dimanche 22 mai 2016

Capri, c'est fini, plus de stratégie !

Tu te souviens de cet article que j'avais écrit il y a quelques mois sur les stratégies pour augmenter le trafic de son blog ? Ces stratégies que je me proposais d'essayer tel un cobaye pour t'en faire le bilan ? Eh bien... Je t'ai menti. Je n'ai rien testé du tout. Et aujourd'hui, avec le recul, je ne comprends même pas pourquoi j'ai écrit cet article. Il va à l'encontre de tout ce que je prêche, de tout ce que je suis, et de tout ce que je pense au sujet de la performance. Tout simplement parce que j'ai grandis avec les sages paroles de mon père : "La qualité ma fille, et non pas la quantité". Comme je te le disais dans mon article Divers et Autres futilités du mois dernier, capri c'est fini. Fini de calculer, fini de m'angoisser. Le pire dans tout ça, c'est que je t'en avais déjà parlé en septembre dernier dans mon article "des chiffres et des blogs"... Mais où avais-je donc la tête ? Hein ? La faute à qui ? Aux doutes, toujours eux, et à ce montre dans mon placard. The Famous One...

Pour tout te dire, il y a quelque temps, comme beaucoup d'entre nous, je suis tombée sur cet article de Victoria dans lequel elle explique pourquoi elle avait arrêté de lire les blogs. Et il s'avère que je me suis entièrement reconnue dans son article. A force de trop lire, trop voir, trop scroller, j'étais tombée dans une sorte de comparite aigüe, de boulimie de l'information et du faire mieux. A me dire que je devais faire ceci, et que je devais écrire cela, de telle manière, avec telle photo, dans le but de réussir. Car pour moi, à cette époque, réussir signifiait "être une blogueuse connue" ce qui signifiait "vivre ma vie de freelance". Entre temps j'ai compris à quel point tout ça c'est des conneries. Je n'ai pas besoin d'être connue pour être freelance. J'ai besoin d'être épanouie. Être épanouie signifie être bien dans sa tête, se sentir libre. Et se sentir libre, permet de créer. De voler, comme j'aime le dire.

slow blogging coffee laptop

Tu sais, il fut un moment où le dimanche soir, j'avais ce que j'appelais le "syndrome Instagram". Je passais mon dimanche à regarder des jolis comptes Instagram et à essayer de comprendre comment ils avaient atteint autant de followers. Je regardais des vidéos sur YouTube pour voir comment devenir populaire. J'ai même mis au point les stratégies citées pour essayer d'y arriver. Pathétique, non ? Avec le recul, tout cela me donne envie de gerber (ni plus ni moins). Un soir, après avoir recommencé 1500 fois mon fil Insta, la façon de prendre mes photos ou de gérer mes filtres, je me suis dit que c'en était trop. Cela ne valait clairement pas le coup. De un parce que j'étais en train de me dégouter, à enchainer les prises photos le dimanche après-midi, et de deux, parce que j'avais perdu toute spontanéité. La spontanéité étant, depuis les débuts d'Odile Sacoche, toute ma force. Ce qui fait que toi tu viens me lire. Ce  soir-là, je me suis dit "Oh et puis zut" et j'ai arrêté de calculer quoi que ce soit.

Alors je ne sais pas si c'est le fait d'avoir lu ce fameux livre Wake up, ou bien si c'est parce que j'ai changé de boulot, ce qui m'a ouvert les portes d'un nombre incalculable de possibilités, mais j'ai eu un déclic. Celui du "ça suffit". Ça suffit de se morfondre le dimanche soir parce qu'une telle fait de magnifiques photos et qu'elle a 150.000 abonnés sur Instagram. Ça suffit de lire des blogs de stratégies à n'en plus finir pour essayer de comprendre ce qui cloche chez moi. Ça suffit cette course aux chiffres : plus grand, plus mince, plus populaire, plus aimée.

Car tu veux que je te dise ? Il n'y a rien qui cloche. Ni chez toi, ni chez moi. Ni chez personne d'ailleurs. Au risque de me répéter, chacun vit à son rythme. Chacun exploite sa fibre comme il pense être juste pour lui, et ce qui marche pour l'un ne marche pas pour l'autre. D'ailleurs, ils nous l'ont dit à notre week-end entrepreneur, le modèle américain ne fonctionne pas forcément ici, alors ça ne sert à rien de copier une success-story de là-bas, cela ne prendra pas automatiquement ici.

A la lumière de tous ces éléments, et à force de me plaindre du manque de temps et de talents que j'avais (ou que je n'avais pas, c'est selon), je me suis posée sur l'article de Victoria, sur tout ce que j'avais écrit et je me suis dit : "C'est facile ma pauvre Odile, soit tu continues à perdre ton temps en restant boulimique de blogs et de stratégie, et donc, de culpabiliser, soit tu prends ce temps-là pour faire quelque chose." Tu l'as compris, c'est la deuxième option que j'ai choisi. J'ai arrêté de scroller à tout va. J'ai arrêté de m'informer. J'ai arrêter de calculer et de me perdre dans des stratégies folles. J'ai commencé à faire. Tout simplement. J'ai même arrêté de lire les blogs en général. Prenant tout ce temps à surfer pendant des heures, pour faire d'autres choses que je ne prenais pas le temps de faire avant.

slow blogging free strategie

Conclusion, la case stratégie, trafic de blog, et statistiques est passé à la trappe. Tu sais c'est l'histoire du cycliste : il ne devient pas champion du tour de France en lisant des livres. J'ai simplement calculé le nombre de temps passé à m'angoisser à propos de toutes ces stratégies et tout ce que les autres faisaient, et j'ai décidé de prendre ce temps-là, pour faire moi-même des choses. Ecrire par exemple. Dessiner. Dans le fond, ai-je vraiment besoin de savoir ce que mon voisin fait de mieux que moi ? Est-ce que cela m'aidera à avancer ? Je n'en suis pas certaine. Et puis j'en ai assez de cette dictature du chiffre. Depuis quand ils ont le pouvoir de définir ce que nous sommes ?

Ce que j'essaye de te dire, de manière assez confuse, c'est qu'il faut rester soi-même. Il faut arrêter de perdre son temps à se comparer et à essayer de reproduire les stratégies d'autrui. Tout ce temps perdu à douter, à se culpabiliser, à se sentir mal et nul, au lieu de croire en soi, et de croire en la stratégie de son cœur. Nous avons tous du talent, nous avons tous les ressources nécessaires pour réussir ce que nous voulons réussir. Les autres, les chiffres, les stratégies et le reste n'y feront rien tant que l'on ne croira pas d'abord en nous !

Une bonne fois pour toute, merci papa, la qualité bon sang... Et non pas la quantité.

♥ ♥ ♥

lundi 2 mai 2016

J'ai lu Paranoïa de Melissa Bellevigne alias Golden Wendy

Tu vas te dire que j'arrive 35 ans après tout le monde avec ma revue du livre Paranoïa et que j'aurais franchement pu la publier avant que le bouquin ne sorte, mais je voulais prendre le temps de me poser et de faire ça bien. Parce que mon amie Melissa elle mérite qu'on se pose sagement sur son cas. Oui, je le dis haut et fort "amie". Parce que c'est en tant que telle qu'elle m'a invitée à sa soirée de lancement et je pense que c'est le plus beau cadeau qu'une "blogueuse" m’ait jamais fait (d'ailleurs, si tu veux revoir la vidéo file sur le blog de Golden Wendy). J'étais honorée d'être là-bas en tant qu'Odile Sacoche, mais aussi en tant que M, amie de Melissa. J'ai reçu le livre 1 semaine avant d'arriver à Paris et je me suis empressée de le lire pour ne pas être la dernière clanpine le jour J. Histoire de savoir de quoi on parlait. Et puis le livre se lit super facilement, donc c'était tout à fait normal de le dévorer.

Avis livre Melissa Bellevigne

Pour te résumer, sans te spoiler (hein je ne vais pas te faire ça) Melissa nous embarque dans une sorte de thriller qui n'en est pas un. On suit l'histoire de Lisa Hernest, une psychiatre de renommée qui se doit de suivre un cas très particulier, celui de Judy Desforêt. Judy est arrivée dans l’hôpital psychiatrique quelques mois auparavant, dans un piteux état, enceinte et refusant de parler ou de se nourrir. On apprend rapidement que Judy souffre d'hallucination, ayant depuis toujours, un ami imaginaire, Alwyn. Au fil des pages se succèdent l'histoire de Judy, en parallèle avec l'histoire de Lisa. De quoi nous tenir en haleine avec cette double narration. Qui est réellement Alwyn ? Qu'est-il arrivé à Judy ? Est-elle folle ? Marie arrivera-t-elle à la remettre sur le droit chemin, mais surtout, à élucider le mystère qui l'entoure ? C'est tout ce que l'on va découvrir en lisant Paranoïa.

Tu l'as compris à demi-mot, dans ce roman il y a de l'histoire, de l'amitié, de la romance et du suspens. Ce que je trouve plutôt pas mal pour un livre jeunesse. Par le passé je me suis fait tous les Twilights et les Hunger Game qui sont eux aussi censés être des livres jeunesse, et même que je suis une vieille, je n'en ai pas perdu une miette. L'histoire se lit facilement, et j'avoue avoir dévoré la deuxième moitié du livre à tout allure pour comprendre ce qu'il était arrivé à Judy. Plus on avance dans le livre, plus on fait des suppositions et moins on se doute de ce qui s'est réellement passé.

soirée lancement livre paranoia

Si je devais donner un bémol au livre de Melissa c'est la fin. Car je suis carrément restée dessus. J'avais tellement envie d'en savoir plus. J'ai tourné le livre, retourné le livre en me disant : "C'est pas possible, il doit y avoir une suite !". J'avoue ne pas avoir eu le coup de cœur pour le visuel de la couverture. J'aurai opté pour quelque chose de plus sobre, même si je trouve que c'est bien pensé que la couverture évoque les "courbes" de Londres en arrière-plan. Lieu où se déroule une bonne partie du livre.

Au niveau du style d'écriture, Paranoïa est simple, facile à lire, agréable. On sent que c'est un vrai livre français, avec de jolis mots, de belles constructions de phrases et pas un livre traduit à la va vite. Je dirais que c'est un bon livre tout public, un roman léger mais pas trop, bien dosé, qu'on lirait bien en vacances ou comme moi, le soir après le boulot, pour se vider la tête. On se prend au jeu de Lisa à mener l'enquête et on débat entre copines pour savoir qui pensent quoi de la trame du livre.

Pour un premier roman, je ne peux donc que tirer mon chapeau. D'abord parce qu'il n'est pas donné à tous d'avoir une imagination aussi débordante, en plus parce que ce n'est pas aussi facile que ça d'écrire un livre. Crois-moi, j'ai déjà essayé, je n'ai jamais tenu plus qu'un chapitre. Je suis admirative du travail fourni. En effet, que ce soit au niveau des descriptions médicales, ou des descriptions londoniennes, on sent qu'il y a un vrai travail de recherche. Je serais d'ailleurs bien curieuse de savoir comment ça se passe en backstage. J'ai en tête le vieux cliché d'écrivain qui croupit à la bibliothèque avec une tonne de livres ouverts pour procurer au lecteur une description fidèle et réaliste.

C'est donc un livre que je te recommande si tu cherches un bon moment de détente avec une bonne dose de suspens énigmatique. J'ai lu des critiques faisant part de science-fiction, ou de fantaisie, je ne suis pas tout à fait d'accord avec ce terme. Ce livre m'a un peu fait pensé au livre "Et si c'était vrai..." de Marc Levy. Un chouette moment lecture en somme !

Tu connais le livre de Melissa ? Il te tente ? Tu l'as déjà lu ? Il t'a plu ?

Raconte-moi tout en commentaire !


dédicace autographe golden wendy ... Elle m'aime ! (et je lui ai "à peine" forcé la main à écrire cela :D )[/caption]
♥ ♥ ♥


Enregistrer

Mon rêve d’immortalité

J’ai découvert le développement personnel en 2008. Je m’en rappelle comme si c’était hier. Deux semaines avant mon 24 eme anniversaire, je v...