jeudi 6 septembre 2012

Mon esprit, ce vilain.

Mon esprit, ce vilain, il me joue souvent des mauvais tours. Parfois quand ça lui prend, c'est comme s'il prenait la grande décision de vivre sa vie sans moi. Peu importe ce que ma raison lui dicte, ou la pure réalité. Alors je patine, comme une vieille voiture dans la gadoue, et oui... Je me laisse submerger. C'est difficile de parler de ça ici, parce qu'en général je prône la bonne humeur, la joie de vivre et la zen-attitude. Pourtant, il va falloir que je sois honnête avec toi, dans la vraie vie, je suis plutôt du genre angoissée. Le plus difficile, quand mon esprit décide de se la jouer perso, c'est dans le milieu professionnel. Tu sais, cette peur immense de ne pas être à la hauteur, de ne pas s'intégrer, de ne pas être aimée. Ce qui est ridicule enfin de compte, parce que souvent, rien de réel ne peut m'amener aux conclusions que mon esprit a pu tiré.

Par exemple ce matin, je me suis levée après un rêve magnifique, fait d'amour et d'eau fraîche. Ma journée était donc censée plutôt bien démarrer, pourtant, mon esprit lui en a décidé autrement. Il a fait appel a ma gorge, à mon ventre, y a installé quelques noeuds et quelques boules. Mes yeux eux, ont fait pareil, ils sont devenus tout petits, tout humides. Un café, deux café, mais ce n'était pas sans compter sur le vilain qui a sauté sur l'occasion pour s'alimenter de caféine en donnant encore plus d’énergie à ses noirs desseins. Le tram, les gens froids, une musique douce dans mon iPod, la journée tourne sans crier gare en un fond morose. J'arrive au travail, on chuchote. Ca discute, à gauche, à droite. Tout le monde à l'air occupé à se parler, mais personne ne me parle à moi.

Mon esprit insinue alors la panique, l'angoisse. Je rectifie mon image dans le miroir, non ma jupe n'est pas prise dans mes leggings. Non je n'ai pas un gros boutons sur le nez. Non mon bronzage n'est pas parti. Oui je suis fort bien maquillé, les ongles préparés. Qu'est ce qui cloche ?
"Peut être que personne ne t'aime" me dit-il sournoisement.
"Tu crois ? Mais pourquoi ?"
"Parce que tu as mal dormi. Ton visage est froid. On a pas envie de te parler..."
"Mais je n'ai pas mal dormi ! J'ai rêvé de mes amours. Puis j'ai passé une bonne soirée hier ! "
"Alors c'est que tu as fait une bourde, que ton travail est mal fait, tu as surement quelque chose à te reprocher... "

Et ce dialogue continue, toute la matinée tandis que les collègues parlent, partent en réunions. L'angoisse et la paranoïa, elles, se font plus grandes. Les larmes montent, je pense à des chaussures pour me rassurer. Puis ma chef m'appelle. Je stresse. En vrai, elle voulait juste m'annoncer que fin du mois on part à Londres toutes ensembles, mais qu'elle avait du demander l'autorisation avant. Je souris. Puis mes collègues me disent qu'elles sont contentes pour moi parce que justement elles ont demandés à ce que je vienne. Je souris encore.

"Et si c'était un complot pour te pousser du train une fois là bas ?"
"Mais tu vas la fermer, oui ?! Allez, ouste !!"

Oui, mon esprit, ce vilain, il me joue souvent des tours. Je le sais, je le connais, pourtant, souvent je le laisse gagner. J'ai beau me répéter que je suis la meilleure, venir relire vos commentaires pour m'en persuader un peu, il prend souvent le dessus. J'ai déjà essayé de le raisonner, lui, il veut juste me saboter. Du coup, je me disais, même si souvent je te laisse paraître que ici c'est la douce vie des bisounours, peut être tu aurais des idées, pour chasser ses mauvaises pensées ?

♥ ♥ ♥

38 commentaires:

  1. Ton texte me fait bien rire! Ce cerveau qui part tout seul dans une arborescence d'idée :) Et souvent pas très positif, bonjour le moral après!
    Tu es surdouée?

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    1. Ha ha ha ! Si je suis surdouée ? Mais loool
      Pas à ma connaissance ^^

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  2. Coucou! Si ça peut te rassurer mon cerveau à moi il me joue aussi des tours! La déprime sans savoir pourquoi, l'impression que tout le monde te boude et te déteste,... C'est pas toujours très gai, mais il faut relativiser :) Bisous bisous!

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    1. Ah oui, relativiser....

      Mais comment ?

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    2. Ah ça c'est la grande question ^^ En se disant que les autres pensent surement pareil à certains moments, En se disant que la vie est courte et qu'il faut laisser les idées noires de coté... Mais c'est tellement plus facile à dire qu'a faire.. Te décourage pas et reste comme ça :)

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  3. Je sais pas maîtriser mon esprit non plus et je suis la championne des crises de parano donc je peux t'aider là dessus!
    Par contre, j'avais juste envie de te dire que tu es une nana brillante, qui me régale de ses billets, une fille qui a plein de gentils mots pour les autres et qui prend le temps de nous donner du temps, des sourires, des encouragements.

    Je suis pas certaine que ça t'aidera mais j'avais envie de te le dire :)

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    1. Ho beh si ! Evidemment que ça m'aide, ça fait surtout énormément plaisir, et ça me donne du baume au coeur :)

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  4. On est rassurée quand on sait qu'on est pas la seule à psychoter... seulement ça ne trouve pas de solutions... je pense que ça vient du fait qu'on est un peu perfectionniste et que donc on attend beaucoup des autres mais SURTOUT de nous même. Ce qui au final nous bouffe et même quand tout va bien, on ne peut s’empêcher de voir une pénombre. Parce que si tout est rose, on aurait plus rien à contrôler, à gérer, à materner et donc quelque part... plus d'existence.
    Je ne te connais pas depuis longtemps (même je ne te connais pas du tout!!!) mais ce que je lis tjs dans tes billets, c'est plein d'amour, de respect, d'ouverture d'esprit, de gentillesse et une personnalité. Alors des jours moroses, il y en aura encore mais l'avantage c'est que tu sais que malgré tout ça tu es une femme géniale!!! Et si tu n'arrives pas à t'en persuader pour l'une ou l'autre raison, tu en parles (avec des amies, via le blog comme mtn ou autre ...) et on se fait et fera un plaisir de te chouchouter <3 <3 <3

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    1. oups désolé pour la tartine ;)

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    2. Oh beh elle est trop adorable ta réponse.
      Je ne sais pas si je sais que je suis qqun de bien, enfin si je le sais un peu, disons que j'essaye de pas tjs tout jeter à la poubelle :)

      Par contre psychoter, c'est vraiment pas funny !

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  5. Ca me rassure, je suis pas la seule qui a un cerveau qui part en paranoïa sans raison! Ouf! Par contre j'ai pas d'astuce, quand ça arrive je me concentre à fond sur une tâche pour mettre la paranoïa en mode off!

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    1. Heureusement là, c'est une bonne nouvelle qui est venu interrompre ma paranoia, mais ça aurait pu durer longtemps...

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  6. Au moins je me sens moins seule après ton article!

    2 choses me rappellent cet esprit tantôt enjoleur tantôt narquois.
    Je travaille essentiellement avec des femmes, souvent un geste, une discussion, un attroupement et je me sens persécuté.
    Alors j'écoute discretement, je psychotte bêtement et là j'entend des mots qui n'ont rien avoir avec moi ... Ouf!


    Puis parfois c'est par manque de nouvelles de qqun, de mon cher et tendre ou juste par un décalage dans mon programme... Et là c le drame , j'ai peur, j'angoisse, je me questionne et suis totalement incontrolable émotionelement...
    Notre esprit ce vilain reste une machine indescriptible!

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    1. C'est drôle c'est exactement ça: les attroupements du jour + hier soir j'ai pas vu chéri pcq j'étais avec des amis.
      C'est dingue, ce cerveau !

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  7. Raaaaaaaaaaa c'est clair, je comprends tout ce que tu ressens...
    Je suis dans mon job actuel depuis seulement début mai et alors pendant 3 mois j'ai vécu sans chéri et sans mes titous....
    Mais je suis devenue parano, complet !!!! J'avais l'impression que personne ne m'aimait, j'avais l'impression de toujours faire mal.... Mais sans mentir j'ai vécu en enfer pendant 3 mois !!!!
    Une fois les choses perso rentrées dans l'ordre, je me dis parfois que j'étais juste parano mais ce sont des moments super durs à vivre !!!!

    Merci à toi de nous faire partager ça, toutes ensemble, on se sent moins seule !!!! =)

    Bizzzzzzzzzzzzzzz

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    1. C'est surtout qu'une fois que ça rentre ds l'ordre, on se rend compte à quel point on peut être con -_-°

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  8. <3

    Si besoin, je peux appeler ma bande de mecs en jogging et venir lui faire peur à ton vilain esprit xD

    Mais blague à part, je ss une stressée de la vie et je vois le mal partout dès que qqchose ne file pas droit ...

    Rien ne me calme, c tjs là, au fond de moi mais j'essaie de vivre avec ... ^^

    Des bisous ma Pomponette :)

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    1. Oh uiiiiii la bande de pote en joggiiiiing !!

      Des bisous à toi ma Rapista

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  9. Sinon, une solution palliative assez simple et efficace en ce qui me concerne : Se faire couler un bon bain chaud et y lire un livre ou ce qui arrive aux héros est 1000 fois pire que tout ce qui peut t'arriver à toi (Stephen King est parfait pour ça). Après un moment, tu relativises et peux commencer à te détendre. :P

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    1. Oui mais quand ça te prend quand tu es au travail... Vas y pour te faire couler un bain :D

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  10. J'ai très longtemps vécu ça et souvent : crise d'angoisse, crise de larmes, peur d'être une nulle...ma vie était vraiment un enfer mais maintenant ça va mieux. J'ai eu la chance de rencontrer une formidable sophrologue et cela m'a fait beaucoup de bien, elle m'a appris à combattre le négatif en le bombardant de positif. Je ne dis pas que tous les jours, tout va bien mais ce n'est plus comme avant, maintenant je sais lutté et je vais mieux.
    Courage, y'a des solutions pour s'en sortir.

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    1. J'y ai déjà pensé, a qqch comme une sophrologue, ou une kinésio, ou faire du yoga. Mais mon porte feuille me rattrape toujours...

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  11. Odile, tu es tout ce que j'aime !Tu as un véritable don pour l'écriture et tu as cette qualité si rare de pouvoir faire passer tes émotions à travers tes écris. Ton article, c'est tout simplement (et c'est pas peu dire) la vie, le vraie vie où nous sommes tous confrontés à cette ambivalence qui règne en nous. Bien sûr pour la beauté du geste, nous faisons tous semblant d'être ultra positifs, de faire bonne figure (le terme est parfait tu ne trouves pas?)mais nous sommes tous remplis de doutes, d'incertitudes.
    Au final, qu'est qui est important ? Je crois que la confiance en soi est la meilleure alliée pour être bien et passer des journées où le doute ne nous assaille plus.
    Je dirais qu'il faut que tu recherches ta confiance en toi, tu dois travailler ce côté impérativement car l'essentiel de la vie n'est-il pas le bonheur?
    ça te gâche la journée ces pensées négatives alors qu'un tout petit déclic aurait suffit à te faire passer une journée heureuse et une journée heureuse plus une journée heureuse ça donne quoi ? une vie heureuse, est ce que ce n'est pas ça le bonheur?

    Bref suite à tous mes blablas, je te conseille une chose : dans une pièce où tu restes assez longtemps le matin, fais toi un tableau où tu écris "Je recherche le bonheur", lis cette phrase autant que nécessaire et pars confiante car tu sauras le trouver dans pleins de petits instants de ta journée.

    De gros bisous.

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    1. Oh beh alors ?! Merci, c'est adorable ce que tu dis, ça me touche énormément.

      C'est une bonne idée ton histoire de tableau. Dans l'ensemble tout va vraiment bien depuis qq mois, c'était ma première journée down. Heureusement, ajdhui j'ai la méga pêche !

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  12. Les mauvaises pensées ça encrasse la turbine comme rien d'autre.
    Faut se laisser aller, ne pas douter.

    Et bon dieu qu'est-ce que t'écris bien.
    Tu pourrais enfermer ce monstre d'esprit noir dans des phrases libératrices, puis plier le papier et le jeter à la poubelle.
    Pas sûre que de là il ait encore un quelconque pouvoir sur toi, le petit malin.

    Des bisous ma jolie, je suis fan de ta prose.

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    1. Oh Dieu merci de me l'écrire ! C'est gai à lire.
      C'est vrai que j'écrivais souvent ds mon journal avant, beaucoup moins depuis le blog. Aussi pcq je suis superstisieuse. Coucher des idées noires sur le papier, c'est les ancrer et tout le monde sait bien que les écrit restent...

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  13. Très bel article (très bien écrit) qui me touche beaucoup, car je suis une éternelle angoissée. Mais en contre partie de ça, un petit rien peu me rendre heureuse. Pour moi c'est ça la clé dans les journées morose, le petit rien, ou tu te dis 'Oui mais c'est vrai, que moi, j'ai ça'.
    Et puis aussi, pleurer une bonne fois pour toute, comme ça tu n'es pas à fleur de peau toute la journée (pour mon cas en tout cas...)

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    1. C'est vrai que quand je suis très heureuse, même un peu heureuse, je le crie tjs haut et fort. Le reconnaitre c'est bien aussi :)

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  14. Parfois il est bon de se remettre en question. Et tu sais quoi?! Je pense que c'est sain et bénéfique! Alors oui, je sais, tu vas me dire "mais pourquoi se flageller comme ça? Pourquoi se faire souffrir?". Et bien je dirais que c'est pour se rappeler que nous ne sommes que des humains après tout, que nous n'avons pas la science infuse et que parfois on peut se tromper, ne pas être dans son assiette, etc...C'est bénéfique car ça a tendance à nous endurcir et à se surpasser. Car après tout, quand on a tout se que l'on veut, que nous pensons être sur-humain, c'est là qu'on fait le plus de boulette et qu'on se "perd".

    Je ne sais pas si tu me comprends :s Mais n'oublis pas non plus, que, ça fait du bien de temps en temps, mais pas trop souvent non plus. Il faut garder en tête des bonnes penser afin de ne pas te laisser dévorer par ces critiques sur toi-même!! Et si tu broie du noir trop souvent, n'hésite pas à écrire sur ton miroir que tu es merveilleuse, que tu es pleine d'humour et d'amour, et que toute cette douceur que tu as en toi c'est ta plus grande force et qu'on t'aime pour ça!!! <3

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    1. Les boudhistes disent qu'un ciel sans nuage ça n'existe pas. Et c'est vrai. Seulement parfois je voudrais pouvoir mieux me contrôler :)

      Enfin, personne n'est parfait.

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  15. J'avais envie de répondre à cet article. Ensuite je ne l'ai pas fait. J'avais peur de ne rien y apporter de plus, parce que tu as tout dit. Mais tout compte fait, j'avais quand-même envie de réagir, juste pour te dire, sûrement comme d'autres, que tu n'es pas seule. C'est une vraie plaie, ce cerveau paranoïaque, qui voit le mal dans le moindre chuchotement...

    Cette terreur du nouvel environnement, je la connais si bien... Tu me crois, si je te dis que c'est la raison principale, qui me fait rester dans un job qui me rend parfois malade, c'est de savoir qu'au moins là bas j'ai ma place ?

    Au moindre regard en coin, à la moindre messe basse, au moindre rassemblement ou je ne suis pas conviée, ça tourne à plein régime dans ma petite tête dérangée... Le truc fou, c'est que je n'ai, comme toi, aucune raison de m'imaginer ça, que ce comportement n'est pas du à un traumatisme... Je n'ai jamais été la "star du groupe", mais je n'ai jamais eu le rôle de la laissée pour compte...

    Mais t'sais quoi ? On va y arriver, j'suis sûre qu'on en est capable, même à nos vieux âges :D Pour le moment, c'est mon arrivée dans cette sphère de blogs, qui me cause de grosses angoisses... Peur de ne pas être acceptée, peur de dire quelque chose de travers, peur de tout au fond...

    (Et puis comme toujours, j'aime ta façon d'exprimer ces sentiments, c'est touchant, et je me retrouve tellement dans tes mots...)

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    1. Oh que je te comprends. Je suis tout à fait ds ce trip aussi: la peur de ne pas se faire accepter. Et pr cause, quand j'étais petite, j'étais le vilain petit canard: la petite boulette qui râle et dont on se moque.
      Ado, les garçons étaient pas tendre avec moi.

      Un jour j'ai voulu prendre ma revanche sur moi même: être au top. Sauf que je me suis pris au piège à mon propre jeux, à trop vouloir en faire, on s'épuise. Maintenant j'essaye simplement de revenir à l'essentiel

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  16. Je pense que ça vient de l'envie de plaire, du fait d'être perfectionniste. Il y a un livre qui m'aide quand je suis down, tout petit il rentre dans mon sac à main, du coup, un coup de blues et hop, il est là, c'est "Le psy de poche" de Susanna Mc Mahon, aux éditions marabout :) Il m'a coûté moins cher qu'un psy, une soffro, etc. (6€) et il m'a sorti de la galère (la vraie, noirâtre, crasseuse, triste, toussa) Il est mort, surligné à plein d'endroits, les pages se décollent, etc. mais c'est un bon conseiller :)

    Désolée pour le roman, des bisous :)

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    1. Tu me tens avec ton livre :) je vais me l'ajouter dans mes listes d'envies amazon :)

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  17. oh que ça fait du bien de savoir que les pensées incontrôlables, ca arrive à plein de gens! Je connais ce problème du dialogue intérieur aussi, des dizaines de fois par semaine. Le seul truc efficace, c'est d'occuper l'esprit à une autre tâche à ce moment là, quelque chose d' "intellectuel" qui le mobilise et l'envoie dans une autre direction.
    Ca ne guérit pas mais ça évite de s'enfoncer dans la spirale infernale.
    Et comme d'autres te l'ont dit plus haut, te lire est un régal, ton blog peut te servir d'arme dans ce cas là, pense à la "reconnaissance" que tu as ici, toutes ces filles que tu ne connais pas qui t'apprécient, etc ;)

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Toi aussi, laisse traîner ta plume !