Quand la splendide Odile Sacoche a
annoncé les résultats de son concours-tirage au sort, j’avoue,
j’étais toute chose. Le dernier concours que j’ai remporté
remonte à la kermesse de CE1. Non, je mens : en fait, je n’ai
jamais rien gagné. Rien. Comme dirait Cortex*, le super rappeur de
la mort qui tue : je suis une LO-SER (mais je le vis plutôt
bien, en réalité).
Bref.
J’étais donc ravie de pouvoir
m’étaler en long, en large et en travers sur le blog de Melle
Odile. Répondre aux deux questionnaires : trop fastoche.
Envoyer la bannière de mon blog : finger in the nose. Faire la
maline sur Twitter pour me faire mousser : easy. En toute
logique, je pensais donc qu’écrire un article à publier sur le
blog d’Odile Sacoche se ferait tout naturellement. Ah ah ah. Sombre
erreur de winneuse débutante.
Parce qu’écrire, déjà, ce n’est
pas facile. Je n’apprends rien aux bloggeurs/euses : trouver
un thème, une anecdote à raconter, un coup de gueule à pousser,
cela ne s’improvise pas. Bon. Mais écrire sur un blog de quelqu’un
d’autre, bonjour l’angoisse. Que raconter à des lecteurs qui ne
sont pas les nôtres ? Les habituelles blagues vont-elles
fonctionner ou faire un flop intersidéral ? Vais-je recevoir
des tomates virtuelles ou, pire, des commentaires indésirables ?
Alors, bien sûr, j’aurais pu vous
écrire une tranche de vie. Dans la vie d’une LO-SER, ce n’est
pas ce qui manque. Je vous aurais alors décrit par exemple comment
j’ai compris que gagner « une semaine chez Odile
Sacoche » ne signifiait pas installer ses valises chez elle à
Bruxelles. J’aurais aussi pu vous donner une occasion de vous
moquer en vous racontant comment je me suis tordu la cheville et que
j’ai failli y laisser mon dentier hier dans le bus, alors que je me
la jouais top-model dans son allée – démarche chaloupée+sourire
ultra-brite = top ridicule. J’aurais enfin pu faire sangloter dans
les chaumières en vous expliquant pourquoi je ne serai jamais une
bloggeuse connue (ouin ouin, snif snif et tout le toutim).
Au lieu de ça, j’ai préféré
laisser glisser les mots sur les touches de mon clavier (mon Dieu !
cette semaine chez Odile Sacoche me transforme en poète
pouet-pouet…pauvre de vous). Résultat : pour quelqu’un qui
n’avait rien à dire, me voilà pourtant au bout d’une sacrée
tartine.
C’est bon, lecteur/trice, c’est
fini, tu peux te réveiller (et n’en veux pas à Melle Odile, hein,
elle n’y est pour rien dans ce désastre pseudo-littéraire).
PS : Voilà, je ne veux plus
partir maintenant. Non, je rigole, je voulais juste te dire que si tu
veux voir la vidéo de Cortex (si tu es passé(e) à côté de cette
pépite du web), tape « rappeur cortex Norman » sur
Google vidéos, et regarde la 4e vidéo (cette longue
description m’évite de pourrir le blog de Melle Odile avec des
liens pas folichons. On est altruiste ou on ne l’est pas, n’est-ce
pas ?).
PS bis : Décidément, on ne
m’arrête plus. Je voulais juste dire merci à Odile Sacoche et à
tous ses lecteurs/trices ! Vous êtes trop GLOP !
♥ ♥ ♥
Crédit photo: http://lettresd-am0ur.tumblr.com/post/12053493113
Texte: Le Miroir de Narcisse
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