Se poser des questions, c'est très facile. Entre les doutes, les peurs et les complexes notre petite personne peut nous donner bien du fil à retordre. Seulement se poser les bonnes questions, les questions constructives qui te permettent d'avancer, ça c'est autre chose. Aussi ces derniers temps, je suis tombée de par mes lectures sur ces questions qui m'ont réellement aidée à faire la différence. Des questions qui non seulement m'aide à avancer, mais m'aide aussi à changer, pour aller là où je veux aller, pour réaliser mes rêves. Aujourd'hui je partage avec toi 4 questions constructives à se poser pour changer et avancer.
Lorsque j'aurai 90 ans, qu'est ce que je ne veux pas regretter ?
Cette question est un peu tordue de par sa construction négative, pourtant ces derniers temps elle m'aide beaucoup. Des études ont été faites auprès de personnes en fin de vie et cette unique question leur a été posée : "Que regrettez-vous ?". Rares sont ceux qui ont dit "ne pas avoir eu assez de rouge à lèvres" ou "ne pas avoir perdu ces fameux 4 kilos". Au contraire la réponse était souvent : "Ne pas m'être donné les moyens de réaliser mes rêves ou ne pas avoir quitté ce boulot qui me pourrissait". Quand on y pense, si demain on devait nous annoncer la fin du monde, ils nous viendraient plus à l'esprit de dire à ceux qu'on aime qu'on les aime, plutôt que d'aller faire une razzia shopping. Cette question "qu'est-ce que je ne veux pas regretter quand j'aurai 90 ans" est une question super constructive qui me permet réellement de me recentrer en cas de doute. Est-ce que je vais regretter d'avoir mangé ce bon bout de tarte et d'avoir profité d'une après-midi entre copines ? Clairement pas. Mais est-ce que je vais regretter tous ces moments à me morfondre sur moi-même ? Plutôt oui. On pense toujours à la question "où te vois-tu dans 5 ans", et cette question est une question auquel je n'arrive jamais à répondre, tandis que me demander ce que je n'ai pas envie de regretter en fin de vie me permet de me recentrer sur les choses essentielles que j'ai vraiment envie d'accomplir, et poser un petit pas pour les réaliser.
Est-ce qu'il existe quelqu'un qui dans les mêmes circonstances que moi y est arrivé ?
C'est au détour d'une vidéo Facebook de David Laroche (récemment découvert) que j'ai entendu cette question. Je l'ai trouvée géniale d'autant qu'elle rejoint certaines phrases du célèbre markétiste Paul Arden. On se dit souvent qu'on ne peut pas, que c'est impossible, qu'on n'y arrivera jamais. Sauf qu'à force de se répéter cela, on finit par y croire et on n'essaye même plus d'y arriver. C'est tellement plus facile. On a souvent des fausses excuses pour ne pas changer, pour ne pas réaliser ses rêves : je n'ai pas assez d'argent, je n'ai pas le temps, je suis mal dans ma peau, je n'ai pas les compétences. Et si, ce qui compte ce n'est pas à quel point on est bon, mais à quel point on veut le devenir ? Comme je te le disais dans un précédent article : "Si cette personne y est arrivé, pourquoi pas moi ?". Au lieu de jalouser, de se comparer ou de complexer face à la réussite d'un autre, il faut le prendre comme un élément motivateur, comme un exemple à suivre. Et comme le dit si bien David Laroche, si on ne trouve personne qui dans les mêmes circonstances que nous y est arrivé, alors devenons cette personne. Devenons cet exemple qui pousse les autres à changer ! Tout le monde peut le faire !
Quel est le changement que je veux voir dans ce monde ?
Cette fameuse et magnifique phrase de Gandhi "sois le changement que tu veux voir dans ce monde" prend ici tout son sens. C'est facile de râler sur ceux qui râlent, nettement moins d'arrêter de râler soi-même. Quel est cette chose qui t'énerve au plus haut point ? Qu'est-ce que tu peux y changer ? Peux-tu être l'exemple du changement ? Au détour d'une discussion avec mes amies, je me suis rendue compte que j'en avais assez des clichés, du beau, du paraitre. Et à force d'être sur les réseaux sociaux, sur les blogs, et de complexer je me suis dit : "Et si j'étais ce changement ? Et si j'étais celle qui se montre telle qu'elle est ? Et si j'osais être imparfaite ?". Ce n'est pas facile d'être différent, mais si quelque chose m'énerve vraiment, il ne tient qu'à moi de devenir l'élément déclencheur du changement. Si j'en ai marre de la négativité qui règne sur Twitter, je peux décider d'y amener un peu de positivité. Alors quel est ce fameux changement que tu veux voir dans le monde ? Peux-tu y remédier, d'une toute petite façon ?
Si je ne prends en compte ni les autres, ni mon environnement extérieur, de quoi ai-je envie, moi, pour moi ?
Autrement dit, comment je me sens moi, à l'intérieur de moi ? C'est une question que ma coach m'a posée il y a quelques mois. A force de me comparer, j'en oublie ce qui me semble juste. Mais qu'est-ce que moi j'ai envie ? S'il n'y avait pas tous ces éléments extérieurs est-ce que je me sentirais bien ? Tu sais quoi ? La réponse est souvent oui. Réfléchis un peu à ce que tu veux toi. Fais le vide, reste en silence deux minutes, imagine-toi dans une espèce de trou noir, sans personne, sans magazine, sans réseaux sociaux, sans aucun élément extérieur pour te perturber. Si tu n'avais aucune chaine, aucune limite et si tout, absolument tout pouvait te réussir, qu'est-ce que tu ferais ? Quand je me pose cette question au calme, la réponse est souvent évidente : je suis heureuse telle que je suis, et avec ce que j'ai. Et si ce n'était pas le cas ? Les 3 autres premières questions m'aident à y voir plus clair.
J'espère que ces questions pourront t'aider toi aussi à avancer, à changer, à aller de l'avant, mais surtout, comme j'aime le dire, à ouvrir grand tes ailes pour réaliser tes rêves les plus fous ! N'oublie pas, tout le monde peut y arriver et ce, sans se torturer.
Bonne chance !
♥ ♥ ♥
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire
Toi aussi, laisse traîner ta plume !