jeudi 6 août 2015

Comment retrouver la motivation de bloguer ?

Si tu me suis, tu le sais, il y a quelques mois de cela, je t'annonçais que je voulais tout arrêter. Tout, ou presque. Comme je te l'expliquais aussi lors de mon premier article "blogueuse pro" j'ai même contacté des partenaires pour leur dire que je ne savais plus quoi faire du blog et que je préférais arrêter notre collaboration. Et honnêtement, je pensais sincèrement que j'allais tourner la page. Pourtant, très peu de temps après, je reprenais ma plume pour te dire que je voulais me professionnaliser. Incohérence de ma part ? En fait, pas vraiment : je faisais à ce moment-là, ce que je pensais être juste pour moi. Autrement dit comme le dirait si bien Olivia Joules (une autre héroïne d'Helen Fielding que j'adore) : "Ne jamais rien regretter. Se dire qu'il n'aurait pas pu en être autrement; compte tenu de ce que l'on est et de l'état du monde à ce moment-là. La seule chose que l'on peut changer étant le présent, il ne reste plus qu'à tirer les leçons du passé". Si je te raconte tout ça pour la 18 millièmes fois, telle une vieille Sacoche qui radote, c'est parce que je lis de plus en plus d'articles de blogueuses qui se sentent démotivées. Soit parce que l'ambiance du net ne leur convient plus, soit parce que le temps leur manque, soit pour une raison qu'il leur est propre. Et chaque fois j'ai envie de leur répondre une tartine afin de partager mon expérience et d'une certaine façon, les rassurer.



1. On s'arrête, on respire, et on arrête de se culpabiliser

Au risque de me répéter, face à un moment difficile on prend une minute pour soi et on arrête de se culpabiliser. Je tiens à le rappeler, nous sommes des êtres humains. Étonnant non ? Nous avons donc des émotions, des états d'âme, des joies, des peines. On se lance dans des défis, on se décourage, on a envie d'arrêter et tu sais quoi ? Ce n'est pas si grave. Cela arrive à tout le monde d'avoir des grands moments de doute. Des moments où on ne sait vraiment pas où on va, on ne sait pas par où commencer, ni même quel chemin prendre. On se taraude de 1001 questions et tu veux que je te dise, tout ça c'est bien normal. C'est ce qui fait de nous des êtres de chair et de sang et non pas des robots télécommandés. On a le droit de ne plus savoir où on va, on a le droit d'être démotivé et on a le droit de vouloir tout arrêter.



2. Ne pas se comparer

Dans ces moments-là, il ne faut surtout pas chercher à se comparer avec notre copine blogueuse à qui tout semble réussir. On ne sait pas du tout comment cela se passe dans sa vie et comme je te le disais dans cet article : nos coulisses ne sont pas les coulisses d'un autre. Je sais qu'il est tentant d'aller voir l'herbe plus verte de son voisin, mais dans ces moments-là, le seul point de comparaison qui peut nous être bénéfique c'est nous-mêmes. On repense à ses réussites, on se recentre sur toutes ces jolies choses qu'on a déjà accompli et on pense à se féliciter pour tout ça.



3. Faire une pause et s'essayer à d'autres passions

C'est exactement ce que j'ai fait il y a quelques mois. Je n'ai pas publié pendant presque 1 mois. Cela parait un temps très court pour certaines, mais pour moi qui ai toujours eu des publications fréquentes c'était un énorme break. Pendant ce temps, j'en ai profité pour faire d'autres choses et m'essayer à d'autres passions. Je me rends bien compte comme le net et le blogging est chronophage. Si tu savais le nombre d'heures que je passe ici tu serais halluciné(e), et parfois, on a juste besoin de s'éloigner de tout ça. De s'éloigner de notre écran et de couper le cordon avec notre bébé blog. Ou de couper le cordon avec certaines personnes, ou avec les réseaux sociaux, bref, avec toutes ces choses qui peuvent être à l'origine de notre manque de motivation. Pour ma part, pendant ce petit break, je me suis remise au smash book, j'ai lu, j'ai fait un peu de coloriage, je ne me suis pas forcée à poster de photos sur Instagram ou à répondre à des commentaires. J'avais l'impression d'avoir tout le temps devant moi, et même, je me suis ennuyée. D'une certaine façon, c'est l'ennui qui a fait renaître une petite flamme. En sortant de ma zone de confort et en me testant à de nouveaux projets, j'ai retrouvé une forme d'inspiration.



4. Parler à quelqu'un

Dans nos gros moments de doutes, parler à quelqu'un ça fait du bien. Parfois on a notre nez dans nos questions et comme le dit si bien l'expression, on n'arrive pas à sortir la tête de l'eau. On remue toutes ces choses qui ne vont pas et parler à quelqu'un de notre démotivation peut nous aider à mettre le doigt sur des débuts de réponses. C'est bien pour cela que les thérapies fonctionnent si bien : le simple fait de sortir à voix haute notre malaise permet déjà de débloquer. De plus, quand on parle, on réfléchit de façon plus rationnel, et on voit déjà quelques solutions s'esquisser. Tu peux décider de parler à une copine, ou comme je l'ai fait, d'écrire à ton lectorat. Le but n'est pas de se justifier ou de s'excuser de son absence, mais bien de se confier sur l'origine de notre malaise, sortir ce qui ne va pas et tenter de défaire ses noeuds.



5. Faire une liste

En prenant du recul, en faisant une petite pause et en te parlant de ce que je ressentais, j'ai eu une première idée d'article inspirée du magazine Flow. L'article en question était simplement une liste. Prendre le temps de poser ses idées sous formes de liste c'est permettre de les synthétiser. D'y voir plus clair. Personnellement, je n'ai pas essayé de mettre des mots les uns derrière les autres en faisant de belles longues phrases. Je n'ai pas non plus cherché à faire de jolis visuels, de capter l'attention du lecteur ou d'attendre des commentaires. J'ai simplement mis mes idées à plat, comme elles venaient. Je suis restée dans mon esprit du moment : zéro pression et j'ai écrit un petit blogpost. Tout en me disant : "Si je publie d'autres articles après celui ci tant mieux et si je n'en publie pas, tanpis". Et en reprenant mes idées point par point, j'ai débloqué pas mal de choses.



6. Rêver en grand avec de nouveaux objectifs

C'est en prenant le temps de réfléchir à toutes les choses que j'avais envie de faire, même les plus folles, que j'ai eu envie de me fixer des plus gros objectifs. Je me suis tout simplement permis de rêver. À mon niveau, il s'agissait de devenir blogueuse pro, ce qui me paraissait impossible il y a quelques années. Mais je me suis dit que si je n'essayais pas, je ne saurai jamais. Je ne suis pas en train de te dire que tu dois aussi te lancer dans le bain de l'entrepreneuriat, mais plutôt de te trouver un objectif un peu plus grand. Quelque chose qui a du sens et qui te donne envie de te lever le matin pour reprendre ton blog. Cela peut être un challenge photo ou un challenge 365, cela peut être un défi comme apprendre à bloguer sur une autre plateforme, s'essaye rà un nouveau logiciel photo, ou bien suivre une formation par le biais de vidéos YouTube et d'en parler. Il y a énormément de choses à faire sur le web. Je pense que dans la vie, parfois on oublie de rêver grand. On se trouve plein d'excuses qui nous mèneront coup sûr à l'échec, au lieu de trouver de bonnes raisons (même toutes petites) qui nous mèneront à la réussite. Avoir un but, une envie, une montagne à escalader peut te redonner la motivation que tu cherches. Comme je l'ai lu sur Pinterest un jour : "Si tes rêves ne t'effraient pas, c'est qu'ils ne sont pas assez grands". Dans la liste de tes idées, je suis sûr qu'il y a quelque chose que tu as envie d'accomplir depuis toujours et que tu n'osais même pas ne fut-ce qu'imaginer. Il est temps de faire un premier pas pour atteindre ce rêve !



En conclusion

Il ne faut vraiment pas paniquer si toi aussi tu ressens de la démotivation à bloguer (où à n'importe quoi dans la vie) et ne cherche pas à t'excuser de cela. Ça arrive à tout le monde, même aux meilleurs ! Prends du temps pour toi et du temps pour te ressourcer. Fais une pause, essayes toi à de nouvelles activités et surtout, ne te force pas. Ça viendra quand ça viendra. Si tu as peur de perdre tes lecteurs, là aussi pas de panique. Soit ils reviendront, soit de nouveaux arriveront. Sur le web il y en a toujours eu pour tous les goûts. Le principal c'est de rester fidèle à soi même et de faire ce qui te semble juste. Le reste, se remettra en place. Dans ces moments là, il faut se faire confiance mais aussi faire confiance au temps, qui à l'avantage de tout guérir. Foi de blogueuse !


Mais peut être que cela ne t'est jamais arrivé ? Quels sont tes conseils pour ceux et celles qui sont dans le creux de la vague ? Comment fais-tu pour retrouver ta motivation ?


 ♥ ♥ ♥

lundi 3 août 2015

En finir avec l'acné, j'y suis arrivée !

Il y a un an, quand j'ai commencé ma série d'articles sur l'acné, j'étais loin d'imaginer pouvoir écrire cet article un jour. Parce que oui, je te le dis, Capri c'est fini. Adieu les vilains, j'en ai fini avec l'acné. Bon, fini, fini, il y a toujours parfois un affreux qui vient faire de son nez, mais j'arrive à le dompter. Parce que oui, c'est moi le maître. Je décide, et j'ai décidé d'avoir une jolie peau ! Retour bref sur un an d'essai.

J'ai toujours eu de l'acné. Je le sais parce que je suis la seule de la famille à en avoir autant eu dès l'adolescence. Enfin, je dis "autant", c'est un bien grand mot, mais je me souviens de certaines nuits où je ne dormais pas parce que j'avais un microkyste qui faisait la samba. Je ne dirais pas que j'ai tout essayé, j'ai attendu d'avoir atteint l'âge adulte pour aller voir un dermato. Je sais juste qu'il y a un an, j'en étais à un stade où je développais un vrai complexe, et à ce moment-là, oui, j'aurais tout tester. J'ai commencé un premier traitement avec une première dermato à base de Differin ce qui m'a valu de me bousiller la peau. Après quelques mois d'applications je commençais à avoir des boutons là où je n'en avais pas (sachant que mon acné se concentrait autour du menton essentiellement) et je développais une peau ultra-sensible. J'ai tenté de magouiller des traitements moi-même à base d'aloe vera qui avait l'avantage d'équilibrer ma peau. Et puis, 6 mois plus tard j'ai eu la bonne idée d'aller voir une autre dermato qui m'a sauvée la peau, et le moral. Je me souviendrai toujours de cette phrase "il ne faut pas donner le pouvoir à votre acné" et je pense que c'est de là que j'ai eu un déclic. J'ai commencé à déstresser, à m'accepter et à chercher à comprendre au-delà de la médecine pure. J'ai lu les livres de Lise Bourbeau, j'ai commencé un autre traitement et j'ai appris à m'écouter.

Pour la première fois de ma vie je prenais des antibiotiques pour soigner mon acné. Alors que les crèmes faisaient un effet dingue, les gélules m'ont tué l'estomac (je souffre maintenant d'une gastrite, due ou non à ces médicaments, je ne le saurai jamais). J'ai donc commencé à appliquer du Zindaclin et de l'Epiduo (tous deux sous prescription médicale). Tu retrouveras exactement le suivi de mon traitement et de mon ancienne routine en cliquant juste ici. Et puis un matin, je me suis rendue compte que j'avais moins d'acné. Que je faisais moins de microkyste et j'ai commencé à réduire petit à petit les crèmes antibiotiques. Je pense que c'est ce qui a fait la réussite du traitement puisque d'une application quotidienne je suis passée très, très progressivement à 3 applications par semaine, puis 2, puis 1. Quand je te dis très progressivement c'était tous les mois / mois et demi que je diminuais la dose. Je n'ai donc pas eu peur d'arrêter les crèmes puisque je voyais au fur et à mesure que ma peau se sevrait. En février, mes copines m'ont envoyée un flacon d'huile de noisette de chez Aromazone et je l'ai introduite dans ma routine. Cette huile est juste magique et me permet aussi d'avoir un peu de naturel dans mon quotidien.

Aujourd'hui, je peux le dire, j'en ai fini avec l'acné. J'ai appris au long de cette année à prendre soin de ma peau, à ne plus la triturer, à la nettoyer correctement, à lui donner les bons produits sans en changer tout le temps. J'ai appris à lui faire confiance aussi et à l'aimer telle qu'elle était. Je n'ai jamais cherché à la camoufler sous une tonne de fond de teint et je pense que ça lui a fait du bien aussi. Ma routine est devenue simple et saine, mais surtout très douce. Concrètement :


Le matin

Quand je me lève, j'ai besoin de me passer le visage sous l'eau froide : cela me permet de me réveiller mais aussi de resserrer mes pores. Ensuite, pour enlever le calcaire de l'eau et les impuretés de la nuit, je passe un coton avec de l'eau micellaire. J'attends sagement que ma peau sèche et j'applique de l'Effaclar Duo (ainsi qu'un contour des yeux sensibles de chez Avène). Et voilà, c'est pas plus compliqué que ça !

Routine anti acné du matin


Le soir

Je me démaquille à l'eau micellaire (ou au démaquillant biphasé de chez Mixa que j'adore), ensuite je me savonne très doucement le visage à l'éponge Konjac et avec un gel nettoyant doux (pour le moment c'est un qui vient de chez iHerb). Je rince et je pshiit mon visage à l'eau thermale (toujours pour enlever les dépôts de calcaire). Ensuite, je prends une goutte d'huile de noisette dans le creux de ma main, je frictionne mes mains pour chauffer l'huile et je masse doucement mon visage. C'est mon rituel fin de journée que j'adore parce que ça me détend et me déstresse. Je me fais un réel massage doux et apaisant (et je termine avec le contour des yeux de chez Avène). Et voilà, à nouveau, rien de compliqué.

J'ai un réel coup de cœur pour l'huile de noisette : elle hydrate sans être trop grasse (mais je ne me risquerai quand même pas de l'utiliser le matin), elle a une odeur (et un goût) merveilleuse, elle aide à la cicatrisation et avec son PH très proche de celui de la peau, elle régule le sébum. Je l'adore et je ne m'en séparerai jamais !

Routine anti-acné du soir


Ponctuellement

C'est à dire une fois par semaine environ, je me nettoie le visage en profondeur avec ma brosse Braun. Quand je sens un microkyste pointer le bout de son nez je dégaine de suite les patchs Yves Rocher (un miracle ces patchs) et le bouton pris à temps ne sort même pas. Mais bon, ces 3 derniers mois j'ai dû utiliser 3 patchs je crois. Et enfin, parfois, par manque de sommeil ou par stress, je sens que ma peau peut faire des siennes donc je ressors toujours très ponctuellement l'Epiduo. J'en mets très peu et il me permet d'éviter les catastrophes.

Quelques produits anti-acné

J'avais déjà fait un article avec tous mes conseils anti-acné, mais je voulais finir en te disant de ne pas te décourager. On peut s'en sortir, même à 31 ans comme moi. Il faut s'armer de patience, écouter sa peau, écouter son instinct aussi (je l'ai eu avec l'huile de noisette par exemple) et tenter de ne pas agresser sa peau. Il faut avoir des gestes et des produits doux. Bien dormir, bien boire, bien manger mais surtout, bien penser. Éviter le stress, s'apaiser, croire en soi. Ton corps te parle, ne l'oublie pas.

Aujourd'hui, bien sûr, je me sens beaucoup plus sereine avec ma peau. Je la regarde parfois pendant de longues minutes en l'admirant, même si elle n'est pas parfaite, je l'aime telle qu'elle est.

Si cela te dit, je te ferai encore un article avec les bons gestes à avoir, ou les bons produits, du moins ceux que j'ai utilisés cette dernière année. En attendant, partage tes astuces ci-dessous, tout est bon à prendre ! Et n'oublie pas "l'acné, c'est tabou, on en viendra toutes à bout".

Fini les boutons !

♥ ♥ ♥


PS : Cet été j'ai la grande chance de participer à un super projet avec Estee Lauder pour tester une de leur dernière nouveauté. Et le mieux dans tout ça c'est que tu peux y participer toi aussi puisqu'on cherche 14 testeuses pour m'accompagner sur ce projet. Si tu es Belge, que tu as 35ans et +, et si tu es intéressée, va vite remplir ce petit formulaire https://madeinblog.typeform.com/to/mpFamw avant le 14/08.