'être (plus qu'une fois d'ailleurs).


Sweat Belge une fois


look belge sweat odile sacoche


derbies paillettes gaudi


boots sacoche sweet lemon


montre sweet lemon maniet


belgian fashion blogger


boot luxus nero giardini


odile sacoche belge look ootd


selfie odile sacoche


funny face odile sacoche


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Sweat Belge une fois


Derbies à paillettes Gaudi disponible chez Luxus / Maniet


Boots Nero Giardini disponible chez Luxus / Maniet


Sac Sacoche disponible sur ma boutique Etsy


Slim noir H&M


Montre Sweet Lemon disponible chez Luxus / Maniet


Sac Michael Kors


Lunettes achetées à la sauvette au Parc Guëll à Barcelone #latouchstyle


 

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dimanche 25 septembre 2016

Peut-on vivre des métiers du web ?

Il y a un peu plus d'un an, j'ai demandé à un spécialiste de "l'argent sur le web" (si on peut l'appeler comme ça), d'analyser mon blog afin de connaître les points à améliorer et ce, dans l'optique de "vivre de mon blog". Je dois t'avouer que son analyse fut un peu contrariante. Il me dit qu'en utilisant des mots comme nostalgie, mélancolie et doute, jamais au grand jamais, je ne pourrais devenir une star du web 2.0. Qu'il fallait que j'oriente mes articles de manière plus positive, et surtout, que mon blog "serve à quelque chose". Comme je ne suis jamais contre un petit défi, cette dernière année, j'ai tenté tant bien que mal d'arrêter de coucher mes doutes sur la toile et de devenir cet exemple que je voulais être. Te faire voir que la vie est belle. Parce que je pense sincèrement que la vie est belle, et t'aider à voir le verre à moitié plein était un challenge que je trouvais très beau.

Quelque temps plus tard, j'assistais à mon fameux week-end entrepreneur. Je me souviens, durant ce week-end une intervenante nous a donné un cours de "speech", sur le "comment se vendre". Son témoignage a été éloquent et motivant. Pourtant une phrase m'a hantée toute cette année : "Personne ne veut travailler avec un geignard". Autrement dit, quand tu es entrepreneur, personne ne doit savoir les difficultés que tu traverses. C'est mieux de ne pas en parler. Personne ne veut savoir que tu es au bord du gouffre, que tes chiffres sont mauvais, que tu ne vends pas, parce que personne ne veut travailler avec ces gens-là. Et dans le fond, je pense qu'elle n'a pas tout à fait tort. Si nous devions remettre cela à l'image de l'entretien d'embauche, il est vrai qu'aucun employeur ne t'engagera si tu as le discours de : "Personne ne veut m'engager, je suis triste et malheureux, je vous en supplie prenez-moi".

Oui mais.

Entre Monsieur Argentsurleweb et Madame Arrêtedeteplaindre, je me suis mis une pression de dingue. Pour pas changer. Alors c'était donc ça ? Plus jamais je ne pourrais te parler ici de mes doutes, de mes peurs, de mes angoisses, de ce que je ressens... Non, je me devais d'être cette fille qui te faisait rêver, tant sur le blog, que sur Instagram, que partout où mon clavier trainerait. Or pourquoi j'ai commencé à bloguer ? Parce que j'avais besoin de parler. Parce que j'ai toujours tenu un journal intime mais que celui-ci, à part m'aider à me libérer de mes émotions, ne m'aidait pas beaucoup en terme d'échange. Moi j'avais besoin de partager, de parler, d'avoir un retour. J'ai toujours écrit, toujours, et j'ai toujours eu une certaine mélancolie dans mes mots, c'est d'ailleurs dans mes moments de faiblesse que j'ai toujours trouvé le mot juste, la bonne tournure de phrase. Je ne suis pas de celle qui décortique, analyse, et entre nous, même si j'adore me pomponner, me faire une beauté et tripatouiller mes doigts dans des palettes, c'est toujours un exercice de style difficile pour moi de t'écrire une revue. Si dans la vie de tous les jours je suis un clown (tu peux d'ailleurs le voir sur mes vidéos), sur le blog, ici, j'ai toujours été Odile Sacoche. Une anonyme qui en avait gros sur le coeur et qui avait besoin de le dire.

life is beautiful

Récemment je t'ai beaucoup parlé du succès, des chiffres, et j'ai bien compris que tu ne comprenais pas pourquoi. Finalement, qu'est-ce que j'attends moi de tout ça ? Est-ce que je suis devenue fausse ? Est-ce que tout ça m'est monté à la tête ? Je ne pense pas. La suite est en fait très simple. L'argent a tout changé. Dans le monde du business, ce sont les chiffres qui priment. Il ne faut pas chercher très loin pour confirmer ma pensée. Plus tu as de l'expérience dans un boulot, plus tu seras payé. Plus tu as des chiffres sur le net, plus tu seras vu par les grandes marques. Et qui est-ce qui offre des contrats ? Les grandes marques ! Le calcul est donc simple. Rassure-toi, je ne fais pas ici parler mon égo, ou mon narcissisme mal placé. Et c'est justement parce que ce n'est pas mon égo qui parle que c'est difficile, car la performance, ce n'est pas moi. Je suis perfectionniste, certes, mais jamais je n'ai été pour la performance. La performance m'angoisse. Enfant, ado, je faisais tout, tout, pour ne plus être la première de classe (à la grande tristesse de ma maman qui me disait que je gâchais mon potentiel). Je me contentais du minimum car d'une certaine façon, même si je voulais briller, je n'ai jamais assumé d'être "la meilleure". Je n'ai d'ailleurs jamais voulu l'être. C'est paradoxal, non ?

Je pense que dans un coin de ma tête, un jour la gloire allait me tomber dessus, comme ça, un beau matin. Un peu comme quand tu te promènes en rue et qu'un chasseur de tête te repère parce que tu es belle, ou grande, ou mince, ou que ta voix est hors du commun et qu'il a absolument besoin de toi pour son dernier film. Je te dis ça parce que c'est arrivé à mon ancienne collègue qui a une voix atypique. Tu vois ? Le vieux fantasme quoi. Un peu comme quand tu es célibataire et que tu penses que tu rencontreras l'homme de ta vie en lui renversant ton verre de vin, sur sa chemise, à un mariage... La réalité en est tout autre.

Bref, si je te raconte tout ça, c'est parce que toutes ces pensées me travaillent de plus en plus. Est-il possible de réussir sur le web ? Quels sont les paramètres pour y arriver ? Faut-il pour autant être à la maison H24 afin de pouvoir écrire un article par jour ? Y consacrer tout son temps, tout son argent ? Bosser comme une dingue chaque minute que tu as de libre ? Quels sont ces "efforts" à faire ? Plus d'un an après avoir pris mon statut de freelance, je ne suis plus sûre de rien... Je me demande si tout cela n'était pas juste une utopie. Parfois je me dis que je n'ai pas assez de talent, que ce blog devrait rester mon hobby. Tout simplement, sans prise de tête. Finalement, je gagne très bien ma vie 38h par semaine, et ce que je fais, je le fais plutôt bien. Pourquoi ne pas m'en contenter et me donner à fond là-bas, dans la vraie vie, dans le concret ? Comment savoir si ce n'est pas là qu'on me donne ma chance, et que c'est là, que je suis censée briller ?

blog belge hobby ecriture

Hier, je regardais une vidéo de Maya Shameless, une artiste YouTube que j'ai découvert très récemment et que j'admire beaucoup. Et c'est dingue comme elle a exactement mis les mots sur tout ce que je ressens. Devrais-je arrêter ? A quel moment on se dit qu'on a trop investi ? L'humoriste Jeremy Ferrari dit dans toutes ces interviews que l'émission "On ne demande qu'à en rire" était sa dernière chance après 10 ans de refus et de déception. A quel moment tu sais que c'est justement LE moment ? A quel moment tu te dis qu'il faut arrêter ? Ce qui est fou, c'est qu'en ce qui concerne Maya Shameless, qui vit de YouTube, c'est que, même elle, avec ces 700.000 abonnés se rend compte que ça ne suffit plus. Que ses chiffres diminuent, et que oui, ces fameux chiffres sont important pour vivre du web.

Je ne veux pas devenir celle que je ne suis pas. J'ai toujours été naturelle. Je n'ai jamais eu peur d'aborder des sujets ici, jamais eu peur de te montrer mes faiblesses, mes doutes, mes peurs et je pense que c'est ça aussi qui a fait que tu es venue me lire. Qui a créé entre toi et moi un lien indescriptible. Chaque jour je te suis si reconnaissante de me donner la chance de vivre tout ce que j'ai déjà pu vivre : quelques contrats, quelques campagnes, la création de ma marque d'accessoires,... Mais j'aime aussi ma vie réelle et je prends tellement de plaisir à lézarder au soleil, lire un bon livre, regarder une bonne série, tandis que cette culpabilité de ne rien faire devient de plus en plus grande. La culpabilité de simplement "profiter" de la vie, plutôt que de passer mes soirs et mes week-ends à investir et à bosser pour rentabiliser mes choix (les cotisations, le comptable, les emprunts,... ). J'ai toujours été la première à dire qu'il fallait croire en ses rêves, mais je me dois aussi d'être honnête, comme je l'ai toujours été. J'aimerais que ce soit "facile", j'aimerais ne plus parler "d'efforts". Alors aujourd'hui je me demande : "Et si tout ça n'était pas pour moi ? A quel moment doit-on se dire qu'on est sur le mauvais chemin et qu'il faut juste... Arrêter ?"

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dimanche 4 septembre 2016

L'affaire Instagram

Je ne suis pas du genre à prendre des bonnes résolutions et à en faire le bilan quelques mois plus tard. En général, je me fixe plutôt un objectif pour l'année, un but à atteindre et j'essaye de m'y tenir. Ainsi l'année de mes 24 ans, mon objectif fut d'acheter un appartement. Cette année, quand janvier pointa le bout de son nez, je savais exactement ce que je voulais accomplir. Et si tu me suis depuis un moment, tu devrais le savoir toi aussi : connaître le succès sur Instagram. Je ne vais pas entrer à nouveau en long, en large, et en couleur sur le pourquoi du comment. Il s'avère juste que mon objectif pour cette année était d'atteindre le 10k.

Dans cette optique, en début d'année j'ai lancé un challenge photo. L'idée étant que je "devais" m'améliorer en photo pour me lancer dans ce défi du 10k. Si les autres y arrivaient, pourquoi pas moi ? La photo c'est comme le vélo, ça s'apprend. Sauf que... Je vais être complètement honnête avec toi, je n'ai jamais voué de passion pour la photo. Comme Elizabeth Gilbert aime le dissocier dans son livre "Comme par magie", j'ai en quelque sorte suivi ma curiosité (tu comprendras à la lecture de ce billet, qu'il ne s'agissait pas de ma curiosité, mais de mon ego qui criait famine : "De la gloire, de la gloire, nourrit moi de gloire").


Et donc me voilà lancée dans mes "cours de photo" par articles et vidéos interposés. J'ai aussi acheté un livre, que j'ai vaguement feuilleté. J'avais mon objectif en tête, et je suis une fille plutôt têtue : je voulais mon 10k. Hors de question de le laisser tomber !

Alors comme tu le sais j'ai commencé à m'intéresser à toutes les stratégies possibles et imaginables. C'est bien simple, je suis une incollable de la gloire sur Instagram. J'en sais absolument tout ! Je pourrais te refaire ton compte, ton thème et tes photos en 1, 2, 3 et crois-moi, je pourrais même me lancer dans des formations sur le sujet. Je sais exactement ce qu'il faut faire pour avoir du succès : quel photo poster, à quel moment, de quelle couleur, dans quel ordre, avec quel hashtag, ce qu'il faut écrire en bio. Tout, tout, tout ! J'ai des conseils à revendre !!

Oui mais.

Oui mais voilà ! J'ai suivi tous ces conseils à la lettre et rien n'y fait. La sauce ne prend pas. 1er septembre 2016, moment du bilan, à quelques mois de la fin de l'année. Pas de 10k à l'horizon. Échec.

Pourquoi je te raconte tout ça ? Parce que aujourd'hui je me rends compte qu'une fois de plus la stratégie ne fonctionne pas. Ou du moins pas pour moi (ou pas toujours, biffe la mention inutile). Qu'il y a un moment il faut savoir baisser les armes. Pas par dépit, ni regret, ni tristesse, mais se dire : "J'ai fait de mon mieux, ça n'a pas marché, je passe à autre chose". Il arrive un moment dans la vie où on donne parfois trop d'énergie à quelque chose qui ne nous est pas destiné. Il faut savoir rebondir, et passer à autre chose. Simplement.


Je ne suis pas défaitiste au moment où je t'écris ces mots. Je ne ressens pas d'amertume ou de colère. Que du contraire, je suis de celles qui pensent qu'il faut sublimer nos points forts, plutôt que s'acharner sur nos points faibles. La preuve est que j'ai passé tant de temps à vouloir satisfaire mon ego en vain. Mais tu sais quoi ? Ton ego aura toujours soif de reconnaissance. Il n'en aura jamais assez. Comme le dirait Elizabeth Gilbert : "Nourris ta créativité et ta curiosité, elles te seront d'autant plus reconnaissantes". Quant à mes points forts, depuis toujours ils sont là, devant mon nez : écrire, dessiner, manger, papoter, copiner... Croquer la vie à pleines dents ! Autant te dire qu'il y a de quoi partager !

Ce que j'essaye de dire c'est que certains chemins sont fait pour être empruntés, certains chemins sont ta destinée, d'autres ne le sont pas. Tu peux persévérer encore et encore et encore, mais si cette persévérance te fait souffrir au lieu de t'apporter de l'apaisement, alors il faut savoir bifurquer. Si par contre, après quelque temps, tu sens que d'avoir laissé tomber te fais souffrir, alors persévère. Encore et encore, et fais taire toute cette souffrance.

Chacun possède sa destinée, j'en suis persuadée. Et ça peut prendre du temps de la découvrir. Mais je suis certaine que lorsqu'on suit notre voie, on brille de tout notre être, et tout devient facile. L'Univers se met dans tous ses états pour te servir. Dans mon affaire Instagram, il ne s'agit pas de succès, ou de connaître la gloire, mais d'établir les bases de sa propre réussite. De s'amuser. Et si un passe-temps ne procure plus d'amusement, mais au contraire culpabilité, jalousie ou comparaison, je pense alors qu'il faudra revoir sa manière d'aborder le sujet. Tu ne penses pas ?

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mercredi 24 août 2016

4 questions constructives à se poser pour changer et avancer

Se poser des questions, c'est très facile. Entre les doutes, les peurs et les complexes notre petite personne peut nous donner bien du fil à retordre. Seulement se poser les bonnes questions, les questions constructives qui te permettent d'avancer, ça c'est autre chose. Aussi ces derniers temps, je suis tombée de par mes lectures sur ces questions qui m'ont réellement aidée à faire la différence. Des questions qui non seulement m'aide à avancer, mais m'aide aussi à changer, pour aller là où je veux aller, pour réaliser mes rêves. Aujourd'hui je partage avec toi 4 questions constructives à se poser pour changer et avancer.


Lorsque j'aurai 90 ans, qu'est ce que je ne veux pas regretter ?


Cette question est un peu tordue de par sa construction négative, pourtant ces derniers temps elle m'aide beaucoup. Des études ont été faites auprès de personnes en fin de vie et cette unique question leur a été posée : "Que regrettez-vous ?". Rares sont ceux qui ont dit "ne pas avoir eu assez de rouge à lèvres" ou "ne pas avoir perdu ces fameux 4 kilos". Au contraire la réponse était souvent : "Ne pas m'être donné les moyens de réaliser mes rêves ou ne pas avoir quitté ce boulot qui me pourrissait". Quand on y pense, si demain on devait nous annoncer la fin du monde, ils nous viendraient plus à l'esprit de dire à ceux qu'on aime qu'on les aime, plutôt que d'aller faire une razzia shopping. Cette question "qu'est-ce que je ne veux pas regretter quand j'aurai 90 ans" est une question super constructive qui me permet réellement de me recentrer en cas de doute. Est-ce que je vais regretter d'avoir mangé ce bon bout de tarte et d'avoir profité d'une après-midi entre copines ? Clairement pas. Mais est-ce que je vais regretter tous ces moments à me morfondre sur moi-même ? Plutôt oui. On pense toujours à la question "où te vois-tu dans 5 ans", et cette question est une question auquel je n'arrive jamais à répondre, tandis que me demander ce que je n'ai pas envie de regretter en fin de vie me permet de me recentrer sur les choses essentielles que j'ai vraiment envie d'accomplir, et poser un petit pas pour les réaliser.

développement personnel bonheur


Est-ce qu'il existe quelqu'un qui dans les mêmes circonstances que moi y est arrivé ?


C'est au détour d'une vidéo Facebook de David Laroche (récemment découvert) que j'ai entendu cette question. Je l'ai trouvée géniale d'autant qu'elle rejoint certaines phrases du célèbre markétiste Paul Arden. On se dit souvent qu'on ne peut pas, que c'est impossible, qu'on n'y arrivera jamais. Sauf qu'à force de se répéter cela, on finit par y croire et on n'essaye même plus d'y arriver. C'est tellement plus facile. On a souvent des fausses excuses pour ne pas changer, pour ne pas réaliser ses rêves : je n'ai pas assez d'argent, je n'ai pas le temps, je suis mal dans ma peau, je n'ai pas les compétences. Et si, ce qui compte ce n'est pas à quel point on est bon, mais à quel point on veut le devenir ? Comme je te le disais dans un précédent article : "Si cette personne y est arrivé, pourquoi pas moi ?". Au lieu de jalouser, de se comparer ou de complexer face à la réussite d'un autre, il faut le prendre comme un élément motivateur, comme un exemple à suivre. Et comme le dit si bien David Laroche, si on ne trouve personne qui dans les mêmes circonstances que nous y est arrivé, alors devenons cette personne. Devenons cet exemple qui pousse les autres à changer ! Tout le monde peut le faire !


Quel est le changement que je veux voir dans ce monde ?


Cette fameuse et magnifique phrase de Gandhi "sois le changement que tu veux voir dans ce monde" prend ici tout son sens. C'est facile de râler sur ceux qui râlent, nettement moins d'arrêter de râler soi-même. Quel est cette chose qui t'énerve au plus haut point ? Qu'est-ce que tu peux y changer ? Peux-tu être l'exemple du changement ? Au détour d'une discussion avec mes amies, je me suis rendue compte que j'en avais assez des clichés, du beau, du paraitre. Et à force d'être sur les réseaux sociaux, sur les blogs, et de complexer je me suis dit : "Et si j'étais ce changement ? Et si j'étais celle qui se montre telle qu'elle est ? Et si j'osais être imparfaite ?". Ce n'est pas facile d'être différent, mais si quelque chose m'énerve vraiment, il ne tient qu'à moi de devenir l'élément déclencheur du changement. Si j'en ai marre de la négativité qui règne sur Twitter, je peux décider d'y amener un peu de positivité. Alors quel est ce fameux changement que tu veux voir dans le monde ? Peux-tu y remédier, d'une toute petite façon ?

lâcher prise être heureux introspection


Si je ne prends en compte ni les autres, ni mon environnement extérieur, de quoi ai-je envie, moi, pour moi ?


Autrement dit, comment je me sens moi, à l'intérieur de moi ? C'est une question que ma coach m'a posée il y a quelques mois. A force de me comparer, j'en oublie ce qui me semble juste. Mais qu'est-ce que moi j'ai envie ? S'il n'y avait pas tous ces éléments extérieurs est-ce que je me sentirais bien ? Tu sais quoi ? La réponse est souvent oui. Réfléchis un peu à ce que tu veux toi. Fais le vide, reste en silence deux minutes, imagine-toi dans une espèce de trou noir, sans personne, sans magazine, sans réseaux sociaux, sans aucun élément extérieur pour te perturber. Si tu n'avais aucune chaine, aucune limite et si tout, absolument tout pouvait te réussir, qu'est-ce que tu ferais ? Quand je me pose cette question au calme, la réponse est souvent évidente : je suis heureuse telle que je suis, et avec ce que j'ai. Et si ce n'était pas le cas ? Les 3 autres premières questions m'aident à y voir plus clair.

J'espère que ces questions pourront t'aider toi aussi à avancer, à changer, à aller de l'avant, mais surtout, comme j'aime le dire, à ouvrir grand tes ailes pour réaliser tes rêves les plus fous ! N'oublie pas, tout le monde peut y arriver et ce, sans se torturer.

Bonne chance !

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jeudi 11 août 2016

Débuter un blog, oui mais comment ?

C'est une question que l'on me pose souvent. Que ce soit ici sur le net, ou bien "dans la vraie", ce n'est pas la première fois qu'on me demande comment débuter un blog, par où commencer, ce qu'il faut faire, la plateforme à utiliser, le matériel à avoir,... Du coup, comme certaines d'entre vous m'ont encore évoqué le sujet via les formulaires des concours pour les 5 ans du blog, je me suis dit que j'allais m'atteler à la question.



Débuter un blog, oui mais pourquoi ?


Avant de commencer un blog, il faut d'abord se poser les bonnes questions, mais surtout la suivante : "Pourquoi je veux bloguer ?". Peu importe la raison, cette question me semble primordiale parce que c'est la réponse qui te permettra de tenir sur la durée, et de rester motivé(e). Certaines commencent un blog pour recevoir des cadeaux des marques. Je n'ai pas à juger cette motivation, c'est une raison comme une autre et chacun fait encore bien ce qu'il veut, le problème c'est que commencer un blog pour avoir des partenariats risque de faire un blog qui manque de consistance, et la motivation pourrait s’essouffler très vite. Il est donc primordial que tu te demandes pourquoi tu veux bloguer ? Quelles sont les raisons qui te motivent ? Est-ce que c'est un caprice ? Une mode ? Au contraire vois-tu en ce nouvel hobby le début d'une passion ? Pour ma part, j'ai commencé à bloguer par ennui, par envie de partager mes états d'âmes, par envie de parler. Et comme j'ai énormément de choses à dire, 5 ans plus tard, je suis toujours là.


livres pour bloguer



Le nom du blog


Une fois que tu auras répondu à la question du "pourquoi", il te reste à trouver un nom de blog. L'idée est de ne pas prendre un nom qui existe déjà. S'il est important de savoir pourquoi tu veux bloguer, c'est que cela pourra aussi t'aider à trouver un bon nom de blog. Par exemple si tu veux bloguer pour te faire une carrière (je ne juge pas), avoir un blog qui s'appelle "le blog futile d'une fille qui fait la fête" risque de ne pas faire très sérieux. Si tu blogues car tu veux partager tes idées de bricolages, appeler son blog "la cuisine de Jeanine" ne risque pas de t'aider. Donc réfléchis bien à un nom. Essayes de trouver quelque chose de sympa, qui te démarque, qui te ressemble aussi, qui est parlant. Moi-même, avant de commencer, j'ai fait une liste de nom de blog et de pseudo potentiel, en cherchant à répondre à la question de l'époque qui était "partager, papoter et garder l'anonymat" (ce qui a bien changé depuis, mais comme tu peux le voir, le nom de mon blog a toujours du sens, puisque j'ai toujours voulu "bloguer large").


Remarque : Pense à faire une recherche Google avant. Pour mieux te positionner au niveau de ton référencement, évite les noms un peu "bateau" qui ont déjà été usés jusqu'à la corde comme le blog beauté de X, le blog mode de Y, la cuisine de Z, mon blog lifestyle,... Essaye un truc original ! ;)



Choisir une plateforme de blog.


Choisir sa plateforme n'est pas quelque chose d'évident, et chacun va un peu prêcher pour sa paroisse en te disant que c'est mieux de bloguer sur telle ou telle plateforme. En fonction des réponses de la question 1, cela t'aidera à déterminer ta plateforme. Pour reprendre mon exemple, j'ai commencé à bloguer parce que je voulais partager, et papoter. A cette époque, j'ai donc opté pour une plateforme gratuite et facile : Blogger (la plateforme de blog de Google). Et j'en ai été ravie pendant 4 ans. Ce n'est que plus tard quand le blog a commencé à grandir et à entrevoir d'autres possibilités, que j'ai opté pour un nom de domaine personnel (d'où l'importance du choix de nom) et payant, puis migrer sur Wordpress. Il n'y a pas de bonnes ou de mauvaises plateformes. Tout dépend de ce que tu as envie de faire. Veux-tu passer du temps au design de ton blog ? Veux-tu te professionnaliser ? Mettre tes mains dans le cambouis ? Si oui, pense directement à un nom de domaine payant et à Wordpress. Ou bien tu n'y connais rien et tu ne veux pas te casser la tête ? Dans ce cas opte pour une plateforme gratuite comme Blogger. Sache que rien n'est irréversible, tu peux toujours migrer de l'un à l'autre, cela te coûtera... Ton référencement (du chiffre quoi) ! Je suis passée de Blogger à odilesacoche.be puis à Wordpress, j'en ai perdu au niveau référencement et statistique, mais je n'en suis pas morte !



Ai-je besoin de matériel pour bloguer ?


Oui et non. Une fois de plus, c'est très important de répondre à la première question de cet article. En fonction, cela te dira aussi à quel point tu veux/dois investir. Une fois de plus, j'ai commencé avec les petits outils que j'avais sous la main : mon Sony Vaio de l'époque et mon iPhone 3 pour les photos. J'ai la chance d'avoir un homme passionné de photographie et donc j'ai pu bidouiller avec son réflex pendant un temps. Quelques années plus tard je n'y comprenais toujours rien aussi j'ai opté pour un appareil photo Nikon, plus petit et plus facile mais qui fait encore toujours pas mal de choses. Ta chance à toi c'est qu'aujourd'hui on vit à l'air des smartphones façon couteau-suisse qui font de très belles photos. Et si 5 ans plus tard j'ai investi dans un Mac Book Pro et un iMac ce n'est pas pour le blog mais bien parce que je suis infographiste (et il m'aura donc fallut 5 ans). Ma devise ? Commencer petit, avec ce qu'on a. Et voir petit à petit pour investir. J'ai commencé des vidéos il y a 2-3 mois avec "rien". Aujourd'hui je vois que j'aime ça donc je vais regarder pour un adaptateur pour tenter de filmer avec mon iPhone (qu'est ce que je te disais, un smartphone fait vraiment bien l'affaire). Ensuite pour un micro, etc. Je blogue depuis 5 ans, pourtant je n'ai toujours pas de studio photo, ni de lumière parapluie : de grands cartons blancs sont largement suffisant ! N'investis pas tout, tout de suite, ça te fera des idées cadeaux pour ton anniversaire ou pour Noël #lafillevénale ;)



[caption width="1024" id="attachment_5109" align="aligncenter"]photographie blog Cette photo a été prise avec mon iPhone[/caption]


Écrire des articles.


Si j'avais une recommandation à faire, et auquelle je n'avais pas pensé en commençant (parce que j'ai commencé à bloguer à l'arrache) c'est d'avoir quelques articles à publier sous le coude avant de commencer ton blog. J'essaye de bloguer 2 fois par semaine, et comme tu le sais, j'essaye aussi de me professionnaliser. C'est un luxe d'avoir 2-3 articles préparés à l'avance pour les jours où on est en manque d'inspiration ou qu'on n'a pas le temps. Au risque de me répéter réfléchir au "pourquoi" te permettra aussi d'avoir une inspiration de fou pour écrire. Faut-il une niche pour son blog ? Je suis la preuve vivante que non (je blogue tous azimuts) mais avoir une niche cela peut t'aider à cibler tes sujets. Je te conseille d'ailleurs d'aller lire cet article que j'avais écrit sur les niches de blog. Pour le reste : fais ce qui te plait ! C'est TON blog, alors fais-toi plaisir ! Essaye quand même d'avoir un style facile à lire, une bonne orthographe, et de jolis visuels (pas de panique il existe plein de site de photos gratuites, je t'en parlais dans cet article sur la photo de blog). Mais surtout, surtout, reste toi-même.



Attirer des lecteurs, et connaître le succès.


Une fois que tu as réfléchi au pourquoi, trouvé un nom de blog, ta plateforme et écrit tes premiers articles, évidemment tu voudras être lu(e). C'est l'essence même du blogging et je ne crois pas une minute celles qui disent qu'elles s'en foutent. Si on s'en foutait, on se contenterait d'écrire un journal intime ou de faire du scrapbooking. Je vais te décevoir tout de suite, je n'ai pas de recette miracle. J'ai cependant quelques conseils :




  • poster des articles régulièrement (une fois par semaine au moins, et pas toutes les 36 lunes)

  • répondre aux commentaires (c'est important de chouchouter ses lecteurs)

  • visiter d'autres blogs pour leur faire savoir que tu es là

  • être active sur les réseaux sociaux

  • écrire des articles de qualité (avec un minimum de mots, de paragraphe, de recherche, et pas se contenter d'un "coucou comment ça va, aujourd'hui je vais te parler de rouge à lèvres")

  • essayer de se démarquer (mais ne te fous pas la pression non plus, ça ne vaut pas la peine, reste naturel(le) !)


Ce sont pour moi les bases essentielles à la création d'un blog. Bloguer peut s'avérer très chronophage, et quand on me pose la question, je réponds que bloguer me prends plus de 50% de mon temps libre. Si tu veux bloguer pour les partenariats, même si je trouve que c'est une raison un peu triste tant le blogging peut s'avérer intéressant et riche en partage, il te faudra être régulier et consistant. Rome ne s'est pas construit en un jour ! Si comme moi, tu veux bloguer pour te trouver un nouveau passe-temps, partager, papoter, sache que tu te lances dans une merveilleuse aventure ! Je me suis découvert plus d'une passion grâce à ce blog et j'y suis très attachée.


J'espère que tout ceci répond un peu à tes questions. Si tu en as d'autres en tête n'hésite pas à me les poser : je serai ravie d'y répondre !


Bonne chance et longue vie à ton futur blog !


♥ ♥ ♥


En bonus, 2 livres qui vont beaucoup t'aider :


Creation de Site Web et de Blogs pour les filles (c'est avec lui que j'ai commencé)


Monétiser son blog


Et un site web pour t'aider à monter / coacher ton blog celui de


My Beauty Quebec


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lundi 8 août 2016

Je suis une fille comme les autres

Quand j'étais styliste, j'avais horreur qu'on me demande ce que je faisais dans la vie et je n'aimais pas dire que j'étais styliste. Non pas que je n'en étais pas fière, mais parce que tout le monde se faisait une idée de ce métier. Une idée complètement fausse. En vérité, je n'ai jamais aimé les clichés et les raccourcis tout fait, comme si dans la vie il y avait des boulots passionnants, et des boulots barbants. Je pense qu'on peut tout avoir à la fois et qu'en ce qui concerne le boulot, il ne tient qu'à nous de mettre un peu de passion et d'aventure dedans. Aujourd'hui, je travaille dans un service clientèle pour une société semi-publique, et quand je le dis, je me retrouve de l'autre côté du cliché : "Et ça va ? Tu aimes ? Ça va ? C'est pas trop dure ? Tu ne regrettes pas ?" Aussi étonnant que cela puisse paraitre, non rien de rien, je ne regrette rien. Je suis bien plus épanouie et je sens que ce que je fais a de la valeur : à mes yeux, et à ceux des autres.


Si je te raconte tout ça, c'est parce qu'en épluchant les réponses du questionnaire pour les concours des 5 ans du blog, j'ai lu quelques suggestions d'articles qui m'ont surprise. Beaucoup d'entre vous m'ont demandée que je filme, ou que je raconte une journée dans ma peau. Et bien que je trouve cette idée amusante, et que je regarde moi-même des "get ready with me", je me suis dit qu'il fallait que je rétablisse la vérité sur celle que je suis. Pas sur les blogueuses, parce que je ne peux parler que sur moi, mais sur ma vie en tant que freelance d'une part, blogueuse de l'autre et employée à temps plein. Et tu veux que je te dise ? Je suis une fille comme les autres !


Quand avant, les gens me regardaient avec des paillettes dans les yeux lorsque je leur disais que j'étais styliste, je leur répondais que je faisais des culottes Hello Kitty pour Aldi (ce qui était vrai). Cela avait le don de les refroidir direct, et moi de beaucoup m'amuser. Quand on me demandait les études que je faisais, j'aimais dire "artistique" parce que les gens pensaient que j'étais forcément une demeurée. Guess what ? On peut être créatif et ne pas être analphabète pour autant. Ces clichés m'agacent. Ceux des blogueuses aussi. Alors aujourd'hui, rétablissons la vérité sur ma vie passionnante... Et vraie !



Le matin, je me lève et la première chose que je fais, comme n'importe quel être humain : je vais faire pipi. Oui madame. J'aurais voulu te dire que j'allume mon téléphone pour consulter mon fil Instagram, ou que je fais des papouilles à Jules (l'homme et/ou le chien), mais mes instincts primaires priment (coucou le mini pléonasme). Ensuite, je ne déjeune pas. Cela me pose d'ailleurs bien des soucis car clairement, mon quotidien n'est pas instagrammable. Pas de bol aux fruits, pas de smoothie, pas de Starbucks (allez si, parfois). Un grand verre d'eau, un Yakult. Point. Ensuite je sors le chien et ça qu'il pleuve, qu'il neige où qu'il vente. Et chaque matin je le sors... En pyjama ! J'enfile juste une vieille paire de baskets dégueulasses (que j'ai appelés "les baskets du chien") et un vieux legging qui traine, pas maquillée, pas coiffée en prenant soin d'éviter âme qui vive. Je remonte, je m'habille, me maquille, fais ma toilette (tout ça dans le désordre) et je pars travaille en transport en commun. Durant ce trajet je lis, un livre, un vrai, ou bien sur ma Kobo, et c'est seulement quand j'arrive au boulot que je regarde mes mails ou mes actus sur mon téléphone. Et puis je travaille, toute la journée. Je mange un sandwich à midi. Rien de passionnant. Je rentre, je sors le chien, on prépare à manger et je blogue (ou je me tape devant la télévision). Une douche et au lit vers 22h30. Parfois il m'arrive de faire le ménage et de recevoir des amis (oui j'ai une vie sociale). Mais VOILA ! C'est tout.


Alors certes, tenir un blog cela demande du temps. Beaucoup de temps, tellement de temps que cela explique que je ne sois pas aussi régulière que d'autres et qu'actuellement je n'arrive pas à bloguer plus que 2 fois par semaine. Bien sûr, je passe mes samedis à la poste pour aller chercher des colis de partenaires et bien sûr, je reçois beaucoup de choses (quoi que, pas encore tant que ça). Mais je ne "mange pas blog" et ce qu'il faut savoir, c'est que je ne suis pas arrivée là par hasard. Cela fait 5 ans que je blogue  de manière organisée et mon avancée est très très lente comparée à celle des autres. Seulement tu sais quoi ? Comme j'aime le dire, ne te compare pas. Tu es la personne la plus parfaite pour être toi, et personne ne peut l'être à ta place.


Si je voulais t'écrire cet article aujourd'hui, c'est parce que je voudrais qu'on arrête avec ce complexe des réseaux sociaux, de la vie de rêve (et c'est valable pour moi aussi, car comme toutes les filles, j'ai plein de complexes). Ou de la jolie vie instagrammable. J'ai grandi avec internet mais quand j'avais 15 ans, tout cela n'existait pas. Je rêvais à travers les magazines et je me rendais bien compte que tout cela était "de la pub". Aujourd'hui ça a changé et on parle désormais de "personnal branding". Tu te rends compte ? On a inventé un terme pour dire qu'on se vend soi-même, comme une marque. D'ailleurs comme le dit si bien Paul Arden* : "Tout le monde est un vendeur". Quand on veut vendre (son image, son CV, un produit qu'on a aimé, un conseil, une destination de voyage) on utilise bien forcément les meilleurs mots et les meilleurs images.


Tout le monde est un vendeur


Je ne critiquerai jamais les blogueuses, instagrammeuses ou youtubeuses qui font tout cela pour vendre : c'est leur métier. Il n'y a rien de mal (et soyons honnêtes, je rêverais de pouvoir le faire) mais gardons la tête sur les épaules : c'est un choix qu'elles ont fait à un moment M de leur vie. Ce que tu vois c'est ce qu'elles veulent bien te montrer. Quand tu passes un entretien d'embauche, tu y vas sous ton meilleur jour, avec des jolis vêtements, une belle allure. Instagram, les blogs, Youtube, c'est la même chose. Je ne jette pas la pierre car chacun a le droit de choisir son chemin de vie, de carrière, selon ce qui lui parait juste.


Soyons clairs, je ne suis pas en train de dénigrer ma vie via cet article. A mes yeux, ma vie est formidable et j'ai la chance à 32 ans d'avoir accomplis absolument tout ce que je voulais accomplir. A 14 ans j'avais le rêve de devenir styliste : je l'ai fait. Je suis venue, j'ai vu, j'ai vaincu. Aujourd'hui, je rêve de monter mon projet, de travailler de chez moi, de dessiner, d'être une "influenceuse" et je me donnerai les moyens de le faire. Mais ma vie n'est pas parfaite, et surtout, j'ai la vie que je me construis. A mon rythme. Si d'autres y sont arrivés pourquoi pas moi ? Et surtout, pourquoi pas toi ?


Ne jalouse pas la vie d'autrui, motive-toi en te disant que si c'est possible pour cette personne, c'est possible pour toi aussi. Et vraiment, ne te complexe pas avec ce que l'on veut bien te montrer. Une dernière petite anecdote : j'avais vu un reportage il y a bien longtemps, sur une tribu d'Amazonie, qui avaient été colonisée à l'époque par nous les occidentaux du temps des colombs. Nous sommes arrivés là les caisses plein d'objets, de bijoux, de nourriture et de vie invraisemblable nous faisant passer pour des rois. Et pourtant voici ce que le chef de la tribu raconta au journaliste : "Un jour, un chef blanc est parti dans la forêt et nous l'avons suivi en cachette. Quel ne fut pas notre surprise de voir qu'il allait faire ses besoins et que ce qui en ressortait avait la même couleur et la même odeur que nous..."


C'est une métaphore peu glamour je te l'avoue, mais garde en tête que nous sommes tous des êtres humains, avec les mêmes besoins : manger, dormir, boire, éliminer. Et que la vie, la vraie, ce n'est pas du personal branding sur Instagram.


♥ ♥ ♥


* Référence au livre Vous pouvez être ce que vous voulez être


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dimanche 10 juillet 2016

La culpabilité des complexes

Il faut que je t'avoue quelque chose. Je pense que tu dois même certainement t'en douter : je suis une fille bourrée de complexes. Voilà. C'est dit. Et au vue des moqueries reçues par les garçons (et certaines filles) de ma classe durant mon adolescence, je te le dis d'entrée de jeu, j'ai grandis avec cette idée que j'étais grosse et pas très jolie. De cette idée, j'en ai fait une croyance. Une croyance gravée dans la roche. J'ai vite compris que j'étais peut-être drôle et intelligente, mais qu'aux yeux de certains j'étais "moche". Mon charme vient de ma personnalité, pas de mon physique. C'est ma croyance, celle de mon ego, celle établie par les mots des autres. Et quand je me regarde dans le miroir, je ne vois que mes petits bras dodus, mon gros cuissot ou mes dents de traviolle. Le canon de la beauté, cela n'a jamais été moi.

Heureusement, je n'ai jamais fait de mes complexes une fatalité. J'aime rire et faire rire. J'aime danser, sortir, rencontrer des gens. Je ne me suis jamais terrée dans un trou, cachée dans un gros édredon. J'aime chercher de jolis vêtements et essayer de me mettre en valeur. Je sais que j'ai des jolis yeux que j'aime prendre le temps de maquiller. Je sais que j'ai une taille fine que je prends plaisir à souligner à coup de robes ou de tailles montées.

Et pourtant, je sais aussi que je ne suis pas jolie. Je n'y crois pas. C'est comme ça. Je ne cherche pas de la pitié ou des "mais oui t'es belle", tant que je ne le croirai pas moi-même, personne ne pourra me mettre ça dans la tête. Je pensais que quand j'allais être grande, ou quand j'allais avoir 30 ans, je prendrais de l'assurance et que tout serait fini, ou presque. Mais non... Il y a ces rares jours où je me regarde et je me plais. J'aime un détail, une allure... Mais ces jours aussi où j'essaye aussi d'oublier cet angle de moi qui fait que lorsque je me tiens de telle façon on perçoit mes bras mous, mon double menton ou mon bon cuissot.

Cependant, aussi contradictoire que cela puisse paraître, j'aime la vie. J'aime MA vie. Pour rien au monde je ne la changerais avec qui ce soit et nombreux sont les jours où je remercie l'Univers de me donner ce qu'il me donne. Ce dont je suis certaine c'est que si je n'avais pas été celle que je suis, avec mes forces et mes faiblesses, je n'aurais pas la vie que j'ai. Mes complexes ont renforcé mon caractère. Ne m'ont jamais fait plier sous le vent, malgré la culpabilité d'aimer la vie et de la croquer à pleine dent, à pleine bouche, telle une bonne pâtisserie réconfortante. D'ailleurs on le dit "l'appétit de vivre". Et tel est mon cas. Je suis un ogre de la vie.

Aimer la vie

Alors lorsqu'Elsa Makeup a sorti sa video sur la différence la semaine même où j'avais décidé de me lancer dans le Top Body Challenge, cela n'a pu que me faire réfléchir. Ce petit bout de femme avait compris ce que j'avais encore tellement de mal à comprendre.

Tu vois, dans notre société, on nous fait culpabiliser pour tout : de ne pas manger assez bien, de ne pas se bouger assez fort, de ne pas se lever assez tôt et j'en passe. Je suis la première à dire qu'on est responsable de sa vie, et responsable de son bonheur. Qu'il ne tient qu'à nous de changer, car l'on ne peut pas changer le monde extérieur. Mais la culpabilité doit-elle forcément découler de la responsabilité ? Elsa mentionne que rien n'est parfait, or on nous apprend que l'on doit tout faire pour le devenir. Que si nous n'avons pas la vie que nous rêvons, ou le corps que nous rêvons, c'est bien de notre faute. Après tout on n'a qu'à se bouger, dans tous les sens du terme.

Pourtant je pense qu'accepter nos faiblesses et être tolérant envers nous même c'est le premier pas du changement. Je suis responsable pour plein de choses dans la vie, et je pense mener une vie saine sans excès. Je ne bois pas, je ne fume pas, je ne me drogue pas, je vais me coucher tôt, je travaille et j'ai des activités saines. Mais je ne fais pas de sport et je trouve que la vie serait bien trop triste sans une bonne part de tarte. Est-ce que cela fait de moi une ratée ? Une personne qui ne peut se réaliser ? Est-ce que je dois continuer à batailler pour un corps que je n'aurai peut-être jamais ? Et faire des choses qui vont à l'encontre de ce que je suis ou de ce que j'ai envie ? La vie est bien trop courte et bien trop belle pour se morfondre ou se priver.

C'est difficile de trouver la juste balance dans son mode de vie ou de retrouver un mode de vie naturel vers lequel nous voulons tendre. C'est difficile aussi d'accepter le juste message de développement personnel. Je peux changer oui, je veux changer oui, mais à quel prix ? Dans quel but ? Pour plaire à qui ? Pour rentrer dans quel moule ? Si j'étais ma meilleure amie, je me dirais que le physique on s'en fout, que ce serait bien triste que mon entourage ne m'aime que pour ça. Que c'est bien plus beau d'aimer quelqu'un pour ce qu'il est vraiment, que pour ce qu'il parait être. Alors pourquoi vouloir à tout prix changer ce qui est si difficile à changer ? Pour apaiser cette culpabilité ? Est-ce qu'au final on ne se sentira pas coupable d'autre chose après avoir atteint ce but-là ?

S'accepter, ce n'est pas une chose facile, nous avons chacun notre bagage, notre histoire, nos failles et je pense que le début de cette acceptation commence par reconnaître cette petite voix qui nous parle. Qui est elle ? Représente-t-elle une personne ? Que nous veut-elle ? Essaye-t-elle réellement de nous protéger ? Contre qui ? Analyser cette partie de nous qui nous flagelle, ne pas tenter de l'annihiler, mais de converser avec elle. L'accepter elle aussi, mais ne pas lui laisser mener la barque. On a le droit de se sentir et gros, et moche, et nulle. On a le droit de ne pas pouvoir ou de ne pas savoir changer ces choses-là. Tout comme on a le capacité de sublimer ces magnifiques choses qui font que nous sommes ce que nous sommes, et qui font que si nous sommes là où nous sommes, c'est pour une bonne raison. Car qu'on se le dise, rien n'arrive jamais par hasard... Il y a fort à parier, que nos qualités y sont aussi pour quelque chose.

♥ ♥ ♥

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jeudi 16 juin 2016

[FREEBIES] Calendrier des anniversaires

Il y a quelques jours, je rentre tranquillement du boulot, et je vois que j'ai reçu une magnifique carte dans ma boite aux lettres. Une carte de remerciement venant de ma soeur, pour la naissance de mon neveu. D'abord je souris. Et puis je réfléchis. Mais... Je n'ai rien offert pour la naissance de mon neveu ! Et là, c'est le drame. Vent de panique et bouffée de chaleur. Avec toutes ces histoires d'ancien boulot, de nouveau boulot, de blog, de freelance, j'avais oublié mes devoirs de tante parfaite, à savoir, penser à la naissance de mon neveu. Le soir, je reçois la liste de naissance par mail et en ouvrant mon ordi et ma page Facebook, Ô malheur, j'avais aussi oublié l'anniversaire du papa de mon neveu (de mon beau-frère quoi). Je me suis sentie tout d'un coup très mal, me confondant en excuses auprès de ma sœur et de son chéri. Moi, Odile Sacoche, pire tante et belle sœur que le ciel ait créé. Oui, rien que ça.


imprimer son calendrier des anniversaires


Ce soir là m'est venue une idée. Un calendrier des anniversaires. Histoire de ne plus oublier personne. Des calendriers d'anniversaire que je connais, je n'en ai jamais trouvé de très jolis, puis au bout d'un moment ça ne ressemble vite à rien (pour peu qu'on rature dessus). Du coup, j'ai pensé à faire mon propre calendrier d'anniversaire, à imprimer à l'infini comme bon me semble (rature ou pas). Et comme je suis sympa, j'ai décidé de t'en faire "cadeau" (histoire de me donner bonne conscience ne pas être qu'une sale égoïste).


Donc voilà, avec tout mon amour, je te propose ce nouveau freebie :



Un calendrier des anniversaires.


Il te suffit de cliquer sur le lien ou sur l'image ci-dessous pour le télécharger puis l'imprimer. Je l'ai prévu au format A4 en 2 pages (une par semestre), tu peux l'imprimer sur du bristol, ou sur de simples feuilles de papier, le plastifier, le trouer, l'accrocher, en faire ce que tu veux (sauf évidemment, le modifier, le revendre ou te l'approprier). Il y a quelques nouvelles illustrations dessus (un cupcake, un donut, des bonbons), et si tu es sage, je t'en ferai peut-être des fonds d'écran.


free download freebies calendrier des anniversaires


J'espère que ça te plaira, et n'hésite pas à partager avec moi, comment tu fais toi, pour tout te rappeler. Parce que clairement, pour le moment, j'ai la mémoire comme une passoire.


♥ ♥ ♥


Ppppssssttttt... J'fais des bannières pour les blogs aussi.


Viens jeter un oeil sur ma boutique Etsy !




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